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Allemagne


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il y a 4 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Oui mais je préfère un indicateur de ce genre qui examine tout, même si c'est imparfait plutôt qu'une approche qui n'examine que la dette.

Je suis bien d'accord. La dette n'est pas l'alpha et l’oméga d'un pays.

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Il y a 9 heures, CANDIDE a dit :

Sinon, comme il est question d'augmenter le budget militaire allemand, je me disais que leur commerce extérieur étant 2 fois celui de la France, ils pourraient envoyer 4 frégates en mer Rouge pour protéger le trafic maritime

CGA CGM, allemand ou français ? Maersk, allemand ou danois ?

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Il y a 8 heures, Boule75 a dit :

Deux remarques, une pour chacun :

  • le concept de "dette implicite" n'a de sens que si l'on admet que les revenus des retraités doivent provenir de leur propre épargne, accumulée tout au long de leur vie dans des placements (actions, obligations...). Si l'on admet ça, alors le fait de ne pas investir tout au long de sa vie en "retraite par capitalisation" revient à contracter une dette implicite puisqu'il faudra débourser des sous pour payer les retraites de ces cigales, des sous qu'elles n'ont pas épargnés. Si, à l'inverse, on se place dans la perspective d'une "retraite par répartition" où les cotisations retraite des actifs payent pour les revenus des retraités, il n'y a pas de "dette implicite" contractée : les futurs actifs paieront pour les futurs retraités en faisant montre de la même solidarité trans-générationnelle que leurs parents.
    Dans les deux cas, il y a de l'incertitude : les placements en action sont "risqués", les rendements ne sont pas plus garantis que le principal ; et de son côté, la solidarité entre génération, surtout dans un contexte de baisse de la démographie, n'est pas acquise. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas se laisser obnubiler par ce concept de "dette implicite", qui n'a de sens que dans la perspective spécifique de la retraite par accumulation de capital pendant la vie active, et n'en a pas dans un système par répartition.
    Il y a de l'idéologie - et des intérêts financiers - là-derrière.

    En pratique, il y a souvent des systèmes mixtes avec un mélange de capitalisation et de répartition, y compris aux USA où existent à la fois des fonds de pension (la capitalisation) et un système par répartition : la social security et le medicare qui désignent respectivement une retraite par répartition financée par l'état fédéral (il me semble...) et une prise en charge des soins des seniors. En France, on aura un paiement des retraites venant à la fois de la branche "vieillesse" de la Sécurité Sociale (répartition... et dette concrète, pas du tout implicite, assumée par l’État et comptabilisée comme telle), des complémentaires retraite (répartition encore me semble-t-il, avec une dose de capitalisation) et puis de l'assurance-vie qui relève de la capitalisation et est -me semble-t-il - mobilisable lors de sa retraite. Et puis des fonds de pension, de l'immobiliser (capitalisation encore).

     
  • les systèmes d'assurances relèvent, vu de moi, essentiellement de la répartition ou, plus précisément, de la mutualisation de la couverture des risques, qu'on parle d'assurance maladie ou de mutuelles, ou d'autres types d'assurance. Les assurances privées font des réserves pour encaisser les coups durs, mais elles travaillent essentiellement en flux, désormais. (et il y a les sociétés de ré-assurance qui assurent... les assureurs).

En principe oui (pour ce que tu dis des plans de retraites), mais en pratique même dans un régime par répartition, l'Etat viendra toujours équilibrer le système par des subventions ou des modulations à la source des cotisations versés, comme c'est le cas pour les fonctionnaires, où l'état employeur verse en proportion plus que l'employeur privé. Ca participe à l'endettement explicite mais quand la décision (politique) n'est pas encore prise, il y a une dette implicite, que l'organisation du système par répartition n'efface pas pour autant. 

Je doute que dans un système complètement par capitalisation, de l'argent sera déboursé (par je ne sais pas qui) pour payer les retraites de ceux n'ayant pas épargné. En revanche, je suis d'accord qu'il existe une dette implicite énorme sur ces retraités, qui viendra considérablement limiter leur liberté de dépenses, en dépit du fait qu'ils ne sont pas endettés à proprement parler. 

Quant aux assurances, mon point était plus simple et consistait à dire que les obligations d'assurance en France sont multiples, et transitionnent souvent par un système public (chômage) ou 90% public 10% privé (santé). Augmentant par ainsi la visibilité explicite de l'endettement et réduisant l'implicite. 

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Il y a 4 heures, Skw a dit :

CGA CGM, allemand ou français ? Maersk, allemand ou danois ?

Exact. Disons 3 frégates allemandes, car si les armateurs sont Français et Danois, les marchandises partent ou arrivent en Allemagne, beaucoup plus qu'en France. :wink:

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il y a 3 minutes, Manuel77 a dit :

Le service de renseignement intérieur allemand est apparemment sur le point de classer l'ensemble de l'AfD comme extrémiste. Ce serait un pas important vers son interdiction.

https://www.fr.de/politik/verfassungsschutz-neues-extremismus-gutachten-afd-einstufung-rechtsextrem-zr-92854334.html

Oups. On voudrait se débarrasser de ce mouvement difficile à gérer qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

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Hécatombe dans l'industrie allemande : après Miele, Bosch va sabrer dans ses effectifs

https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/hecatombe-dans-l-industrie-allemande-apres-miele-bosch-va-sabrer-plus-de-3-000-postes-991429.html

Révélation

Face aux difficultés, l'industriel allemand prévoit des coupes sévères dans ses effectifs dans les mois à venir. Empêtrée dans une crise à rallonge, l'économie allemande s'enfonce toujours plus dans la récession.Écoutez cet article

 

latribune.fr

25 Févr 2024, 13:33

La vague des plans sociaux déferle en Allemagne. Après le fleuron Miele, l'industriel allemand Bosch prévoit de supprimer 3.500 postes dans le monde d'ici fin 2027, parmi les employés administratifs de sa filiale BSH spécialisée dans l'élelectroménager, a annoncé cette dernière vendredi. "Afin de préserver sa compétitivité et de financer les investissements nécessaires, BSH doit réduire considérablement la complexité et les coûts, compte tenu notamment de l'évolution rapide de la situation du marché et de la situation économique toujours difficile et en déclin", a expliqué BSH dans un communiqué.

Cette annonce est le reflet d'une industrie allemande en plein marasme. L'indice des directeurs d'achat PMI, publié jeudi dernier indique que la production industrielle outre-Rhin poursuit sa longue descente aux enfers. « L'Allemagne a été particulièrement vulnérable car elle comptait beaucoup sur l'énergie bon marché. A cela s'ajoutent les difficultés de l'industrie automobile. Les chocs cycliques s'ajoutent au choc conjoncturel. L'Allemagne est devenue la lanterne rouge en zone euro », a récemment expliqué à La Tribune, l'économiste d'ING Charlotte de Montpellier.

Lire aussiCroissance en zone euro : l'Espagne et le Portugal font la course en tête, l'Allemagne décroche

1.000 emplois dès 2024 chez Bosch

Ce fabricant de machines à laver et d'appareils de cuisine vise les postes "indirects", c'est-à-dire en dehors des chaînes de production, précise le communiqué. Parmi eux, 1.000 emplois sont concernés dès cette année, ajoute le communiqué, sans préciser pour le moment les termes du plan social.

La filiale, créée en 1967, qui produit des appareils de plusieurs marques dont Bosch et Siemens, emploie actuellement plus de 60.000 personnes dans le monde, dont 17.000 en Allemagne.

BSH n'a pas parlé de délocalisation, mais son patron, Matthias Metz, trouve "compréhensible", que les entreprises réfléchissent "s'implanter à l'étranger, compte tenu de la réglementation et de la bureaucratie excessives, des coûts énergétiques et d'autres conditions économiques en Allemagne", a-t-il déclaré au quotidien Süddeutsche Zeitung.

2024, année morose pour Bosch

Le groupe Bosch, dont l'essentiel de l'activité concerne l'automobile où il est leader mondial des équipementiers, a déjà annoncé des suppressions de postes dans cette branche. Il a déclaré en janvier supprimer 1.200 emplois dans la vente et le développement de ses systèmes embarqués, dans un contexte de transition délicate vers la mobilité électrique pour ce secteur clé de l'industrie allemande.

En décembre, le groupe de Stuttgart avait annoncé vouloir supprimer jusqu'à 1.500 emplois sur deux sites allemands fabricant des transmissions. Le groupe, qui emploie 427.600 salariés dans le monde s'attend à une année morose en 2024, notamment à cause du marché des voitures électriques, dont la demande n'augmente pas autant que prévu.

2.700 postes en sursis chez Miele

Le fabricant allemand d'électroménager haut de gamme Miele va supprimer ou délocaliser jusqu'à 2.700 emplois dans le monde, a-t-il annoncé mardi, invoquant un effondrement de la demande et une hausse des coûts de production.

Le groupe familial de Gütersloh (ouest) dit avoir "ressenti les effets de l'effondrement mondial de la demande" et de "l'augmentation drastique des coûts", le forçant à adopter un plan d'économies affectant près de 12% des effectifs, selon un communiqué.

Chez le fabricant de fours, aspirateurs et autres machines à laver, la majeure partie du plan annoncé repose sur 2.000 suppressions d'emplois en Allemagne et ailleurs, principalement dans les domaines dits "indirects", c'est-à-dire en dehors des services production et des chaînes de montage, explique le groupe.

 

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La maladie de Miele et Bosch est connue et identifiée depuis plusieurs décennies.

Apparemment, la cause du mal serait un effondrement de la demande, qu'ils disent. En réalité, à titre perso, j'opterai pour un diagnostic différent qui s'appelle "marketing myopia". Levitt l'a théorisé dés 1960.

Et la délocalisation ne change en général plus grand chose à l'affaire quand le diagnostic est trop tardif. Parce qu'au fond, si la déloc' réduit les cout purs de production, il reste toujours une holding / un siège bien gras et nourri à haut salaire, dans des segments ou celà n'est plus supportable. 

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il y a 6 minutes, ksimodo a dit :

La maladie de Miele et Bosch

Ne serait ce pas lié à un excès de Deutsch Qualitat ?  Et positionnement prix ? Que les consommateurs ne suivent plus

Perso. Après un super MLV Bosch qui a claqué à cause de la foudre ( alors qu'il était avec minuteur à attendre le bon moment pour démarrer .. pourquoi lui si mal protégé ? ) j'ai opté pour un Beko ... turc  qui suffit bien à la tâche 

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Il y a 2 heures, Manuel77 a dit :

Si je comprends bien, un sujet qui fait des vagues enormes en Allemagne n'a pas été discuté ici.

-

Le 13/01/2024 à 21:55, Wallaby a dit :

https://www.politico.eu/article/can-a-ban-stop-the-rise-of-germanys-far-right/ (12 janvier 2024)

Alors que l'Alternative pour l'Allemagne, parti d'extrême droite, continue de progresser et que son radicalisme devient de plus en plus prononcé, un nombre croissant d'hommes politiques du courant dominant se demandent si la meilleure façon d'arrêter le parti n'est pas d'essayer de l'interdire.

Le parti est actuellement en deuxième position avec 23 % de soutien dans les sondages nationaux ; dans tous les États de l'ancienne Allemagne de l'Est, à l'exception de Berlin, l'AfD est actuellement en tête des sondages.

Les appels à l'interdiction du parti se sont multipliés cette semaine à la suite de révélations selon lesquelles des membres de l'AfD ont participé à une réunion secrète d'extrémistes de droite au cours de laquelle un "plan directeur" pour l'expulsion de millions de personnes, y compris des migrants et des "citoyens non assimilés", a été discuté.

Roland Hartwig, ancien parlementaire et aujourd'hui proche collaborateur de Weidel, la codirigeante du parti, aurait notamment participé à cette réunion.

https://www.lexpress.fr/monde/europe/en-allemagne-un-sulfureux-rassemblement-avec-des-neonazis-plonge-lafd-dans-lembarras-IKUFXRVLGZCLHFDO3FDSKRVU6M/ (10 janvier 2024)

En Allemagne, un sulfureux rassemblement avec des néonazis plonge l’AfD dans l’embarras

Plusieurs membres de l’AfD, le parti d’extrême droite allemand, ont participé à une réunion en novembre dernier avec la mouvance néonazie autrichienne. Il y était discuté d’un plan de "remigration" de près de deux millions de personnes vers l’Afrique du Nord.

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Il y a 1 heure, Bechar06 a dit :

Ne serait ce pas lié à un excès de Deutsch Qualitat ?  Et positionnement prix ? Que les consommateurs ne suivent plus

Perso. Après un super MLV Bosch qui a claqué à cause de la foudre ( alors qu'il était avec minuteur à attendre le bon moment pour démarrer .. pourquoi lui si mal protégé ? ) j'ai opté pour un Beko ... turc  qui suffit bien à la tâche 

Oui enfin bon tu m'excuses mais entre les deux marques moi je ne me poserais pas la question... :sleep: SURTOUT s'il s'agit d'un produit venu du pays qui, en voulant soit-disant offrir "la qualité allemande aux prix chinois" a réussi à faire exactement l'inverse...

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Il y a 2 heures, Manuel77 a dit :

Peux-tu justifier cela plus précisément ?

Oui je peux ( n'en déplaise à Clairon mais ici ce n'est pas un sujet guerre ).

Progressivement, le produit Miele en tête et Bosch aussi n'a plus eu que pour lui, en avantage concurrentiel, le truc qui est l'image. Un truc désuet, qui s'évapore à chaque génération quand il repose sur la pseudo durabilité et qu'il ne tient plus sa promesse. De toute façon, même le jour ou tu veux remplacer une carte électronique si elle existe encore ( et ça durera pas 20 ans ), l'intervention globale te coutera plus cher que du neuf de moyenne gamme. 

La myopie marketing ici est plein le sujet. Il n'y a pas de repli de la demande, il y a repli de la demande sur ce que propose la firme, ce qui n'est pas du tout la même chose. 

La durabilité est devenue médiocre et aléatoire partout et chez tout le monde, ces marques là aussi. Encore que...j'ai un lave linge saba de 10 ans payé 250 euros qui fonctionne encore tout à fait normalement...je me poserai pas bcp de question le jour ou il sera en rade. Saba est l'exemple type d'une marque aujourd'hui sous licence fabriqué ailleurs, et souvent par les mêmes usines et mêmes composants qui font plein d'autres marques aussi.

Miele et Siemens sont sur du pseudo haut de gamme destiné au grand public, ça reste HDG sur l'image mais rien de factuel. Quand le saut de prix devient trop immense, ça ne marche plus. Siemens à sans doute une qualité trés proche, sauf que voilà, il faut nourrir la batterie de vaches grasses du siège et que Miele y contribue sans doute plus. Ca ne les empêche pas d'être des systèmes qui vont vers l'abattoir. Le saut vers le "encore" plus haut de gamme leur est sans doute impossible: trop gros, trop de monde, et en fait pas le savoir. Ca reste du grand public, assez peu du produit pro qui lui doit bénéficier d'un savoir nettement au dessus ( en mettant Neff à part )

On pourrait dire la même chose de Electrolux, ce sont des cas assez similaires, quoi que Electrolux me parait plus réactif sur un plan marketing.

 

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il y a une heure, ksimodo a dit :

La durabilité est devenue médiocre et aléatoire partout et chez tout le monde, ces marques là aussi. Encore que...j'ai un lave linge saba de 10 ans payé 250 euros qui fonctionne encore tout à fait normalement...je me poserai pas bcp de question le jour ou il sera en rade. Saba est l'exemple type d'une marque aujourd'hui sous licence fabriqué ailleurs, et souvent par les mêmes usines et mêmes composants qui font plein d'autres marques aussi.

Tu as un lave-linge SABA ? C'est amusant, totalement inconnu en Allemagne. Je sais que SABA était un fabricant allemand d'électronique grand public. Ils étaient très bons pour les magnétophones. Mais personne n'essaierait de vendre des produits sous ce nom en Allemagne aujourd'hui. Apparemment, ce nom a une meilleure réputation en France qu'en Allemagne. :laugh:


Pour en finir avec le sujet de la machine à laver de mon côté : En Allemagne, il existe la Stiftung Warentest, qui teste sérieusement les appareils, y compris leur durabilité. La plupart du temps, ce sont les appareils AEG(Electrolux), Siemens, Bosch à environ 500 euros qui remportent la palme. Il en va de même pour Miele, qui coûte toutefois au moins 800 euros. Les Coréens ne sont pas mauvais non plus, mais pas vraiment moins chers (LG et Samsung commencent aussi à 400 euros). Les marques vraiment bon marché comme Beko ont souvent des défaillances mécaniques. 

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Il y a 13 heures, Manuel77 a dit :

Tu as un lave-linge SABA ? C'est amusant, totalement inconnu en Allemagne. Je sais que SABA était un fabricant allemand d'électronique grand public. Ils étaient très bons pour les magnétophones. Mais personne n'essaierait de vendre des produits sous ce nom en Allemagne aujourd'hui. Apparemment, ce nom a une meilleure réputation en France qu'en Allemagne. :laugh:


Pour en finir avec le sujet de la machine à laver de mon côté : En Allemagne, il existe la Stiftung Warentest, qui teste sérieusement les appareils, y compris leur durabilité. La plupart du temps, ce sont les appareils AEG(Electrolux), Siemens, Bosch à environ 500 euros qui remportent la palme. Il en va de même pour Miele, qui coûte toutefois au moins 800 euros. Les Coréens ne sont pas mauvais non plus, mais pas vraiment moins chers (LG et Samsung commencent aussi à 400 euros). Les marques vraiment bon marché comme Beko ont souvent des défaillances mécaniques. 

Outre, la baisse du rapport qualité/prix, peut-être que l'affaiblissement de Miele, Bosch, Siemens et d'autres vient aussi de ce que les spécialistes du secteur nomment la troisième vague asiatique.

Après le déferlement des produits japonais (Sony, Panasonic...) dans les années 70-80, puis celui des coréens (Samsung, LG...), c'est depuis quelques années la vague chinoise avec des marques comme Haier, Hisense, changhong, etc..

Modifié par CANDIDE
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Il y a 4 heures, Manuel77 a dit :

C'est un miracle que ce genre de choses soit encore fabriqué en Allemagne.

La pression sur les prix est énorme. Il n'est guère possible d'innover de manière judicieuse sur le plan technique.

Pendant Covid, il y a eu une conjoncture particulière, car tout le monde s'est fait installer une nouvelle cuisine par ennui. 

Un jour les mirages et les miracles peuvent cesser d'exister.

Oui je comprends la pression. Quand un siège existe, il doit amener de la valeur à hauteur de son coût. Quelle est la valeur ajoutée de 20 000 personnes dans un siège sur de l'électroménager, pour concevoir des produits aboutis techniquement depuis des décennies ? 

Le covid a été pour 90% des industries un révélateur et un accélérateur de crise latente. Pour 10% des entreprises ( liées au cocooning ) il a permis pendant 3 à 4 ans de se cacher derrière un pb profond structurel  puisque le conjoncturel passager a tout gommé. 

L'électroménager allemand n'a pas bcp d'options futures, mais toutes les options passent par un gros écrémage en fonction centrale et en Allemagne. Le nom peut subsister mais c'est accessoire. Une réaction précoce serait de monter en gamme, prendre des circuits de distributions plus sélectifs et plus rares, et grandement réduire le volume. Une autre réaction serait d'attendre, la chute sera plus tardive et plus brutale. 

Je n'ai absolument pas acheté un LL saba pour sa marque. Il était pas cher ( je me suis trompé c'était 200 euros ) et disponible de suite, je l'ai chargé et point final. 

Aux alentours de l'an 2000, pendant que j'étais en master de gestion, j'avais connu un ami qui y était en formation continue. Il avait une petite PME qui installait du matériel informatique dans des sociétés et qui en assurait la maintenance et l'installation logiciel et réseaux ( on parle de la préhistoire sur le domaine, l'an 2000 ). Il avait la carte Fujitsu Siemens, ce qui rassurait bcp d'acheteurs et suffisait à lui faire prendre des appels d'offre. Le coté Deutsche Kalitat. Lequel ne pesait rien en réalité et en fait Fujitsu a racheté l'autre part qq années plus tard. L'image ça marche mais.....seulement si c'est un facteur décisif mais ce n'est pas le cas partout....et ça dure ce que çà dure.

J'ai eu bossé en B to B et dans tout autre dans une boute FR qui avait été rachetée par le leader allemand dans son pays. La deutsche kalitat non merci, ils se permettaient des approximations intolérables sur le marché FR, d'ailleurs 10 ans plus tard la famille à tout revendu, et la filiale FR a été revendue à un français.

Les tests durabilité ce que j'en pense....le long terme se base sur de l'expérience client, car le test laboratoire ne peut pas reproduire 10 ans de vie en 2 mois. C'est de l'épidémiologie de bazar. L'acheteur de Miele sera plus agé, plus soigneux, et ne fera pas subir 3 déménagements en 10 ans à son four, il n'aura pas la même vie d'un acheteur de premier prix. SAchant qu'ç la fin les enquêtes de satisfaction donne entre 85 et 95 % de durabilité à 8 ans ( par exemple ) selon les appareils ( un frigo est plus robuste qu'un lave vaisselle ) et que les fourchettes dans chaque appareil oscillent à 5% prés et bien....tout est pas loin de se valoir ( sauf en prix ).

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  • 2 weeks later...

Gerhartz à son tour sous les feu des projecteurs. Pistorius en qualifiant ces deux officiers généraux de meilleurs officiers prend de gros risques et en plus montre son incompréhension de la gravité du problème.

https://www.opex360.com/2024/03/12/fuites-de-la-bundeswehr-le-chef-de-la-force-aerienne-allemande-a-aussi-utilise-une-ligne-non-securisee/

(..)

 

Seulement, un second officier de haut rang – et pas des moindres – aurait agi avec légèreté lors de la vidéoconférence en question. Le 11 mars, lors d’une réunion de la commission de la Défense du Bundestag convoquée pour examiner cette affaire, M. Pistorius a en effet confirmé que le général Ingo Gerhartz avait pris part à la conversation via une ligne non sécurisée. Cependant, a-t-il précisé, le commandant de la Luftwaffe n’est pas le responsable de l’interception de la conversation sur le missile Taurus.

Pour le moment, des enquêtes « disciplinaires » sont toujours en cours afin de déterminer si des points évoqués lors de la conversation interceptée auraient dû relever ou non d’un niveau de confidentialité plus élevé. Mais la question n’est pas là… Le problème tient surtout au manque de prudence la plus élémentaire dont on fait preuve les deux officiers allemands….

Reste que les « fautifs » ont toujours la confiance de M. Pistorius. « Je ne veux pas, je le précise encore une fois, faire le jeu de [Vladimir] Poutine en dénonçant mes meilleurs officiers, qu’ils aient commis une erreur ou non » car c’est « exactement ce qu’il attend de nous », a-t-il dit aux députés.

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  • 2 weeks later...
il y a 24 minutes, Elemorej a dit :

Intéressant, ce site :

https://allemagne-energies.com/introduction/

Hartmut Lauer, Ingénieur diplômé et titulaire d’un doctorat en ingénierie (Université technique de Hanovre), a travaillé plus de 35 ans dans le secteur de l’électricité en France et en Allemagne.

Ancien dirigent d’un grand énergéticien allemand, il a été membre de plusieurs comités consultatifs et techniques dans des entreprises spécialisées du domaine de l’énergie. Il a également été membre de la Commission sur la Sûreté des Installations Nucléaires (Reaktorsicherheitskommission) auprès du Ministre Fédéral de l’Environnement.

A la demande de l’Université Technique de Darmstadt il a enseigné de nombreuses années la matière « Énergie Nucléaire » comme professeur détaché. Il appartient de longue date à la KTG (Société d’énergie nucléaire allemande) et à la SFEN et est l’auteur de nombreuses publications sur le nucléaire et la transition énergétique en Allemagne.

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