Kiriyama Posted November 17, 2020 Share Posted November 17, 2020 il y a 9 minutes, kalligator a dit : Ils n'ont que quatre Flanker mais des commandos pourraient faire l'affaire. Mon post visait plus les zones de concentrations de troupes dans le hk Normalement, à terme, ils devaient en recevoir une douzaine, ou seize. Mais leurs bases seraient aussi vite ciblées par les Azerbaidjanais. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Banzinou Posted November 17, 2020 Share Posted November 17, 2020 Citation Normalement, à terme, ils devaient en recevoir une douzaine, ou seize. Ils en voulaient 12* Mais finalement seulement 4 financés à 100% par un prêt russe qui sera peut être remboursé dans des décennies 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Ciders Posted November 17, 2020 Share Posted November 17, 2020 Il y a 2 heures, Kiriyama a dit : Même si on présente souvent la Russie comme la gagnante politique de ce conflit, ce n'est pas l'impression que j'en ai. Même si son intervention sauve l'Arménie de la débâcle complète : La Russie a quand même laissé tomber son allié en rase-campagne et n'est intervenue que quand elle a perdu un hélicoptère à elle ; Sa non-intervention contre l'Azerbaïdjan obéit clairement à des motifs économiques, preuve que la Russie peut être "contrôlée" si on la menace de frapper au portefeuille ; L'Arménie menait des exercices militaires avec la Russie, et de nombreuses forces russes étaient présentes en Arménie (c.f. le dernier DSi), mais ça n'a pas intimidé les Azerbaidjanais (c.f. les deux points précédents). La Russie va devoir jouer un sale jeu en expulsant les Arméniens qui ne voudront pas quitter le Karabagh (c.f. ce qui se passe à Agdam). La Russie a averti depuis des années Erevan que le HK n'était pas couvert par les traités d'alliance militaire et poussé le pays à un arrangement avec Bakou.Les Arméniens s'y sont toujours refusés... Et pour le côté financier, je ne vois pas du tout à quoi tu fais allusion. Il y a 1 heure, kalligator a dit : Je relancerai deux idées, tout d abord quelques milliers de sniper et lanceurs d Atgm, discret voire furtifs grâce à une tenue adaptée. Des chars t 55 enigma : recouverts de caissons avec 4 plaques de blindage soudées, le pilote lui est sous des briques réactives relikt, ces engins serviraient d abord de leurres (avec uniquement les pilotes) les autres vont à pied et sont équipés de manpad pour traiter les drones et embarquent peu avant d arriver au contact terrestre. Les Arméniens n'ont pas l'argent ou les hommes pour. 4 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Kiriyama Posted November 17, 2020 Share Posted November 17, 2020 J'avais déjà posté la chanson Azərbaycan Əsgəri de Talib Tale, je viens d'en découvrir une nouvelle : Qələbə Bizlədi. Si quelqu'un comprends l'azéri... Link to comment Share on other sites More sharing options...
kmltt Posted November 17, 2020 Share Posted November 17, 2020 https://t.me/Damienrieu/4501 “Le pêché d’orgueil de Nikol Pachinian Avant tout, je demande aux Arméniens qui liront ces lignes de mettre leurs sentiments de côté, et de ne regarder la situation que sous un prisme politique et géostratégique. Je réitère mon positionnement : loin de moi l’idée de distribuer les bons et mauvais points, ou de défendre tel ou tel leader politique arménien aujourd’hui. Je fais simplement part de quelques petites réflexions géopolitiques. Il est aujourd’hui avéré que la mauvaise entente relative entre Nikol Pachinian et Vladimir Poutine a coûté cher à l’Arménie. Depuis son arrivée au pouvoir en 2018, Nikol Pachinian a multiplié les signes de défiance à l’égard de la Russie, bien qu’il n’ait jamais remis en question l’essence de la relation russo – arménienne, sur les plans militaire, économique, et politique. La procédure judiciaire à l’encontre de Robert Kotcharian, relative à la tuerie post-électorale du 1er mars 2008, a été le premier signe de défiance envers le pouvoir russe. Robert Kotcharian et Vladimir Poutine entretiennent des liens d’amitié très étroits, en plus des excellentes relations politiques qu’ils entretenaient lorsque le premier était au pouvoir en Arménie. Il semblerait que Vladimir Poutine ait personnellement demandé à Nikol Pachinian d’être plus clément envers l’ancien président d’Arménie. Mais le nouveau Premier ministre arménien, assoiffé de vengeance envers Robert Kotcharian, lui a opposé une fin de non – recevoir. Autre signe de défiance majeur, la procédure judiciaire contre Youri Khatchatourov, toujours en rapport avec la tuerie du 1ermars 2008 (il commandait à l’époque la garnison militaire d’Erevan), qui a conduit à démettre Youri Khatchatourov de ses fonctions de Secrétaire général de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC). L’OTSC est l’équivalent « russe » de l’OTAN. Il s’agit d’une alliance militaire entre plusieurs pays, supervisée par la Russie, et chaque pays membre occupe à tour de rôle le poste de Secrétaire général. Sans aucun doute, ces procédures judiciaires ont profondément contrarié Vladimir Poutine. Par ailleurs, il faut prendre en compte la politique menée par Nikol Pachinian et son gouvernement. Lui-même, ainsi que nombre de ses proches ayant intégré l’appareil d’Etat à partir de mai 2018, ont une tendance clairement pro – occidentale (UE et Etats – Unis). Leurs parcours respectifs, leurs liens avec certaines ONG, et leur politique libérale (surtout d’un point de vue sociétal), en témoignent largement. Inutile de préciser que cette situation ne pouvait satisfaire Vladimir Poutine, qui a toujours regardé d’un œil très méfiant ce genre de « révolutions de velours » ou « révolutions de couleurs » aux portes de la Russie. Chacun sait ce qu’il est advenu des relations russo – ukrainiennes et russo – géorgiennes, deux pays qui ont connu des révolutions de couleurs, ou encore des relations russo – baltes, les trois Etats ayant intégré l’UE, et l’OTAN. Autant d’éléments qui expliquent pourquoi la Russie n’a pas forcément souhaité éviter la guerre (1), ne s’est pas précipitée au chevet de l’Arménie après le 27 septembre (2), a imposé à l’Arménie un cessez – le – feu si défavorable (3). Nikol Pachinian aura pêché par orgueil. Idéaliste, il pensait que sa légitimité politique, et la forte popularité dont il jouissait auprès des Arméniens (en Arménie comme en diaspora), lui permettraient de renverser le cours des négociations autour du conflit du Haut – Karabakh. Or, un dirigeant ne doit pas être idéaliste, mais réaliste… Une réalité à laquelle Nikol Pachinian a été rappelé de la façon la plus violente et brutale qui soit. Aujourd’hui, l’Arménie s’est trouvée contrainte de signer une déclaration qui lui est totalement défavorable : - Retour des 7 districts sans aucune contre partie - Perte d’une partie du Haut – Karabakh lui – même - Aucune garantie sur le statut futur du Haut – Karabakh (qui nous dit que l’Azerbaïdjan ne continuera pas de réclamer la partie restée sous contrôle arménien ?) - Création d’un corridor reliant l’Azerbaïdjan à la république autonome du Nakhitchevan qui appartient à l’Azerbaïdjan Comme de nombreux commentateurs et analystes ont eu l’occasion de le souligner, la Russie de Vladimir Poutine est le grand vainqueur de ce conflit. Les forces russes pénètrent dans le Haut – Karabakh, donc au sein même du territoire azéri, et contrôlent les deux corridors. Le président turc Erdogan, qui souhaitait ardemment l’instauration d’une force de maintien de la paix russo – turque, aura quant à lui été écarté (pour l’instant du moins). Sans porter aucun jugement de valeur sur qui que ce soit, il me semble que l’histoire retiendra que les présidents Kotcharian et Sarkissian, grâce à une alliance étroite avec la Russie, ont pu préserver le statu quo dans le Haut – Karabakh. Alors que le Premier ministre Nikol Pachinian, certes plein de bonnes intentions, se sera cassé les dents sur l’autel de la realpolitik. Attention : ces dernières lignes ne remettent pas en cause mon positionnement précédent, dans lequel j’indiquais que l’élite politique arménienne avait affaibli l’Arménie entre 1994 et 2018. Au contraire, cela va de pair, mais les précédents dirigeants avaient certainement des garanties essentielles de la part du Kremlin sur la protection du Haut – Karabakh. Tout cela inspirera certainement le dégoût au plus grand nombre, car cette situation démontre que l’Arménie n’est pas maître chez elle, que c’est la Russie qui fait la pluie et le beau temps à Erevan, et que le Kremlin n’a pas daigné soutenir plus activement l’Arménie en raison de basses querelles politiciennes. Mais, hélas, c’est l’histoire du monde qui est ainsi faite !” 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Ciders Posted November 17, 2020 Share Posted November 17, 2020 Rieu fait de l'analyse géopolitique maintenant ? Une chose malgré tout : il parle de pro-Occidentaux dans le gouvernement arménien. Mais concrètement... il y a eu des signes d'ouverture sur l'Ouest ? De la démocratisation, des droits de l'Homme toussa ? Personnellement, je n'ai rien vu de tel. Link to comment Share on other sites More sharing options...
kalligator Posted November 17, 2020 Share Posted November 17, 2020 6 hours ago, Ciders said: La Russie a averti depuis des années Erevan que le HK n'était pas couvert par les traités d'alliance militaire et poussé le pays à un arrangement avec Bakou.Les Arméniens s'y sont toujours refusés... Et pour le côté financier, je ne vois pas du tout à quoi tu fais allusion. Les Arméniens n'ont pas l'argent ou les hommes pour. Mis à part les tenues furtives et un millier de fusil 12,7 le reste est du bricolage fait maison Link to comment Share on other sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posted November 17, 2020 Share Posted November 17, 2020 (edited) (erreur) Edited November 17, 2020 by Métal_Hurlant Link to comment Share on other sites More sharing options...
Banzinou Posted November 17, 2020 Share Posted November 17, 2020 (edited) Rieu ne fait que reprendre les thèses pro-russes qui circulent sur les réseaux depuis la défaite de l'Arménie C'est quand même dingue, les pro-russes qui ont défendu H24 l'Arménie et pensaient que la Russie allait intervenir à ses côtés... pour finalement se rendre compte que la Russie n'a pas bougé et que si l'Arménie a perdu c'est parce qu'elle est devenue pro-occident, ça permet encore une fois d'accuser les dirigeants et de sauver Saint Mère Russie dans l'imaginaire collectif, l'honneur est sauf En simplifié c'est ça quoi, et on pourrait se passer de l'analyse de Rieu sur le sujet Edited November 17, 2020 by Banzinou Link to comment Share on other sites More sharing options...
nemo Posted November 18, 2020 Share Posted November 18, 2020 Il y a 1 heure, Banzinou a dit : Rieu ne fait que reprendre les thèses pro-russes qui circulent sur les réseaux depuis la défaite de l'Arménie C'est quand même dingue, les pro-russes qui ont défendu H24 l'Arménie et pensaient que la Russie allait intervenir à ses côtés... pour finalement se rendre compte que la Russie n'a pas bougé et que si l'Arménie a perdu c'est parce qu'elle est devenue pro-occident, ça permet encore une fois d'accuser les dirigeants et de sauver Saint Mère Russie dans l'imaginaire collectif, l'honneur est sauf En simplifié c'est ça quoi, et on pourrait se passer de l'analyse de Rieu sur le sujet L'accusation d'être pro occidental envers Pashinian date pas de la défaite. Link to comment Share on other sites More sharing options...
g4lly Posted November 18, 2020 Share Posted November 18, 2020 3 hours ago, nemo said: L'accusation d'être pro occidental envers Pashinian date pas de la défaite. Ce n'est d'ailleurs pas une accusation mais juste son programme quand il a gagné les élections ... et c'est pour ça qu'il a été puni. 5 hours ago, Banzinou said: Rieu ne fait que reprendre les thèses pro-russes qui circulent sur les réseaux depuis la défaite de l'Arménie C'est quand même dingue, les pro-russes qui ont défendu H24 l'Arménie et pensaient que la Russie allait intervenir à ses côtés... pour finalement se rendre compte que la Russie n'a pas bougé et que si l'Arménie a perdu c'est parce qu'elle est devenue pro-occident, ça permet encore une fois d'accuser les dirigeants et de sauver Saint Mère Russie dans l'imaginaire collectif, l'honneur est sauf En simplifié c'est ça quoi, et on pourrait se passer de l'analyse de Rieu sur le sujet Pourtant c'est la stricte vérité ... Pashinian a fondé son gouvernement sur l'orientation occidentale de l'Arménie espérant pouvoir en faire un léger levier pour ne plus etre un vassal méprisé ... ... sauf qu'en occident le sort de l'Arménie est directement lié à l'OTAN ... et comme elle est en conflit avec la Turquie ... otanienne ... et sous protectorat russe ... l'Arménie est mécaniquement l’ennemi. 9 hours ago, Ciders said: Une chose malgré tout : il parle de pro-Occidentaux dans le gouvernement arménien. Mais concrètement... il y a eu des signes d'ouverture sur l'Ouest ? De la démocratisation, des droits de l'Homme toussa ? Personnellement, je n'ai rien vu de tel. Le "pro occidentalisme" ... c'est avant tout un renversement d’alliance ... rien a foutre de la démocratie des droits ou de je ne sais quoi d'autre. Le probleme c'est que vu de l'occident l'allié otanien local c'est la Turquie. L'ennemi russe soutenu local c'est l'Armémie. Changer ça d'un claquement de doigt c'est juste absolument impossible... Quote Or, en mai 2018, l’ancien journaliste et opposant était parvenu, en se concentrant sur le thème de la corruption en Arménie, à chasser du pouvoir toute une génération de dirigeants proches du Kremlin élevés dans le culte des héros de cette guerre du Karabakh des années 1990. Trop jeune pour y avoir joué un rôle, Nikol Pachinian, 45 ans, est aujourd’hui rattrapé par le conflit. 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Ciders Posted November 18, 2020 Share Posted November 18, 2020 Il y a 1 heure, g4lly a dit : Le "pro occidentalisme" ... c'est avant tout un renversement d’alliance ... rien a foutre de la démocratie des droits ou de je ne sais quoi d'autre. Le probleme c'est que vu de l'occident l'allié otanien local c'est la Turquie. L'ennemi russe soutenu local c'est l'Armémie. Changer ça d'un claquement de doigt c'est juste absolument impossible... Mais donc concrètement à part une ou deux déclarations d'intention ? Sakaachvili s'était montré bien plus démonstratif et avait reçu plus d'attention que le PR arménien. 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Benoitleg Posted November 18, 2020 Share Posted November 18, 2020 Il y a 3 heures, Ciders a dit : Mais donc concrètement à part une ou deux déclarations d'intention ? Sakaachvili s'était montré bien plus démonstratif et avait reçu plus d'attention que le PR arménien. Sur la géopolitique , Pachinian n'a pas de tendance suicidaire à la manière de Sakaachvili, mais les arméniens se sont mis à la "transparence" et autres concepts occidentaux. "Avènement d’une nouvelle ère de transparence en Arménie" https://eiti.org/fr/news/avenement-dune-nouvelle-ere-transparence-en-armenie La chose a peut-être suffit pour énerver Moscou, avec l'opération "mains propres" sur les anciens apparatchiks et autres poteaux du gouvernement russe. 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Banzinou Posted November 18, 2020 Share Posted November 18, 2020 Il y a 6 heures, g4lly a dit : Ce n'est d'ailleurs pas une accusation mais juste son programme quand il a gagné les élections ... et c'est pour ça qu'il a été puni. Pourtant c'est la stricte vérité ... Pashinian a fondé son gouvernement sur l'orientation occidentale de l'Arménie espérant pouvoir en faire un léger levier pour ne plus etre un vassal méprisé ... ... sauf qu'en occident le sort de l'Arménie est directement lié à l'OTAN ... et comme elle est en conflit avec la Turquie ... otanienne ... et sous protectorat russe ... l'Arménie est mécaniquement l’ennemi. Le "pro occidentalisme" ... c'est avant tout un renversement d’alliance ... rien a foutre de la démocratie des droits ou de je ne sais quoi d'autre. Le probleme c'est que vu de l'occident l'allié otanien local c'est la Turquie. L'ennemi russe soutenu local c'est l'Armémie. Changer ça d'un claquement de doigt c'est juste absolument impossible... C'est étonnant que depuis le début de la guerre personne n'ait parlé de ça pour expliquer la non intervention de la Russie pour que, quelques jours après les accords, cette thèse apparaisse par magie sur les réseaux par un certain nombre d'individus partageant l'idéal russe mais bon ... Link to comment Share on other sites More sharing options...
Benoitleg Posted November 18, 2020 Share Posted November 18, 2020 (edited) il y a une heure, Banzinou a dit : C'est étonnant que depuis le début de la guerre personne n'ait parlé de ça pour expliquer la non intervention de la Russie pour que, quelques jours après les accords, cette thèse apparaisse par magie sur les réseaux par un certain nombre d'individus partageant l'idéal russe mais bon ... Le fait n'est pas tout à fait nouveau (même si mis en avant ces derniers jours pour expliquer le peu d'empressement de la Russie) : "Aujourd’hui, l’Arménie est dans une impasse avec la Russie. Après les élections du 9 décembre, le département d’État américain et les dirigeants européens ont tous félicité M. Pachinian pour sa victoire écrasante. Les normes démocratiques adoptées lors de ces élections ont été unanimement approuvées. Le président Poutine, qui a félicité Serge Sargissian en 2017, dès le lendemain des élections, est jusqu’à présent resté muet. Ce silence résonne plus que tout autre message indiquant que le Kremlin n’est pas satisfait des résultats de l’élection ni n’approuve l’orientation de la politique menée par le gouvernement Pachinian." Kotcharian est-il le baromètre des relations russo-arméniennes ? Éditorial écrit en anglais par Edmond Y. Azadian et publié dans The Armenian Mirror-Spectator en date du 18 décembre 2018 http://abakanews.org/opinions-and-editorials/kotcharian-est-il-le-barometre-des-relations-russo-armeniennes/ Edited November 18, 2020 by Benoitleg 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Hirondelle Posted November 18, 2020 Share Posted November 18, 2020 il y a 50 minutes, Banzinou a dit : C'est étonnant que depuis le début de la guerre personne n'ait parlé de ça pour expliquer la non intervention de la Russie pour que, quelques jours après les accords, cette thèse apparaisse par magie sur les réseaux par un certain nombre d'individus partageant l'idéal russe mais bon ... C’est pask’ tu lis pas la bonne presse Un lien sur un bon article, et surtout n'hésitez pas à parcourir l’ensemble du site, c’est très riche: https://orientxxi.info/magazine/russie-et-turquie-moscou-toujours-maitre-des-horloges-dans-le-caucase,4294 Qui sont-ils: Citation Nous sommes un groupe de journalistes, universitaires, militants associatifs, anciens diplomates qui avons l’Orient au cœur et qui voulons contribuer à une meilleure connaissance de cette région si proche et dont l’image pourtant est si déformée, si partielle. Avec nos propres moyens, et avec des contributions qui viendront d’horizons multiples, d’ici et de là-bas, nous souhaitons offrir une approche riche et diversifiée de cette zone en pleine transformation et dont l’avenir nous concerne tous. DIRECTEURALAIN GRESH Spécialiste du Proche-Orient, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont De quoi la… (suite) DIRECTEUR ADJOINTCHRISTIAN JOURET A exercé des fonctions diplomatiques pour la France et l’Union européenne. À l’étranger, il a… (suite) RESPONSABLE ÉDITORIALEFRANÇOISE FEUGAS Diplômée en littérature comparée et en sciences de l’information et de la documentation,… (suite) RESPONSABLE DES PAGES ARABESSARRA GRIRA Journaliste, docteure en littérature française. Responsable des pages arabes d’Orient… (suite) CHARGÉE DU PROJET MÉDIAS INDÉPENDANTS SUR LE MONDE ARABERÉBECCA DEVINE Diplômée d’un master recherche en histoire de l’université Paris 1. Après différentes… (suite) LE COMITÉ DE RÉDACTION CLAIRE BEAUGRAND Chercheure (CNRS, IRISSO, Paris Dauphine). Elle enseigne la sociologie du Golfe et de la… (suite) AKRAM BELKAID Journaliste et écrivain algérien. Journaliste au Monde diplomatique et membre du Comité… (suite) LAURENT BONNEFOY CNRS, Centre français d’archéologie et de sciences sociales (CEFAS), Koweït. FRANÇOIS BURGAT Directeur de recherche émérite au CNRS (Iremam, Aix-en-Provence), porteur du projet ERC When… (suite) RÉMI CARAYOL Journaliste. MARC CHER-LEPARRAIN (1956-2019) Nom de plume de Philippe Henri Gunet, général de division aérienne (2(suite) SYLVAIN CYPEL A été membre de la rédaction en chef du Monde, et auparavant directeur de la rédaction du… (suite) CHRIS DEN HOND Vidéo-journaliste et auteur de plusieurs reportages, notamment sur les Kurdes, les réfugiés… (suite) NICOLAS DOT-POUILLARD Chercheur associé à l’Institut français du Proche-Orient (Ifpo), et consultant pour… (suite) CHAYMAA HASSABO Post-doctoral fellow, Centre for Social Change, université de Johannesburg. BERNARD HOURCADE Géographe, directeur de recherche émérite au CNRS, il a dirigé l’Institut français de… (suite) ABOUBAKR JAMAI Journaliste marocain, directeur du programme des relations internationales à l’Institut… (suite) HENRI MAMARBACHI Ancien journaliste de l’Agence France presse (AFP). A exercé les fonctions de chef de… (suite) HICHAM MANSOURI Journaliste marocain réfugié politique en France. Cofondateur de l’Association marocaine… (suite) KHADIJA MOHSEN-FINAN Politologue, enseignante (université de Paris 1) et chercheuse associée au laboratoire Sirice… (suite) JEAN MICHEL MOREL Écrivain, ancien médiateur culturel. PIERRE PRIER Journaliste. Son premier contact avec le Proche-Orient date de 1987, avec la première intifada.… (suite) JEAN-PIERRE SERENI Journaliste, ancien directeur du Nouvel Économiste et ex-rédacteur en chef de… (suite) JEAN STERN Ancien de Libération et de La Tribune, collaborateur de La Chronique d’Amnesty… (suite) 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Banzinou Posted November 18, 2020 Share Posted November 18, 2020 Citation C’est pask’ tu lis pas la bonne presse Qui me paye un stage chez RT ? 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Omar1985 Posted November 18, 2020 Share Posted November 18, 2020 Putin a parlé hier: Putin said that in October he convinced Aliyev to stop hostilities in Karabakh on the condition that refugees return to Shushi, but Armenia was against Putin: You can give any assessment to Turkey in the Karabakh issue, but it cannot be accused of violating international law. Putin: according to international law, Karabakh has always been an integral part of Azerbaijan, the CSTO could not interfere - no one attacked Armenia Link to comment Share on other sites More sharing options...
Ciders Posted November 18, 2020 Share Posted November 18, 2020 Il y a 3 heures, Benoitleg a dit : Sur la géopolitique , Pachinian n'a pas de tendance suicidaire à la manière de Sakaachvili, mais les arméniens se sont mis à la "transparence" et autres concepts occidentaux. "Avènement d’une nouvelle ère de transparence en Arménie" https://eiti.org/fr/news/avenement-dune-nouvelle-ere-transparence-en-armenie La chose a peut-être suffit pour énerver Moscou, avec l'opération "mains propres" sur les anciens apparatchiks et autres poteaux du gouvernement russe. On est donc d'accord sur le fait que Pachinian a suicidé son propre pays. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Kiriyama Posted November 18, 2020 Share Posted November 18, 2020 il y a 12 minutes, Ciders a dit : On est donc d'accord sur le fait que Pachinian a suicidé son propre pays. Un peu à la manière de Saakachvilii. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Benoitleg Posted November 18, 2020 Share Posted November 18, 2020 il y a 18 minutes, Ciders a dit : On est donc d'accord sur le fait que Pachinian a suicidé son propre pays. Par la nature même du sentiment populaire qui l'a mené au pouvoir (à bas les mœurs post-soviétiques!) ou par son positionnement géo-stratégique pas spécifiquement anti-russe ? Dans le premier cas, il lui était difficile de faire autre chose que ce que nombre d'arméniens désiraient (malgré le sentiment du gouvernement russe). Le caractère le plus suicidaire des actions gouvernementales arméniennes a toujours été de n'accepter aucun compromis sur le Haut Karabach face à un adversaire azéri toujours plus puissant, quelque soit le gouvernement. Mais pour cette politique poursuivie par tous les gouvernants arméniens, la Russie semblait pardonner plus facilement aux gouvernements précédents qu'à l'actuel. 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Ciders Posted November 18, 2020 Share Posted November 18, 2020 il y a 37 minutes, Benoitleg a dit : Par la nature même du sentiment populaire qui l'a mené au pouvoir (à bas les mœurs post-soviétiques!) ou par son positionnement géo-stratégique pas spécifiquement anti-russe ? Dans le premier cas, il lui était difficile de faire autre chose que ce que nombre d'arméniens désiraient (malgré le sentiment du gouvernement russe). Le caractère le plus suicidaire des actions gouvernementales arméniennes a toujours été de n'accepter aucun compromis sur le Haut Karabach face à un adversaire azéri toujours plus puissant, quelque soit le gouvernement. Mais pour cette politique poursuivie par tous les gouvernants arméniens, la Russie semblait pardonner plus facilement aux gouvernements précédents qu'à l'actuel. Je ne suis pas en désaccord avec ce que tu écris et qui me paraît pertinent. Mais je pensais insister sur un point : le caractère profondément bancal de l'ensemble Pachinian. Vu d'ici, on dirait qu'il a cherché des compromis partout sans s'engager à fond nulle part, d'un point de vue diplomatique s'entend. Une Arménie à fond pro-Ouest n'aurait peut-être pas conservé le HK mais elle aurait été moins seule. Ici, Erevan n'a eu ni l'aide occidentale ni l'aide russe, demeurant tragiquement dans la position de Zazou dans la cocotte-moineaux. Il a perdu l'appui russe, n'a pas su obtenir la main de l'Ouest, il ne s'est pas non plus entendu avec les Géorgiens ou les Chinois, pas fait la paix avec la Turquie. En fait, il n'avait aucune chance. 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Castor Posted November 18, 2020 Share Posted November 18, 2020 il y a 7 minutes, Ciders a dit : Je ne suis pas en désaccord avec ce que tu écris et qui me paraît pertinent. Mais je pensais insister sur un point : le caractère profondément bancal de l'ensemble Pachinian. Vu d'ici, on dirait qu'il a cherché des compromis partout sans s'engager à fond nulle part, d'un point de vue diplomatique s'entend. Une Arménie à fond pro-Ouest n'aurait peut-être pas conservé le HK mais elle aurait été moins seule. Ici, Erevan n'a eu ni l'aide occidentale ni l'aide russe, demeurant tragiquement dans la position de Zazou dans la cocotte-moineaux. Il a perdu l'appui russe, n'a pas su obtenir la main de l'Ouest, il ne s'est pas non plus entendu avec les Géorgiens ou les Chinois, pas fait la paix avec la Turquie. En fait, il n'avait aucune chance. Mais pourquoi revenir a la Chine et a un soutient pro Ouest qui n'aurait de toute façon pas bougé le petit doigt ? Quand on voit la difficulté a laquelle la France est confrontée dans ses velléités de rapport de force avec la Turquie dans le cadre européen, on a du mal a voir comment d'autres pays pourrait aider. La Russie a eu 30 ans pour appuyer la demande de la province autonome/sécessionniste et son rattachement à l'Armenie, elle ne l'a jamais fait même avec des dirigeants a Erevan bien plus "russophile" que ceux de maintenant et un rapport de force beaucoup plus favorable aux arméniens que maintenant. L'Arménie n'a jamais été assez puissante pour forcer le droit en sa faveur comme les Russes le fond en Crimée, les pays européens ont eu le même comportement. Pachinian n'est pas le Saakachvilii arménien, mis a part ne pas se montrer clément avec des favoris du Kremlin en Arménie il n'a pas mené une politique anti russe ou contre les intérêts russes. Je crois qu'il est très difficile de dire a posteriori que les Russes aurait eu une attitude bien différente avec une présidence différente. La vrai différence et a mettre au crédit des azéris et des alliances qu'ils ont mis a profit pour renverser le rapport de force militaire dans la région. 3 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Ciders Posted November 18, 2020 Share Posted November 18, 2020 il y a 14 minutes, Castor a dit : Mais pourquoi revenir a la Chine et a un soutient pro Ouest qui n'aurait de toute façon pas bougé le petit doigt ? Quand on voit la difficulté a laquelle la France est confrontée dans ses velléités de rapport de force avec la Turquie dans le cadre européen, on a du mal a voir comment d'autres pays pourrait aider. Disons qu'à part la Chine, l'Ouest ou éventuellement l'Iran il y a fort peu de clients potentiels pour ce genre de choses. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Benoitleg Posted November 18, 2020 Share Posted November 18, 2020 il y a une heure, Ciders a dit : Il a perdu l'appui russe, n'a pas su obtenir la main de l'Ouest, il ne s'est pas non plus entendu avec les Géorgiens ou les Chinois, pas fait la paix avec la Turquie. En fait, il n'avait aucune chance. A la décharge de Nikol Pachinian, le programme de travail proposé aurait nécessité au moins vingt ans de travail par un politique du calibre de Bismarck, quand le premier ministre arménien est arrivé a son poste en mai 2018. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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