Patrick Posté(e) le 23 avril 2022 Share Posté(e) le 23 avril 2022 il y a 45 minutes, cicsers a dit : Qu’entends-tu par là ? C'est connu, depuis des années l'USAF n'arrive pas à garder ses pilotes à cause de politiques complètement hallucinées voire vaguement orwelliennes. L'illustration apportée par Stark au-dessus est très parlante. Il suffit de lire l'article et d'halluciner que ce papier ait pu simplement être écrit sans que ce soit un poisson d'avril. Alors si en plus les compagnies civiles paient mieux, tu parles que les pilotes se barrent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cicsers Posté(e) le 24 avril 2022 Share Posté(e) le 24 avril 2022 (modifié) Il y a 17 heures, Patrick a dit : L'illustration apportée par Stark au-dessus est très parlante. Oui mais je n’arrive pas savoir si @Stark_Contrastest ironique ou réellement étonné que les mecs se barrent malgré les efforts wokiste de l’USAF. Je veux dire : LM envoie bien ses hauts dirigeants blancs mâles cisgenres quinquagénaires se faire déconstruire en séminaires de prise de conscience de leurs privilèges. Y aura-t-il dissonance cognitive quand un.e pilote de l’USAF transgenre végan.e polyamoureux.se bisexuel.le désinfectera à coups de JDAM éthiques et responsables, et à l’empreinte carbone maîtrisée, un nid de terroristes cisgenres hétérosexuel.les lesbiennes et queers représentants la diversité de la lutte intersectorielle contre l’oppression post coloniale de l’impérialisme mâle et blanc américain ? Vraie question. Modifié le 24 avril 2022 par cicsers 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 26 avril 2022 Share Posté(e) le 26 avril 2022 On 4/24/2022 at 5:56 AM, cicsers said: Yes but I can't know if@Stark_Contrastis ironic or genuinely amazed that the guys are walking away despite the wokist efforts of the USAF . I mean : LM does send its senior white cisgender male leaders in their fifties to be deconstructed in privilege awareness seminars. cela n'aide pas. et contrairement à ce que tout le forum semble croire, tout le monde ici ne passe pas de l'armée pour travailler directement pour LM. On 4/24/2022 at 5:56 AM, cicsers said: Will there be cognitive dissonance when a polyamorous, vegan, transgender, bisexual USAF pilot disinfects a nest of heterosexual cisgender terrorists with ethical and responsible JDAMs, with a controlled carbon footprint? .lesbians and queers representing the diversity of the cross-sectional struggle against the post-colonial oppression of male and white American imperialism? Real question. La dissonance cognitive et l'absurdité dans une guerre ? Jamais. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 avril 2022 Share Posté(e) le 27 avril 2022 (modifié) @Stark_Contrast Ils font quoi à l'USAF et au DoD. On a l'impression qu'ils naviguent complètement à vue. Il n'y a aucune planification ou quoi ??? On a l'impression que ce qui était vrai il y a deux mois est mainteannt oublié. Pourquoi l'USAF demanderait simultanément moins de F-35A et moins de F-15EX ?? Le prochain budget serait compliqué à boucler ? Priorité au NGAD ?? https://www.thedrive.com/the-war-zone/the-f-15ex-program-is-in-trouble (..) Dans la compétition pour les fonds, il y a d'autres rivaux importants pour le F-15EX et le F-35A, principalement les efforts extrêmement coûteux pour développer le nouveau bombardier furtif B-21 Raider, les systèmes sans pilote de nouvelle génération et le programme de recapitalisation nucléaire, entre autres. Une fois encore, la taille finale de la flotte de F-15EX reste à déterminer et il est possible que l'armée de l'air doive s'en tenir aux plus de 144 appareils annoncés précédemment. La façon dont l'Eagle II se comporte sur le marché de l'exportation pourrait également être un facteur, la possibilité d'une série de production plus longue pour satisfaire les opérateurs étrangers donnant peut-être à l'armée de l'air l'occasion d'augmenter le nombre de F-15EX plus tard. Pour l'armée de l'air, une série de seulement 80 appareils crée une flotte minuscule qui ne semble pas valoir la peine qu'elle crée, notamment en termes de nécessité d'une école dédiée et d'une entreprise de test et de développement, et bien plus encore. À tout le moins, équiper les unités restantes de la Garde nationale aérienne de F-15C/D et l'école, soit cinq escadrons au total, a toujours semblé constituer une "masse critique" pour le programme. Si l'on ajoute les deux escadrons de service actif à Okinawa, cela ferait sept escadrons. (..) La plus grande bizarrerie ici est que l'armée de l'air, qui a longtemps déploré l'exploitation de petites flottes d'avions, s'est récemment tournée vers ce concept comme stratégie financière et de structure des forces par défaut. La flotte de B-1B a été réduite, la flotte de F-22 doit être réduite, tout comme la flotte d'A-10, entre autres. Bien que cela permette de dépenser des sommes relativement faibles ailleurs et serve de réserve de pièces détachées pour soutenir la flotte restante pendant un certain temps, cela entraîne également une forte baisse du retour sur investissement pour chacune de ces flottes et limite la masse de combat potentielle disponible à tout moment. Étant donné que l'armée de l'air envisage de procéder de la sorte avec un grand nombre de ses anciens types d'appareils, il n'est pas si surprenant que le F-15EX soit né directement dans cette réalité. Par conséquent, la question est de savoir s'il est judicieux de conserver ce type d'appareil. Ou, dans le cas du F-15EX, d'acquérir l'avion en nombre ? (..) Modifié le 27 avril 2022 par herciv 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 27 avril 2022 Share Posté(e) le 27 avril 2022 12 hours ago, herciv said: @Stark_Contrast What do they do in the USAF and the DoD . One has the impression that they sail completely by sight. There is no planning or what??? It feels like what was true two months ago is now forgotten. Why would the USAF simultaneously request fewer F-35As and fewer F-15EXs?? The next budget would be complicated to complete? Priority to NGAD?? https://www.thedrive.com/the-war-zone/the-f-15ex-program-is-in-trouble C'est l'une des raisons pour lesquelles je dis toujours aux gens d'attendre et d'avoir une vision à long terme. Cela n'aide pas que les budgets annuels créent une vision à court terme. L'USAF s'intéresse à la "capacité", ce qui signifie qu'elle a besoin d'un certain nombre de chasseurs par an pour maintenir le nombre de chasseurs dont elle dispose. Le F-15EX y a contribué, mais ce n'était pas une idée de l'USAF. C'était celle de Mattis, USMC et à l'époque secrétaire à la défense. https://www.airforcemag.com/article/joining-up-on-the-f-15ex/ l'USAF a pris les chasseurs "gratuits", même si ce n'était pas son idée. Goldfien, le général en charge de l'USAF, a insisté sur le fait qu'il n'accepterait les F-15EX que s'ils n'affectaient pas les F-35, dont il était un très fervent défenseur : "Nous tenons absolument à ce que le programme F-35, le programme de référence, reste sur la bonne voie et nous n'enlevons pas un centime au F-35", a déclaré le général David Goldfein, chef d'état-major de l'armée de l'air, qualifiant le jet de "quarterback de l'équipe de pénétration interarmées". Le général Goldfein a également rassuré les législateurs qui ont rappelé l'annulation du F-22 Raptor de cinquième génération de Lockheed : il n'y aura pas de répétition. Le plan prévoit toujours que sa flotte soit composée à 80 % d'avions de cinquième génération d'ici les années 2040, a-t-il dit. 12 hours ago, herciv said: The biggest oddity here is that the Air Force, which has long lamented the operation of small aircraft fleets, has recently turned to this concept as its default financial and force structure strategy. The B-1B fleet has been reduced, the F-22 fleet needs to be reduced, as does the A-10 fleet, among others. While this allows relatively small amounts of money to be spent elsewhere and acts as a reserve of spare parts to support the remaining fleet for a time, it also results in a sharp drop in return on investment for each of these fleets and limits the potential combat mass. available at any time. Since the Air Force plans to do this with many of its older aircraft types, it is not is not so surprising that the F-15EX was born directly into this reality. Therefore, the question is whether it makes sense to keep this type of device. Or, in the case of the F-15EX, to acquire the aircraft in bulk? C'est pourquoi il est imprudent de continuer à essayer de "lire les feuilles de thé" et de sur-analyser les citations. Le petit secret de l'USAF, c'est que les bombardiers stratégiques font une quantité folle du travail. Les B-2 représentaient quelque chose comme 30 % des cibles attaquées contre la Serbie en 1999. Selon certaines statistiques, 70 % des bombes larguées en Irak et en Afghanistan provenaient des gros bombardiers, et non des chasseurs d'attaque. Dave Deptula, un général de l'USAF à la retraite, a fait remarquer qu'un B-1B peut transporter autant de bombes qu'une aile entière de porte-avions CVN. Les Strike Eagles sont des machines étonnantes, mais comme les F-15EX étaient susceptibles de les remplacer également, le B-21 pourrait être l'autre partie de la pression et de la décision. Le B-21 sera probablement cher mais largement supérieur à n'importe quel chasseur d'attaque F-15 en termes de portée et de bombes. S'ils optent pour plus de B-21, il est très probable que le F-15EX sera davantage réduit. Mais oui, au bout du compte, le F-15EX semble manquer de vision. Mais cela reste à voir. Les budgets et les priorités changent constamment. Le F-15EX aurait toujours été intelligent à court terme, mais stupide à long terme, car quelles que soient les "économies" réalisées entre-temps par rapport au F-35, il faudra toujours prévoir des coûts de formation, de logistique et autres. Il a toujours été plus grand et plus cher que le F-16. Récemment encore, des documents de l'armée de l'air indiquaient que le F-15EX serait destiné aux combats "à faible menace". Le jour où l'on considère qu'un Strike Eagle avancé entièrement chargé n'est pas un "chasseur de première ligne", mais qu'il est utilisé pour des menaces moins importantes, c'est vraiment hallucinant. L'avionique du F-15EX n'est pas censée être prête avant quelques années encore. Le F-22 était censé remplacer le F-15C/D. Le F-22 s'est arrêté avant de pouvoir le faire, laissant les F-15. Les F-15 deviennent trop vieux pour fonctionner - les ailes se délaminent. Alors le F-15Ex est venu à la rescousse : il ne peut pas être utilisé pour un adversaire "proche" entre-temps le NGAD est censé remplacer le F-22, nous aurons donc le NGAD et le F-15EX ? pas de F-22 ? c'est un gâchis à bien des égards, mais le F-15EX est rapidement devenu un "éléphant blanc", ce dont certains se plaignaient au début. c'est une ressource non déployable qui coûte autant qu'un F-35. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 28 avril 2022 Share Posté(e) le 28 avril 2022 17 hours ago, herciv said: Ils font quoi à l'USAF et au DoD. On a l'impression qu'ils naviguent complètement à vue. Il n'y a aucune planification ou quoi ??? On a l'impression que ce qui était vrai il y a deux mois est mainteannt oublié. Pourquoi l'USAF demanderait simultanément moins de F-35A et moins de F-15EX ?? Le prochain budget serait compliqué à boucler ? Priorité au NGAD ?? Vous n'êtes pas la première personne à être désabusée par le système d'approvisionnement américain. De meilleurs hommes que vous ont été brisés. Il semble que tous ces messages que vous avez publiés pour me dire qu'ils ne voulaient pas du F-35 et qu'ils voulaient le F-15ex n'étaient pas les faits en fin de compte. N'abandonnez pas, ce budget est encore en cours de tri et il y en aura un autre l'année prochaine. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 28 avril 2022 Share Posté(e) le 28 avril 2022 (modifié) Il y a 5 heures, jackjack a dit : Il semble que tous ces messages que vous avez publiés pour me dire qu'ils ne voulaient pas du F-35 et qu'ils voulaient le F-15ex n'étaient pas les faits en fin de compte. N'abandonnez pas, ce budget est encore en cours de tri et il y en aura un autre l'année prochaine. Comme dit dans mon message précédent. L'USAF ne fait que montrer qu'elle n'a pas de planification concernant les chasseurs. Ca veut dire simplement que ce qu'elle affirme un matin peut être changé le matin d'après. C'est vrai pour le F-15EX mais aussi pour le F-35. Mais si j'en crois @Stark_Contrast le programme B-21 serait le seul qui soit vraiment fondamentale compte tenu de l'importance des bombardier stratégique pendant l'Irak et l'afghanistan. Pourtant la lumière est sur le f-35 et le NGAD. Modifié le 28 avril 2022 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 28 avril 2022 Share Posté(e) le 28 avril 2022 8 hours ago, herciv said: As said in my previous message. The USAF only shows that it has no fighter planning. oui c'est le cas, vous l'avez même posté vous-même plusieurs fois dans le fil de discussion sur le F-35 : Kendall a exprimé sa déception quant au développement récent du F-35′, et a déclaré qu'il voulait que le bloc 4 soit terminé et " voir que de réels progrès sont réalisés en matière de développement. " Il a pointé du doigt les performances du Technology Refresh 3, une mise à niveau des systèmes informatiques du F-35′, et a déclaré que cela "n'a pas été ce que nous voulions." Mais il a souligné que le F-35A restera un élément central de la flotte de chasseurs de l'armée de l'air pour les années à venir, et que l'objectif de l'armée de l'air d'acheter 1 763 de ces chasseurs reste inchangé. "Bien sûr, nous sommes engagés envers le F-35", a déclaré M. Kendall. "Nous sommes à 15 ans de production, et nous construirons des F-35 probablement encore 15 ans. Ce sera la pierre angulaire de la flotte [aérienne tactique] dans un avenir prévisible." L'autre problème, et je l'ai souligné à plusieurs reprises, est que les États-Unis, malgré leur important budget de défense, ne sont pas une dictature militaire et que les décisions finales sont prises par des représentants élus, des législateurs civils et d'autres civils. Ces décisions finales ne sont pas toujours en accord avec la stratégie ou les plans des services armés. et il s'agit généralement d'un budget annuel. il varie d'une année à l'autre. dès qu'un budget est approuvé, les plans et les négociations de l'année suivante recommencent. Ce n'est pas une bonne façon de gérer les choses, mais le Congrès aime le contrôle. pour emprunter une expression de jeu vidéo, il y a une destination globale, mais il y a beaucoup de "quêtes secondaires". 8 hours ago, herciv said: It just means that what she says one morning can be changed the next morning. This is true for the F-15EX but also for the F-35. C'est vrai. C'est pourquoi il ne faut pas s'attacher à certains détails. La gamme des Super Hornet ne devait pas durer au-delà de 2016, et elle continue, sans parler des F-15. Je ne pense pas que quiconque ait prédit que l'USAF achèterait des F-15 en 2020 lorsque le dernier Strike Eagle a été livré dans les années 1990. Qui sait donc ce que seront les chiffres définitifs sur quoi que ce soit ? Même en tant que remplaçants par attrition, la ligne pourrait durer très très longtemps. L'USAF pourrait prendre 30 ans pour obtenir tous ses F-35. Ou 20 ans, qui sait ? Ce que je peux dire, c'est qu'à l'heure actuelle, le plan de 1700 reste en vigueur. 8 hours ago, herciv said: But if I believe@Stark_Contrast the B-21 program would be the only one that is really fundamental given the importance of strategic bombers during Iraq and Afghanistan. Yet the light is on the f-35 and the NGAD. Honnêtement, je ne sais pas où est apparue la mentalité de "centrale de chasse". Pour une raison quelconque, tout le monde est obsédé par les avions de combat. Peut-être est-ce parce que peu de pays disposent de bombardiers stratégiques. Les bombardiers, les AWACS et les ravitailleurs sont les héros méconnus de l'USAF, ce qui n'a guère de sens compte tenu de la quantité de travail qu'ils accomplissent. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 28 avril 2022 Share Posté(e) le 28 avril 2022 21 hours ago, jackjack said: You are not the first person to be disillusioned with the US procurement system. Better men than you have been broken. It seems like all those messages you put out telling me they didn't want the F-35 and they wanted the F-15ex weren't the facts in the end. Don't give up, this budget is still being sorted and there will be another next year. il finit par arriver pour nous tous. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 Nouvelle version de la GBU-31 pour faire de l'anti-navire. La nouvelle expérience de frappe anti-navire de l'armée de l'air américaine, connue sous le nom de Quicksink, a, pour la première fois, détruit un navire de surface grandeur nature dans le golfe du Mexique. L'expérience, qui vise à fournir une capacité antinavire à faible coût en utilisant une munition modifiée GBU-31 Joint Direct Attack Munition, ou JDAM, de 2 000 livres, en est à sa deuxième phase d'essais. Le laboratoire de recherche de l'armée de l'air (AFRL) a annoncé la réussite de l'essai dans le cadre de la démonstration technologique de la capacité conjointe Quicksink (JCTD), qui s'est déroulée hier sur le polygone de tir et d'entraînement d'Eglin Gulf, d'une superficie de 120 000 miles carrés. L'unique JDAM modifié a été lancé depuis un chasseur F-15E Strike Eagle dans le cadre d'une collaboration entre l'AFRL, l'équipe d'essai intégrée d'Eglin, le 780e escadron d'essai de la 96e escadre d'essai et le 85e escadron d'essai et d'évaluation de la 53e escadre. Le communiqué de l'Air Force ne mentionne pas le type de navire cible qui a été touché. ... En réaffectant un JDAM à la mission de frappe maritime, Quicksink vise à économiser de l'argent et à mettre rapidement en service une capacité qui peut être utilisée contre des cibles maritimes stationnaires ou mobiles. Pour ce faire, le programme s'appuie également sur les possibilités offertes par un autodirecteur d'arme à architecture de système ouverte (WOSA) pour le JDAM, qui permet de monter différents composants d'autodirecteur de manière modulaire, selon les besoins. https://www.thedrive.com/the-war-zone/the-air-forces-new-ship-killing-smart-bomb-has-sunk-its-first-vessel c'est malin tous ces containers qui se retrouvent à flotter entre deus eaux... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 Le problème de la JDAM c'est que cela tombe à peine mieux qu'une Mk 82 ou 83 et que pour conserver de l'énergie et donc une relative manœuvrabilité en fin de course sans parler de portée il faut que cela soit largué vite et haut. Donc face à un objectif rapide ou face à un objectif disposant d'une bulle de détection digne de ce nom çà ne vaudra pas tripette ... Soit par manque d'agilité et de capacité de recalage soit en exposant l'avion tireur 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 1 mai 2022 Share Posté(e) le 1 mai 2022 Il y a 2 heures, pascal a dit : Le problème de la JDAM c'est que cela tombe à peine mieux qu'une Mk 82 ou 83 et que pour conserver de l'énergie et donc une relative manœuvrabilité en fin de course sans parler de portée il faut que cela soit largué vite et haut. Donc face à un objectif rapide ou face à un objectif disposant d'une bulle de détection digne de ce nom çà ne vaudra pas tripette ... Soit par manque d'agilité et de capacité de recalage soit en exposant l'avion tireur Je pensais comme toi mais en lisant l'article j'ai vu qu'il était écrit: " L'adaptabilité du JDAM pourrait également signifier que la version anti-navire peut également être modifiée, en ajoutant peut-être l'un des kits d'ailes disponibles pour l'arme, pour une extension de portée très utile, ou en passant à l'un des corps anti-bunker. pour une meilleure pénétration". Ces adaptations seront-elles suffisantes pour mettre en difficulté les navires ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 2 mai 2022 Share Posté(e) le 2 mai 2022 Je comprends pas la fin de l'article. on ne connaît pas l'autodirecteur du machin, mais c'est all weather ... la Navy ne voulait pas d’autodirecteur SALH parce que ça met trop en danger l'avion "éclaireur" En conclusion soit c'est guidé par un radard installé dans la fusée d'ogive de la bombe, soit c'est du SACLOS + datalink depuis un avion "tracker". Le truc bizarre c'est que vu la finesse des kit JDAM ... l'avion lanceur serait forcément presque aussi exposé qu'un avion qui ferait l'éclairage laser ... Certes il existe des kit de planage pour JDAM qui permettent de voler 50 ou 60km tiré de haut ... mais il ne sont pas sur les images. Les kit de planage posent quelques souci ... la bombe plane lentement donc met pas mal de temps à atteindre l'objectif qui a pu un peu se déplacer pendant le temps. Le seconde souci c'est qu'en planant lentement le défenseur à plus le temps de prendre des contre mesure et plus de chance de faire but avec un missile ou un canon. Certes si ça cible est un navire "marchand" ... il pourrait ne pas être équipé de contre mesure velues et donc finir par prendre une bombe si elles sont lâché en grappe. Reste que tiré de loin la solution SACLOS semble alors improbable ... trop imprécise. Resterait alors juste le radar millimétrique embarqué dans l'ogive. Ici le JDAM-ER en version QuickStrike ... des mines naval sur base JDAM + kit ailes + Mk82. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 2 mai 2022 Share Posté(e) le 2 mai 2022 Il y a 6 heures, FAFA a dit : Ces adaptations seront-elles suffisantes pour mettre en difficulté les navires ? Il y a 6 heures, g4lly a dit : Certes il existe des kit de planage pour JDAM qui permettent de voler 50 ou 60km tiré de haut ... mais il ne sont pas sur les images. Vos deux phrases se complètent ... tirer de haut à disons 40 nautiques d'une cible militaire en haute mer aujourd'hui, avec les systèmes AA modernes c'est un aller simple pour le paradis des pilotes ... Même si on imagine que l'avion tire en palier ressource après une approche sous la bulle de détection, il n'est demeure pas moins qu'il va être détecté en prenant l'altitude nécessaire et se fera shooter. Sauf à réinventer la roue (adapter un propulseur, un kit de planage voir un système de guidage terminal et dans ce cas on quitte le domaine de la munition low cost qui est l'atout principal de la JDAM) je ne vois pas la solution que pourrait apporter ce concept sauf à en imaginer l'emploi exclusivement contre des cibles non protégées ... un tanker ou un porte-conteneurs par exemple Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 2 mai 2022 Share Posté(e) le 2 mai 2022 Il y a 15 heures, pascal a dit : Sauf à réinventer la roue (adapter un propulseur, un kit de planage voir un système de guidage terminal et dans ce cas on quitte le domaine de la munition low cost qui est l'atout principal de la JDAM) je ne vois pas la solution que pourrait apporter ce concept sauf à en imaginer l'emploi exclusivement contre des cibles non protégées ... un tanker ou un porte-conteneurs par exemple Ou un PHA? Il y a 15 heures, pascal a dit : tirer de haut à disons 40 nautiques d'une cible militaire en haute mer aujourd'hui, avec les systèmes AA modernes c'est un aller simple pour le paradis des pilotes ... Même si on imagine que l'avion tire en palier ressource après une approche sous la bulle de détection, il n'est demeure pas moins qu'il va être détecté en prenant l'altitude nécessaire et se fera shooter. Je pense que l'accent est mis sur la furtivité du F-35 qui reste le vecteur principal de cette arme en permettant de larguer la bombe de plus près. Problème, la JDAM n'est absolument pas furtive, elle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 3 mai 2022 Share Posté(e) le 3 mai 2022 (modifié) Mon opinion sur le principal. C'est une arme bon marché, autoguidée contre un navire en mouvement et qui agit comme une torpille mark 48. En ce sens qu'elle coule avant d'exploser. Comme vous le savez, cela forme une bulle d'air qui brise le dos du navire. Je ne pense pas qu'elle soit destinée à remplacer les munitions à distance de plus de 30 km ou les munitions "intelligentes". Ou pour attaquer les navires de guerre primaires. Il y aura de multiples types d'armes, utilisées dans une attaque contre un convoi et le réapprovisionnement. Modifié le 3 mai 2022 par jackjack Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 3 mai 2022 Share Posté(e) le 3 mai 2022 Dans l'article il est indiqué que cette solution est destinée à donner une capacité anti-navire "low cost" à l'US Air Force. Cette mise à jour donne plus d'infos avec en plus une vidéo du test. chttps://www.thedrive.com/the-war-zone/watch-the-air-forces-new-ship-killing-smart-bomb-snap-a-ship-in-two - Sur le mode de guidage : d'après ce que nous savons jusqu'à présent, la munition Quicksink est un GBU-31/B modifié qui combine son système de guidage par inertie assisté par GPS (INS) dans la queue avec un nouvel autodirecteur monté sur le nez. Cet "autodirecteur maritime tout temps", qui semble inclure au moins un autodirecteur RF/radar et pourrait très bien être de conception multimode, permet à l'arme de rechercher puis de verrouiller sa cible dans la phase terminale de son vol. La bombe est d'abord guidée vers la cible générale par la plate-forme de lancement ou par des capteurs externes. - Et des spéculations sur le mode de fonctionnement du détonateur : on ne sait pas si la munition Quicksink a subi des modifications supplémentaires à sa tête pour l'optimiser pour le rôle d'antinavire. Il existe déjà de nombreuses opérations de mise à feu pour les JDAM et l'une d'entre elles, destinée à retarder la détonation de la bombe jusqu'à ce qu'elle perce la coque inférieure d'un navire, pourrait créer l'effet de "soulèvement et de rupture" vu dans la vidéo d'essai. Ceci pour lui donner le même effet qu'une torpille. - Et ils arrivent aux même conclusion que @pascal au sujet de la portée et des cibles potentielles : étant donné qu'un JDAM typique n'a qu'une portée effective maximale d'environ 15 miles, il est également probable que la Quicksink soit employée contre des cibles moins bien défendues ou dans des zones où les défenses aériennes ont déjà été neutralisées, étant donné la distance à laquelle la plateforme de tir doit se rapprocher avant de la lancer. Quelque chose d'intéressant concernant le point d'impact (voulu ou hasard ?) : après la publication de cet article, un lecteur nous a fait remarquer que la munition Quicksink utilisée dans ce test ne frappe pas directement le navire cible, mais semble entrer dans l'eau juste à côté du navire et exploser en dessous. Concevoir l'arme pour qu'elle puisse être employée de cette manière serait là encore tout à fait conforme au désir de créer des effets "semblables à ceux des torpilles", puisque les torpilles frappent également leurs cibles sous la ligne de flottaison. Ce qui leur fait dire très justement que qu'il pourrait être difficile de développer une bombe à guidage de précision capable de cibler de manière fiable des parties d'un navire sous les eaux. Dans tous les cas ce programme donne à l'US Air Force une capacité anti-navire sans devoir avoir recours à un missile missile dédié. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 3 mai 2022 Share Posté(e) le 3 mai 2022 4 hours ago, Paschi said: Dans l'article il est indiqué que cette solution est destinée à donner une capacité anti-navire "low cost" à l'US Air Force. Cette mise à jour donne plus d'infos avec en plus une vidéo du test. chttps://www.thedrive.com/the-war-zone/watch-the-air-forces-new-ship-killing-smart-bomb-snap-a-ship-in-two - Sur le mode de guidage : d'après ce que nous savons jusqu'à présent, la munition Quicksink est un GBU-31/B modifié qui combine son système de guidage par inertie assisté par GPS (INS) dans la queue avec un nouvel autodirecteur monté sur le nez. Cet "autodirecteur maritime tout temps", qui semble inclure au moins un autodirecteur RF/radar et pourrait très bien être de conception multimode, permet à l'arme de rechercher puis de verrouiller sa cible dans la phase terminale de son vol. La bombe est d'abord guidée vers la cible générale par la plate-forme de lancement ou par des capteurs externes. - Et des spéculations sur le mode de fonctionnement du détonateur : on ne sait pas si la munition Quicksink a subi des modifications supplémentaires à sa tête pour l'optimiser pour le rôle d'antinavire. Il existe déjà de nombreuses opérations de mise à feu pour les JDAM et l'une d'entre elles, destinée à retarder la détonation de la bombe jusqu'à ce qu'elle perce la coque inférieure d'un navire, pourrait créer l'effet de "soulèvement et de rupture" vu dans la vidéo d'essai. Ceci pour lui donner le même effet qu'une torpille. - Et ils arrivent aux même conclusion que @pascal au sujet de la portée et des cibles potentielles : étant donné qu'un JDAM typique n'a qu'une portée effective maximale d'environ 15 miles, il est également probable que la Quicksink soit employée contre des cibles moins bien défendues ou dans des zones où les défenses aériennes ont déjà été neutralisées, étant donné la distance à laquelle la plateforme de tir doit se rapprocher avant de la lancer. Quelque chose d'intéressant concernant le point d'impact (voulu ou hasard ?) : après la publication de cet article, un lecteur nous a fait remarquer que la munition Quicksink utilisée dans ce test ne frappe pas directement le navire cible, mais semble entrer dans l'eau juste à côté du navire et exploser en dessous. Concevoir l'arme pour qu'elle puisse être employée de cette manière serait là encore tout à fait conforme au désir de créer des effets "semblables à ceux des torpilles", puisque les torpilles frappent également leurs cibles sous la ligne de flottaison. Ce qui leur fait dire très justement que qu'il pourrait être difficile de développer une bombe à guidage de précision capable de cibler de manière fiable des parties d'un navire sous les eaux. Dans tous les cas ce programme donne à l'US Air Force une capacité anti-navire sans devoir avoir recours à un missile missile dédié. Cela peut prendre un certain temps, avant qu'ils ne comprennent. La bombe fait une bulle et la bulle tue le vaisseau. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 4 mai 2022 Share Posté(e) le 4 mai 2022 Il y a 17 heures, Paschi a dit : - Et ils arrivent aux même conclusion que @pascal au sujet de la portée et des cibles potentielles : étant donné qu'un JDAM typique n'a qu'une portée effective maximale d'environ 15 miles, il est également probable que la Quicksink soit employée contre des cibles moins bien défendues ou dans des zones où les défenses aériennes ont déjà été neutralisées, étant donné la distance à laquelle la plateforme de tir doit se rapprocher avant de la lancer. à part les convois de cargos et les petits navires équivalent aux pick up toyota, j'ai du mal à concevoir qu'attaquer avec cette bombe... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 mai 2022 Share Posté(e) le 4 mai 2022 16 minutes ago, rendbo said: à part les convois de cargos et les petits navires équivalent aux pick up toyota, j'ai du mal à concevoir qu'attaquer avec cette bombe... Nos ravitailleur de flotte par exemple ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 4 mai 2022 Share Posté(e) le 4 mai 2022 Il y a 2 heures, rendbo a dit : à part les convois de cargos et les petits navires équivalent aux pick up toyota, j'ai du mal à concevoir qu'attaquer avec cette bombe... Formule le différemment, dis-toi que 99% de la flotte de navire mondiale est sans protection aucune 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 4 mai 2022 Share Posté(e) le 4 mai 2022 10 hours ago, rendbo said: à part les convois de cargos Après que les missiles à plusieurs millions de dollars aient détruit les navires d'escorte. Est-ce que cette bombe à 30 000 dollars a besoin de faire autre chose ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 5 mai 2022 Share Posté(e) le 5 mai 2022 Le 03/05/2022 à 21:27, Paschi a dit : Sur le mode de guidage : d'après ce que nous savons jusqu'à présent, la munition Quicksink est un GBU-31/B modifié qui combine son système de guidage par inertie assisté par GPS (INS) dans la queue avec un nouvel autodirecteur monté sur le nez. Cet "autodirecteur maritime tout temps", qui semble inclure au moins un autodirecteur RF/radar et pourrait très bien être de conception multimode, permet à l'arme de rechercher puis de verrouiller sa cible dans la phase terminale de son vol. La bombe est d'abord guidée vers la cible générale par la plate-forme de lancement ou par des capteurs externes. deux choses qui me paraissent antinomiques c'est soit l'un soit l'autre avant que n'entre en jeu le guidage terminal ... mais si c'est un engin guidé autre que par de l'INS GPS cela devient tout de suite un peu moins low cost surtout à guidage terminal. Le 03/05/2022 à 21:27, Paschi a dit : la munition Quicksink utilisée dans ce test ne frappe pas directement le navire cible, mais semble entrer dans l'eau juste à côté du navire et exploser en dessous. Les Japonais avaient imaginé un obus le Type 91 en calibre 8 à 18'' pour ce genre de frappe. L'obus est doté d'une ogive (windshield) détachable au contact de l'eau découvrant la face avant du corps de l'obus, une face avant au shape bien particulier relativement plat destiné à le stabiliser durant sa trajectoire sous-marine. çà a très bien marché contre l'USS Boise au Cap Esperance le 12 octobre 1942 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 9 mai 2022 Share Posté(e) le 9 mai 2022 L'US Air Force a abandonné son objectif d'avoir 386 escadrons d'ici 2030. Son nouveau but et l'optimisation pour faire face à la menace chinoise : L'aspiration de longue date de l'armée de l'air américaine à porter le nombre de ses escadrons à 386 d'ici 2030 semble avoir été abandonnée. L'objectif d'une force élargie, qui avait été annoncé dès 2018, est désormais jugé moins important que la mise en service de plates-formes plus performantes, dans la perspective notamment d'éventuels conflits futurs avec une armée chinoise de plus en plus avancée. C'est du moins l'avis du secrétaire de l'armée de l'air, le haut dirigeant qui supervise le département de l'armée de l'air, composé de l'armée de l'air américaine et de l'armée de l'espace américaine. Cette évolution a été annoncée par le secrétaire de l'armée de l'air, Frank Kendall, lors d'un webcast de la Brookings Institution, sous le titre The future of American air power, le 2 mai 2022. Parmi les points saillants d'une discussion de grande envergure, citons les commentaires de M. Kendall sur la taille et la structure de l'armée de l'air et la façon dont elles devraient être équilibrées, à l'avenir, par rapport aux niveaux de capacité qui, à leur tour, devront être optimisés pour répondre à la menace potentielle de l'armée chinoise. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) https://www.thedrive.com/the-war-zone/the-air-force-has-abandoned-its-386-squadron-force-structure-goal On May 2, Brookings hosted an event to discuss the future of American air power, and the Department of the Air Force’s role in deterring potential aggressors. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 6 juin 2022 Share Posté(e) le 6 juin 2022 @herciv @Picdelamirand-oil https://aviationweek.com/defense-space/multi-mission-aircraft/how-kc-46-flying-operationally-ioc-still-years-away Bien qu'il ne soit pas déclaré opérationnel avant au moins deux ans, le Boeing KC-46A a effectué des milliers de missions opérationnelles et déchargé des dizaines de millions de livres de carburant dans le cadre d'un plan qui a permis au ravitailleur en difficulté de ravitailler 97 % des avions récepteurs. Le 1er juin, l'Air Mobility Command (AMC) a annoncé le dernier déploiement de son plan de libération de capacité provisoire (ICR) pour le KC-46, lui permettant d'être chargé par l'U.S. Transportation Command de ravitailler le B-1B, les variantes du C-135, l'E-8, l'EC-130H, le F-35B/C, le KC-10 et le P-8. Au 2 juin, le service dispose de 59 KC-46, et d'autres devraient être livrés ce mois-ci. Le commandement a annoncé l'effort ICR l'année dernière comme un moyen d'alléger la pression sur les flottes de KC-135 et KC-10. Le KC-46 présente encore de graves déficiences au niveau de son système de vision à distance et un problème de "flèche rigide" qui l'empêche de ravitailler des avions plus petits et plus lents comme l'A-10, mais l'AMC et ses équipages se sentent suffisamment à l'aise avec le ravitailleur tel qu'il vole aujourd'hui pour accepter des missions. "L'ICR est conçu pour être un programme très conservateur", explique à Aviation Week le brigadier général Ryan Samuelson, responsable de l'équipe interfonctionnelle du KC-46. "Nous ne voulions pas sortir et employer un avion dont nous savions qu'il avait des déficiences, que nous n'avions pas l'impression d'avoir entièrement analysé pour que l'équipage puisse accomplir la mission en toute sécurité." Depuis le début du plan ICR en juillet 2021, les KC-46 ont effectué plus de 3 000 missions opérationnelles, déchargeant 66 millions de livres de carburant en plus de 16 000 contacts avec la perche de ravitaillement et 1 000 contacts avec la drogue. Le processus d'autorisation d'un aéronef à recevoir du carburant du KC-46 peut être long. Par exemple, les équipages de l'E-4B Nightwatch de la base aérienne d'Offutt, dans le Nebraska, ont déclaré à Aviation Week à la mi-avril que leur avion avait récemment terminé les tests avec le ravitailleur. Ces essais comprenaient les premiers contacts entre les appareils au centre de test et d'évaluation opérationnels de l'armée de l'air. Ces données techniques sont traitées par le KC-46 System Program Office et l'Air Refueling Certification Agency de l'armée de l'air, qui doivent tous deux donner leur accord. Ensuite, les équipages opérationnels effectuent des vols de familiarisation et des exercices avec l'avion récepteur. Enfin, les commandants de l'Air Mobility Command, de l'Air National Guard et de l'Air Force Reserve approuveront le récepteur, précise Samuelson. En plus des États-Unis, sept autres pays ont également autorisé certains de leurs appareils à se ravitailler en carburant avec le KC-46. Plus tôt cette année, quatre KC-46 ont été déployés en Espagne dans le cadre d'un exercice que l'AMC a conçu pour affiner ses tactiques et ses plans pour l'avion, en plus de valider les ravitailleurs à l'étranger. En un mois et demi, les avions-citernes ont effectué 81 missions totalisant 536,3 heures, déchargeant 2,5 millions de livres de carburant à 155 avions, dont des F-18 espagnols, et soutenant les chasseurs américains déployés en Europe pour des missions de police aérienne sur le front oriental de l'OTAN. "Les alliés nous ont demandé pendant un certain temps de certifier nos appareils par rapport à vos KC-46 et nous avons finalement estimé que nous étions en mesure de le faire", a déclaré M. Samuelson à propos de l'entraînement avec les alliés. Le Boeing E-7A subit également des tests avec le KC-46 avant que les opérateurs alliés ne soient autorisés à recevoir du carburant du ravitailleur et avant que l'armée de l'air américaine n'envisage d'acheter le Wedgetail. Les E-7 de la Royal Australian Air Force ont participé à de nombreux exercices aux États-Unis cette année. Bien que la grande majorité des récepteurs américains soient autorisés dans le cadre de l'ICR, ce chiffre n'atteindra pas 100 % car l'A-10 ne peut être autorisé à se ravitailler en carburant à partir du KC-46 en raison de la déficience de la "flèche rigide". L'armée de l'air et Boeing sont en train de revoir la conception d'un actionneur, qui devrait être achevée au cours de l'exercice 2024, et les mises à niveau devraient suivre. Bien que le KC-46 soit autorisé à effectuer la plupart des opérations, la capacité opérationnelle initiale et complète ne sera pas atteinte avant plusieurs années, car l'AMC ne déclarera pas ces étapes avant que le nouveau système de vision à distance soit terminé et que les installations commencent en 2024. L'actuel RVS 1.0 présente plusieurs déficiences graves qui affectent les opérations, avec des zones délavées ou des ombres profondes sur les écrans qui peuvent provoquer des impacts de perche à l'extérieur du réceptacle de ravitaillement. "Tant que ce système visuel n'est pas mis à niveau, l'AMC n'a pas de plan pour déclarer cet avion pleinement apte à fonctionner", explique Samuelson. "Toutefois, cela signifie-t-il que vous ne verrez pas le KC-46 partout dans le monde remplir des missions de ravitaillement en vol ? Non. Cela signifie que vous le verrez, ce sera juste un risque mesuré." Des vols opérationnels sans même une IOC 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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