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Allemagne


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Le SPD prêt à discuter avec Merkel, mais pas à n'importe quel prix: 

Citation

(...) « Nous avons de nombreuses options pour former un gouvernement, nous devrions parler de chacune de ces options, et c’est ce que je vais proposer à la direction du parti lundi ».
Le SPD envisage un soutien limité sur certains dossiers à un gouvernement minoritaire (...) de la chancelière, auquel il ne participerait pas. Une formule rejetée jusqu’ici par Angela Merkel car susceptible selon elle à mettre en danger la stabilité du pays.
(...) Après avoir essuyé le score le plus mauvais de son histoire aux législatives, le SPD avait décidé de se ressourcer dans une cure d’opposition. Il s’est laissé convaincre de discuter (...)
https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/schulz-pret-a-aider-merkel

On peut comprendre les socio-démocrates. La grande coalition CDU-CSU-SPD a abouti à de très mauvais résultats électoraux pour tous ces partis. Si la gauche allemande reste aux affaires, elle risque de continuer à baisser dans les urnes, et je ne suis pas sûr que le sort du PS français la rassure. Pour échapper à l'étreinte étouffante de la chancelière, sans passer pour des irresponsables, la proposition du gouvernement minoritaire apparaît comme une solution habile. Si Merkel la refuse, et qu'il faut convoquer de nouvelles élections, c'est elle qui passe pour la méchante non constructive aux yeux des électeurs. Mais, depuis 12 ans, elle a prouvé sa capacité à rebondir. Une surpise n'est pas à exclure. Et quand je pense qu'il y en a qui regardent Game of Throne quand ils ont besoin d'intrigues politiques compliquées !! :laugh:

Modifié par Desty-N
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il y a 42 minutes, herciv a dit :

Il y a aussi la possibilité d'arriver à une recomposition politique comme en France à la différence que SPD et CDU/CSU ont l'habitude de coopérer depuis 10 ans. ALors qu'en France il fallait exploser le PS et LR.

En France, Macron en 2016, a un trajectoire un peu analogue à Obama en 2008: un candidat sorti de nulle part qui gagne les élections de manière inattendue. Notre président a ensuite œuvré à la recomposition du paysage politique. L'Allemagne se voit plutôt comme un pays où prime l'immobilisme depuis 12 ans la stabilité. Et on ne peut dénier à Angela Merkel une qualité: sa capacité à éliminer ses dauphins et rivaux potentiels. Je crois qu'un article de presse en avait décompté 11. Dans ces conditions, notre voisin réussira-t-il à générer une nouvelle génération de dirigeants capables de faire bouger les lignes? Je l'espère, mais seul l'AfD apparaît pour l'instant comme nouveau venu, et je garde un léger doute sur leur capacité de proposition constructive ... :dry:

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9 hours ago, Desty-N said:

En France, Macron en 2016, a un trajectoire un peu analogue à Obama en 2008: un candidat sorti de nulle part qui gagne les élections de manière inattendue. Notre président a ensuite œuvré à la recomposition du paysage politique. L'Allemagne se voit plutôt comme un pays où prime l'immobilisme depuis 12 ans la stabilité. Et on ne peut dénier à Angela Merkel une qualité: sa capacité à éliminer ses dauphins et rivaux potentiels. Je crois qu'un article de presse en avait décompté 11. Dans ces conditions, notre voisin réussira-t-il à générer une nouvelle génération de dirigeants capables de faire bouger les lignes? Je l'espère, mais seul l'AfD apparaît pour l'instant comme nouveau venu, et je garde un léger doute sur leur capacité de proposition constructive ... :dry:

L'un des problèmes de Merkel est qu'elle n'a pas réformé grand-chose: elle doit son aura à l'avantage (momentané) de la situation allemande dans l'époque. Elle n'a rien fait pour l'obtenir ou l'augmenter, elle a plutôt contribué à la menacer, ou en tout cas la fragiliser. Et côté politique, comme Obama, et peut-être, semblerait-il (mais il est encore un peu tôt), Macron, elle bouffe tout l'oxygène dans la pièce, interdisant à toute alternative (de son côté en tout cas) d'émerger, si bien qu'il faudra un/des adversaires réellement disruptifs (poussés ou non par une situation plus ou moins grave faisant l'essentiel du boulot pour eux) pour la déloger.... Ou alors les dites circonstances graves la délogeront, et il n'y aura rien de crédible pour prendre les rênes. Obama a complètement vampirisé le parti démocrate pendant 8 ans (en moyens, en attention, en capital-image, en aura), tout comme la seule campagne de Clinton l'a fait pour finir par se crasher: de tels personnages ne sont plus des chefs de file, mais ceux qui vivent aux dépends des leurs. Merkel a t-elle un effet d'entraînement tel qu'il limite ce phénomène? L'absence d'alternative sur son bord, tout comme les résultats électoraux (et ses propres conneries/errements politiques) semblent indiquer le contraire. 

 

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Il y a 7 heures, Tancrède a dit :

L'absence d'alternative sur son bord, tout comme les résultats électoraux (et ses propres conneries/errements politiques) semblent indiquer le contraire. 

Pas d'alternative ? Mais si il y en a une... c'est même une « alternative pour l'Allemagne » :happy:

 

Ok, ok, je sors... mais bon, c'est pas faux hein :smile: C'est même relativement évident. Certains responsables de l'AfD la présentent comme étant la nouvelle-ancienne CDU, l'original étant de leur point de vue passé à gauche avec Merkel #RefugeesWelcome #OnPeutLeFaire

... bon, ils ont aussi une branche qui s'inquiète assez fort de tout ce qu'on a dit de vilain sur les braves soldats allemands de la deuxième guerre mondiale - les pôvres ! - et de la difficulté à critiquer les juifs :dry:

Branche qui est du pain bénit pour Merkel, naturellement...

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Il y a 21 heures, Alexis a dit :

Pas d'alternative ? Mais si il y en a une... c'est même une « alternative pour l'Allemagne » :happy: (...)

... bon, ils ont aussi une branche qui s'inquiète assez fort de tout ce qu'on a dit de vilain sur les braves soldats allemands de la deuxième guerre mondiale - les pôvres ! - et de la difficulté à critiquer les juifs :dry:

Branche qui est du pain bénit pour Merkel, naturellement...

Vus les résultats des dernières élections, je ne suis pas sûr que la CDU partage ton avis sur le coté pain bénit de l'AFD :ph34r: Et je n'ose même pas imaginer l'état de la CSU. La décision unilatérale sur le glyphosate semble indiquer une intense fébrilité à l'approche des élections régionales bavaroises (été 2018) Surtout que pour faire campagne, il suffirait presque à l'ancien parti de Frauke Petry de rappeler que les chrétiens démocrates ont fait venir un million d'immigrés...
De ce fait, on ne peut exclure d'autres initiatives politiques qui compliqueront d'autant plus les négociations de la chancelière avec le SPD. Je me demande si les socio-démocrates envisagent vraiment une nouvelle Grande Coalition? Ou bien s'ils comptent obtenir un maximum de concessions, avant de se braquer sur un point, et d’arrêter les discussions. Mais en faisant savoir publiquement que, s'ils ne peuvent envisager de gouverner, les progrès sur les autres dossiers les amènent - dans un esprit constructif :rolleyes:- à ne pas s'opposer à un gouvernement minoritaire auquel ils ne participeraient pas. Ils apparaîtraient comme plus responsables que le FDP, et obligeraient Angela Merkel à assumer la responsabilité de rejeter leur proposition.

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https://www.welt.de/politik/deutschland/article171238815/CSU-wagt-ihre-riskanteste-Doppelspitze.html (4 décembre 2017)

Lundi matin, M. Söder a été nommé à l'unanimité par la le groupe parlementaire CSU comme nouveau ministre-président et tête de liste aux élections législatives de l'automne 2018. Le changement de chef du gouvernement doit intervenir au cours du premier trimestre de l'année prochaine.

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http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/12/04/la-direction-du-spd-ouverte-a-des-negociations-sur-une-coalition_5224314_3214.html (4 décembre 2017)

Les membres du Parti social-démocrate d’Allemagne débattront des propositions de la direction [engager des négociations avec les conservateurs sur la formation d’une grande coalition] lors du congrès du parti qui se tiendra à Berlin du 7 au 9 décembre.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/12/02/les-allemands-se-resignent-a-l-idee-d-une-grande-coalition-dont-ils-ne-veulent-pas_5223558_3214.html (2 décembre 2017)

Une hypothèse que d’autres excluent a priori, à l’instar des « Jusos », les jeunes socialistes, qui ont lancé une pétition en ce sens, vendredi.

Avec des arguments différents, Die Zeit s’en est également pris, jeudi, à ce totem de la « stabilité ». Aux législatives du 24 septembre, note l’hebdomadaire, le SPD et la CDU-CSU ont perdu 13 points par rapport aux élections de 2013, tandis que l’extrême droite, pour la première fois depuis la guerre, est entrée au Bundestag. En quatre ans, « l’opposition a grossi et la grande coalition s’est rétrécie », commente Die Zeit, estimant qu’une telle tendance ne pourrait que s’amplifier si les sociaux-démocrates et les conservateurs s’alliaient à nouveau pour les quatre prochaines années. Conclusion : « A long terme, une grande coalition met en danger la stabilité qu’elle garantit à court terme. »

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10 minutes ago, Wallaby said:

Avec des arguments différents, Die Zeit s’en est également pris, jeudi, à ce totem de la « stabilité ». Aux législatives du 24 septembre, note l’hebdomadaire, le SPD et la CDU-CSU ont perdu 13 points par rapport aux élections de 2013, tandis que l’extrême droite, pour la première fois depuis la guerre, est entrée au Bundestag. En quatre ans, « l’opposition a grossi et la grande coalition s’est rétrécie », commente Die Zeit, estimant qu’une telle tendance ne pourrait que s’amplifier si les sociaux-démocrates et les conservateurs s’alliaient à nouveau pour les quatre prochaines années. Conclusion : « A long terme, une grande coalition met en danger la stabilité qu’elle garantit à court terme. »

Oui mais avec un gouvernement minoritaire ne risque-t'il pas de créer de l'immobilisme? Or on a besoin d'un gouvernement capable de faire des réformes d'importance pour que l'UE puisse avancer. En gros, il faut que le gouvernement allemand ait la plus large marge de manœuvre possible si on veut que l'Allemagne puisse soutenir et contribuer aux projets européens du président Macron.

Sinon, comment est-ce qu'un gouvernement minoritaire se passe? La CDU/CSU accepte de négocier toutes les lois avec le SPD et en échange, le SPD soutient le gouvernement CDU/CSU? En gros, si je comprends bien, le SPD aurait un pouvoir considérable sans devoir se charger de la gestion au jour le jour du pays et sans risquer que ses figures de proues trempent dans d'éventuels échecs gouvernementaux?

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Merkel utilise l'argument du gouvernement minoritaire immobiliste, pour exclure cette solution … sauf que les 12 dernières années indiquent qu'en fait elle n'a rien contre une gestion ultra prudente des affaires, où elle se contente souvent de réagir aux événements (ex: abandon du nucléaire après Fukushima) 

Sinon, je me suis intéressé à la position allemande sur les véhicules allemands à moteur thermique. La Chancelière avait obtenu des écolos qu'ils renoncent au principe même du passage au tout électrique à une date indéterminée, en Allemagne. Pendant ce temps-là, en Chine, Pékin impose des quotas de véhicules propres et la RFA obtempère, tout comme ses industriels:

Citation

Volkswagen va investir 10 milliards d'euros dans l'électrique en Chine

Volkswagen et ses partenaires locaux investissent massivement afin de répondre aux futurs quotas de véhicules propres imposés par Pékin. (...)

En réalité, le géant allemand n'avait guère le choix : tous les constructeurs automobiles en Chine seront soumis à partir de 2019 à d'ambitieux quotas de ventes de «  véhicules propres  », calculés selon un système complexe de crédits. (...)

https://amp.lepoint.fr/2173030

Dans ces deux cas, on a tout de même le sentiment d'une certaine hypocrisie schizophrènie allemande …:ph34r:

EDIT: je me demande s'il en va de même pour les centrales à lignite?

Édit 2, réponse à ÉDIT: pour les centrales charbon/ lignite, ça ne vient pas de Pékin mais de Bruxelles:

Citation

(…) Afin de respecter les engagements pris lors de la signature de l’Accord de Paris sur le climat, l’Union Européenne veut s’engager sur la voie de la décarbonisation et elle cherche à mettre en place des normes environnementales de plus en plus contraignantes pour les industries les plus polluantes. Les centrales à charbon sont particulièrement dans la ligne de mire de Bruxelles qui a décidé fin avril 2017 d’une nouvelle mesure : les centrales à charbon de la zone euro devront respecter de nouvelles valeurs limites en matière de pollution dès 2021 sous peine de se voir infliger des amendes.

L’Insitute for Energey Economics and Financial Analysis (IEEFA) en a profité pour dresser, le 8 mai dernier, la liste des centrales qui dépassent les nouvelles normes environnementales décidées par Bruxelles. A l’heure actuelle, pas moins de 108 centrales à charbon dépassent de 40% les normes édictées. L’avenir de ces centrales est donc sur la sellette : soit elles sont mises aux normes, soit Elles sont obligées de fermer. A elles seules, les 108 centrales à charbon représentent 18% de la capacité de production électrique en Europe. Difficile donc de s’en passer. Pourtant, le coût de la remise aux normes des infrastructures serait très élevé, trop même pour certaines entreprises qui ne pourraient pas faire face à de telles dépenses. Par ailleurs, même en envisageant que les exploitants des centrales fassent les travaux, les répercussions sur la facture énergétique entraîneraient une forte hausse du tarif de l’électricité dans les pays où la part de charbon est encore très élevée. (…)

Après avoir décidé une sortie du nucléaire, l’Allemagne envisage désormais sérieusement une sortie du charbon. Le pays est pourtant encore très dépendant de cette ressource qui pèse pour 40% dans son mix électrique. Alors est-il possible pour l’Allemagne de sortir définitivement du charbon ? Le débat est ouvert outre-Rhin, et les premières victimes de cette nouvelle stratégie énergétique pourraient bien être les 24 centrales à lignite. Ces unités de production sont parmi les plus vieilles du pays, et ce sont également les centrales qui émettent le plus de pollution. Leur fermeture pourrait intervenir dans les trois ans à venir si le gouvernement fédéral le décide. En décembre 2016, la fédération syndicale Verdi a d’ailleurs commandé une étude sur les coûts sociaux de la fin de la filière charbon en Allemagne. Selon les constatations de l’étude, la sortie du charbon est envisageable d’un point de vue énergétique comme d’un point de vue financier, et les emplois de la filière charbon pourraient être reconvertis dans les filières renouvelables. De quoi donner un sérieux coup de pouce au projet de sortie du charbon. (…)

http://lenergeek.com/2017/05/23/centrales-charbon-pollution-europe/amp/

Donc Berlin devra faire des choix difficiles d'ici 4 ans. Je ne sais pas si les politiques allemands le mentionnent parfois? Et qu'ils ne plaident pas l'ignorance, la directive date de 2010: 

Directive n° 2010/75/UE du 24/11/10 relative aux émissions industrielles   https://aida.ineris.fr/consultation_document/639

Modifié par Desty-N
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Article de 2016 détaillant les déboires de Deutsche Bank, une banque favorisée par des nababs russes et le clan Trump.
(EDIT : Mueller a réclamé des documents de la banque sur les deals avec le clan Trump : cf fil Criailleries 2)

Avec la description des fraudes sur son desk russe, et des soupçons de blanchiment / exfiltration d'argent vers Londres via Mirror trade (sans doute pas les proches de Poutine, qui ont de meilleurs canaux, mais aussi les Chétchènes).

Montant estimé :  20M par jour.

Estimation du total exfiltre vers Londres toute origine confondue : 18 G$ annuel (rapport dark matters)

EDIT: Note: la fuite de capitaux est déconseillée par les autorités russes, qui collent des taxes dessus, surtout depuis la crise de Crimée et du Donbass.
Ils préfèreraient que l'argent reste pour développer la russie...

https://www.newyorker.com/magazine/2016/08/29/deutsche-banks-10-billion-scandal/amp

Rapport dark matters

https://www.documentcloud.org/documents/3036316-Special-Report-9-Mar-2015-2.html

Modifié par rogue0
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http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/christian-lindner-widerspricht-kubicki-jamaika-kein-thema-mehr-15325630.html (5 décembre 2017)

Wolfgang Kubicki, vice-président du FDP, estime qu'il est possible de réamorcer les explorations jamaïcaines en cas d'échec des négociations noir-rouge.

Mais il a été immédiatement recadré par son chef, Christian Lindner.

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https://www.hna.de/politik/news-ticker-spd-parteitag-entscheidungsfindung-ueber-groko-zukunft-zr-9399032.html (7 décembre 2017)

15h43 Dans la CSU, le leader du SPD Martin Schulz est vivement critiqué pour ses projets de création des Etats-Unis d'Europe à l'horizon 2025. Avec ses idées, Schulz divise l'Europe, a expliqué le leader du groupe parlementaire de la CSU Alexander Dobrindt à l'encontre de ses déclarations au congrès du parti SPD. Dobrindt a dit:"Vous devez appeler quelqu'un qui veut la création des États-Unis d'Europe d'ici 2025, qui veut dissoudre les États-nations dans les sept prochaines années et qui veut expulser tous ceux qui ne veulent pas céder à ce diktat de l'UE, vous devez probablement l'appeler Europaradikal". "Celui qui ne s'inclinera pas devant ses idées de l'Europe, il le jettera dehors. L'Europe fonctionne seulement comme un projet d'équipe et non comme une campagne contre les dissidents." Dans son discours, Schulz a proposé la fondation des Etats-Unis d'Europe en 2025 (voir ci-dessous).

12h33: Martin Schulz, leader du SPD, veut transformer l'Union européenne en Etats-Unis d'Europe d'ici 2025 avec un traité constitutionnel commun. Les membres de l'UE qui ne sont pas d'accord avec cette constitution fédérale devraient alors quitter l'UE automatiquement, a déclaré M. Schulz jeudi lors de la conférence du parti SPD à Berlin.

Modifié par Wallaby
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il y a une heure, Wallaby a dit :

https://www.hna.de/politik/news-ticker-spd-parteitag-entscheidungsfindung-ueber-groko-zukunft-zr-9399032.html (7 décembre 2017)

15h43 Dans la CSU, le leader du SPD Martin Schulz est vivement critiqué pour ses projets de création des Etats-Unis d'Europe à l'horizon 2025. Avec ses idées, Schulz divise l'Europe, a expliqué le leader du groupe parlementaire de la CSU Alexander Dobrindt à l'encontre de ses déclarations au congrès du parti SPD. Dobrindt a dit:"Vous devez appeler quelqu'un qui veut la création des États-Unis d'Europe d'ici 2025, qui veut dissoudre les États-nations dans les sept prochaines années et qui veut expulser tous ceux qui ne veulent pas céder à ce diktat de l'UE, vous devez probablement l'appeler Europaradikal". "Celui qui ne s'inclinera pas devant ses idées de l'Europe, il le jettera dehors. L'Europe fonctionne seulement comme un projet d'équipe et non comme une campagne contre les dissidents." Dans son discours, Schulz a proposé la fondation des Etats-Unis d'Europe en 2025 (voir ci-dessous).

12h33: Martin Schulz, leader du SPD, veut transformer l'Union européenne en Etats-Unis d'Europe d'ici 2025 avec un traité constitutionnel commun. Les membres de l'UE qui ne sont pas d'accord avec cette constitution fédérale devraient alors quitter l'UE automatiquement, a déclaré M. Schulz jeudi lors de la conférence du parti SPD à Berlin.

On a l'impression que M. Schultz place la barre très haut. Comme s'il voulait poser des conditions telles que cela braquerait la CSU à coup sûr et lui éviterait d'avoir à porter la responsabilité de l'échec des négociations pour une nouvelle Grande Coalition.

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Il y a 2 heures, Desty-N a dit :

On a l'impression que M. Schultz place la barre très haut. Comme s'il voulait poser des conditions telles que cela braquerait la CSU à coup sûr et lui éviterait d'avoir à porter la responsabilité de l'échec des négociations pour une nouvelle Grande Coalition.

D'un autre côté il va peut être enfin obliger Mme. Merkel à prendre les positions et les décisions qu'elle rechigne à prendre depuis 12 ans maintenant.

Modifié par Boule75
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Il y a 2 heures, Desty-N a dit :

On a l'impression que M. Schultz place la barre très haut. Comme s'il voulait poser des conditions telles que cela braquerait la CSU à coup sûr et lui éviterait d'avoir à porter la responsabilité de l'échec des négociations pour une nouvelle Grande Coalition.

Oui mais cela ne l'engage à rien : il fait juste du cinéma pour que ses militants votent la motion qui va bien qui va lui permettre de lancer les négociations avec Merkel pour former une grande coalition et pour lui, devenir vice-chancelier (alors que si le SPD reste dans l'opposition, il a de fortes chances d'être viré et d'être remplacé par quelqu'un qui incarnera autre chose que la dernière défaite électorale). On peut imaginer que si ces négociations aboutissent, l'accord de gouvernement sera beaucoup plus timide sur la politique européenne.

Mais quelque part cela confirme que "l'Europe l'Europe l'Europe en sautant comme un cabri sur sa chaise" est devenue l'idéologie de substitution pour une social-démocratie qui n'a plus rien de social ni de démocrate à proposer dans un monde où ce ne sont pas les politiques mais les marchés qui décident.

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il y a 29 minutes, Wallaby a dit :

Mais quelque part cela confirme que "l'Europe l'Europe l'Europe en sautant comme un cabri sur sa chaise" est devenue l'idéologie de substitution pour une social-démocratie qui n'a plus rien de social ni de démocrate à proposer dans un monde où ce ne sont pas les politiques mais les marchés qui décident.

On peut parfaitement renverser la proposition : ce sont les "marchés" qui décident parce qu'ils ont un pouvoir que les "petits" états n'ont plus, ils jouent les uns contre les autres, et de ce point de vue la constitution d'un ensemble plus gros permettrait (c'est bien un conditionnel) d'atteindre un poids suffisant pour peser et continuer d'exister.

Au-delà, la construction de la zone Euro est bancale de base, comme cela a été dit à plusieurs reprises : hors zone-CFA*, c'est la seule union monétaire qui ne soit pas également une union de transferts, financiers d'une part, par mobilité de la main d’œuvre d'autre part, du fait des barrières linguistiques et juridiques. L'homogénéisation magique imaginée lors de ses débuts est pour l'instant largement un échec, même si les flux internes ont considérablement augmenté, qu'il s'agisse des marchandises, des hommes, des capitaux. Soit ça continue à vasouiller puis ça se délite, soit on en sort "par le haut". En outre la zone Euro ne recouvre pas tout l'espace de libre circulation, et ça aussi c'est assez original : l'irruption de l'Europe de l'Est et la "concurrence" fiscale font des ravages.

Opposer "social-démocratie" et "Europe sociale" c'est assez osé quand même, surtout quand on considère que la social-démocratie n'a pas eu le pouvoir depuis Jacques Delors, en gros, et qu'on est à fond dans l'intergouvernemental hyper-dominé par les partis de droite depuis des lustres. On est plein dans le même syndrome qu'aux US où il s'agit tout le temps de revenir au trickle down economics, parce qu'il y aurait des welfare queens. La version européenne c'est "revenons à l'inter-gouvernmental !" alors qu'on est en plein dedans.

 

Sur ce, la proposition de Schultz me semble ultra-maximaliste et pas super-praticable : il n'est certainement pas envisageable de "virer" les pays qui ne voudraient pas de ce saut fédéral maintenant. Elle relève d'une tactique de négociation, de la posture, pour faire bouger Merkel et la CSU. A dire vrai c'est probablement plus malin que de s'acquebouter sur le regroupement familial des migrants.

 

* zone CFA qui n'a rien d'un contre exemple valide : ces pays ne commercent quasiment pas entre eux apparemment...

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il y a 18 minutes, Boule75 a dit :

On peut parfaitement renverser la proposition : ce sont les "marchés" qui décident parce qu'ils ont un pouvoir que les "petits" états n'ont plus, ils jouent les uns contre les autres, et de ce point de vue la constitution d'un ensemble plus gros permettrait (c'est bien un conditionnel) d'atteindre un poids suffisant pour peser et continuer d'exister.

Au-delà, la construction de la zone Euro est bancale de base, comme cela a été dit à plusieurs reprises : hors zone-CFA*, c'est la seule union monétaire qui ne soit pas également une union de transferts, financiers d'une part, par mobilité de la main d’œuvre d'autre part, du fait des barrières linguistiques et juridiques. L'homogénéisation magique imaginée lors de ses débuts est pour l'instant largement un échec, même si les flux internes ont considérablement augmenté, qu'il s'agisse des marchandises, des hommes, des capitaux. Soit ça continue à vasouiller puis ça se délite, soit on en sort "par le haut". En outre la zone Euro ne recouvre pas tout l'espace de libre circulation, et ça aussi c'est assez original : l'irruption de l'Europe de l'Est et la "concurrence" fiscale font des ravages.

Opposer "social-démocratie" et "Europe sociale" c'est assez osé quand même, surtout quand on considère que la social-démocratie n'a pas eu le pouvoir depuis Jacques Delors, en gros, et qu'on est à fond dans l'intergouvernemental hyper-dominé par les partis de droite depuis des lustres. On est plein dans le même syndrome qu'aux US où il s'agit tout le temps de revenir au trickle down economics, parce qu'il y aurait des welfare queens. La version européenne c'est "revenons à l'inter-gouvernmental !" alors qu'on est en plein dedans.

 

Sur ce, la proposition de Schultz me semble ultra-maximaliste et pas super-praticable : il n'est certainement pas envisageable de "virer" les pays qui ne voudraient pas de ce saut fédéral maintenant. Elle relève d'une tactique de négociation, de la posture, pour faire bouger Merkel et la CSU. A dire vrai c'est probablement plus malin que de s'acquebouter sur le regroupement familial des migrants.

 

* zone CFA qui n'a rien d'un contre exemple valide : ces pays ne commercent quasiment pas entre eux apparemment...

La construction européenne est en roue libre depuis 10 ans avec globalement une absence complète d'initiative de la France depuis pas mal de temps. C'est pour ca qu'on peut avoir un peu d'espoir qu'avec Macron certaines choses puissent avancer. Mais ça reste un gros projet (donc qui se construit sur des temps longs) et surtout il reste beaucoup a faire et il faut se mettre d'accord sur ce qu'il doit être fait.

Pour ce qui est des Schultz oui c'est clairement une tactique de négociation. C'est intéressant qu'il place sur la table des négociations le projet Européen en première ligne. Si il arrive a faire bouger certaines ligne cote allemands ça pourrait être une bonne opportunité pour la France.

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Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

Sur ce, la proposition de Schultz me semble ultra-maximaliste et pas super-praticable : il n'est certainement pas envisageable de "virer" les pays qui ne voudraient pas de ce saut fédéral maintenant. Elle relève d'une tactique de négociation, de la posture, pour faire bouger Merkel et la CSU. A dire vrai c'est probablement plus malin que de s'acquebouter sur le regroupement familial des migrants.

 

Il y a 1 heure, seb24 a dit :

Pour ce qui est des Schultz oui c'est clairement une tactique de négociation. C'est intéressant qu'il place sur la table des négociations le projet Européen en première ligne. Si il arrive a faire bouger certaines ligne cote allemands ça pourrait être une bonne opportunité pour la France.

+1 à tous les deux. Le sujet européen doit rester plus populaire que celui des migrants chez les électeurs allemands. En cas de nouvelles élections, ça constitue un bon argument de campagne. Et ça met Merkel dans une position délicate, vu la réaction outragée de la CSU. Je persiste à penser que le scénario le moins improbable reste celui du gouvernement minoritaire soutenu avec réticence par le SPD, dont le congrès vient d'autoriser cette option.

( http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/12/07/allemagne-le-spd-donne-son-accord-pour-des-discussions-gouvernementales-avec-merkel_5226385_3214.html  )

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Il y a 16 heures, Desty-N a dit :

 

+1 à tous les deux. Le sujet européen doit rester plus populaire que celui des migrants chez les électeurs allemands. En cas de nouvelles élections, ça constitue un bon argument de campagne. Et ça met Merkel dans une position délicate, vu la réaction outragée de la CSU. Je persiste à penser que le scénario le moins improbable reste celui du gouvernement minoritaire soutenu avec réticence par le SPD, dont le congrès vient d'autoriser cette option.

( http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/12/07/allemagne-le-spd-donne-son-accord-pour-des-discussions-gouvernementales-avec-merkel_5226385_3214.html  )

L'une des options serait globalement qu'ils arrivent a forcer Merkel a accepter certaines concessions en direction des propositions de l'UE et de Macron/Junker sur la reforme de l'UE.

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Élections à la présidence du parti Les Verts :

https://www.welt.de/politik/deutschland/article171452249/Habeck-und-Baerbock-streben-Parteivorsitz-bei-den-Gruenen-an.html (10 décembre 2017)

Robert Habeck, ministre de l'Environnement du Schleswig-Holstein, veut remplacer le chef du parti Cem Özdemir. Annalena Baerbock, membre du Bundestag de Brandebourg, a également annoncé ce week-end qu'elle se présenterait à la présidence du parti. A la fin du mois de janvier, les Verts éliront une nouvelle direction bicéphale. Özdemir ne veut pas se représenter après neuf ans, la co-présidente Simone Peter aimerait rester en fonction.

Habeck avait longtemps été un rénovateur possible du parti. Özdemir et d'autres célébrités vertes se sont prononcées en faveur de cet homme de 48 ans, que la base avait déjà élu à un cheveu près meilleure tête de liste pour les élections au Bundestag.

Cependant, la candidature de Habeck et Baerbock, tous deux impliqués dans les pourparlers jamaïcains de la CDU/CSU, du FDP et des Verts, pourrait causer des ennuis, surtout dans l'aile gauche du parti. La présidence verte est généralement partagée par un homme et une femme, qui représentent normalement les deux ailes du parti - les réalistes et l'aile gauche. Habeck et Baerbock sont tous deux comptés parmi les « Realos ».

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http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/migration-angela-merkel-raeumt-fehler-im-unionswahlkampf-ein-15335701.html (11 décembre 2017)

Mme Merkel a déclaré qu'elle soutenait également l'idée du président français Emmanuel Macron de développer un droit fiscal commun sur l'impôt des sociétés pour l'Allemagne et la France d'ici 2025. En outre, il s'agit également d'intensifier la coopération, par exemple dans le domaine de la numérisation et de l'harmonisation des directives sur les exportations d'armes.

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https://www.saarbruecker-zeitung.de/politik/themen/lehrer-brandbrief-schlaegt-hohe-wellen_aid-6945051 (13 décembre 2017)

Le journal Saarbrücker Zeitung a rapporté en exclusivité une lettre au ton enflammé écrit par le collège [école locale de Bruchwiese en Sarre] au gouvernement régional - comme par exemple sur la violence, les insultes, l'abus de drogues et d'alcool à l'école. Dans la lettre, les enseignants dénoncent entre autres choses "la mise en œuvre radicale de l'inclusion sans créer les préalables nécessaires en termes de personnel, de matériel, de matériel et d'espace".

https://www.focus.de/politik/deutschland/kriminelle-fluechtlinge-mannheims-buergermeister-fordert-geschlossene-unterbringung_id_7929001.html (2 décembre 2017)

À la suite de nombreux actes de délinquance de réfugiés nord-africains, un "petit groupe de marocains"  arrivé en 2015 qui déploie une "énergie criminogène sans précédent" le maire de Mannheim Peter Kurz (SPD) réclame des hébergements fermés pour les réfugiés mineurs délinquants.

http://www.augsburger-allgemeine.de/augsburg/Eine-Bar-hat-Aerger-mit-einer-Gruppe-von-Fluechtlingen-id43309926.html (22 novembre 2017)

Augsburg. La patronne du bar se dit "de gauche" et que son bar est ouvert à tous.

Mais après les incidents du week-end, elle ne peut pas continuer comme avant, dit Tatjana Dogan. Les réfugiés gambiens ayant agi de manière agressive et commencé à en venir aux mains, la police a dû rappliquer samedi soir. Ce n'est que lorsque les autorités ont menacé d'utiliser leurs armes que la situation s'est calmée.

Selon la patronne du "Kreuzweise", les troubles sont causés par un groupe d'environ 25 demandeurs d'asile africains. Dans son établissement, les hommes avaient récemment attiré l'attention à plusieurs reprises par les vols, mais aussi par le harcèlement des femmes et les comportements agressifs.

La plupart des restaurants permettent également aux réfugiés d'entrer, mais pas aux grands groupes. Cela provoque parfois des discussions aux portes. Jusqu' à présent, toutefois, il n' y a pas eu de problèmes majeurs.

La police évalue la situation de la même manière. Les demandeurs d'asile dans le centre de la ville ont malheureusement attiré l'attention tout autant par l'agressivité et l'ivrognerie que les autres noctambules, affirme le porte-parole de la police Siegfried Hartmann.

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http://www.tagesschau.de/inland/sachsen-survivor-105.html (18 décembre 2017)

La décoration intérieure des nouveaux blindés de la police de Saxe, des "Survivor R" de Rheinmetall, fait polémique, avec l'emploi d'une police de caractères gothique pour l'inscription "Spezialeinsatzkommando Sachsen" sur les sièges, ce qui fait penser à une "symbolique nazie". En fait c'est un logo qui date de 1991. Le ministère de l'intérieur de Saxe rejette ces critiques.

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