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Allemagne


Messages recommandés

Il y a 3 heures, ksimodo a dit :

1 oui....mais le kW installé en pic quand tout va bien est souvent mis en avant, on se demande pourquoi.......ou pas. Quand le rendement annuel réel fait 10% du pic installé théorique, il y a moins de monde pour en parler. 

2 hélas oui. Car la politique énergie de l'Union prends le pas sur la pol nationale. D'autres états s'en embarrassent moins........mais on a un endettement lourd à porter ( plus que la moyenne UE ) et on ne peut pas être dernier sur aucun des critères puisque locomotive supposée. 

Non c'est bien les conditions de marché qui font que tu plus tu produis en ENR parce que les cout marginaux sont nuls... produire plus ne coute rien. Apres si tu implante ton site n'importe ou n'importe comment tu ne vas pas gagner d'argent. Mais pour avoir participer à ce marché il y a longtemps juste après ma sortie de l'école, les implantations ne se font pas à la va comme je te pousse les sites sont soigneusement choisi pour leur exposition particulièrement favorable, avec des essais préalable pendant des mois ou des année parfois. On sait aussi bien modélisé le vent dans les basse couche maintenant et les effet des éolienne entre aile sur les filets d'air, pour optimiser leur positions relatif les unes les autres etc. C'est une science assez exacte, globalement on sait à l'avance combien on produira sur la vie du parc ... par contre on ne sait pas ce qu'on produira à chaque instant. Mais c'est bien la production sur la vie du parc qui fait la viabilité économique du bidule.

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il y a 9 minutes, g4lly a dit :

Meme en mer selon le site, on peut avoir des installations parfaitement concurrentielles.

Heu....plus c'est concurrentiel, plus ton voisin concurrent en produit aussi. Et quand il ne produit pas et toi non plus, c'est justement là que le prix spot est le plus élevé.

L'éolien ( même offshore ) produit surtout quand on n'en a pas besoin, et produit peu quand on voudrait (  du rechargement de VE la nuit que les méchants utilisateurs rechignent à acheter ). A part qq jours de tempête par an, le vent un peu constant / durable et fort est associé à se trouver entre une dépression et un anticyclone, et 80% du temps ça ira avec un temps clair, donc un PV qui marche bien aussi. Le pire besoin c'est un marais barométrique bas en plein hiver, ciel plombé et zéro vent, et T° moyenne H24 proche de zéro. Alerte ! Au secours ! Vive la fusion et le fossile ! 

L'éolien, c'est la baïonnette de la WW1. On en parle, ça fait du bruit - pas seulement le bruit des pâles - mais ça pèse 0.5% des morts et blessés dans l'addition. La note c'est quand même 80 % de pilotable ( gaz, nuk; etc...)

Je t'ai cité mais je ne te blâme pas, tu fais parti de ceux qui ont compris celà ( tu ne dois pas avoir une carte EELV ).

 

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il y a 15 minutes, ksimodo a dit :

L'éolien, c'est la baïonnette de la WW1. On en parle, ça fait du bruit - pas seulement le bruit des pâles - mais ça pèse 0.5% des morts et blessés dans l'addition. La note c'est quand même 80 % de pilotable ( gaz, nuk; etc...)

https://allemagne-energies.com/2024/02/05/bilan-2023-de-leolien-en-allemagne/

la part de la production éolienne à la production totale s’élève à environ 28% sans toutefois apporter une contribution durable à la sécurité d’approvisionnement car la production est variable au cours de l’année.

...

En 2023, 423 éoliennes d’une puissance totale de 534 MW ont été mises hors service, soit 50% de plus qu’en 2022. L’âge moyen des éoliennes mises hors service en 2023 était de 22 ans dont la plupart avait déjà cessé de bénéficier du mécanisme de soutien prévu pendant 20 ans.

7.624 éoliennes (7.807 MW) sans droit au mécanisme de soutien étaient encore en service fin 2023, soit presque 13% de la puissance totale installée. A partir de 2024, une puissance totale de 2.497 MW (1.615 éoliennes) entrera en phase d’exploitation sans droit au mécanisme de soutien.

Tant que ces anciennes installations ne sont pas arrêtées définitivement pour des raisons techniques ou économiques ou remplacées par de nouvelles éoliennes dans le cadre d´un repowering elles peuvent poursuivre leur exploitation.

En 2023, dans le cadre du repowering, 225 éoliennes (1.076 MW) ont été remplacées, soit 30% de la puissance brute raccordée en 2023, cf. figure 2.

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Le 24/09/2024 à 19:38, Wallaby a dit :

https://www.theguardian.com/education/article/2024/aug/17/it-enriches-your-mind-in-every-way-the-fight-to-keep-the-uk-learning-german

Le nombre d'élèves ayant choisi d'étudier l'allemand au A-Level en 2024 s'élève à seulement 2 261 [pour tout le Royaume-Uni !]

https://www.compactmag.com/article/how-professors-killed-literature/ (15 novembre 2024)

Les départements d'allemand sont en chute libre [dans les universités américaines]

https://koreajoongangdaily.joins.com/news/2024-02-21/national/kcampus/Duksung-Womens-University-to-close-French-and-German-departments--/1985606 (21 février 2024)

L'université Duksung (Corée) ferme ses départements d'allemand et de français.

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Un coup de file qui laisse l'Union Européenne très très loin des préoccupations allemandes. La lecture allemande du monde qui vient est décidément à très très courte vue.

https://www.latribune.fr/la-tribune-dimanche/dans-le-monde/avec-la-russie-olaf-scholz-la-joue-solo-1011629.html

Révélation

Avec la Russie, Olaf Scholz la joue solo

En appelant Vladimir Poutine, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a pris le risque de fragiliser la coalition autour de l’Ukraine. Une initiative d’abord guidée par un agenda de politique intérieure.

Engager une conversation avec Vladimir Poutine tourne rarement à votre avantage. Au début de la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron l'avait appris à ses dépens. Depuis, la majorité des dirigeants occidentaux ou presque avait rompu tout contact avec le Kremlin. Jusqu'à ce que, vendredi, Olaf Scholz brise ce cordon sanitaire et décide d'appeler Vladimir Poutine. Si Volodymyr Zelensky avait été prévenu de ce coup de fil, il n'en est pas moins furieux. Le chef de l'État ukrainien a estimé que Berlin a ouvert une « boîte de Pandore » en sortant le Russe de son isolement.

Selon la chancellerie allemande, l'échange entre les deux hommes a duré soixante minutes. Bien sûr, officiellement, chacune des parties est restée dans son couloir. Scholz a déroulé l'argumentaire des alliés de Kiev en demandant le retrait des soldats russes d'Ukraine et en affirmant que le soutien des Occidentaux à Kiev allait se poursuivre aussi longtemps qu'il le faudrait.

Poutine, de son côté, a une nouvelle fois tenu l'Otan responsable de la situation et prévenu que de futures négociations devaient tenir compte des « nouvelles réalités territoriales ». Autrement dit, que la Russie n'était pas prête à renoncer aux régions conquises en mille jours de conflit.

Déroute annoncée

Le Kremlin, qui a aussi communiqué sur cet échange, en a profité pour glisser quelques peaux de banane sous les pieds de Scholz. D'abord en précisant que c'est bien l'Allemand qui avait été à l'initiative de cette conversation. Ensuite en expliquant que la question énergétique, donc de l'approvisionnement de gaz russe en Allemagne, avait été abordée. De quoi, peut-être, semer le doute sur les véritables intentions du chancelier.

Hier, l'opposition conservatrice de la CDU a sauté sur l'occasion pour accuser Scholz de servir la propagande de Poutine. Le leader social-démocrate aurait-il péché par naïveté ? Sans doute pas si l'on considère que cet appel est avant tout guidé par la crise politique qui se joue outre-Rhin. Après l'éclatement de sa coalition la semaine dernière, Scholz a dû se résoudre à organiser de nouvelles législatives anticipées, qui auront lieu le 23 février.

Avec cet appel à Poutine, Olaf Scholtz peut espérer parler aux électeurs de l'extrême gauche, notamment à la très poutinophile Sahra Wagenknecht.

Or son parti, le SPD, végète dans les tréfonds des sondages, très loin derrière la CDU. Pour prévenir cette déroute annoncée, Scholz doit donc tenter des coups. Avec cet appel à Poutine, il peut espérer parler aux électeurs de mouvements peu hostiles à Moscou, notamment ceux de l'étoile montante de l'extrême gauche, la très poutinophile Sahra Wagenknecht.

Plus globalement, alors que l'Allemagne traverse une crise économique, le soutien à l'Ukraine - Berlin en est le plus gros contributeur après les États-Unis - passe de plus en plus mal dans le pays. « L'Allemagne n'a qu'une obsession en ce moment : sauver sa puissance industrielle, affirme Nicolas Tenzer, enseignant à Sciences-Po et avocat assumé de l'Ukraine. Cela passe avant toute chose. »

Lire aussiCrise politique en Allemagne : le budget ne devrait pas être adopté tout de suite

Depuis plusieurs mois, le chancelier fait d'ailleurs entendre sa petite musique en Europe sur la question ukrainienne. « Avec les États-Unis, il est celui qui s'oppose le plus fortement à l'intégration de l'Ukraine dans l'Otan », reprend Nicolas Tenzer. Scholz est tout aussi réticent à voir Kiev utiliser des armes occidentales à longue portée pour frapper la Russie dans la profondeur et refuse donc toujours de lui livrer des missiles Taurus.

Il y a un mois, il a jugé venu le temps « de tout faire - en plus de soutenir clairement l'Ukraine - pour trouver un moyen d'empêcher cette guerre de continuer ». Ce ton conciliateur répond aussi à la traditionnelle Ostpolitik d'une partie du SPD, qui semble avoir été remise au goût du jour. « Certains membres de son entourage, comme son conseiller à la sécurité, Jens Plötner [qui a assisté à la conversation avec Poutine], ont toujours été sur une ligne assez ambiguë, voire bienveillante, à l'égard de Moscou », juge Nicolas Tenzer.

Autre signe que le SPD lorgne encore à l'Est : fin octobre, le nouveau secrétaire général du parti, Matthias Miersch, a annoncé la réintégration en son sein de Gerhard Schröder, alors que l'ex-chancelier, devenu haut dirigeant du géant gazier russe Gazprom, a pris fait et cause pour Vladimir Poutine.

Unité de façade des Vingt-Sept

Bien sûr, l'appel de vendredi s'inscrit aussi dans un paysage international nouveau depuis l'élection de Donald Trump. Le républicain a promis une issue rapide au conflit en Ukraine, et les Européens craignent qu'il ne les court-circuite en engageant des négociations directes avec Poutine. C'est notamment ce que l'Allemand aurait signifié au président russe.

Ce coup de fil de Scholz brise ce front commun. C'est un signal absolument désastreux.

Nicolas Tenzer, enseignant à Sciences-Po

En attendant, les Vingt-Sept semblaient d'accord pour afficher une unité et montrer qu'ils étaient prêts à encore soutenir Kiev même si les États-Unis devaient se désengager. « Ce coup de fil de Scholz brise ce front commun, affirme Nicolas Tenzer. C'est un signal absolument désastreux. » Si Berlin a assuré que cette initiative avait été coordonnée avec la France, les États-Unis et Londres, l'Élysée a expliqué que les messages délivrés pendant l'appel n'avaient pas été coordonnés au préalable.

Demain, au premier jour du G20 au Brésil, Scholz ne devrait donc pas couper à un débriefing avec ses partenaires. Mais le sommet pourrait également être l'occasion de poursuivre les discussions avec Moscou, puisqu'une délégation russe, menée par le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, est attendue à Rio. Scholz a aussi annoncé qu'il s'entretiendrait avec le président chinois Xi Jinping qui, depuis des mois, essaie de se placer comme un médiateur entre Kiev et Moscou.

Antoine Malo

 

Modifié par herciv
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il y a 5 minutes, herciv a dit :

Un coup de file qui laisse l'Union Européenne très très loin des préoccupations allemandes. La lecture allemande du Monde qui vient est décidément à très très courte vue.

https://www.latribune.fr/la-tribune-dimanche/dans-le-monde/avec-la-russie-olaf-scholz-la-joue-solo-1011629.html

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Avec la Russie, Olaf Scholz la joue solo

En appelant Vladimir Poutine, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a pris le risque de fragiliser la coalition autour de l’Ukraine. Une initiative d’abord guidée par un agenda de politique intérieure.

Engager une conversation avec Vladimir Poutine tourne rarement à votre avantage. Au début de la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron l'avait appris à ses dépens. Depuis, la majorité des dirigeants occidentaux ou presque avait rompu tout contact avec le Kremlin. Jusqu'à ce que, vendredi, Olaf Scholz brise ce cordon sanitaire et décide d'appeler Vladimir Poutine. Si Volodymyr Zelensky avait été prévenu de ce coup de fil, il n'en est pas moins furieux. Le chef de l'État ukrainien a estimé que Berlin a ouvert une « boîte de Pandore » en sortant le Russe de son isolement.

Selon la chancellerie allemande, l'échange entre les deux hommes a duré soixante minutes. Bien sûr, officiellement, chacune des parties est restée dans son couloir. Scholz a déroulé l'argumentaire des alliés de Kiev en demandant le retrait des soldats russes d'Ukraine et en affirmant que le soutien des Occidentaux à Kiev allait se poursuivre aussi longtemps qu'il le faudrait.

Poutine, de son côté, a une nouvelle fois tenu l'Otan responsable de la situation et prévenu que de futures négociations devaient tenir compte des « nouvelles réalités territoriales ». Autrement dit, que la Russie n'était pas prête à renoncer aux régions conquises en mille jours de conflit.

Déroute annoncée

Le Kremlin, qui a aussi communiqué sur cet échange, en a profité pour glisser quelques peaux de banane sous les pieds de Scholz. D'abord en précisant que c'est bien l'Allemand qui avait été à l'initiative de cette conversation. Ensuite en expliquant que la question énergétique, donc de l'approvisionnement de gaz russe en Allemagne, avait été abordée. De quoi, peut-être, semer le doute sur les véritables intentions du chancelier.

Hier, l'opposition conservatrice de la CDU a sauté sur l'occasion pour accuser Scholz de servir la propagande de Poutine. Le leader social-démocrate aurait-il péché par naïveté ? Sans doute pas si l'on considère que cet appel est avant tout guidé par la crise politique qui se joue outre-Rhin. Après l'éclatement de sa coalition la semaine dernière, Scholz a dû se résoudre à organiser de nouvelles législatives anticipées, qui auront lieu le 23 février.

Avec cet appel à Poutine, Olaf Scholtz peut espérer parler aux électeurs de l'extrême gauche, notamment à la très poutinophile Sahra Wagenknecht.

Or son parti, le SPD, végète dans les tréfonds des sondages, très loin derrière la CDU. Pour prévenir cette déroute annoncée, Scholz doit donc tenter des coups. Avec cet appel à Poutine, il peut espérer parler aux électeurs de mouvements peu hostiles à Moscou, notamment ceux de l'étoile montante de l'extrême gauche, la très poutinophile Sahra Wagenknecht.

Plus globalement, alors que l'Allemagne traverse une crise économique, le soutien à l'Ukraine - Berlin en est le plus gros contributeur après les États-Unis - passe de plus en plus mal dans le pays. « L'Allemagne n'a qu'une obsession en ce moment : sauver sa puissance industrielle, affirme Nicolas Tenzer, enseignant à Sciences-Po et avocat assumé de l'Ukraine. Cela passe avant toute chose. »

Lire aussiCrise politique en Allemagne : le budget ne devrait pas être adopté tout de suite

Depuis plusieurs mois, le chancelier fait d'ailleurs entendre sa petite musique en Europe sur la question ukrainienne. « Avec les États-Unis, il est celui qui s'oppose le plus fortement à l'intégration de l'Ukraine dans l'Otan », reprend Nicolas Tenzer. Scholz est tout aussi réticent à voir Kiev utiliser des armes occidentales à longue portée pour frapper la Russie dans la profondeur et refuse donc toujours de lui livrer des missiles Taurus.

Il y a un mois, il a jugé venu le temps « de tout faire - en plus de soutenir clairement l'Ukraine - pour trouver un moyen d'empêcher cette guerre de continuer ». Ce ton conciliateur répond aussi à la traditionnelle Ostpolitik d'une partie du SPD, qui semble avoir été remise au goût du jour. « Certains membres de son entourage, comme son conseiller à la sécurité, Jens Plötner [qui a assisté à la conversation avec Poutine], ont toujours été sur une ligne assez ambiguë, voire bienveillante, à l'égard de Moscou », juge Nicolas Tenzer.

Autre signe que le SPD lorgne encore à l'Est : fin octobre, le nouveau secrétaire général du parti, Matthias Miersch, a annoncé la réintégration en son sein de Gerhard Schröder, alors que l'ex-chancelier, devenu haut dirigeant du géant gazier russe Gazprom, a pris fait et cause pour Vladimir Poutine.

Unité de façade des Vingt-Sept

Bien sûr, l'appel de vendredi s'inscrit aussi dans un paysage international nouveau depuis l'élection de Donald Trump. Le républicain a promis une issue rapide au conflit en Ukraine, et les Européens craignent qu'il ne les court-circuite en engageant des négociations directes avec Poutine. C'est notamment ce que l'Allemand aurait signifié au président russe.

Ce coup de fil de Scholz brise ce front commun. C'est un signal absolument désastreux.

Nicolas Tenzer, enseignant à Sciences-Po

En attendant, les Vingt-Sept semblaient d'accord pour afficher une unité et montrer qu'ils étaient prêts à encore soutenir Kiev même si les États-Unis devaient se désengager. « Ce coup de fil de Scholz brise ce front commun, affirme Nicolas Tenzer. C'est un signal absolument désastreux. » Si Berlin a assuré que cette initiative avait été coordonnée avec la France, les États-Unis et Londres, l'Élysée a expliqué que les messages délivrés pendant l'appel n'avaient pas été coordonnés au préalable.

Demain, au premier jour du G20 au Brésil, Scholz ne devrait donc pas couper à un débriefing avec ses partenaires. Mais le sommet pourrait également être l'occasion de poursuivre les discussions avec Moscou, puisqu'une délégation russe, menée par le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, est attendue à Rio. Scholz a aussi annoncé qu'il s'entretiendrait avec le président chinois Xi Jinping qui, depuis des mois, essaie de se placer comme un médiateur entre Kiev et Moscou.

Antoine Malo

 

Je ne pense pas qu'on puisse tirer de cet épisode des conclusions générales sur l'Allemagne. N'oublions pas que Scholz n'est peut-être plus là pour très longtemps - à peine plus que Biden 

Sur le fond, je ne vois pas comment on pourrait nier au grand État européen qu'est l'Allemagne le droit d'avoir une politique étrangère, y compris vis-à-vis de la Russie et de la guerre d'Ukraine. Une politique étrangère qui ne se résume pas à suivre Washington en tout, à faire du Biden jusqu'en novembre 2024 et du Trump ensuite 

L'erreur à mon avis est de ne pas se coordonner avec les autres principaux pays européens, voir 

Si Berlin a assuré que cette initiative avait été coordonnée avec la France, les États-Unis et Londres, l'Élysée a expliqué que les messages délivrés pendant l'appel n'avaient pas été coordonnés au préalable"

Ni avec Paris, ni avec Londres, ni Rome, Varsovie...

Or l'Allemagne pèse certes lourd. Mais seule, elle ne pèse pas assez dans une affaire de ce genre 

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il y a 26 minutes, Alexis a dit :

Or l'Allemagne pèse certes lourd. Mais seule, elle ne pèse pas assez dans une affaire de ce genre 

On est bien d'accord et c'est bien ce que j'appel avoir une politique à courte vue. QUe çà soit l'Allemagne, la France ou autre l'Europe est la voie la plus crédible pour avoir une politique industriele, internationale, financière etc ... qui tienne la route. Il a fallu l'explosion des deux NS pour faire plier instantanément les genoux de l'Allemagne parce qu'ils avaient décidé de faire dépendre leur politique industriele de leur bonne relation avec une seule source, la Russie au lieu de pratiquer le multi-sourcing. AUjourd'hui Trump a prévu de mettre toute l'Europe KO avec une politique industrielle agressive. BASF est donc sur le point de plier bagage, l'industrie automobile est au plus mal. Plutôt que de reposer les bases d'une nouvelle politique industrielle tenant compte des erreurs récentes ... ils persistent en espérant faire revivre un monde qui n'adviendra plus.

Qui plus est çà repose sur la bonne volonté d'un homme qui s'appelle Poutine qui pourrait très bien décider de ne pas arrêter la guerre tant que toute l'Ukraine n'est pas devenu russe. Le résultat est que VZ dit qu'il négociera en 2025 ... Mais il négociera quoi ? Je l'ai déjà dit l'Ukraine n'a rien a négocier sauf si l'Europe décide de rentrer de façon autrement plus puissante dans cette guerre. Et là Scholtz vient d'envoyer le  message qu'il se couchait face à Poutine.

Modifié par herciv
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https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaires-etrangeres/l-allemagne-en-crise-9457521 (16 novembre 2024)

Ulrike Franke Senior policy fellow au Conseil Européen des Relations internationales (ECFR)

Claire Demesmay Professeure à la chaire Alfred Grosser de Sciences Po, chercheuse au CERI dans ce cadre, et chercheure associée au Centre Marc Bloch à Berlin

Ludovic Subran Chef économiste du groupe Allianz, Senior Fellow à l’Université d’Harvard

Frédéric Fréry Professeur au département Management de ESCP Business School et à CentraleSupélec

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Il y a 16 heures, Wallaby a dit :

https://www.compactmag.com/article/how-professors-killed-literature/ (15 novembre 2024)

Les départements d'allemand sont en chute libre [dans les universités américaines]

https://koreajoongangdaily.joins.com/news/2024-02-21/national/kcampus/Duksung-Womens-University-to-close-French-and-German-departments--/1985606 (21 février 2024)

L'université Duksung (Corée) ferme ses départements d'allemand et de français.

En même temps, von der Layen fait ses discours en anglais alors qu'elle est la langue maternelle de seulement 1% des européens.

On devrait retirer l'anglais des langues de travail de l'U.E.

Les solutions de traductions automatiques n'ont jamais été aussi efficaces, on le voit bien sur ce forum, on devrait en profiter plus.

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il y a 15 minutes, Hypsen a dit :

En même temps, von der Layen fait ses discours en anglais alors qu'elle est la langue maternelle de seulement 1% des européens.

On devrait retirer l'anglais des langues de travail de l'U.E.

Les solutions de traductions automatiques n'ont jamais été aussi efficaces, on le voit bien sur ce forum, on devrait en profiter plus.

Si je me souviens bien, au début des négociations sur la mise en application du Brexit, le négociateur Michel Barnier avait émis l'idée de faire ces négociations uniquement en français

Malheureusement, il ne l'a pas fait :mellow:

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il y a 22 minutes, Hypsen a dit :

En même temps, von der Layen fait ses discours en anglais alors qu'elle est la langue maternelle de seulement 1% des européens.

On devrait retirer l'anglais des langues de travail de l'U.E.

Les solutions de traductions automatiques n'ont jamais été aussi efficaces, on le voit bien sur ce forum, on devrait en profiter plus.

L'anglais est une langue très facile à apprendre et parlée par quasiment tout le monde sur la planète.

N'importe quelle personne ayant fait des études supérieures (mis à part peut-être les littéraires purs) de nos jours est capable de lire/écrire/parler en anglais.

On peut déplorer que les autres langues européennes reculent dans l'éducation mais ça ne changera pas le fait que l'anglais est la langue de travail par défaut dans un contexte international (si on parle en anglais, on est sur de se faire comprendre par son interlocuteur ce qui n'est pas le cas des autres langues européennes).

Si on veut faire quelque chose, il faut mettre plus d'heures de LV2 dans les programmes, mais la LV1 restera l'anglais quoi qu'on fasse.

Modifié par Alzoc
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Il y a 16 heures, Wallaby a dit :

https://www.compactmag.com/article/how-professors-killed-literature/ (15 novembre 2024)

Les départements d'allemand sont en chute libre [dans les universités américaines]

https://koreajoongangdaily.joins.com/news/2024-02-21/national/kcampus/Duksung-Womens-University-to-close-French-and-German-departments--/1985606 (21 février 2024)

L'université Duksung (Corée) ferme ses départements d'allemand et de français.

il y a 4 minutes, Alzoc a dit :

L'anglais est une langue très facile à apprendre et parlée par quasiment tout le monde sur la planète.

N'importe quelle personne ayant fait des études supérieures (mis à part peut-être les littéraires purs) de nos jours est capable de lire/écrire/parler en anglais.

On peut déplorer que les autres langues européennes reculent dans l'éducation mais ça ne changera pas le fait que l'anglais est la langue de travail par défaut dans un contexte international (si on parle en anglais, on est sur de se faire comprendre par son interlocuteur ce qui n'est pas le cas des autres langues européennes).

Si on veut faire quelque chose, il faut mettre plus d'heures de LV2 dans les programmes, mais la LV1 restera l'anglais quoi qu'on fasse.

Et l'anglais c'est quoi à part un mélange de français et d'allemand? :laugh:

Modifié par Patrick
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Il y a 5 heures, herciv a dit :

Qui plus est çà repose sur la bonne volonté d'un homme qui s'appelle Poutine qui pourrait très bien décider de ne pas arrêter la guerre tant que toute l'Ukraine n'est pas devenu russe. Le résultat est que VZ dit qu'il négociera en 2025 ... Mais il négociera quoi ? Je l'ai déjà dit l'Ukraine n'a rien a négocier sauf si l'Europe décide de rentrer de façon autrement plus puissante dans cette guerre. Et là Scholtz vient d'envoyer le  message qu'il se couchait face à Poutine.

Oui, Scholz a oublié la remarque d'un responsable passé de son pays. Je parle de Bismarck 

“La diplomatie sans les armes, c’est la musique sans les instruments”

Si les pays européens avaient déjà lancé les commandes à leurs industries de défense pour doubler, tripler ou quadrupler le rythme de production de blindés, missiles, avions de combat, chars etc. Et s'ils utilisaient la certitude de l'arrivée prochaine (2 à 3 ans pour que les industriels s'adaptent, suivant les cas ?) de ce flot d'armes pour consentir des dons d'armements plus grands à Kiev afin de l'aider à "faire la soudure" jusqu'à l'arrivée de ce flux plus important

Alors, une diplomatie européenne propre serait possible - une vraie diplomatie, c'est-à-dire suivant les termes de Bismarck

En l'absence de ce genre de décision, il y a les appels de Scholz pour dire à Poutine de retirer ses troupes et de rechercher sincèrement la paix... "Steuplait, laisse-le, tu lui fais mal... Steuplaiiiit alleeeez" et autres "Sois gentil la paix et les p'tites fleurs c'est plus mieux"

Ou d'ailleurs les proclamations décidées mâchoire serrée à Varsovie, Paris, Londres et autres lieux sur le thème "La Russie ne peut gagner et ne gagnera pas", "Nous ne permettrons pas", et autres "Grrr ouaf ouaf"

Une diplomate coordonnée européenne (avec les armes donc) pourrait d'ailleurs utiliser les uns comme les autres, dans les rôles classiques du "gentil flic" et du "méchant flic". En l'absence d'armes donc de diplomatie... tout cela est vain :mellow:

==>Il ne reste donc plus que la seule puissance capable d'avoir une diplomatie dans le "camp" occidental, c'est-à-dire les Etats-Unis

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il y a une heure, Patrick a dit :

Et l'anglais c'est quoi à part un mélange de français et d'allemand? :laugh:

Jamais dis le contraire !

C'est une version simplifiée d'un mélange d'allemand et de français :bloblaugh:

Mais ça reste tout de même plus facile à apprendre que les deux langues mères :ph34r:

Modifié par Alzoc
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il y a une heure, herciv a dit :

ET celle_là risque de se faire porter pâle.

Oui, plus précisément il risque de déterminer sa politique en fonction de ses intérêts propres, du moins de sa perception de ses intérêts propres. Qui ne sont pas ceux d'un pays européen 

Ce qui n'est guère surprenant. Puisque tout le monde le fait 

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Il y a 1 heure, Alexis a dit :

Oui, plus précisément il risque de déterminer sa politique en fonction de ses intérêts propres, du moins de sa perception de ses intérêts propres. Qui ne sont pas ceux d'un pays européen 

Ce qui n'est guère surprenant. Puisque tout le monde le fait 

Vivement qu'ils quittent l'OTAN et rapatrient leurs troupes dans ce cas. Ça nous permettrait peut-être d'agir convenablement.

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il y a 35 minutes, Ciders a dit :

Vivement qu'ils quittent l'OTAN et rapatrient leurs troupes dans ce cas. Ça nous permettrait peut-être d'agir convenablement.

Je pense que ce qui est à viser c'est plutôt qu'ils demeurent dans l'OTAN mais sans en être l'alpha et l'omega, c'est à dire qu'ils appuient en son sein une réelle capacité militaire européenne avec leurs capacités difficilement reproductibles à l'échelle d'une Europe composée de plusieurs dizaines de pays. Ce n'est pas forcément ce qu'"idéologiquement" je souhaiterai mais c'est ce qui me semble le plus réaliste.

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Il y a 3 heures, Alexis a dit :

Oui, plus précisément il risque de déterminer sa politique en fonction de ses intérêts propres, du moins de sa perception de ses intérêts propres. Qui ne sont pas ceux d'un pays européen 

Ce serait quand même fort de café de taper sur l'UE alors que les 27 ne représentent même pas la totalité du déficit commercial enregistré par les USA vis-à-vis du Canada et de Mexico en 2023. Et ne parlons pas de la Chine.

C'est pour ça que je maintiens: trump va mettre un coup de pression à l'UE et monétiser son soutien de la sorte. La dernière fois les Européens avaient collectivement acheté pour 230 milliards en armement aux USA.

voronoi--US-Global-Trade-Balance-in-2023

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Le 17/11/2024 à 14:27, Alzoc a dit :

L'anglais est une langue très facile à apprendre et parlée par quasiment tout le monde sur la planète.

N'importe quelle personne ayant fait des études supérieures (mis à part peut-être les littéraires purs) de nos jours est capable de lire/écrire/parler en anglais.

On peut déplorer que les autres langues européennes reculent dans l'éducation mais ça ne changera pas le fait que l'anglais est la langue de travail par défaut dans un contexte international (si on parle en anglais, on est sur de se faire comprendre par son interlocuteur ce qui n'est pas le cas des autres langues européennes).

Si on veut faire quelque chose, il faut mettre plus d'heures de LV2 dans les programmes, mais la LV1 restera l'anglais quoi qu'on fasse.

Ce serait un choix pragmatique, j'en conviens, mais pour qui ? Pour les fonctionnaires européens et tous ceux qui gravitent autour.

Sauf que l'union est démocratique et elle est (en théorie) faite pour ses citoyens. À tort ou à raison, l'U.E. est perçue comme distante et technocratique. Quand on voit l'importance de la langue dans les separatismes (Belgique, Espagne, même Ukraine d'ailleurs), le sujet est tout sauf anodin.

L'anglais n'est la première langue officielle dans aucun des pays de l'U.E., elle n'est que secondaire en Irlande et Malte.

Si on avait été pragmatique, le latin serait resté la langue des clercs...

Modifié par Hypsen
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Wolfgang Münchau, auteur de Kaput, the end of the German Miracle

 

18 novembre 2024

2:25 L'Allemagne depuis la deuxième guerre mondiale, s'était spécialisée dans l'industrie (...) avec une spécialisation dans l'automobile, la mécanique, la chimie et ils étaient parmi les leaders mondiaux dans de nombreux segments. L'ensemble du pays était orienté vers cela. Ce n'était pas que l'industrie. Vous aviez des instituts de recherche, à la fois théoriques et pratiques, qui faisaient le lien entre les entreprises et la science pure. Le gouvernement finançait la recherche à travers des banques spécialisées.

5:52 Ils ont sous-estimé le monde numérique. Ils ont sous-estimé la voiture électrique. Le président de Volkswagen, le patriarche issu de la famille Porsche, lié à Volkswagen, avait l'habitude de dire : « il n'y a pas de place pour une voiture électrique dans mon garage ».

6:14 Ils n'ont pas investi comme a fait la Chine, comme a fait Tesla.

7:25 L'Allemagne était un pays de pointe dans la recherche nucléaire. Elle avait plus de chimistes et de physiciens nucléaires que bien d'autres pays. Je crois qu'il ne reste plus que trois chimistes nucléaires pour toute l'industrie.

10:09 L'idée de Merkel et du leadership politique de la dernière décennie était que le pays ferait une très forte transition vers les renouvelables et que le gaz serait le filet de sécurité pour cela, pour l'intermittence. (...) Et c'était fortement dépendant du gazoduc russe, fournissant une énergie à bas coût, fiable, et abondante indéfiniment.

14:03 C'est très difficile pour les startups aujourd'hui en Allemagne comparé à il y a 20 ou 30 ans. C'est devenu un territoire très hostile. (...) La bureaucratie massive en Allemagne mais aussi dans l'UE, très fortement à l'instigation de l'Allemagne, a fondamentalement tourné l'Allemagne et l'UE en environnement très hostile aux entrepreneurs.

15:34 [L'industrie allemande est sortie d'une première crise dans les années 2000 avec les réformes de compétitivité qui ont modéré les salaires, et la création des chaînes de production mondialisées qui ont permis des gains de productivité] Peut-être que le plus grand facteur ayant prolongé l'illusion de succès, a été la crise de l'euro aboutissant à une dévaluation de l'euro sans inflation. L'Allemagne a obtenu un avantage de 10 à 20% parce que les pays voisins s'étaient mis dans une crise et qu'il y avait un taux de change fixe au sein de la zone euro.

16:42 Si vous êtes la troisième économie mondiale en dollars, et que vous générez des surplus énormes, cela affecte le reste du monde. Cela affecte l'Europe.

17:07 Mais c'est une vulnérabilité, car le surplus veut dire que vous êtes dépendant des autres.

17:35 C'est une période de déclin lent relatif. Vous le voyez dans les trains, par exemple. En retard, bondés. Nous avons vécu la transition d'un très bon système ferroviaire à quelque chose qui est maintenant pire qu'au Royaume-Uni. [Freddy : eh bien ça c'est moche ! (that's bad!)] Je veux dire : la France entretient toujours l'un des systèmes ferroviaires les meilleurs au monde. C'est un fossé complet. La France a au moins réussi à investir dans le secteur public. [1]

19:42 L'Allemagne de l'Ouest a essayé de forcer l'Allemagne de l'Est à suivre son modèle économique au lieu de lui permettre de développer le sien propre. Cela s'est avéré être un échec, et maintenant cela échoue à l'Ouest. Cela a toujours échoué en Allemagne de l'Est.

35:32 [Héritage du conservatisme de Franz-Josef Strauss, CSU] Munich est la seule ville qui puisse encore prétendre vivre dans le XXIe siècle : ils ont des industries modernes. C'est une sorte d'île connectée au monde numérique moderne. Ils sont des capital-risqueurs, ils ont des entreprises d'IA.

37:17 [l'AfD] Ils ne promeuvent pas la liberté entrepreneuriale. (...) Ils ne sont pas Trump. Ils ne sont pas Milei.

41:45 Nous avons la régulation la plus restrictive sur l'IA au monde, donc la voiture auto-pilotée ne sera pas inventée par BMW et Volkswagen. Elle sera inventée en Chine. L'environnement régulateur est plus libre en Chine qu'aux États-Unis, et l'UE va se faire distancer.

48:46 L'Allemagne est un pays très très riche, donc elle peut être irresponsable pendant une très très longue période. (...) Cela peut continuer comme ça pendant 10 ans.

55:09 L'industrie allemande continue d'investir en Chine. Elle fait en Chine ce qu'elle faisait en Russie. Si les États-Unis font ce que vous suggérez, les USA vont exiger que l'Allemagne observe les politiques américaines anti-chinoises, qu'elle se découple de l'économie chinoise. Ce sera très très difficile à faire pour l'Allemagne physiquement parce que cela causera un chaos significatif aux entreprises allemandes. Ce n'est pas le problème des ventes en Chine. C'est dans la chaîne de fabrication des intrants intermédiaires que la Chine joue un rôle central.

56:30 [Freddy : Elon Musk non plus ne peut pas se découpler de la Chine...] La politique de découplage de la Chine ne marchera pas. Elle n'aura pas lieu. Trump n'aime pas les guerres, il n'aime pas le conflit. Il a une politique transactionnelle, mais son but est plus de mettre fin aux guerres.

[1] On en parlait déjà en 2014 :

Le 29/09/2014 à 13:45, Wallaby a dit :

http://www.spiegel.de/international/germany/low-german-infrastructure-investment-worries-experts-a-990903.html (18 septembre 2014)

Le Spiegel a fait sa une le 8 septembre sur « L'État qui tombe en ruine : comment nous gâchons nos chances d'avenir et de prospérité ». L'Économie allemande croule. Sa croissance depuis 2000 a été inférieure à la moyenne de la zone euro. Les deux tiers des travailleurs gagnent aujourd'hui moins qu'en 2000. Pour l'économiste Marcel Fratzscher, l'Allemagne est victime d'une illusion quant à la bonne marche de son économie. Il y a un manque d'investissement dans les infrastructures (les ponts d'autoroutes, les écoles,etc.), aggravée par le fait que les investisseurs allemands auraient tendance à préférer investir à l'étranger qu'en Allemagne. Les investissements publics et privés d'infrastructure qui représentaient 25% de la production économique en 1990 n'en représentent plus que 19.5% en 2013.

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