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Allemagne


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https://www.lesechos.fr/monde/europe/lallemagne-voit-son-economie-reculer-pour-la-deuxieme-annee-de-suite-2142642 (15 janvier 2025)

L'Allemagne en récession pour la deuxième année de suite, du jamais vu depuis 20 ans

L'économie a enregistré une baisse de son produit intérieur brut de 0,2 % en 2024. Les exportations sont en recul de 0,8 % et la consommation intérieure n'a pas pris le relais.

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Le retour de Donald Trump met l'Allemagne sous tension

Les Etats-Unis constituent le premier marché à l'export de l'Allemagne. Les projets d'augmentation des droits de douane de Donald Trump pourraient coûter de 130 à 180 milliards d'euros à l'économie allemande.

En Allemagne, la liste des invités à l'investiture de Donald Trump n'est pas passée inaperçue. Le coprésident du parti d'extrême droite AfD, Tino Chrupalla, sera présent ce lundi, accompagné de plusieurs députés. Atlantistes dans l'âme, les conservateurs n'auront qu'un seul représentant. Et les sociaux-démocrates et les écologistes aucun.

Mais ce sont surtout les premières semaines du retour au pouvoir de Donald Trump qui vont être scrutées comme le lait sur le feu. Le risque d'une guerre commerciale avec l'Oncle Sam pourrait en effet coûter cher à l'Allemagne, alors que le pays connaît sa deuxième année de suite de récession.

« La victoire de Donald Trump marque le début du moment le plus difficile de l'histoire de la République fédérale d'Allemagne sur le plan économique », alertait dès cet automne Moritz Schularick, le président de l'institut économique IfW de Kiel.

10 % des exportations du pays

Les Etats-Unis constituent le premier marché à l'export de l'Allemagne, devant la France. Ils absorbent à eux seuls 12 % des exportations de machines-outils allemandes, 13 % des automobiles expédiées à l'étranger et près d'un quart des exportations de produits pharmaceutiques, indique l'institut fédéral des statistiques. Pour l'organisation, jamais l'importance des Etats-Unis dans le commerce extérieur allemand n'a été « aussi grande depuis vingt ans ».

Dans ce contexte, rien d'étonnant à ce que la possibilité d'une guerre commerciale suscite de la nervosité. Si Donald Trump augmente les droits de douane à l'importation de 10 % et que l'UE contre-attaque avec des mesures équivalentes, l'Allemagne pourrait enregistrer une perte de produit intérieur brut de plus de 127 milliards d'euros (en prix constants de l'année 2020) au cours du deuxième mandat du président américain, estime l'Institut de l'économie allemande de Cologne. Si les hausses sont de 20 %, le coût serait de 180 milliards.

D'après l'institut Ifo, les exportations allemandes vers les Etats-Unis pourraient baisser de 15 %. Mais les exportations vers la Chine pourraient également chuter, car ce pays aurait moins besoin de produits intermédiaires allemands si ses exportations vers les Etats-Unis étaient surtaxées.

Eviter le cauchemar

Comment éviter ce cauchemar ? En Allemagne, beaucoup préconisent une double stratégie : afficher une volonté de coopération tout en se montrant dissuasif.

« Il est de l'intérêt des Etats-Unis de collaborer avec l'Europe face au défi chinois », rappelle Clemens Fuest, le président de l'Institut Ifo, dans un échange avec la presse étrangère. « Il faut donc dire à Trump que nous voulons travailler ensemble, mais aussi montrer ce que nous ferons s'il déclenche une guerre commerciale. »

Interrogé sur le sujet ce week-end, le leader de la droite allemande, Friedrich Merz, a cherché à calmer les inquiétudes. « Si les Etats membres européens sont unis, ils seront respectés dans le monde, y compris par les Etats-Unis. S'ils sont divisés, personne ne les prendra au sérieux », a déclaré le dirigeant, à l'occasion d'un séminaire des conservateurs européens à Berlin.

A ses yeux, « Trump accélère un processus en Europe que nous aurions dû mener de toute façon ». Le dirigeant préfère voir dans son arrivée « une opportunité » pour agir ensemble, notamment sur les questions de défense.

Dans une note confidentielle envoyée à Berlin et publiée dimanche par le tabloïd « Bild » , l'ambassadeur allemand aux Etats-Unis, Andreas Michaelis, avait un tout autre ton. Il y évoquait les « projets de vengeance » du président Donald Trump et dénonçait sa « stratégie de disruption maximale » visant à « redéfinir l'ordre constitutionnel » aux Etats-Unis.

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Le débat sur le budget de l'armée allemande donne lieu à de belles floraisons.
Comme nous le savons, elle dispose jusqu'à présent d'un budget régulier d'environ 52 milliards, qui a été porté à environ 80-90 milliards à l'aide du fonds spécial, ce qui correspond à environ 2 pour cent du PIB.

Selon une nouvelle information, la Bundeswehr n'a pas du tout pu utiliser ce budget, 4,6 milliards sont restés inutilisés.

https://www.tagesspiegel.de/politik/46-milliarden-euro-weniger-als-moglich-pistorius-hat-bundeswehr-etat-offenbar-nicht-wie-geplant-ausgeschopft-13048570.html
Ce qui est curieux, c'est que Robert Habeck, des Verts, a demandé un budget de 3,5 pour cent, de préférence financé par la dette. Je suppose qu'il entend également par là une aide durable à l'armement pour l'Ukraine, car on voit mal où l'Allemagne pourrait trouver tous ces soldats pour autant d'armes.

https://www.tagesschau.de/inland/bundestagswahl/parteien/habeck-verteidigungsausgaben-100.html

Friedrich Merz, en revanche, le prochain chancelier de la CDU, vise à n'atteindre que 2 pour cent au cours des prochaines années en réduisant le budget social. Pour ce faire, il ne veut pas en premier lieu contracter des dettes. 

https://www.spiegel.de/politik/deutschland/verteidigungsausgaben-friedrich-merz-will-zwei-prozent-des-bip-fuer-ruestung-ausgeben-a-6625d878-cf0a-4e01-aa61-2757c70cb56b

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il y a 44 minutes, Manuel77 a dit :

car on voit mal où l'Allemagne pourrait trouver tous ces soldats pour autant d'armes.

Peut-être que de remettre en état de vol une réelle armée de l'air coûterait légèrement plus que ce que ça coûte aujourd'hui à la Luftwaffe. 

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Il y a 5 heures, Manuel77 a dit :

4,6 milliards sont restés inutilisés.

Vous auriez pas besoin de 15 chasseurs ou un sous marin Suffren par exemple ? Le Rafale serait un excellentissime vecteur de Taurus, en prenant moins de risque de voir s'afficher Trump avec un doigt d'honneur sur l'écran principal au démarrage du bouzin pour une mission planifiée dans une zone que Washington ne souhaite pas..........( enfin, sauf sur la France, j'espère qu'on a prévu les sécurité quand même :laugh:  )

je veux dire, des trucs qui marchent ? A ce prix, on doit pouvoir fournir un peu de formation et mise à niveau :ph34r:

( hélas pour vous, notre format armée de terre n'a pas de besoin de blindés lourds, on n'est pas concerné par le Léo........)

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il y a une heure, Manuel77 a dit :

Elon Musk s'est exprimé par vidéoconférence lors du congrès de l'AfD :

https://www.spiegel.de/politik/deutschland/elon-musk-bei-afd-wahlkampfauftakt-in-halle-saale-zugeschaltet-a-b21db243-26ca-468e-8715-927c26a73178
Dans un message vidéo, Musk a réaffirmé son soutien au parti AfD. « Il est très important que les gens en Allemagne soient fiers d'être allemands », a déclaré Musk par livestream. La « culture allemande » remonte à « des milliers d'années ». L'empereur romain Jules César avait déjà été « impressionné » par la volonté de combattre des tribus germaniques, a poursuivi Musk.
« Battez-vous pour un avenir formidable pour l'Allemagne », a déclaré Musk sous les acclamations des quelque 4500 supporters de l'AfD présents dans le hall du salon, selon les chiffres du parti. L'entrepreneur a déploré qu'il y ait « trop de focalisation sur la culpabilité passée », il faut laisser cela derrière soi. Les enfants ne devraient pas être coupables des péchés de leurs arrière-grands-parents, a-t-il déclaré, appelant à l'optimisme.
L'AfD a le soutien total de Musk et, selon lui, celui de l'administration Trump. Le gouvernement fédéral actuel ne se soucie manifestement pas de « la santé et du bien-être du peuple allemand ». Au lieu de cela, « le gouvernement réprime agressivement la liberté d'expression ». L'AfD doit donc « se battre, se battre, se battre », notamment pour « plus d'autodétermination pour l'Allemagne et pour les pays en Europe et moins de Bruxelles ».

Comment le citoyen allemand perçoit les interventions d'Elon Musk ? En Suisse, si des organismes étrangers s'immiscent dans les votations, généralement cela s'avère contre productif. Ressens-tu un effet similaire en Allemagne?

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il y a 22 minutes, FAFA a dit :

Comment le citoyen allemand perçoit les interventions d'Elon Musk ? En Suisse, si des organismes étrangers s'immiscent dans les votations, généralement cela s'avère contre productif. Ressens-tu un effet similaire en Allemagne?

Difficile à prédire. Personnellement, j'évolue dans un milieu qui est centriste et opposé à l'AfD. De manière générale, ils considèrent que les activités politiques de Musk sont idiotes.
Je pense qu'en Allemagne, nous n'avons pas d'expérience en matière de recommandations électorales de personnalités celebrites (ou de toute autre chose) venant de l'étranger, c'est pourquoi je n'ose pas faire de pronostic. 

Les autres partis « extrémistes » (BSW, Linkspartei) sont entre-temps passés à une campagne présentant l'AfD comme un vassal des milliardaires américains. Les médias mainstream sont de toute façon opposés aux interventions de Musk. Probablement que cela ne fera ni mal ni bien à l'AfD.

Il y a toutefois un autre débat d'actualité, Friedrich Merz, CDU et bientôt probablement chancelier, veut immédiatement déposer une motion au Bundestag visant à durcir le droit d'asile après qu'un Afghan a poignardé deux personnes. Il ne veut pas se soucier de savoir si la proposition obtiendra une majorité avec l'aide de l'AfD. Les grands partis crient désormais au scandale, Merz voulant (selon leur opinion) abattre le mur coupe-feu (synonyme de boycott de l'AfD) auquel la CDU s'est jusqu'ici engagée. 

https://www.welt.de/regionales/rheinland-pfalz-saarland/article255246844/Scholz-ueber-Merz-So-etwas-darf-man-gar-nicht-vorschlagen.html

Modifié par Manuel77
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https://electrek.co/2025/01/16/tesla-boycott-is-gaining-momentum-in-germany-due-to-elon-musks-meddling-in-politics/

Cela (...) a conduit à un boycott de la plateforme X de Musk en Allemagne, lancé par « plus de 60 organisations académiques allemandes et autrichiennes ».

Le boycott de la plateforme X s'étend maintenant à Tesla.

Après Rossmann, LichtBlick, une grande entreprise d'énergie en Allemagne, se joint au boycott de Tesla. L'entreprise l'a annoncé sur LinkedIn cette semaine.

Même si cela n'a pas un grand impact, les ventes de Tesla sont déjà en train de s'effondrer en Allemagne. Les ventes ont baissé de 41 %, soit environ 26 000 unités, en 2024 par rapport à 2023.

 

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Il y a 3 heures, Manuel77 a dit :

Elon Musk s'est exprimé par vidéoconférence lors du congrès de l'AfD :

https://www.spiegel.de/politik/deutschland/elon-musk-bei-afd-wahlkampfauftakt-in-halle-saale-zugeschaltet-a-b21db243-26ca-468e-8715-927c26a73178
Dans un message vidéo, Musk a réaffirmé son soutien au parti AfD. « Il est très important que les gens en Allemagne soient fiers d'être allemands », a déclaré Musk par livestream. La « culture allemande » remonte à « des milliers d'années ». L'empereur romain Jules César avait déjà été « impressionné » par la volonté de combattre des tribus germaniques, a poursuivi Musk.
« Battez-vous pour un avenir formidable pour l'Allemagne », a déclaré Musk sous les acclamations des quelque 4500 supporters de l'AfD présents dans le hall du salon, selon les chiffres du parti. L'entrepreneur a déploré qu'il y ait « trop de focalisation sur la culpabilité passée », il faut laisser cela derrière soi. Les enfants ne devraient pas être coupables des péchés de leurs arrière-grands-parents, a-t-il déclaré, appelant à l'optimisme.
L'AfD a le soutien total de Musk et, selon lui, celui de l'administration Trump. Le gouvernement fédéral actuel ne se soucie manifestement pas de « la santé et du bien-être du peuple allemand ». Au lieu de cela, « le gouvernement réprime agressivement la liberté d'expression ». L'AfD doit donc « se battre, se battre, se battre », notamment pour « plus d'autodétermination pour l'Allemagne et pour les pays en Europe et moins de Bruxelles ».

L'image n'est pas mal non plus

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Je me demande si lors de notre prochaine élection en France, j'ai envie que Elon Musk et les autres soutiennent les partis dont je me sens proche... ou si je préfère qu'ils soutiennent plutôt les autres :happy:

Assez d'accord pour dire que ça ne devrait pas avoir beaucoup d'influence sur le score de l'AfD

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il y a 22 minutes, Alexis a dit :

Je me demande si lors de notre prochaine élection en France, j'ai envie que Elon Musk et les autres soutiennent les partis dont je me sens proche... ou si je préfère qu'ils soutiennent plutôt les autres :happy:

C'est déjà le cas ( ces personnalités qui s'expriment ) mais disons que ce sont surtout les sportifs et les "artistes". J'ai un peu l'impression que ça ne fait que confirmer des déjà convaincus, et au pire ça agit en repoussoir. Donc la balance me semble globalement nettement négative. Y'a guère que des coups à prendre, pour le soutenu et le soutien. Du moins en vision française. Je me dis ( peut être à tord ) que celà ne doit pas être bien différent outre Rhin. 

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Il y a 1 heure, Polybe a dit :

Pourquoi Musk se semble se concentrer surtout sur l'Allemagne ? Pourquoi ce pays ?

Tesla et Musk y ont une usine. En ce moment, il y a tout un jeu niveau européen qui oscille entre coopération et droits de douanes avec les entreprises automobiles chinoises qui sont les plus à mêmes de détronner Tesla sur le long terme.

Et c'est l'Allemagne qui donne le la sur ce sujet. Que musk investisse littéralement dans un parti allemand qui monte ne me semble pas contre-productif pour le moment

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il y a 17 minutes, MrSpirou a dit :

Tesla et Musk y ont une usine. En ce moment, il y a tout un jeu niveau européen qui oscille entre coopération et droits de douanes avec les entreprises automobiles chinoises qui sont les plus à mêmes de détronner Tesla sur le long terme.

Et c'est l'Allemagne qui donne le la sur ce sujet. Que musk investisse littéralement dans un parti allemand qui monte ne me semble pas contre-productif pour le moment

Sous couvert "d'investissements" il fait bien de l'ingérence en soutenant un parti et influe volontairement sur la politique intérieure de l'Allemagne,  que dire de plus avec ses nouvelles fonctions au sein du pouvoir US !
 

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Il y a 1 heure, MrSpirou a dit :

Tesla et Musk y ont une usine. En ce moment, il y a tout un jeu niveau européen qui oscille entre coopération et droits de douanes avec les entreprises automobiles chinoises qui sont les plus à mêmes de détronner Tesla sur le long terme.

Et c'est l'Allemagne qui donne le la sur ce sujet. Que musk investisse littéralement dans un parti allemand qui monte ne me semble pas contre-productif pour le moment

Musk n'a pas intérêt à une confrontation avec la Chine, car c'est son marché extérieur le plus important, bien avant l'Allemagne, et c'est son fournisseur de batteries.

D'une certaine façon Tesla est une entreprise d'automobile chinoise - presque - comme les autres.

Peut-être que le rapprochement avec l'AfD se situe là : défaire les logiques de guerre froide, de manière à reprendre la mondialisation, à recoupler les économies chinoise et américaines découplées.

https://thediplomat.com/2023/06/elon-musks-chinese-odyssey/ (6 juin 2023)

Contrairement à l'intention du gouvernement américain de rapatrier les capitaux et la production, M. Musk souhaite renforcer l'empreinte de Tesla dans les secteurs chinois des véhicules électriques et des batteries. Le cours de l'action Tesla a grimpé en flèche pendant la visite de M. Musk.

M. Musk aurait comparé la Chine et les États-Unis à des jumeaux conjoints, laissant entendre que le découplage des deux plus grandes économies du monde n'est pas seulement coûteux, mais aussi potentiellement destructeur. L'importance de la Chine pour M. Musk est évidente : la Chine n'est pas seulement le deuxième marché de Tesla, elle joue également un rôle crucial dans la capacité de production de Tesla, contribuant à plus de la moitié de sa production mondiale. En 2022, la Gigafactory de Tesla à Shanghai a exporté 271 000 véhicules, ce qui représente un tiers de la production totale de l'usine.

Le gouvernement de Shanghai a apporté un soutien politique et financier spécial à la Gigafactory de Tesla à une condition : les VE vendus en Chine devaient incorporer au moins 90 % de pièces et de composants fabriqués en Chine. Tesla a atteint cet objectif en augmentant le pourcentage de ses composants d'origine locale, de 50 % en 2019 à 70 % en 2020, pour finalement dépasser 95 % en 2022.

La perspective d'un découplage entre Tesla et la Chine, surtout si l'on tient compte de la position dominante de la Chine dans la chaîne d'approvisionnement des véhicules électriques et de plusieurs minéraux essentiels utilisés dans les batteries des véhicules électriques et de l'électricité, pourrait entraîner des risques considérables.

 

 

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L'AfD et la Chine :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alice_Weidel

Au terme de ses études secondaires à Versmold, achevées en 1998, Alice Weidel fait des études d'économie et de gestion d'entreprise à l'université de Bayreuth. Elle obtient plus tard un doctorat en 20113. Sa thèse, rédigée sous la direction de l'économiste Peter Oberender (de), est consacrée à l'avenir du système de retraite en Chine.

Elle obtient son premier poste chez Goldman Sachs et travaille également chez Allianz Investors. Considérée comme une spécialiste de l'Asie, elle améliore son mandarin lors de six années passées en Chine. Après avoir quitté le monde de la banque et de la finance, elle entame une carrière de consultante indépendante pour des startups.

https://www.sinoskop.de/blog/china-policy-afd-2024/ (9 février 2024)

La recherche du terme « Chine » sur le site officiel du parti « Alternative pour l'Allemagne » ne donne que peu de résultats. Les articles les plus récents sur la Chine ont été publiés en 2022.

Le président M. Chrupalla met en garde :

    Si la guerre économique contre la Russie s'étend maintenant à la Chine, nous nous priverons de ressources et de technologies supplémentaires. C'est pourquoi nous devons entretenir des relations avec la Chine. Nous devons garder toutes nos options ouvertes"[1].

Mme Weidel, chef de file de l'AfD, critique l' » autosatisfaction “ de la ministre allemande des affaires étrangères en lui adressant un autre avertissement : ”

    Il est extrêmement dangereux de s'opposer aussi ouvertement à la Chine aujourd'hui[2].

Les résultats de la recherche sur la « Chine » sont légèrement plus récents sur le site web du groupe parlementaire du parti. Les déclarations les plus récentes datent de juillet 2023. Deux autres exemples.

Le porte-parole du parti en matière de politique étrangère critique la stratégie chinoise du gouvernement allemand, qu'il juge « préoccupante à plusieurs égards » :

    Tout d'abord, le document ne mérite pas son nom : il s'agit d'une tentative d'imposer l'idéologie verte et les intérêts géopolitiques américains sous le couvert d'une stratégie pour la politique étrangère allemande[3].

En revanche, l'évaluation de Mme Weidel concernant le premier voyage de la délégation de l'AfD en République populaire de Chine (RPC) en juin 2023 est beaucoup plus positive :

    Nos interlocuteurs chinois se sont montrés très ouverts et intéressés et ont été très bien informés de notre travail à Berlin. Les prochaines étapes sont déjà planifiées. [4]

Selon le communiqué de presse, les délégués ont trouvé

    impressionnant à quel point la numérisation et l'IA font déjà partie de la vie quotidienne à Shanghai et à Pékin.

En outre :

    La réduction des risques et le découplage ne sont pas des stratégies géopolitiques européennes ou même allemandes. Le commerce avec la Chine est trop important pour que nous nous laissions entraîner dans de nouveaux conflits. [5]

Fin 2022, le portail médiatique allemand Correctiv a publié plusieurs documents internes du groupe de travail sur la politique étrangère du groupe parlementaire de l'AfD. L'un d'entre eux concerne la Chine et s'intitule « En faveur d'une politique chinoise réaliste, pacifique et indépendante de l'Allemagne ». Ce document de six pages décrit les relations souhaitées par l'AfD avec la RPC.

Selon ce document, les relations germano-chinoises sont « la preuve que la division internationale du travail apporte la prospérité ». Les deux pays sont décrits comme des gagnants de la mondialisation et l'Allemagne devrait donc plaider en faveur d'une « coopération internationale pacifique et stable » avec la Chine.

L'une des principales demandes de l'AfD est que l'Allemagne adopte une « politique chinoise indépendante et sûre d'elle, indépendante des directives de l'UE ». Certaines politiques de l'UE semblent toutefois acceptables pour ce parti radicalement opposé à l'UE :

    Ce faisant, nous tiendrons compte des accords-cadres signés entre l'UE et la Chine dans les domaines de l'éducation, de la culture, de l'économie, de la science et de la technologie ainsi que de la politique. [6]

La section sur la « souveraineté numérique » contient la seule mesure politique qui n'est pas en faveur d'une plus grande coopération nationale avec la Chine. L'implication d'entreprises « contrôlées par des gouvernements étrangers » dans la construction du réseau 5G allemand est considérée comme « inacceptable », car elle « mettrait en péril » la sécurité nationale. L'exclusion du fournisseur chinois d'équipements de réseau Huawei est donc justifiée comme une mesure « nécessaire ».

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L'attente silencieuse de Merz

https://www.tagesschau.de/ausland/europa/deutschland-frankreich-zustand-beziehung-100.html

Scholz chez Macron pour célébrer la journée annuelle franco-allemande : c'est un peu la normalité. Mais les relations sont difficiles. Les Français espèrent-ils déjà un autre chancelier ?
Un message d'abord : la campagne électorale en Allemagne ne préoccupe guère les Françaises et les Français en ce moment. Ils ont suffisamment de problèmes à régler, comme l'endettement galopant de l'Etat ou la crise politique qui a provoqué récemment en France des chutes de gouvernement tous les trois mois. L'échec cuisant de la coalition allemande et le vacillement de l'économie ne sont pas des sujets majeurs dans les médias ou à la table du déjeuner, comme le prouve un nouveau sondage de l'ambassade d'Allemagne à Paris, explique le politologue Paul Maurice, secrétaire général du comité d'étude des relations franco-allemandes du prestigieux think tank Ifri-Institut. Malgré les gros problèmes de l'industrie allemande, les Françaises et les Français auraient toujours une vision très positive de l'économie allemande.

Certes, cette image positive s'expliquerait en partie par le fait que les gens ne sont tout simplement pas bien informés sur l'actualité allemande. Mais même parmi ceux qui, de par leur profession, s'intéressent de près à leur voisin, la confiance dans la capacité d'action et de coopération de l'Allemagne reste intacte, constate Patrick Brandmaier, directeur de la Chambre franco-allemande de commerce et d'industrie à Paris.Les années passées avec la coalition de l'Ampérage se sont déroulées de manière « prévisible », malgré le « crash » de la coalition : « C'est surtout dans le domaine administratif ou au deuxième niveau politique que nous avons une vraie continuité ».

Les acteurs misent également sur la continuité à l'avenir. Il y a en France la conviction largement répandue que l'Allemagne sortira rapidement de la phase actuelle d'incertitude, explique Brandmaier.On part actuellement en France du principe que le prochain gouvernement allemand sera dirigé par les chrétiens-démocrates. Certes, on est conscient qu'il dépendra probablement d'un ou deux partenaires de coalition. Mais le partenaire français est confiant : « Les Allemands y arriveront aussi ». Le politologue Paul Maurice pense lui aussi qu'il s'agira d'une coalition dirigée par Friedrich Merz. Du côté français, on place de grands espoirs dans le résultat des élections en Allemagne. « Dans une partie de la politique et de l'économie, Friedrich Merz est considéré comme francophile, plus francophile que le chancelier Scholz ».

Le fait qu'à Paris, on ne souhaite pas forcément un deuxième mandat d'Olaf Scholz est également apparu clairement lors de la visite éclair du chancelier fédéral à l'Elysée. Du côté allemand, on aurait volontiers prévu une conférence de presse commune détaillée. Le président Emmanuel Macron, qui défend depuis 2017 déjà le principe de la souveraineté militaire et économique au sein de l'Union européenne, a de nouveau appelé l'Europe à « plus d'unité, plus d'audace, plus d'indépendance ».

Scholz a assuré que l'Allemagne « ne se déroberait pas ». La coopération franco-allemande en matière de défense et d'armement a par exemple été approfondie. C'est un sujet sensible. A Paris, on reste indigné par le fait que l'Allemagne achète beaucoup d'armes américaines au lieu de les commander en France.

Il n'est pas certain, voire même peu probable, que cela change avec un nouveau chancelier Merz. Mais en principe, explique le politologue Maurice, on associe une victoire électorale de Merz à des perspectives positives : « On voit dans les sondages élevés de la CDU une stabilité politique, alors que partout en Europe le populisme se répand. » Tout le monde n'est pas aussi optimiste. Les étudiants de Sciences Po Paris se posent beaucoup de questions sur la montée de l'AfD en Allemagne. Juliette, étudiante, pense que « ce sera une grande tâche pour les partis traditionnels d'intégrer l'AfD. Mais cela n'apportera pas de stabilité à l'avenir ». L'étudiant Tom pense qu'il faut avant tout se poser une question en Allemagne : « Pourquoi l'AfD a-t-elle autant de succès, pourquoi les gens votent-ils pour ce parti ? Et Dan craint : « Si l'AfD obtient beaucoup de sièges, cela rendra la formation de coalitions encore plus difficile, car la partie avec laquelle on pourrait forger des alliances se réduira. A un moment donné, les partis ne présenteront plus que des programmes très flous pour garder la porte ouverte à tout ».

Des experts comme le politologue Maurice voient surtout une chose dans la montée de l'AfD : une « normalisation » de l'Allemagne. La montée en puissance de l'AfD inquiète certes la France, mais au fond, l'Allemagne s'aligne de plus en plus sur les autres pays européens. En premier lieu, son proche partenaire, la France. Car ici, le Rassemblement national d'extrême droite de Marine Le Pen constitue déjà de loin le groupe d'opposition le plus important. 

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il y a 59 minutes, Manuel77 a dit :

Au Rwanda

Le Rwanda est une des pires dictatures du monde. Le Rwanda est l'un des pires modèles que pourrait prendre l'Allemagne.

Le 05/08/2024 à 19:59, Wallaby a dit :

https://www.spiegel.de/international/world/rwanda-classified-europes-deals-with-an-autocrat-a-ddf3e262-fd8c-4dc7-9b9e-0fe9f1bec09e (31 mai 2024)

Deux récits principaux peuvent être appliqués au Rwanda, ce petit pays d'Afrique de l'Est de 14 millions d'habitants. Le premier se concentre sur la façon dont le pays a réussi à se relever des horreurs de son passé - sur la façon dont il a émergé du brutal génocide de 1994, il y a tout juste 30 ans, pour devenir un pays qui avance à grands pas dans la modernité, avec une économie en croissance et une capitale qui n'est pas parfois sans ressembler à une métropole européenne. Un pays modèle qui peut être un partenaire digne des traités internationaux. C'est l'histoire que les politiciens occidentaux préfèrent entendre.

Mais il existe un autre récit. Il se concentre sur les critiques qui ont été réduits au silence, sur les assassinats politiques dans le pays et à l'étranger. Il inclut le fait que les médias rwandais sont devenus les porte-parole de la dictature. Et le fait que des journalistes critiques ont disparu, comme John Williams Ntwali.

Journaliste d'investigation, Ntwali était l'un des rares à oser encore révéler les injustices du pays. Il a par exemple fait état d'expropriations dans un gigantesque bidonville de Kigali, en plus d'écrire sur les nombreux procès contre des militants de l'opposition et sur les arrestations de journalistes. Il craint depuis longtemps de devenir lui-même une cible. Des témoins interrogés par les partenaires médias de Rwanda Classified se souviennent qu'avant sa mort, Ntwali leur a dit qu'il était suivi et que le régime voulait le tuer. Selon une source, Ntwali aurait même reçu un avertissement concret de la part des services secrets : "Nous allons t'écraser quand tu seras sur ta moto". Peu de temps après, selon la version officielle, le journaliste a été tué dans un accident de la circulation alors qu'il se trouvait sur une moto-taxi.

Mais il existe des doutes importants sur le fait qu'il s'agisse réellement d'un accident tragique.

C'est un samedi soir de mai et une chorale s'est réunie dans l'église franciscaine de Dortmund. Des femmes et des hommes, dont certains portent des robes bleues, chantent des chansons du chanteur rwandais Kizito Mihigo, lui aussi décédé dans des circonstances mystérieuses. Selon le gouvernement, il s'est pendu à l'intérieur d'un poste de police à Kigali. Mais nombreux sont ceux qui doutent de cette version des faits.

Alice Munyarubuga est l'invitée vedette de la soirée. Elle connaissait Mihigo personnellement. Lorsqu'il est décédé en février 2020, elle a enregistré une chanson en sa mémoire et l'a publiée sur YouTube. Les problèmes ont commencé peu de temps après. Munyarubuga avait besoin d'un nouveau passeport, mais elle n'a soudainement pas pu obtenir de rendez-vous pour le retirer à l'ambassade du Rwanda à Berlin, dit-elle.

Le service de renseignement militaire belge SGRS confirme des "activités clandestines" du Rwanda sur le territoire belge. Selon des sources sécuritaires belges, ces activités clandestines comprennent des "actions contre la diaspora rwandaise", allant de la surveillance active à des actes de violence, qui sont qualifiés d'"inacceptables". En Suède, des diplomates rwandais ont même été expulsés du pays pour avoir espionné des personnes ayant fui leur pays d'origine.

Des fonctionnaires et des diplomates de plusieurs pays de l'UE expriment régulièrement des critiques à l'égard du gouvernement rwandais et parlent ouvertement de violations des droits de l'homme. Les Allemands, en revanche, préfèrent la retenue et ont montré une préférence pour les nouvelles positives en provenance de Kigali, déclare un diplomate européen. Et il y en a pas mal. Ainsi, BionTech vient d'ouvrir une usine de vaccins au Rwanda, et la ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, s'est rendue dans le pays pour l'occasion. Non loin du site de BionTech, VW exploite une usine d'assemblage de voitures et gère également une application de taxi dans la ville. Ses voitures sont visibles partout. Le responsable de VW Mobility à Kigali a travaillé pour le gouvernement rwandais et son profil sur X comporte toujours le hashtag #TeamPK, utilisé par les partisans de Paul Kagame.

Une autre bonne nouvelle a été annoncée en août 2023. Le dirigeant rwandais Kagame a brandi un maillot du FC Bayern Munich - couvert d'autographes - devant les caméras, un haut fonctionnaire du club se tenant à ses côtés. Le Rwanda est devenu l'un des "partenaires platine" du club, payant des millions par an au FC Bayern pour ce privilège. Un petit pays africain qui dépend fortement de l'aide au développement était soudain devenu un sponsor majeur du club de football le plus riche d'Allemagne. Depuis lors, les publicités dans les stades lors des matchs à domicile du FC Bayern indiquent : "Visitez le Rwanda".

L'UE, par exemple, envisage actuellement de fournir des fonds pour soutenir les activités de marketing du gouvernement rwandais. Deux appels d'offres lancés par l'Union européenne en sont la preuve.

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il y a 1 minute, Wallaby a dit :

Le Rwanda est une des pires dictatures du monde. Le Rwanda est l'un des pires modèles que pourrait prendre l'Allemagne.

Ce n'est aucunement ce qu'il propose... Il souligne juste l'intelligence - à ses yeux - du slogan de Kagame relatif au génocide des Tutsis, sans aucun jugement sur le régime en place ou même sur ce qui est fait de ce slogan.

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à l’instant, Boule75 a dit :

Ce n'est aucunement ce qu'il propose... Il souligne juste l'intelligence - à ses yeux - du slogan de Kagame relatif au génocide des Tutsis, sans aucun jugement sur le régime en place ou même sur ce qui est fait de ce slogan.

C'est le slogan d'un régime totalitaire.

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Il y a 8 heures, Manuel77 a dit :

Alexander Gauland, a déclaré : « Hitler et les nazis ne sont qu'un épouvantail merde d'oiseau dans notre histoire de plus de 1000 ans ».

Tiens çà me fait penser à la méthode de Jean-Marie le Pen il y a 30 ans.

Il y a 8 heures, Manuel77 a dit :

C'est d'ailleurs le parti dont le président Tino Chrupalla a récemment critiqué la livraison d'armes allemandes à Israël, la stigmatisant comme une « déshumanisation de toutes les morts civiles des deux côtés ».

Par contre çà montre un positionnement de l'Afd inattendu pour moi de l'Afd sur Israël loin de l'alignement occidental dont on a l"habitude actuellement.

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