Wallaby Posté(e) le 26 avril 2019 Auteur Share Posté(e) le 26 avril 2019 https://www.spiegel.de/politik/deutschland/fdp-christian-lindner-warnt-vor-einem-oekologischem-autoritarismus-a-1264620.html (26 avril 2019) Le président du FDP, Christian Lindner, a appelé à un débat objectif avec les activistes climatiques de "Fridays for Future" lors de la conférence du parti libéral. Les revendications des militants pour exiger 180 euros par tonne d'émissions de CO2 signifient 8000 euros supplémentaires par an pour une famille de quatre personnes, a affirmé Lindner. Les autres partis sont restés silencieux, a-t-il ajouté. Le FDP dit que c'est trop élevé et inutile. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 avril 2019 Auteur Share Posté(e) le 27 avril 2019 Source : https://www.t-online.de/nachrichten/deutschland/gesellschaft/id_85638972/studie-in-deutschland-ein-drittel-der-menschen-haelt-politiker-fuer-marionetten.html (25 avril 2019) Cette étude de la fondation Friedrich Ebert, proche du SPD, contient en particulier un sondage sur les groupes faisant l'objet d'une "évaluation négative" de la part de la population : les chômeurs de longue durée (Langzeitarbeitslose), les demandeurs d'asyle (Azylsuchende), les Manouches et Roms (Sinti und Roma), les sans logis (Wohnungslose), les musulmans (Muslime) et les homosexuels (Homosexuelle). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 27 avril 2019 Share Posté(e) le 27 avril 2019 Le 24/04/2019 à 18:42, Ciders a dit : Les pauvres à l'est, les riches au sud. Finalement, rien n'a changé depuis la réunification. Faut croire que les Allemands sont aussi peu doués que nous en matière de redistribution des richesses et d'aménagement du territoire. Oui, on réalise cela à la vue de ce graphique. Dire que rien a changé depuis la réunification est une généralisation, à argumenter. Sur le plan strict des revenus sans aucun doute ! Il serait intéressant de mesurer les autres écarts en mesure d'expliquer cette différence: Chômage relatif ? Industrialisation relative ? Investissements relatifs ? Par quelles entreprises ont été remplacées les ex-entreprise-est-allemandes ? Migrations Est-Ouest / Ouest - Est des adultes en âge de travailler ? Quels sont les autres facteurs qui ont joué ( culturels, politiques ? ) ? Investissements publics relatifs ? ( notre crise des années-90 sur le "franc fort" étant largement dû à notre arrimage au Mark ( et 1 mark Est =1 mark ouest ) , la France a payé une partie de ce rattrapage et de la réunification, comme d'autres pays européens ... Y a t il à s'en offusquer ? ) Bref: quelle serait une bonne référence pour s'informer sur ce problème ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 28 avril 2019 Auteur Share Posté(e) le 28 avril 2019 Il y a 14 heures, Bechar06 a dit : Bref: quelle serait une bonne référence pour s'informer sur ce problème ? - - - Le 16/11/2017 à 14:04, Wallaby a dit : http://berlinpolicyjournal.com/unrepresentative-democracy/ (12 novembre 2017) Alors que les Allemands de l'Est représentent 17 pour cent de la population totale, ils n'occupent que 4 à 5 pour cent des postes de cadres supérieurs dans l'administration. Même en Allemagne de l'Est, seulement 13,3 % des juges et 5,9 % des présidents de tribunaux sont des Allemands de l'Est. Chacune des 500 familles les plus riches du pays est originaire d'Allemagne de l'Ouest. Les 30 plus grandes sociétés cotées en bourse sont gérées par un total de 190 administrateurs, et tous sauf trois sont des Allemands de l'Ouest. Même dans les cent plus grandes entreprises est-allemandes (non pas qu'elles soient très grandes), les deux tiers des postes de direction sont occupés par des Allemands de l'Ouest. Et ainsi de suite : sur 200 généraux ou amiraux de l'armée allemande, deux sont des Allemands de l'Est. Sur 22 directeurs d'université en Allemagne de l'Est, trois sont des Allemands de l'Est. L'Allemagne de l'Est compte 13 journaux régionaux, mais les Allemands de l'Ouest les gèrent tous, sauf deux. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 29 avril 2019 Share Posté(e) le 29 avril 2019 Article intéressant dans le Spiegel - lequel est très loin d'être le moins pro-européen des magazines d'information allemands - sur la nouvelle politique du président français vis-à-vis de l'Allemagne Citation Critique du modèle économique En garde, Allemagne Pour le président français Macron, la deuxième partie du mandat commence par un repositionnement en direction de l'Allemagne. Pour lui, son voisin n'est plus un modèle de réforme, mais un modèle économique dépassé. Lorsque le président français Emmanuel Macron s'est présenté à Berlin il y a deux ans pour sa visite inaugurale à la chancelière allemande Angela Merkel, le spectacle ressemblait presque à une soumission. A l'époque, l'Allemagne était encore considérée par le soi-disant réformateur économique comme un modèle dont il y avait beaucoup à apprendre. Alors que Macron retourne à Berlin ce lundi, les signes sont très différents. En fait, le Président n'est qu'un invité du Sommet des Balkans à la Chancellerie fédérale. Mais dans le calendrier français, la deuxième partie du mandat de Macron ne fait que commencer - après cinq mois de protestations du mouvement des Gilets jaunes, qui a failli le chasser du pouvoir, le président a récemment retrouvé un peu de prestige avec une tournée de trois mois dans la province française. Macron est donc en train de poser les jalons du "deuxième acte" de son mandat ces jours-ci. "Le premier acte était entièrement centré sur l'Allemagne, le deuxième a surmonté la déception avec l'Allemagne et regarde dans des directions différentes ", a déclaré Sébastian Maillard, directeur de l'Institut Jacques Delors à Paris, au SPIEGEL. En ce qui concerne les relations avec l'Allemagne, cela signifie que le voisin n'est plus le modèle des réformes de la France, mais seulement le modèle économique de la grande (suppression progressive ?) de l'Europe. "L'Allemagne est sans doute à la fin d'un modèle de croissance qui a largement bénéficié des déséquilibres de la zone euro ", a déclaré M. Macron lors d'une conférence de presse à l'Élysée jeudi dernier. Et c'est devenu encore plus clair : "L'Allemagne a un modèle de production basé sur le fait qu'il y a des pays producteurs bon marché en Europe - ce qui est le contraire du projet social que je représente pour l'Europe". En réalité, la critique de Macron à l'égard du modèle économique allemand n'est pas nouvelle. "Xavier Musca, aujourd'hui vice-président du Crédit Agricole, en tant que secrétaire général du président Nicolas Sarkozy à l'Élysée il y a dix ans, était déjà du même avis ", rappelle l'expert européen Maillard. On s'est toujours inquiété à Paris du fait que l'économie allemande, fortement axée sur l'exportation, ne profiterait en fin de compte qu'aux Allemands. Mais après la crise financière de 2008, le succès semblait prouver que les Allemands avaient raison pendant longtemps. "L'Allemagne a fait ses réformes au bon moment, je ne lui ai jamais fait de reproches ", a dit M. Macron maintenant. Et pourtant, il estime que ces réformes, qu'il a lui-même défendues en France au cours des deux dernières années, ne sont plus adaptées aujourd'hui comme modèles. "J'ai posé la question à Macron : L'Allemagne est-elle consciente des difficultés que posent les politiques économiques plus agressives des Etats-Unis et de la Chine ? dit l'économiste vedette parisien Elie Cohen. M. Cohen a été professeur d'économie à l'École d'administration de l'ENA Paris, où M. Macron a fait ses études, et est encore aujourd'hui l'un des conseillers du président. Selon M. Cohen, l'attitude de plus en plus protectionniste des Etats-Unis sous la présidence de Donald Trump et la politique économique expansionniste de Pékin dans le sillage de la soi-disant nouvelle Route de la Soie auraient créé depuis longtemps de nouvelles conditions en Europe. Les réformes libérales telles que celles prêchées jusqu'à présent par l'Allemagne ne sont plus d'aucune utilité ici. "En fait, il est également dans l'intérêt économique de l'Allemagne de se concentrer à nouveau davantage sur l'Europe ", estime M. Cohen, qui voit les marchés de vente allemands dans les marchés émergents, comme la construction mécanique, s'effondrer à l'avenir. L'Allemagne ne regarde-t-elle que ses constructeurs automobiles ? Mais les exportations allemandes vers la Chine ne croissent-elles pas encore ? Paris ne veut rien entendre à ce sujet. "L'Allemagne est trop dépendante de son industrie automobile", dit l'expert européen Maillard en souriant - il sait lui-même qu'il s'agit d'une lyre comme celle que l'Allemagne avait l'habitude de jouer quand il s'agissait des agriculteurs français. Il a toujours été dit à Berlin que Paris ne s'occupait en Europe que de son agriculture. Maintenant, c'est la monnaie de la pièce. "L'Allemagne prétend avoir reconnu la crise du diesel, mais en réalité elle ne bouge pas ", déclare l'économiste vedette Cohen. Il fait également allusion à la taxe numérique de l'UE pour les grands groupes technologiques américains que Berlin a bloquée. D'un point de vue parisien, la seule raison pour laquelle il n'a pas vu le jour, c'est parce que le gouvernement allemand voulait protéger les constructeurs automobiles allemands, qui auraient autrement été menacés par de nouvelles taxes ou de nouveaux droits de douane aux États-Unis. Macron veut maintenant utiliser la discussion pour repositionner la France : de son rôle d'étudiante réformatrice des Allemands, elle veut donner le ton à une nouvelle politique économique européenne qui repose moins sur le simple credo du libre marché. Au lieu de cela, Macron veut contrer les États-Unis et la Chine. L'exemple le plus récent : Paris ne veut pas de nouvelles négociations commerciales avec les Etats-Unis - pas avec un pays qui a quitté le traité sur le climat. "Ce serait incohérent", a dit Macron. Il sait par lui-même que c'est à Berlin qu'il récoltera le plus grand nombre de hochements de tête. Interrogé la semaine dernière sur les relations franco-allemandes, il avait un nouveau nom prêt : "confrontation fructueuse". Oui, bien sûr, on peut aussi l'appeler comme ça. A mon sens, cet infléchissement de la politique de Macron n'est pas entièrement en réaction au mouvement Gilets jaunes. Il est le résultat des déceptions objectives suite aux tentatives dans les dernières années d'entraîner l'UE dans une nouvelle direction tout en l' "approfondissant", déceptions qui ne résultent pas seulement des réticences allemandes sans doute, déceptions qui n'ont rien eu pour surprendre toute personne sceptique quant aux chances de réformer l'UE, mais déceptions très clairement pour le chef de l'Etat, et sans doute une bonne dose d'irritations successives sur tel et tel sujet. Et le dialogue pour Macron, comme pour tous les présidents français du passé - enfin, tous les européistes, à partir de Giscard d'Estaing - c'est avant tout le dialogue avec l'Allemagne. Je dirais cependant que quoi qu'ils n'aient pas été à la source de l'infléchissement de la politique européenne de Macron, les Gilets jaunes l'ont certainement accéléré. Il aurait pu passer davantage de temps dans la posture larmoyante du "Woh allez quoi 'voulez pas faire un chtit geste" où se sont complu ses prédécesseurs, si les Gilets jaunes ne lui avaient signifié à leur manière - la manière forte - que le temps est un facteur crucial. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 29 avril 2019 Share Posté(e) le 29 avril 2019 Le 26/04/2019 à 19:16, Wallaby a dit : https://www.spiegel.de/politik/deutschland/fdp-christian-lindner-warnt-vor-einem-oekologischem-autoritarismus-a-1264620.html (26 avril 2019) Le président du FDP, Christian Lindner, a appelé à un débat objectif avec les activistes climatiques de "Fridays for Future" lors de la conférence du parti libéral. Les revendications des militants pour exiger 180 euros par tonne d'émissions de CO2 signifient 8000 euros supplémentaires par an pour une famille de quatre personnes, a affirmé Lindner. Les autres partis sont restés silencieux, a-t-il ajouté. Le FDP dit que c'est trop élevé et inutile. Tu mets ça à la place de la TVA et c'est tout bon... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 29 avril 2019 Share Posté(e) le 29 avril 2019 Le 26/04/2019 à 19:16, Wallaby a dit : Les revendications des militants pour exiger 180 euros par tonne d'émissions de CO2 signifient 8000 euros supplémentaires par an pour une famille de quatre personnes, a affirmé Lindner. Les autres partis sont restés silencieux, a-t-il ajouté. Le FDP dit que c'est trop élevé et inutile. Je serais curieux de savoir d'où vient ce chiffre de 180 € par tonne de CO2... De mémoire, un "ordre de grandeur" souvent cité, y compris par des activistes de la lutte contre les émissions de GES, était plutôt de l'ordre de 100 € par tonne de carbone... c'est-à-dire 27 € par tonne de CO2 ! Je ne garantis pas ce chiffre comme nécessairement "le" bon, et il y a sans doute beaucoup d'hypothèses derrière à examiner. Mais ces activistes-180 me semblent dans la surenchère pure. Pour fixer les idées, les émissions mondiales de CO2 étaient en 2017 d'environ 37 milliards de tonnes, et le PIB mondial d'environ 72 trillions d'euros. La taxe sur le CO2 représenterait donc :- Environ 1,4% du PIB mondial, si le taux est de 27 € la tonne de CO2 - Plus de 9%, avec un taux de 180 € par tonne de CO2 Pas besoin d'être docteur en économie pour comprendre que le second chiffre est totalement aberrant. ... Incidemment, ce serait bien si les hommes politiques savaient faire des petits calculs sur un coin de table... de temps en temps Le 23/04/2019 à 14:03, g4lly a dit : A écouter ou réécouter https://www.franceculture.fr/emissions/le-tour-du-monde-des-idees/le-tour-du-monde-des-idees-du-mardi-23-avril-2019 Quatre facteurs expliquaient, aux yeux de Kagan, le relatif effacement en Europe d’une puissance qui n’avait pas cessé de jouer les trouble-fêtes et les semeurs de guerre, de 1866 à 1945. Il y avait d’abord la garantie de sécurité apportée par les Etats-Unis à l’Europe de l’Ouest. Elle a permis aux nations sous protection de se consacrer à rétablir leur prospérité et à améliorer les conditions de vie de leurs peuples. Et c’est l’une des causes principales de la stabilité politique dont ont bénéficié nos Etats. Ensuite, il y a le système économique libéral. Le libre-échange a permis aux industries allemandes de faire la preuve de la qualité de leurs produits en les exportant dans le monde entier. Dès les années quatre-vingt, les Américains prirent conscience qu’ils étaient perdants dans de nombreux secteurs, comme l’automobile et l’acier, face à l’Allemagne, comme face au Japon. Mais ils se résignèrent à se faire tailler des croupières sur le plan commercial par leurs deux anciens ennemis : leur prospérité étaient les piliers de l’ordre multilatéral voulu par les Etats-Unis. Troisième cause : l’ordre démocratique paraissait le sens même de l’histoire. Contrairement aux années trente, où, en Europe, la démocratie parlementaire était jugée comme un régime faible, jamais les démocraties européennes n’ont paru aussi affermies et sûres d’elles qu’en 1989, lorsque les anciennes démocraties populaires ont manifesté leur ardent désir de « retourner en Europe » et d’adopter les institutions libérales et démocratiques de l’Ouest. Enfin, quatrième facteur : l’Allemagne a pu échapper aux démons de son passé parce que les passions nationalistes semblaient partout éteintes. Elles l’étaient en Allemagne comme dans toute l’Europe. Ouais... Sauf que : - Kagan oublie un facteur essentiel, qui est que l'Allemagne au tournant du XXème siècle et même encore dans les années 1930 est un Etat surpuissant comparé à ses voisins. Sa population représente par exemple le double de celle de la France, et son économie plus du double. Elle a aussi largement dépassé le Royaume-Uni. La "question allemande" à la base, c'est celle-là Mais aujourd'hui, la population allemande en tendance est approximativement égale à celles de la France et du Royaume-Uni. Dans ces conditions, aucune "surpuissance" allemande ne saurait être autre chose que conjoncturelle - Un autre facteur fondamental, c'est qu'au XIXème et dans la première moitié du XXème siècle, les guerres à grande échelle entre Etats développés sont encore tout à fait envisageables - nous avons eu l'occasion de bien nous en rendre compte Mais aujourd'hui, le facteur nucléaire bloque de telles "grandes" guerres, pourvu que les Etats rivaux soient assez développés pour se doter d'armement nucléaire. Un exemple évident est la paire Inde / Pakistan : depuis qu'ils ont tous deux la Bombe, ils peuvent s'accrocher, même assez sérieusement (Kargil 1999)... quant à de grandes guerres, pas question - Kagan exagère démesurément tous ses arguments. Nous sommes par exemple supposés croire qu'un certain infléchissement vers moins de libre-échange - après des décennies à aller dans l'autre direction - serait synonyme de "fin" du système économique libéral ? Nous sommes supposés voir dans l'élection des gouvernements hongrois, polonais ou italien actuels une "fin" de la démocratie ? Et des gens qui veulent par exemple davantage de pouvoir à l'échelon national c'est-à-dire démocratique plutôt que fédéral non-démocratique, ou bien qui refusent l'immigration venant de certaines régions du monde, nous sommes supposés les comparer avec les nationalistes des années 1930 ? Mais qu'on approuve ou non telle ou telle de ces tendances, une toute petite dose de relativisation et de sens des proportions suffit pour voir qu'elles sont très loin d'être comparables à une fin des échanges commerciaux internationaux, une disparition de la démocratie ou un déchaînement des passions nationalistes façon fin des années 1930 sous la direction de vous-savez-qui ! 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 29 avril 2019 Share Posté(e) le 29 avril 2019 34 minutes ago, Alexis said: un déchaînement des passions nationalistes façon fin des années 1930 sous la direction de vous-savez-qui ! Le président Albert Lebrun (un sacré dur à cuire, et excité comme tout)? Edouard "le taureau du Vaucluse" Daladier (quel démagogue, littéralement la bave aux lèvres et le couteau entre les dents -avec des restes de salade)? Popaul Reynaud (l'énergie incarnée)? Nan, sinon je vois pas de qui tu parles .... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 29 avril 2019 Share Posté(e) le 29 avril 2019 il y a 16 minutes, Tancrède a dit : Le président Albert Lebrun (un sacré dur à cuire, et excité comme tout)? Edouard "le taureau du Vaucluse" Daladier (quel démagogue, littéralement la bave aux lèvres et le couteau entre les dents -avec des restes de salade)? Popaul Reynaud (l'énergie incarnée)? Nan, sinon je vois pas de qui tu parles .... Allons, je vais te mettre sur la voie (dans la série, les vidéos qui passeraient difficilement aujourd'hui... voire pas du tout ) Révélation Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 29 avril 2019 Auteur Share Posté(e) le 29 avril 2019 il y a 56 minutes, Alexis a dit : Je serais curieux de savoir d'où vient ce chiffre de 180 € par tonne de CO2... https://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/fridays-for-future-das-bedeuten-die-forderungen-fuer-die-verbraucher-a-1261933.html (9 avril 2019) renvoie à : https://fridaysforfuture.de/wp-content/uploads/2019/04/Forderungen-min.pdf Fridays for Future appelle au respect des objectifs de l'Accord de Paris et de l'objectif de 1,5°C. Nous exigeons explicitement pour l'Allemagne : Atteindre le zéro net en 2035 Sortie du charbon d'ici 2030 Fourniture d'énergie 100% renouvelable d'ici 2035 Le facteur décisif pour atteindre l'objectif de 1,5°C est de réduire significativement et le plus rapidement possible les émissions de gaz à effet de serre. C'est pourquoi nous le demandons d'ici la fin de 2019 : La fin des subventions pour les combustibles fossiles 1/4 de l'énergie du charbon coupée Une taxe sur toutes les émissions de gaz à effet de serre. Le prix des émissions de gaz à effet de serre doit rapidement devenir aussi élevé que les coûts pour nous et les générations futures. Selon le ministère fédéral de l'environnement, cela représente 180€ par tonne de CO2. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 29 avril 2019 Auteur Share Posté(e) le 29 avril 2019 (modifié) Le 23/04/2019 à 14:03, g4lly a dit : Brice Couturier : Contrairement aux années trente, où, en Europe, la démocratie parlementaire était jugée comme un régime faible, jamais les démocraties européennes n’ont paru aussi affermies et sûres d’elles qu’en 1989, lorsque les anciennes démocraties populaires ont manifesté leur ardent désir de « retourner en Europe » et d’adopter les institutions libérales et démocratiques de l’Ouest. Enfin, quatrième facteur : l’Allemagne a pu échapper aux démons de son passé parce que les passions nationalistes semblaient partout éteintes. Elles l’étaient en Allemagne comme dans toute l’Europe. Ce paragraphe se contredit lui-même. La volonté des anciennes démocraties populaires et des Républiques Soviétiques de s'affranchir de l'Union Soviétique, donc de la Russie, c'est de la passion nationaliste. Passion nationaliste balte, estonienne. Passion nationaliste polonaise. Passion nationaliste tchèque. Passion nationaliste ukrainienne. Et non loin de là : passion nationaliste croate, passion nationaliste serbe, passion nationaliste slovène. La greffe de "l'homo sovieticus" qui devait remplacer l'homo polonus, l'homo tchecus, l'homo ukrainus n'avait pas pris. Il y a eu rejet de la greffe. Les problèmes économiques ont aidé. Ronald Reagan a aidé. La CIA a aidé. Mais le nationalisme est une composante majeure de ce qui s'est passé en 1989-1991. Un nationalisme tellement fort et inquiétant que le président américain George Walter Bush a pesé pour s'y opposer : Le 29/08/2014 à 10:14, Wallaby a dit : Jack Matlock a posté le commentaire suivant en bas de page : En 1991, les Etats-Unis soutenaient la vision de Gorbachev, pas celle d'Eltsine. Le président Bush s'est adressé au parlement ukrainien le 1er août 1991 en leur recommandant de soutenir le traité d'Union de Gorbachev et de rejeter le « nationalisme suicidaire ». Et puis la réunification allemande ! Qu'est que la réunification allemande si ce n'est une passion nationaliste ? Modifié le 29 avril 2019 par Wallaby 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 30 avril 2019 Share Posté(e) le 30 avril 2019 Il y a 10 heures, Alexis a dit : après cinq mois de protestations du mouvement des Gilets jaunes, qui a failli le chasser du pouvoir mais bien sûr. Il y a 10 heures, Alexis a dit : A mon sens, cet infléchissement de la politique de Macron n'est pas entièrement en réaction au mouvement Gilets jaunes. Clairement pas non. Un symptôme de la maladie, un "warning shot", mais pas une révolution non plus. Et pourtant que de conneries ont été faites... Quelles divisions ont été ravivées... Il y a 10 heures, Alexis a dit : Il est le résultat des déceptions objectives suite aux tentatives dans les dernières années d'entraîner l'UE dans une nouvelle direction tout en l' "approfondissant", déceptions qui ne résultent pas seulement des réticences allemandes sans doute, déceptions qui n'ont rien eu pour surprendre toute personne sceptique quant aux chances de réformer l'UE, mais déceptions très clairement pour le chef de l'Etat, et sans doute une bonne dose d'irritations successives sur tel et tel sujet. Voilà. La France essaie de tout faire pour l'Europe. L'Europe ne veut pas de l'Europe à la française. La France ne veut même pas d'une Europe à la française, donc l'Europe ne veut pas de l'Europe. CQFD. Ça fait bizarre quand on arrive à cette conclusion, mais osez me dire qu'il n'y a pas un fond de vérité là derrière? Il y a 10 heures, Alexis a dit : Je dirais cependant que quoi qu'ils n'aient pas été à la source de l'infléchissement de la politique européenne de Macron, les Gilets jaunes l'ont certainement accéléré. Il aurait pu passer davantage de temps dans la posture larmoyante du "Woh allez quoi 'voulez pas faire un chtit geste" où se sont complu ses prédécesseurs, si les Gilets jaunes ne lui avaient signifié à leur manière - la manière forte - que le temps est un facteur crucial. Ça par contre c'est très vrai. Les gilets jaunes c'est l'irruption du momentum et de la surprise tactique au sein d'un plan, d'une stratégie, qui ne l'avait pas envisagée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 avril 2019 Share Posté(e) le 30 avril 2019 2 hours ago, Patrick said: Ça par contre c'est très vrai. Les gilets jaunes c'est l'irruption du momentum et de la surprise tactique au sein d'un plan, d'une stratégie, qui ne l'avait pas envisagée. Ce qui n'a pas été envisagé c'est la durée et le retard ... ... en fait pas mal de monde s'est fait mettre profond et personne n'a bougé, ce qui pouvait laisser supposer que personne ne bougerait après la bataille. L'autre chose c'est la durée - plus de 5 mois - et la relative pérennité de la sympathie dans l'opinion publique, on est toujours a plus de 50% d'approbation - soutiens plus sympathies - ... alors que seulement 34% y sont hostiles. En gros la lassitude et le pourrissement tarde a venir ... la seule décision un peu arrangeante prise pour calmer le mouvement c'est de réduire la hausse de la CSG sur les retraité les moins "riche" - RFR inférieur à 22580€ ou 34636€ - . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 30 avril 2019 Share Posté(e) le 30 avril 2019 Il y a 10 heures, Wallaby a dit : https://www.spiegel.de/wissenschaft/mensch/fridays-for-future-das-bedeuten-die-forderungen-fuer-die-verbraucher-a-1261933.html (9 avril 2019) renvoie à : https://fridaysforfuture.de/wp-content/uploads/2019/04/Forderungen-min.pdf Fridays for Future appelle au respect des objectifs de l'Accord de Paris et de l'objectif de 1,5°C. Nous exigeons explicitement pour l'Allemagne : Atteindre le zéro net en 2035 Sortie du charbon d'ici 2030 Fourniture d'énergie 100% renouvelable d'ici 2035 Le facteur décisif pour atteindre l'objectif de 1,5°C est de réduire significativement et le plus rapidement possible les émissions de gaz à effet de serre. C'est pourquoi nous le demandons d'ici la fin de 2019 : La fin des subventions pour les combustibles fossiles 1/4 de l'énergie du charbon coupée Une taxe sur toutes les émissions de gaz à effet de serre. Le prix des émissions de gaz à effet de serre doit rapidement devenir aussi élevé que les coûts pour nous et les générations futures. Selon le ministère fédéral de l'environnement, cela représente 180€ par tonne de CO2. Merci pour l'info. Mais punaise que ces politiques sont irréalistes. Remplacer toutes les énergies fossiles par du renouvelables 1 par nature le renouvelable est instable, c'est la fin du modèle allemand !!! => ça ne passera jamais 2 en 15 ans c'est juste une blague !! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 30 avril 2019 Share Posté(e) le 30 avril 2019 5 minutes ago, herciv said: Merci pour l'info. Mais punaise que ces politiques sont irréalistes. Remplacer toutes les énergies fossiles par du renouvelables C'est juste des abrutis qui font de la politiques ... la question c'est surtout pourquoi on les laisse jouer avec l'énergie. On les attend toujours sur la biodiversité ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 30 avril 2019 Share Posté(e) le 30 avril 2019 Il y a 1 heure, g4lly a dit : On les attend toujours sur la biodiversité ... Si jamais on mettait en œuvre les mesures qu'il faudrait pour réellement préserver/restaurer la biodiversité, ils seraient encore plus nombreux à protester. Et tu serais peut-être dans le lot également ^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 30 avril 2019 Share Posté(e) le 30 avril 2019 Il y a 2 heures, g4lly a dit : C'est juste des abrutis qui font de la politiques ... la question c'est surtout pourquoi on les laisse jouer avec l'énergie. On les attend toujours sur la biodiversité ... Quand tu vois que 'Europe subventionne les caves vinicoles à coup de millions d'Euros (via AGRIMER) , j'en ai un exemple sous les yeux : 1 millions d'euros pour une cave varoise Tropezienne). et ce n'est pas la seule .... Ce genre d'établissement roule sur l'or. Pourquoi l'Europe ne recentre-t-elle pas ses subventions vers les énergies renouvelables ou la reforestation pour lutter contre le CO2 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ippa Posté(e) le 30 avril 2019 Share Posté(e) le 30 avril 2019 3 hours ago, g4lly said: C'est juste des abrutis qui font de la politiques ... la question c'est surtout pourquoi on les laisse jouer avec l'énergie. On les attend toujours sur la biodiversité ... et si les abrutis étaient surtout ceux qui ne prennent pas assez au sérieux la menace du réchauffement climatique ? Après rien n'empêche des gens intelligents de faire des contre propositions, mais se contenter de bâcher les propositions pour réduire nos émissions de CO2 c'est pousser fort pour aller dans le mur. Pour rappel, passé +2°c Terre risque de partir en mode "terre chaude", comme au Crétacé, avec stabilisation ensuite entre +3/+10°c, cf ce papier, avec des schémas bien faits https://www.pnas.org/content/115/33/8252 D'ailleurs l'obsession du "non au renouvelable à tout prix, la taxe carbone est débile" est fun : même si on allait dans le tout nucléaire faudrait des sous pour financer cela et une taxe carbone digne de ce nom sera bienvenue. A votre avis quel devrait être le montant d'une taxe carbone pour arriver à la neutralité carbone en 2050 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 30 avril 2019 Share Posté(e) le 30 avril 2019 la taxe carbone ? ce sont les classes moyennes qui vont encore racler comme c'est parti ... pas touche à la compétitivité pour les entreprises, ni au transport maritime, ni aérien, ni aux pauvres qui en seront exemptés. LA taxe carbone pourtant doit être universelle. En fait ce sont toute les pratiques commerciales, de production et de commerce qui doivent être remises en cause. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 30 avril 2019 Share Posté(e) le 30 avril 2019 Il y a 10 heures, Patrick a dit : Voilà. La France essaie de tout faire pour l'Europe. L'Europe ne veut pas de l'Europe à la française. La France ne veut même pas d'une Europe à la française, donc l'Europe ne veut pas de l'Europe. CQFD. Ça fait bizarre quand on arrive à cette conclusion, mais osez me dire qu'il n'y a pas un fond de vérité là derrière? On a une Commission en capilotade, un Parlement sur le départ, comme la Chancelière allemande, des nains bruns qui poussent un peu partout, nourris par des discours moisis en parti importés, un ogre chinois à l'affut, des "problèmes intérieurs", et les anglais qui doivent verser autant d'acide que possible dans les plaies, un escroc à la Maison Blanche : la période n'est pas simple... Il y a 10 heures, Patrick a dit : Ça par contre c'est très vrai. Les gilets jaunes c'est l'irruption du momentum et de la surprise tactique au sein d'un plan, d'une stratégie, qui ne l'avait pas envisagée. Ca a commencé avant, par Benalla. Deux séquences du même tonneau médiatico-propagandiste, avec plus de fond pour les gilets, bien sûr. En guise d'illustration, notez la reprise uniforme et sans distance du terme "Acte" XX pour désigner la succession des manifs, et la formulation des sondages et de leur interprétation, depuis le début. Mais on est loin de l'Allemagne. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 30 avril 2019 Share Posté(e) le 30 avril 2019 (modifié) Il y a 7 heures, herciv a dit : Merci pour l'info. Mais punaise que ces politiques sont irréalistes. Remplacer toutes les énergies fossiles par du renouvelables Dans le dernier numéro du Heute Show (une sorte d'équivalent allemand du Last Week Tonight with John Oliver, diffusé hebdomadairement sur la ZDF), il y avait un passage bien cocasse montrant Merkel entourée d'enfants, chacun avec leur moulin à vent en papier (en allemand, on appelle cela "Windrad", mot également usité pour désigner les éoliennes). Forcément, Merkel s'est vue refourguée le seul Windrad qui ne fonctionne pas... Le présentateur ne manque pas l'occasion de moquer la scène en expliquant que celle-ci offre une image assez représentative du Tournant Énergétique allemand, exhortant la chancelière sur le ton que l'on emploierait pour parler à un enfant à souffler sur les pales... A 1'17 pour ceux qui voudraient voir l'extrait : https://www.zdf.de/comedy/heute-show/heute-show-vom-26-april-2019-100.html Pour ceux qui parlent l'allemand, il y a quelques passages pas mal par la suite (à partir de 4'25) sur les slogans de campagne et éléments graphiques choisis par les partis politiques allemands en vue des prochaines élections européennes. Ou encore sur le tournant vert qu'est supposé prendre Daimler (à partir de 15'37) : offrir au client la sensation de pouvoir sauver les ours blancs tout en lui assurant de pouvoir continuer à rouler sur la voie de gauche sur l'autoroute ! Modifié le 30 avril 2019 par Skw 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 30 avril 2019 Share Posté(e) le 30 avril 2019 On 4/11/2019 at 12:40 PM, Kelkin said: Ah ben voilà, on a l'explication, ils voulaient utiliser ça pour grappiller plus de députés. Rapide calcul : selon la répartition des sièges en 2012 (99 pour l'Allemagne, 72 pour la France, 5 pour Malte, etc.), on obtient un ratio allant de un député pour 925 mille habitants (France) à un député pour 86 mille habitants (Malte). L'Allemagne n'est pas le pays le plus à plaindre avec un député pour 830 mille habitants, mais est quand même dant le haut du panier; vu qu'au total la zone euro dans sa globalité est représentée par 489 députés pour près de 340 millions d'habitants, soit une moyenne d'un député pour 695 mille habitants. Avec une représentation strictement proportionnelle, donc, l'Allemagne bondirait à 118 eurodéputés, la France ferait aussi un bon appréciable à 96 eurodéputés, l'Italie et l'Espagne en profiterait également, les Pays-Bas y perdrait un petit peu (passant de 25 à 24), et tout les autres y perdrait beaucoup. La Belgique passerait de 22 à 16. Chypre, le Luxembourg, et Malte passeraient à un seul eurodéputé chacun. Un petit re-calcul est nécessaire avec le Brexit. Si on enlève les Brits, les Allemands passent à 138, la France à 113, la Pologne à 64, la Belgique à 19, Chypre et l'Estonie à 2 et Malte et le Luxembourg à 1. Une autre division intéressante serait par circonscription en utilisant le pays pour les plus petit (tout le monde jusqu'à la Grèce, à peu près, avec la Finlande comme exception à cause de sa densité de population rendant une division compliquée) et les NUTS-1/Régions/Länder pour les autres (France, Espagne, Allemagne, Italie, Pologne, Roumanie et Suède). Le tout est contre-balançable par un Sénat remplaçant le Conseil de l'Union Européenne avec, par exemple, 2 Sénateurs par état/circonscription (à l'Américaine) mais, sachant que les Sénats sont généralement exclu des décisions fiscales, ça n'aurait que peu d'impact sur un Parlement de la zone euro. Les citoyens votent dans leur circonscription de résidence et le vote est obligatoire. Certes, certains pays y perdent mais, personnellement, c'est un prix que je suis prêt à payer si on obtient une meilleure représentativité du Parlement et si évidemment, on a un système permettant de contrebalancer le poids des plus grands états, via un Sénat. Le problème du Parlement, aujourd'hui, est qu'il est construit comme un Parlement unicaméral alors que le système législatif est construit sur base bicamérale avec le Conseil jouant le rôle de Chambre Haute (avec en plus des pouvoirs anormalement élevés pour une Chambre Haute). Reste, par contre, à établir la question des citoyens européens vivant hors-UE. Vote dans leur circonscription de naissance? De dernière résidence? Circonscription spéciale? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 30 avril 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 avril 2019 Il y a 10 heures, ippa a dit : et si les abrutis étaient surtout ceux qui ne prennent pas assez au sérieux la menace du réchauffement climatique ? Après rien n'empêche des gens intelligents de faire des contre propositions, mais se contenter de bâcher les propositions pour réduire nos émissions de CO2 c'est pousser fort pour aller dans le mur. Pour rappel, passé +2°c Terre risque de partir en mode "terre chaude", comme au Crétacé, avec stabilisation ensuite entre +3/+10°c, cf ce papier, avec des schémas bien faits https://www.pnas.org/content/115/33/8252 D'ailleurs l'obsession du "non au renouvelable à tout prix, la taxe carbone est débile" est fun : même si on allait dans le tout nucléaire faudrait des sous pour financer cela et une taxe carbone digne de ce nom sera bienvenue. A votre avis quel devrait être le montant d'une taxe carbone pour arriver à la neutralité carbone en 2050 ? Moi je suis pour que la taxe carbone remplace la TVA, c'est à dire une taxe carbone suffisamment massive pour qu'elle rapporte autant que la TVA qui donc pourra être supprimée avec augmentation de la taxe carbone tous les ans pour qu'elle rapporte la même chose malgré la réduction des émissions qu'elle aura entraîné. Et je suis pour le tout nucléaire évidemment car c'est le seul moyen à court terme de décarbonner l'économie. Il faudrait doubler la production nucléaire en France, electrifier tout ce qui est possible et produire du carburant de synthèse à partir de l'électricité quelque soit le rendement de la production à partir du gaz carbonique contenu dans l'eau de mer et de l'hydrogène obtenu par électrolyse. Voilà un plan grossier après il faut l'affiner un peu. 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 30 avril 2019 Share Posté(e) le 30 avril 2019 il y a 47 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Moi je suis pour que la taxe carbone remplace la TVA, c'est à dire une taxe carbone suffisamment massive pour qu'elle rapporte autant que la TVA qui donc pourra être supprimée avec augmentation de la taxe carbone tous les ans pour qu'elle rapporte la même chose malgré la réduction des émissions qu'elle aura entraîné. Et je suis pour le tout nucléaire évidemment car c'est le seul moyen à court terme de décarbonner l'économie. Il faudrait doubler la production nucléaire en France, electrifier tout ce qui est possible et produire du carburant de synthèse à partir de l'électricité quelque soit le rendement de la production à partir du gaz carbonique contenu dans l'eau de mer et de l'hydrogène obtenu par électrolyse. Voilà un plan grossier après il faut l'affiner un peu. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 mai 2019 Share Posté(e) le 1 mai 2019 17 hours ago, ippa said: et si les abrutis étaient surtout ceux qui ne prennent pas assez au sérieux la menace du réchauffement climatique ? J'abhorre les gens que ne savent qu’hystériciser la société. 17 hours ago, ippa said: Après rien n'empêche des gens intelligents de faire des contre propositions, mais se contenter de bâcher les propositions pour réduire nos émissions de CO2 c'est pousser fort pour aller dans le mur. Pour rappel, passé +2°c Terre risque de partir en mode "terre chaude", comme au Crétacé, avec stabilisation ensuite entre +3/+10°c, cf ce papier, avec des schémas bien faits https://www.pnas.org/content/115/33/8252 Tu ne comprends même pas toi même ce que c'est ce totem de 2° ... et je suis convaincu que tu n'es pas capable de m'expliquer comment calcul cette "moyenne" ... Avant de brandir des indicateurs à la cons pour manipuler l'auditoire ... il se sage ... de commencer a éveiller l’auditoire au probleme. Étonnamment les écolos n'en font rien. 17 hours ago, ippa said: D'ailleurs l'obsession du "non au renouvelable à tout prix, la taxe carbone est débile" est fun : même si on allait dans le tout nucléaire faudrait des sous pour financer cela et une taxe carbone digne de ce nom sera bienvenue. A votre avis quel devrait être le montant d'une taxe carbone pour arriver à la neutralité carbone en 2050 ? ... la encore tu mens ... Les énergies intermittente ne sont pas la solution et tu le sais ... alors arrête de bêtement nous les remettre sous le tapis comme des solutions. Au mieux ce sont des solution partielle ... dans les pays qui s'y prête ... rien de plus. Les rappels des problématiques ... 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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