prof.566 Posté(e) le 25 juillet 2022 Share Posté(e) le 25 juillet 2022 A ssuivre en tous cas Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 25 juillet 2022 Share Posté(e) le 25 juillet 2022 Il y a 2 heures, Wallaby a dit : Cela donne à l'Allemagne le droit de s'approprier ou de contrôler les armes nucléaires françaises, sous le masque de l'Union Européenne, sans violer le traité de non prolifération. Il suffirait de repeindre les cocardes françaises sur les bombes avec des cocardes "européennes" et de placer la chaîne de commandement non pas sous l'autorité d'Emmanuel Macron, mais sous l'autorité d'Ursula von der Leyen. Je ne connaissais pas ce texte. Ca veut dire que l'Allemagne s'est toujours garder la possibilité de faire aller l'Europe vers une union complète. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 25 juillet 2022 Share Posté(e) le 25 juillet 2022 Techniquement si l'Union Européenne devenait un véritable état, il serait alors le successeur de ses états constituants et donc, par l'intégration de la France, une puissance nucléaire sans qu'il y ait prolifération. Ce serait le cas inverse de l'éclatement de l'URSS où l'on a cherché à dénucléariser la Biélorussie, le Kazakhstan, et l'Ukraine pour ne garder qu'une seule puissance nucléaire héritière du statut de l'URSS. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 25 juillet 2022 Share Posté(e) le 25 juillet 2022 Il y a 11 heures, Manuel77 a dit : Les signes d'une prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires se multiplient. On ne sait toutefois pas si l'on parle de quelques mois ou de quelques années. L'une des raisons est que l'on craint une chute de la puissance des centrales nucléaires françaises. -------------- Durée de vie des centrales nucléaires : Prolongation à cause de la France ? La durée de vie des centrales nucléaires restantes sera-t-elle finalement prolongée ? On veut tenir compte de la situation en France, a déclaré dans la soirée la secrétaire d'Etat verte au ministère fédéral de l'Economie. Actuellement, de nombreuses centrales nucléaires sont à l'arrêt en France. L'Allemagne veut tenir compte de la situation en France lorsqu'il s'agit de la question de la prolongation de la durée de vie des trois centrales nucléaires restantes. La secrétaire d'État parlementaire au ministère fédéral de l'Économie, Franziska Brantner (Verts), a déclaré dimanche soir au journal télévisé de la chaîne ARD : "Lors des tests de résistance qui ont lieu actuellement, nous tiendrons bien sûr compte de la situation difficile dans laquelle se trouve la France, car de très, très nombreuses centrales nucléaires ne fonctionnent pas. Nous en tiendrons compte chez nous, afin de pouvoir être solidaires en cas de doute". ------------------------------ +++ 08:29 La chef du SPD ouverte à une prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires +++ La chef du SPD Saskia Esken se montre ouverte à un report de l'abandon de l'énergie nucléaire. Sur la chaîne de télévision ZDF, elle déclare à propos d'une éventuelle prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires : "Nous ne faisons pas d'idéologie sur ce point". Le gouvernement fédéral examine actuellement les options. En ce qui concerne les dettes de l'Etat fédéral dues aux mesures d'allègement contre les prix élevés de l'énergie, elle confirme que le frein à l'endettement devrait également être suspendu l'année prochaine. Elle se prononce en outre en faveur d'un impôt sur les grandes fortunes et d'une "taxe sur les bénéfices excédentaires" pour les entreprises qui auraient profité de la crise. -------------------------- La vice-présidente du Bundestag Katrin Göring-Eckardt (Verts) n'exclut pas un fonctionnement prolongé des centrales nucléaires en Allemagne au-delà de la fin de l'année. En gros, cela signifie maintenir le réacteur en fonctionnement au-delà de la durée de vie naturelle des barres de combustible. Le bloc de réacteur perd alors chaque jour une petite partie de sa puissance. Interrogée dimanche soir sur l'émission "Anne Will" de la chaîne de télévision allemande ARD sur la question de savoir si les Verts autoriseraient un fonctionnement étiré des réacteurs, elle a déclaré : "Si nous en arrivons à une véritable situation d'urgence, si les hôpitaux ne peuvent plus travailler, si une telle situation d'urgence se produit, alors nous devrons discuter de ce qu'il en est des barres de combustible". ...Manuel, mais dans quel UNIVERS vivent certains de tes compatriotes? Il y a 11 heures, Manuel77 a dit : nous tiendrons bien sûr compte de la situation difficile dans laquelle se trouve la France, car de très, très nombreuses centrales nucléaires ne fonctionnent pas. Nous en tiendrons compte chez nous, afin de pouvoir être solidaires en cas de doute". Ça veut dire quoi? Attends elle est en train de dire que l'Allemagne ne ferme pas ses centrales pour pouvoir... aider la France en cas de besoin??? mes côtes, mes pauvres côtes! La situation "difficile" des centrales françaises, pour faire court: une des multiples sécurités de sécurités de sécurités ultime supposée ne servir qu'une fois... risque de ne pas pouvoir servir plus d'une fois! (enfin on est pas sûrs!) C'est la fin du monde. https://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/nucleaire-12-reacteurs-francais-sur-56-victimes-du-probleme-de-corrosion-l-autorite-de-surete-veut-rassurer_5144785.html Actuellement, donc, 12 réacteurs sur 56 ont été arrêtés ou ont vu leur arrêt prolongé à cause d'un problème de corrosion sur la tuyauterie du circuit primaire, celui qui touche le coeur. Ces problèmes ont été détectés ou soupçonnés au niveau de soudures des coudes des tuyauteries d'injection de sécurité qui permettent de refroidir le réacteur en cas d'accident. Cette corrosion dite "sous contrainte" se traduit par des petites fissures. Et on a peur qu'en cas de contrainte ça explose. Sauf que les circuits sont doublés... Mais on veut être sûrs. Ceci dit avant l'injection d'eau pour refroidir le coeur, ce qui suppose qu'il y ait besoin de refroidir le coeur, il y a plein d'autres trucs. Tomber les barres de sécurité pour commencer. Continuer à refroidir normalement le coeur en faisant tourner le reste des systèmes avec l'électricité du réseau. Utiliser les diesels de secours pour fournir l'énergie nécessaire au circuit primaire si y'a plus de réseau. Utiliser les batteries de secours pour fournir l'énergie nécessaire au circuit primaire si y'a plus de diesel. Amener une autre source d'électricité près du bâtiment réacteur si y'a plus de batteries. Etc. Le besoin de ces cirtcuits d'injection d'eau froide de secours n'est même pas réellement avéré, et absent sur beaucoup de designs étrangers sans que ça n'empêche un seul écologiste de dormir. https://www.irsn.fr/expo-asn-irsn/Documents/pages/2-5.php.html Or comme nous sommes de bons garçons, nous avons décidé de tout vérifier pour être sûr que ce truc supposé ne servir qu'une fois (refroidir un réacteur menaçant de fondre ça ne se fait qu'une fois généralement) puisse servir plus d'une fois, histoire d'être vraiment sûrs. Fin du monde évitée de justesse. Un peu plus et c'était le retour de Godzilla. Il y a 11 heures, MIC_A a dit : L'art et la manière de faire passer la pilule aux Allemands question "solidarité" énergétique et nous ridiculiser au passage sur nos "difficultés" actuelles alors que la barre a été placé bien haute coté contrôles chez nous d’où cette situation et se servir de ce prétexte pour éventuellement prolonger les leurs si le besoin s'en faisait sentir ce qui ne tardera pas à se vérifier vu la dépendance au gaz russe ! Exactement. C'est du trolling. Purement et simplement. Je propose qu'on explique l'accueil d'entreprises allemandes en France par le fait que les allemands ont "trop de travail" et que "ça les épuise", donc que "par solidarité européenne" on va "accueillir leurs entreprises". Pour être dans le même ton. Non mais franchement... Quand je vous disais que trump était un syndrome d'une époque et pas une cause de celle-ci. Il y a 11 heures, Wallaby a dit : Cela donne à l'Allemagne le droit de s'approprier ou de contrôler les armes nucléaires françaises, sous le masque de l'Union Européenne, sans violer le traité de non prolifération. Il suffirait de repeindre les cocardes françaises sur les bombes avec des cocardes "européennes" et de placer la chaîne de commandement non pas sous l'autorité d'Emmanuel Macron, mais sous l'autorité d'Ursula von der Leyen. Et bien si on peut prendre exemple sur les américains j'ai une autre idée: Révélation 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 25 juillet 2022 Share Posté(e) le 25 juillet 2022 Il y a 11 heures, Wallaby a dit : Cela donne à l'Allemagne le droit de s'approprier ou de contrôler les armes nucléaires françaises, sous le masque de l'Union Européenne, sans violer le traité de non prolifération. Il suffirait de repeindre les cocardes françaises sur les bombes avec des cocardes "européennes" et de placer la chaîne de commandement non pas sous l'autorité d'Emmanuel Macron, mais sous l'autorité d'Ursula von der Leyen. Non. Ca veut dire que si un jour l'union toujours plus étroite de nos traités devait devenir si étroite qu'il y aurait fusion des armées, l'entité résultante conserverait les prérogatives françaises au titre du TNP. Rien de plus ni de moins. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 26 juillet 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 juillet 2022 Il y a 11 heures, Patrick a dit : ...Manuel, mais dans quel UNIVERS vivent certains de tes compatriotes? Ça veut dire quoi? Attends elle est en train de dire que l'Allemagne ne ferme pas ses centrales pour pouvoir... aider la France en cas de besoin??? Révéler le contenu masqué Une réaction de la "Frankfurter Allgemeine Zeitung", qui correspond à peu près à "Le Figaro" :https://www.faz.net/aktuell/politik/inland/atomkraft-gruene-verstecken-sich-hinter-dem-streckbetrieb-18198092.html Étendre ou prolonger ? Ce qui ressemble à un jeu de mots a un fond sérieux. Une "prolongation" des trois centrales nucléaires allemandes encore en activité est certes, à proprement parler, une prolongation de la durée de vie, mais elle ne dure que peu de temps, après quoi le four est techniquement éteint. Une "vraie" prolongation de la durée de vie signifie que les anciennes barres de combustible sont remplacées par de nouvelles. Les Verts et le SPD rendent la différence plus importante qu'elle ne l'est, car ils doivent craindre que les vétérans du mouvement antinucléaire montent aux barricades si le deuxième "test de résistance" est différent du premier, c'est-à-dire favorable à la poursuite de l'exploitation. Par mesure de précaution, la règle de langage est la suivante : exploitation étirée en cas de nécessité, prolongation de la durée de vie en aucun cas. Au vu des efforts déployés par l'UE pour atténuer l'urgence gazière par le biais d'une communauté de solidarité, il est toutefois aventureux de voir comment les Verts justifient à présent cette opération de stretching : Le problème, c'est la France ! La chaleur empêche les centrales nucléaires d'être refroidies. L'Allemagne doit venir à la rescousse et exporter de l'électricité. C'est ce qu'a déclaré Katrin Göring-Eckardt dimanche soir sur la chaîne ARD. Le ministère de l'Économie a également déclaré que la situation devait être réévaluée en raison de la France. La vérité est que les problèmes de refroidissement sont peu importants, mais que les problèmes de sécurité dans plusieurs centrales nucléaires françaises surviennent justement au moment où de nombreuses autres centrales nucléaires font l'objet d'une maintenance de routine. L'Allemagne doit être reconnaissante à la France de maintenir ses centrales nucléaires à flot, car elle puise régulièrement dans l'électricité nucléaire française, notamment en hiver, lorsque le vent ne souffle pas et que le soleil ne brille pas. Tout cela, le premier "stress test" du printemps aurait déjà pu le savoir en grande partie. Ce qui a changé depuis : L'Allemagne ne peut pas exiger la solidarité de l'UE en cas de pénurie de gaz et d'électricité si elle pratique elle-même le cherry picking - ou, comme les Verts, si elle cherche toujours les fautes chez les autres. 4 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 26 juillet 2022 Share Posté(e) le 26 juillet 2022 Il y a 14 heures, Manuel77 a dit : La vérité est que les problèmes de refroidissement sont peu importants, mais que les problèmes de sécurité dans plusieurs centrales nucléaires françaises surviennent justement au moment où de nombreuses autres centrales nucléaires font l'objet d'une maintenance de routine. L'Allemagne doit être reconnaissante à la France de maintenir ses centrales nucléaires à flot, car elle puise régulièrement dans l'électricité nucléaire française, notamment en hiver, lorsque le vent ne souffle pas et que le soleil ne brille pas. Tout cela, le premier "stress test" du printemps aurait déjà pu le savoir en grande partie. Ce qui a changé depuis : L'Allemagne ne peut pas exiger la solidarité de l'UE en cas de pénurie de gaz et d'électricité si elle pratique elle-même le cherry picking - ou, comme les Verts, si elle cherche toujours les fautes chez les autres. Bon merci, c'est déjà plus clair et un peu plus objectif. Cela étant il y a là aussi des commentaires à faire, à propos de la chaleur qui empêche le refroidissement, parce que ce sont souvent, encore une fois, des questions de protection de l'environnement qui posent des barrières, et non pas des questions d'impossibilité technique. J'ajoute cependant que ces temps-ci j'ai vu pas mal d'électricité venir d'Allemagne vers la France sur electricitymap. Donc ce qui est vrai en hiver ne l'est pas forcément en été. Cela étant d'ici cet hiver on peut parier sans trop de craintes que les centrales françaises "à problèmes" seront revenues en ligne, sauf si vraiment on est victimes de la loi des séries. Juste à temps pour "l'hiver rude" que nous promet poutine. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 juillet 2022 Share Posté(e) le 27 juillet 2022 (modifié) Celle-là je ne l'avais pas vu venir : https://www.tellerreport.com/news/2022-07-27-germany-warns-of-problems-with-toilet-paper-production-due-to-gas-shortage.rygU7WqChc.html Modifié le 27 juillet 2022 par herciv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 27 juillet 2022 Share Posté(e) le 27 juillet 2022 Il y a 6 heures, herciv a dit : Celle-là je ne l'avais pas vu venir : https://www.tellerreport.com/news/2022-07-27-germany-warns-of-problems-with-toilet-paper-production-due-to-gas-shortage.rygU7WqChc.html Le twitt est un peu trompeur, l'article précise bien que l'Allemagne pourrait faire face à des problèmes de production de papier toilette. Comme nos voisins vivent dans l'UE, espace de libre-échange et de coopération, il se trouvera bien une nation voisine pas assez stupide pour se rendre aussi dépendante de Moscou mieux lotie, qui acceptera de l'aider. Et je suis sûr que Berlin acceptera volontiers, tout comme ils viennent de le faire pour le gaz : Citation (...) Aux côtés du Portugal, de la Grèce et de l'Italie, l'Espagne s'était, elle aussi, montrée réticente (...) D'autant que pays garde en mémoire le souvenir des plans de rigueur douloureux imposés par Berlin après la crise financière de 2008. La ministre espagnole de l'Energie, Teresa Ribera, avait même dénoncé il y a quelques jours un manque de concertation de la Commission et jugé le plan « injuste » et « inefficace ». « Contrairement à d'autres, l'Espagne n'a pas vécu au-dessus de ses moyens en termes énergétiques », avait-elle lancé , faisant allusion à la façon dont l'Allemagne, notamment, avait fait payer à plusieurs pays du Sud le fait d'avoir « vécu au-dessus de leurs moyens » en 2008. Conscient de ces tensions, Berlin a montré patte blanche : « L'Allemagne a commis une erreur stratégique dans le passé » en cultivant cette dépendance envers Moscou et « le gouvernement travaille désormais d'arrache-pied pour la supprimer », a assuré mardi le ministre allemand Robert Habeck, tout en demandant « de résoudre maintenant cela ensemble ». (...)https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/crise-du-gaz-l-europe-trouve-un-compromis-dans-l-urgence-pour-reduire-sa-consommation-927054.html Karma is a bitch Dans le même ordre d'idée: Citation D'après le ministère de la Transition énergétique, la France serait en mesure d'envoyer à l'Allemagne l'équivalent de 5% de sa consommation de gaz en hiver, ce qui correspondrait à 2% environ de la consommation allemande. Mais cela suppose de remettre en fonction un tuyau entre la France et l'Allemagne, pour transporter du gaz odorisé, qui n'est pour l'instant pas autorisé sur le réseau allemand. (...) Pour y parvenir, cela suppose de remettre en fonction l'interconnexion d'exportation existante entre la France et l'Allemagne, qui n'est actuellement pas utilisée car le gaz odorisé sur le réseau français n'est pas autorisé sur le réseau allemand, (...). Les travaux nécessaires pour remettre en route ce tuyau et les arrangements contractuels pourraient prendre « quelques semaines à quelques mois », dit-on au ministère. La vraie contrainte provient plutôt d'Allemagne, précise-t-on encore. Il faudrait que les Allemands acceptent du gaz odorisé sur leur réseau, ce qui n'est pas permis par leurs règles internes. « On comprend qu'ils sont ouverts à les assouplir », dit un conseiller de la ministre. A terme, pour conforter l'interconnexion, il faudrait installer une station de désodorisation, ce qui pourrait prendre au moins 18 mois, ajoute-t-il. (...)https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/la-france-precise-les-quantites-de-gaz-qu-elle-peut-livrer-a-l-allemagne-en-cas-de-penurie-927146.html Berlin acceptera-t-elle du gaz hexagonal odorisé ??? Le suspens est à son comble. Plus sérieusement, j'ai le sentiment que nos voisins semblent enclins à une certaine souplesse, en ce moment. Une souplesse qui pourrait bien durer. En tout cas jusqu'à ce qu'ils trouvent d'autre fournisseurs de gaz, qu'ils se dotent de nombreux terminaux portuaires pour le GNL, voire qu'ils adaptent leur industrie. Les genre de choses qui prend plusieurs années. Et comme la France est en mesure de les aider, ça pourrait être le bon moment pour faire avancer les choses en ce qui concerne le SCAF. Je suis sûr que si Dassault obtenait gain de cause, on pourrait envisager de fournir 7% et non plus 5% de notre consommation … 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 30 juillet 2022 Share Posté(e) le 30 juillet 2022 L'Allemagne change radicalement de cap dans sa politique vis-à-vis de la Turquie et de la Grèce. La ministre des Affaires étrangères Baerbock (Parti vert, ce parti défend une politique étrangère guidée par des valeurs et non par des intérêts) s'est rendue dans les deux pays. Elle a été assez remarquée par nos médias. Elle s'est clairement rangée du côté de la Grèce dans le conflit sur les îles. Elle a également critiqué le traitement réservé au politicien d'opposition Kavala. Pour cela, elle a été félicitée par l'opposition turque. Elle a également critiqué l'action de la Turquie en Syrie. Certes, la Grèce s'est réjouie d'être soutenue dans le litige concernant les îles. Cependant, Baerbock a critiqué les pushbacks de Frontex. Elle ne veut pas non plus payer de réparations pour la Seconde Guerre mondiale. Vous devez savoir que chez nous, l'aide militaire de la France à la Grèce en été 2020 n'a guère fait la une des médias. Ce n'est que depuis quelques mois que le conflit entre la Turquie et la Grèce attire davantage l'attention chez nous. https://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/baerbock-weist-griechische-reparationsforderungen-in-athen-zurueck-18206086.html https://www.tagesschau.de/ausland/europa/baerbock-griechenland-tuerkei-105.html 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 30 juillet 2022 Share Posté(e) le 30 juillet 2022 il y a 9 minutes, Manuel77 a dit : La ministre des Affaires étrangères Baerbock (Parti vert, ce parti défend une politique étrangère guidée par des valeurs et non par des intérêts) s'est rendue dans les deux pays. Elle a été assez remarquée par nos médias. Elle s'est clairement rangée du côté de la Grèce dans le conflit sur les îles. Ca tombe bien il y a de gros contrats à aller chercher en Grèce (250 VBCI ou Lynx), ca permettra de défendre une politique étrangère guidée par des valeurs sans pour autant oublier les affaires 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 1 août 2022 Share Posté(e) le 1 août 2022 Un résumé de la politique de sécurité franco-allemande par le "Bundeszentrale für politische Bildung". Il s'agit d'un organe étatique qui présente la "doctrine d'Etat" allemande. https://www.bpb.de/themen/europa/frankreich/508853/aussen-und-sicherheitspolitik/ Le partenariat franco-allemand en matière de sécurité depuis 2011 En 2011, l'Allemagne se trouvait dans une position marginale en matière de politique de sécurité, notamment parce qu'un trio de tête composé des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France s'était formé au sein de l'OTAN. Après les élections de 2013, la République fédérale a tiré les conséquences lors de la Conférence de Munich sur la sécurité de 2014 et s'est engagée publiquement à renforcer son engagement en matière de politique étrangère et de sécurité. Cette réorientation a donné lieu à des initiatives qui ont également été bien accueillies en France, notamment les négociations avec la Russie et l'Ukraine dans le cadre du "format Normandie" à partir de 2014, ainsi que l'envoi d'un total de jusqu'à 10 000 soldats de la Bundeswehr au Mali depuis 2015 , dans le cadre de la mission de l'ONU MINUSMA et de la mission de formation de l'UE EUTM Mali. La coopération entre les deux pays dans l'industrie de l'armement a également été renforcée. En 2017, Merkel et Macron ont annoncé le développement d'un avion de combat franco-allemand, auquel participent également la Belgique et l'Espagne. Cela a débouché sur le grand projet Futur Combat Air System (FCAS), qui a été lancé en 2019 sous la forme d'un accord-cadre. En 2018, les ministres de la Défense des deux pays ont également signé une déclaration d'intention de coopération en matière d'armement pour le Main Ground Combat System (MGCS). Dans le cadre de ce projet franco-allemand, il ne s'agit pas seulement de développer un nouveau char, mais un système de combat terrestre entièrement interconnecté. Ce système pose des exigences élevées aux deux États et à leurs armées, notamment sur le plan financier. C'est pourquoi la France plaide pour une politique d'exportation d'armement offensive. Le gouvernement fédéral, tant sous Merkel que sous Scholz, est plus restrictif à ce sujet - une attitude qui, du point de vue français, met en danger la réalisation des deux projets. L'orientation politique de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD) est également source de dissensions de part et d'autre du Rhin. Du point de vue français, la PESD devrait avant tout être efficace sur le plan militaire et largement autonome par rapport à l'Alliance atlantique du Nord. C'est pourquoi Paris plaide pour plus de flexibilité dans les projets de la PESD, qui ne devraient être portés que par les Etats qui ont les moyens et la volonté de la développer. Pour faire valoir ces intérêts, Macron a lancé en 2017 l'"Initiative européenne d'intervention" (IE2), à laquelle participent désormais douze pays de l'UE ainsi que, malgré le Brexit, le Royaume-Uni. L'Allemagne participe certes à ce forum, mais préfère la "coopération structurée permanente" (CSP), qui englobe tous les États de l'UE et renforce ainsi la cohésion politique de l'UE. Il existe toutefois des parallèles entre les deux projets, qui visent tous deux à renforcer la synchronisation des structures de forces armées nationales à l'échelle européenne et à promouvoir la réalisation de projets d'armement communs. Ce qui n'est pas clair, c'est le degré d'indépendance de l'UE par rapport aux États-Unis. Macron fait la promotion du concept d'"autonomie stratégique", qui a rencontré une certaine résistance en Allemagne sous le gouvernement Merkel. On ne sait pas encore quelle sera la position du gouvernement Scholz à ce sujet - même si les deux pays défendent ensemble le projet d'une "boussole stratégique" (CS). Les travaux préparatoires ont déjà été réalisés sous la présidence allemande du Conseil de l'UE en 2020. Mais le concept en lui-même n'a été finalisé qu'en 2022, sous la présidence française de l'UE. Le CS doit renforcer l'ambition de l'UE d'apparaître sur la scène mondiale comme un partenaire pertinent en matière de politique de sécurité et approfondir l'autonomie stratégique de l'UE. Il doit identifier les crises à venir (jusqu'en 2030) et préparer l'UE à les maîtriser. La "boussole stratégique" est donc une sorte de livre blanc de la défense, sur lequel la politique européenne de sécurité et de défense doit s'orienter sous la direction informelle du tandem franco-allemand. Mais tous les malentendus franco-allemands en matière de politique de sécurité ne sont pas pour autant dissipés. Après le Brexit, Paris est certes plus ouvert à une coopération militaire avec Berlin, mais attend de l'Allemagne plus d'engagement et plus de flexibilité en ce qui concerne l'envoi de la Bundeswehr dans des missions de combat de l'UE et de l'OTAN en dehors des frontières européennes. Pour Berlin, Paris est le partenaire le plus important en Europe, mais du point de vue allemand, se détacher des États-Unis serait une grave erreur. C'est pourquoi le gouvernement allemand apporte une certaine dose de méfiance aux initiatives françaises de l'UE. Berlin n'est prêt à investir dans le partenariat de sécurité franco-allemand que tant qu'il n'affaiblit pas la cohésion de l'OTAN et la coopération transatlantique. Après le "changement d'époque" = "Zeitenwende" Avec l'invasion russe de l'Ukraine, l'occupation russe de vastes territoires à l'est et au sud de l'Ukraine et le bombardement généralisé de villes ukrainiennes par l'armée russe, le partenariat franco-allemand en matière de sécurité est confronté à des tâches entièrement nouvelles. L'invasion du 24 février 2022 marque la fin de la tentative de coopération pacifique et constructive avec Moscou. L'impact de ce changement d'époque est massif pour la politique de défense des deux pays, mais il est plus profond pour Berlin que pour Paris. Même si la dotation financière et matérielle de l'armée française a donné lieu à des critiques dans le passé, la France a toujours investi environ 1,8 % de son produit intérieur brut dans le budget de la défense, ce qui a garanti la capacité de défense du pays dans son ensemble et lui a permis de mener des missions de combat et des opérations militaires, notamment en Afrique. A l'avenir, on peut s'attendre à ce que la France se concentre davantage sur les besoins de la défense territoriale du pays dans le cadre de l'OTAN. Pour la République fédérale, dont les dépenses de défense n'ont pas dépassé 1,3 % du produit intérieur brut pendant de longues années, la menace de la politique d'expansion russe représente un défi bien plus important. Et ce, bien que le budget de la défense soit passé d'environ 32 milliards d'euros à 50 milliards actuellement depuis 2014, sous la houlette des ministres CDU Ursula von der Leyen et Annegret Kramp-Karrenbauer. Rétrospectivement, la Bundeswehr semble avoir été sous-financée dans les années 1990-2014. Le 27 février 2022, le chancelier Olaf Scholz a annoncé au Bundestag, dans son Lien externe:Discours sur le changement d'époque, qu'il augmenterait le budget de la défense en temps voulu. Avec l'accord conclu fin mai 2022 entre le gouvernement de l'Ampel et la CDU/CSU sur un fonds spécial de 100 milliards d'euros, le budget de la défense passe à 2 % du produit intérieur brut et augmentera chaque année à environ 70 milliards d'euros. Avec un tel volume, la Bundeswehr pourrait devenir la première force armée d'Europe, à condition que les marchés publics soient réformés et rationalisés, comme prévu. Ce changement de paradigme ne pourrait pas seulement renforcer la coopération franco-allemande en matière de politique de sécurité. La République fédérale mettra probablement l'accent sur les besoins de sécurité de ses partenaires orientaux de l'OTAN et augmentera notamment la présence de troupes allemandes dans les pays baltes. L'Allemagne se concentre donc en premier lieu sur la coopération en matière de politique de défense avec les États-Unis, dont la présence militaire en Europe de l'Est est considérée comme la principale garantie de sécurité. Il n'est donc pas surprenant que le gouvernement fédéral ait encore opté fin février pour l'achat de chasseurs américains F-35 et non de Rafale français, afin de remplacer à court terme les Tornados vieillissants. La coopération en matière de politique de sécurité reste néanmoins une priorité pour la France et l'Allemagne. Il convient ici de rappeler une nouvelle fois la coopération entre Paris et Berlin dans le cadre du projet du Futur Combat Air System (FCAS). À partir de 2040, il devrait remplacer l'Eurofighter en Allemagne et le Rafale en France. Un autre grand projet de coopération franco-allemande en matière d'armement est, comme nous l'avons déjà mentionné, le Main Ground Combat System (MGCS), dont l'objectif est de développer et de produire un nouveau char de combat qui remplacera le Leopard 2 en Allemagne et le Leclerc en France à partir de 2035. Alors que la France a pris la tête du projet FCAS, l'Allemagne fait de même dans le cadre du MGCS. La coopération en matière de politique d'armement est ici pilotée par Rheinmetall, Krauss-Maffei Wegmann et Nexter. Parallèlement, le projet est suivi par l'Institut franco-allemand de recherche de Saint-Louis (ISL). Si le FCAS et le MGCS ont été lancés dès 2017/2018, ils ont depuis souffert de perspectives financières incertaines, notamment du côté allemand. Cette incertitude devrait être levée par l'augmentation massive du budget de défense allemand. L'intensification de la coopération franco-allemande en matière de politique étrangère et de sécurité est également très probable en raison de ces deux projets clés. De plus, un changement de paradigme de la position allemande sur la dissuasion nucléaire, et donc un rapprochement avec la position française, s'est récemment dessiné. 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alberas Posté(e) le 1 août 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 août 2022 il y a 9 minutes, Manuel77 a dit : ....renforcer la coopération franco-allemande en matière de politique de sécurité. La République fédérale mettra probablement l'accent sur les besoins de sécurité de ses partenaires orientaux de l'OTAN ..... L'Allemagne se concentre donc en premier lieu sur la coopération en matière de politique de défense avec les États-Unis...Il n'est donc pas surprenant que le gouvernement fédéral ait encore opté fin février pour l'achat de chasseurs américains F-35 et non de Rafale français, Il convient ici de rappeler une nouvelle fois la coopération entre Paris et Berlin dans le cadre du projet du Futur Combat Air System (FCAS)...Alors que la France a pris la tête du projet FCAS l'Allemagne fait de même dans le cadre du MGCS. La coopération en matière de politique d'armement est ici pilotée par Rheinmetall, Krauss-Maffei Wegmann et Nexter. De plus, un changement de paradigme de la position allemande sur la dissuasion nucléaire, et donc un rapprochement avec la position française, s'est récemment dessiné. A lire ce morceau d'anthologie de discours politique fourre-tout, ou chaque affirmation contredit la précédente, on se demande où a été inventée la notion du "en même temps". Beurk Mise en application de cette belle politique: au nom de la priorité OTAN, j'achète d'abord tout aux USA, sans demander la moindre contrepartie (et j'oublie de dire que tous ces beaux achats foutent en l'air les coopérations existantes ou prévues avec la France: Tigre, P8, ... au nom du renfort de la coopération (à voir ce que coopération veut dire en Allemand ) franco allemenande, je lance 2 programmes à très long terme, sans trop me presser. Je fagocite le 1er réduisant la part Fr en intégrant Rhein metal; je fais pareil sur le SCAF en intégrant les Espagnols et je refuse un vrai leadership français. Pourquoi se géner puisqu'on baisse le froc à chaque fois. 2 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Non inultus premor Posté(e) le 1 août 2022 Share Posté(e) le 1 août 2022 il y a 48 minutes, Manuel77 a dit : En 2017, Merkel et Macron ont annoncé le développement d'un avion de combat franco-allemand, auquel participent également la Belgique et l'Espagne. ? La Belgique participe au Scaf sans que personne ne soit au courant 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 2 août 2022 Share Posté(e) le 2 août 2022 Il y a 8 heures, Manuel77 a dit : Il n'est donc pas surprenant que le gouvernement fédéral ait encore opté fin février pour l'achat de chasseurs américains F-35 et non de Rafale français, afin de remplacer à court terme les Tornados vieillissants. La raison est qu'il faut un bombardier homologué par l'Amérique pour pouvoir larguer des bombes nucléaires sur la trouée de Fulda en cas d'invasion soviétique, donc seuls les avions américains ont été considérés, le F-15, le F/A-18 et le F-35. Sous Merkel c'est le F/A-18 qui a été retenu, mais les Américains ont annoncé qu'ils ne l'homologuerait pas pour la B61, donc Scholz est passé au F-35. Je constate qu'il n'y a pas un mot sur le MAWS ou sur le Tigre. En réalité la coopération franco-allemande dans les projets d'armement n'aura duré que sous Trump. Dès que la défaite électorale de Trump a semblé acquise, l'Allemagne a tout jeté à la poubelle avec des crachats. Tous les projets sont maintenant au point mort parce que l'Allemagne les bloque en voulant tout renégocier sur la base du "la France transfert toutes les technologies qu'elle possède grâce à 60 ans d'investissements continus dans ce domaine à l'Allemagne, qui en échange achète à la place du matériel américain". 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 2 août 2022 Share Posté(e) le 2 août 2022 il y a une heure, Kelkin a dit : donc Scholz est passé au F-35. Oui. Et EN MËME TEMPS, ils osent parler de rapprochement avec la position française sur la dissuasion nucléaire. La France est aveugle. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 2 août 2022 Share Posté(e) le 2 août 2022 il y a une heure, Alberas a dit : Oui. Et EN MËME TEMPS, ils osent parler de rapprochement avec la position française sur la dissuasion nucléaire. La France est aveugle. Mais qu'en sais-tu enfin ? Et que sont ces attaques incessantes contre le gouvernement FR dans tes messages, sans plus de fond ni d'éléments, sur la base de préjugés et de "récits" seulement ? Si au moins c'était sur un mode interrogatif ou hypothétique, mais même pas. Ça commence à être lourd. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 2 août 2022 Share Posté(e) le 2 août 2022 il y a une heure, Alberas a dit : Oui. Et EN MËME TEMPS, ils osent parler de rapprochement avec la position française sur la dissuasion nucléaire. La France est aveugle. Non mais le souvenir des troupes allemandes défilant sur les champs Élysées en 1940 et la destruction de l'Allemagne en 1944/45 sont là pour nous rappeler les avantages d'une relation pacifique entre nous... le tout est d'en fixer les règles 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 2 août 2022 Share Posté(e) le 2 août 2022 il y a une heure, Boule75 a dit : Mais qu'en sais-tu enfin ? Et que sont ces attaques incessantes contre le gouvernement FR dans tes messages, sans plus de fond ni d'éléments, sur la base de préjugés et de "récits" seulement ? Si au moins c'était sur un mode interrogatif ou hypothétique, mais même pas. Ça commence à être lourd. il y a une heure, pascal a dit : Non mais le souvenir des troupes allemandes défilant sur les champs Élysées en 1940 et la destruction de l'Allemagne en 1944/45 sont là pour nous rappeler les avantages d'une relation pacifique entre nous... le tout est d'en fixer les règles En fait dans ces derniers posts, ce sont les allemands que j'accusais de duplicité en faisant du "en même temps". Je vais donc tenter de donner une explication schématique en espérant ne pas être trop caricatural: l'UE a contribué à la paix en Europe sous le parapluie US. Contrairement à l'Allemagne et à beaucoup d'autres pays de l'UE, la France n'a pas su profiter économiquement de l'UE et, à part par ses grands groupes multinationaux, s'est affaiblie à partir de la fin des 30 glorieuses. Notre BITD fait partie des quelques domaines industriels et technologiques où on peut se considérer leader ou co-leader en Europe. Certes notre poids politique et militaire reste élevé, mais il se trouve que les pays européens, pris individuellement, ne comptent que sur les USA pour les défendre. Ils achètent à tour de bras aux USA sans réclamer les moindres offsets, alors que quand c'est nous qui vendons, ils exigent les transferts de techno; alors quand j'ai lu le papier de la politique allemande où ils vantent les mérites d'une coopération franco-allemande en matière de défense et que je compare aux faits, je trouve que ça ressemble à "j'achète US et je pique le savoir faire des Français". C'est ça le "en même temps" allemand! (là c'est caricatural) Désolé si je vous ai heurté et si j'ai paru entrer trop violemment dans le champ politique. Mais nos sujets touchent de près la politique. Et on n'a pas plus d'éléments (et quelques fois beaucoup moins!) pour orienter nos choix électoraux individuels que pour commenter les sujets du forum. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 août 2022 Auteur Share Posté(e) le 2 août 2022 https://www.n-tv.de/wirtschaft/Erstes-Kohlekraftwerk-aus-Reserve-hochgefahren-article23500397.html (1er août 2022) Pour lutter contre la menace de pénurie de gaz, une première centrale au charbon de réserve fait son retour sur le marché de l'électricité. Il s'agit de la centrale de Mehrum, située à Hohenhameln en Basse-Saxe (arrondissement de Peine) entre Hanovre et Brunswick, qui appartient au groupe énergétique tchèque EPH. Il s'agit jusqu'à présent du seul "retour sur le marché" d'une centrale électrique qui a été signalé à l'Agence fédérale des réseaux (Bundesnetzagentur), a fait savoir l'autorité. Depuis le 14 juillet, un décret autorise la remise en service de centrales à charbon de la "réserve réseau" afin d'économiser du gaz naturel. En juillet, la part du gaz naturel dans la production publique nette d'électricité en Allemagne était de 9,8 %, selon l'Institut Fraunhofer pour les systèmes énergétiques solaires (ISE). Selon Bruno Burger, expert en électricité de l'ISE, ce chiffre comprend d'une part les centrales à gaz avec découplage thermique qui, en plus de la production d'électricité, alimentent également les réseaux de chauffage urbain. D'autre part, les centrales à gaz qui vendent actuellement leur électricité en bourse, surtout en raison de la pénurie d'électricité en France, en font également partie. En juillet, la production d'électricité nucléaire y a été la plus faible depuis au moins 2015, en raison de la mise hors service de nombreuses tranches, a déclaré Burger. Sur le marché européen de l'électricité, la France est normalement exportatrice d'électricité. Ces quantités manquent désormais aussi dans d'autres pays comme l'Italie ou la Suisse. Cette demande supplémentaire serait, en plus des prix élevés du gaz, une des raisons de l'augmentation des prix de gros. Outre le règlement déjà en vigueur pour les centrales au charbon et au pétrole, un règlement pour le redémarrage des centrales au lignite déjà fermées est également en préparation pour début octobre. A cela s'ajoute un règlement sur les économies de gaz qui doit empêcher la production inutile d'électricité à partir de gaz naturel. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 2 août 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 août 2022 Il y a 15 heures, Manuel77 a dit : ainsi que l'envoi d'un total de jusqu'à 10 000 soldats de la Bundeswehr au Mali depuis 2015 ??? En comptant les rotations? C'est pas un peu cavalier de présenter le chiffre de cette façon? Il y a 15 heures, Manuel77 a dit : En 2017, Merkel et Macron ont annoncé le développement d'un avion de combat franco-allemand, auquel participent également la Belgique et l'Espagne. ????? Il y a 15 heures, Manuel77 a dit : Macron fait la promotion du concept d'"autonomie stratégique", qui a rencontré une certaine résistance en Allemagne sous le gouvernement Merkel. On ne sait pas encore quelle sera la position du gouvernement Scholz à ce sujet Ben si on sait: confirmation de la politique précédente et poursuite du rapprochement avec les USA, et donc d'abandon de l'idée Macronienne d'autonomie stratégique européenne. Il y a 15 heures, Manuel77 a dit : Le CS doit renforcer l'ambition de l'UE d'apparaître sur la scène mondiale comme un partenaire pertinent en matière de politique de sécurité et approfondir l'autonomie stratégique de l'UE. Il doit identifier les crises à venir (jusqu'en 2030) et préparer l'UE à les maîtriser. Si on est capable de ne voir qu'à un horizon de 8 ans et qu'on est pas capables d'ores et déjà de faire face aux scénarios prévisibles, c'est vraiment qu'il y a un gros problème en Europe. Il y a 15 heures, Manuel77 a dit : Il n'est donc pas surprenant que le gouvernement fédéral ait encore opté fin février pour l'achat de chasseurs américains F-35 et non de Rafale français, afin de remplacer à court terme les Tornados vieillissants. On attendait pas des Rafale, ça aurait été un camouflet pour toute la position allemande sur le SCAF, mais au minimum des Eurofighter pour marquer la confiance dans les capacités de l'industrie allemande... Il y a 15 heures, Manuel77 a dit : Un autre grand projet de coopération franco-allemande en matière d'armement est, comme nous l'avons déjà mentionné, le Main Ground Combat System (MGCS), dont l'objectif est de développer et de produire un nouveau char de combat qui remplacera le Leopard 2 en Allemagne et le Leclerc en France à partir de 2035. Le Leo2 peut-être, le Leclerc c'est beaucoup plus incertain. Il y a 15 heures, Manuel77 a dit : Alors que la France a pris la tête du projet FCAS, ...Ce qui est contesté par Airbus. Il y a 15 heures, Manuel77 a dit : l'Allemagne fait de même dans le cadre du MGCS. La coopération en matière de politique d'armement est ici pilotée par Rheinmetall, Krauss-Maffei Wegmann et Nexter. Non. Rheinmetal s'est imposé sur le contrat, ils ne sont pas les architectes initiaux du MGCS. Et pire encore, ils essaient de faire cavalier seul en présentant leurs propres productions 100% Rheinmetal, dans l'espoir de faire dégager les français de Nexter puis de se rapprocher de KMW avec l'ambition de les phagocyter à terme. Il y a 15 heures, Manuel77 a dit : Parallèlement, le projet est suivi par l'Institut franco-allemand de recherche de Saint-Louis (ISL). Oui. D'ailleurs je ne sais même plus ce qu'ils font encore exactement dessus et surtout avec qui. Il y a 15 heures, Manuel77 a dit : Si le FCAS et le MGCS ont été lancés dès 2017/2018, ils ont depuis souffert de perspectives financières incertaines, notamment du côté allemand. Cette incertitude devrait être levée par l'augmentation massive du budget de défense allemand. Qui vivra verra. La crainte chez nous c'est que Rheinmetal réussisse à refourguer son 130mm aux USA et au UK, créant de facto un nouveau standard OTAN que tout le monde sera contraint d'accepter dans la foulée... Il y a 15 heures, Manuel77 a dit : L'intensification de la coopération franco-allemande en matière de politique étrangère et de sécurité est également très probable en raison de ces deux projets clés. De plus, un changement de paradigme de la position allemande sur la dissuasion nucléaire, et donc un rapprochement avec la position française, s'est récemment dessiné. Je ne vois absolument pas en quoi, à part des annonces ahurissantes parlant de "transfert des armes nucléaires françaises à l'Europe" qui devraient avoir déclenché des tempêtes diplomatiques sans précédent, mais en fait non, parce que visiblement chez nous on aime bien l'Europe. Il y a 6 heures, Kelkin a dit : Je constate qu'il n'y a pas un mot sur le MAWS ou sur le Tigre. En réalité la coopération franco-allemande dans les projets d'armement n'aura duré que sous Trump. Dès que la défaite électorale de Trump a semblé acquise, l'Allemagne a tout jeté à la poubelle avec des crachats. Bien pour ça que je prévenais à l'époque que trump était notre meilleur atout. Il y a 3 heures, pascal a dit : Non mais le souvenir des troupes allemandes défilant sur les champs Élysées en 1940 et la destruction de l'Allemagne en 1944/45 sont là pour nous rappeler les avantages d'une relation pacifique entre nous... le tout est d'en fixer les règles ...Sauf que c'est visiblement pas nous qui en fixons les règles justement. Du coup ton exemple a effectivement de quoi faire réfléchir. Si ce n'est que l'aventure serait probablement pas très rigolote pour les agresseurs, si certains en Europe s'y essayaient cette fois-ci. il y a 57 minutes, Wallaby a dit : Sur le marché européen de l'électricité, la France est normalement exportatrice d'électricité. Ces quantités manquent désormais aussi dans d'autres pays comme l'Italie ou la Suisse. Cette demande supplémentaire serait, en plus des prix élevés du gaz, une des raisons de l'augmentation des prix de gros. Fallait pas pousser au cul pour faire fermer Fessenheim. « Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit. » Jacques-Bénigne Bossuet 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 5 août 2022 Auteur Share Posté(e) le 5 août 2022 https://www.rtbf.be/article/allemagne-un-depot-de-munitions-explose-et-engendre-un-feu-de-foret-dans-la-foret-de-grunewald-a-berlin-11042588 (4 août 2022) Un vaste feu de forêt était en cours jeudi matin à Berlin à la suite d’une explosion dans un dépôt de munitions de la police, ont indiqué les pompiers en soulignant avoir du mal à contrôler la situation. "Un incendie est en cours dans la forêt de Grunewald", à l’ouest de la ville, et "il y a des explosions", ont souligné les pompiers. "Le feu s’est répandu sur une surface de 15.000 mètres carrés, d’abord sur un site de dépôt et de désamorçage de munitions et explosifs de la police, puis dans la forêt environnante", ont-ils ajouté. https://www.zdf.de/nachrichten/panorama/brand-grunewald-berlin-100.html (5 août 2022) Les pompiers berlinois progressent dans l'extinction de la forêt de Grunewald. Actuellement, la forêt ne brûle presque plus, mais le sol est à 700 degrés. En outre, deux bombes de la Seconde Guerre mondiale ont bougé suite à une explosion dans la soirée. Elles doivent maintenant être refroidies à l'eau. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 6 août 2022 Auteur Share Posté(e) le 6 août 2022 https://www.tagesschau.de/inland/oezdemir-getreide-101.html (6 août 2022) En fait, l'Allemagne devrait cultiver moins de céréales à partir de 2023 - en raison de la protection des espèces. Mais face aux difficultés d'approvisionnement, le ministre de l'Agriculture Özdemir veut désormais changer d'avis. L'association des agriculteurs s'en félicite, mais demande davantage. Les agriculteurs allemands devraient pouvoir planter des céréales sur davantage de surfaces que prévu, compte tenu des tensions sur les marchés agricoles internationaux dues à la guerre en Ukraine. Selon une proposition de compromis du ministre de l'Agriculture Cem Özdemir (Verts), les nouvelles réglementations européennes sur le gel des terres et la rotation des cultures devraient être suspendues une fois l'année prochaine. Bruxelles avait laissé le soin aux différents États membres de l'UE de mettre en œuvre ces dispositions. Cette décision est motivée par les directives de l'UE qui entreront en vigueur à partir de 2023 et selon lesquelles une partie des surfaces agricoles doit servir à la protection des espèces. En outre, la culture de la même plante arable ne sera en principe plus possible deux années de suite sur la même surface - dans le but de protéger les sols. Selon les informations du ministère, la mise en jachère obligatoire sera suspendue une fois l'année prochaine. En lieu et place, la culture agricole devrait rester possible, "mais limitée - dans le sens des objectifs de la proposition de la Commission - à la production de denrées alimentaires". Cela concerne les cultures de céréales - sans le maïs -, de tournesols et de légumineuses - sans le soja. En outre, la proposition ne s'applique qu'aux surfaces qui n'étaient pas déjà désignées comme terres arables en jachère en 2021 et 2022. "Les surfaces de biodiversité existantes continueront ainsi à être protégées et pourront fournir leurs prestations pour la protection de la nature et des espèces ainsi que pour une agriculture durable", précise le ministère. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 août 2022 Auteur Share Posté(e) le 11 août 2022 https://www.t-online.de/region/berlin/id_100037816/rbb-neue-vorwuerfe-gegen-patricia-schlesinger-sender-aeussert-sich.html (11 août 2022) La série de reproches à l'encontre de Patricia Schlesinger, intendante sortante de la RBB, ne s'arrête pas. Un voyage de luxe à Londres soulève désormais des questions. Dîners chers, bureaux chers et maintenant un voyage coûteux à Londres ? Le Rundfunk Berlin-Brandenburg (RBB) se penche ces jours-ci sur les manquements de sa directrice générale sortante Patricia Schlesinger. Selon les informations du magazine d'information "Spiegel", Schlesinger aurait apparemment entrepris un voyage de trois jours à Londres, vraisemblablement aux frais du RBB. Le "Business Insider" rapporte également que la direction de la RBB a participé à "l'organisation d'un voyage de plusieurs jours à Londres". Le voyage de trois jours dans la capitale britannique aurait commencé le 17 septembre 2021. Selon le "Business Insider", le mari de Patricia Schlesinger, Gerhard Spörl, ainsi que des amis du couple originaires du nord de l'Allemagne, auraient été de la partie. Le motif du voyage à Londres était apparemment le "Sheriff's Ball", un événement caritatif glamour pour lequel le seul billet individuel coûte l'équivalent d'environ 260 euros. Selon les informations du "Spiegel", Patricia Schlesinger et son mari Gerhard Spörl ont également bénéficié d'une visite privée du British Museum par le directeur du musée Hartwig Fischer pendant leur voyage à Londres. On suppose que tout cela a été financé par la RBB, qui s'interroge maintenant sur les raisons professionnelles de ce voyage à Londres, rapporte le "Spiegel". Patricia Schlesinger a démissionné dimanche de son poste d'intendante de la RBB. Quelques jours auparavant, cette femme de 61 ans avait déjà quitté la présidence de l'ARD suite aux nombreux reproches formulés à son encontre concernant sa gestion. Le portail "Business Insider", entre autres, avait peu à peu fait état d'un nombre croissant d'accusations à l'encontre de Schlesinger. Elle aurait notamment mal facturé des dîners dans son appartement privé, dont les frais étaient pris en charge par la RBB, financée par la redevance, et aurait également utilisé sa voiture de fonction de très grande valeur pour des trajets privés. De plus, le président du conseil d'administration de la RBB, M. Wolf, aurait, dans son rôle de président du conseil de surveillance de la Messe Berlin, propriété du Land, fourni au mari de Schlesinger des missions de conseil lucratives. Celles-ci auraient eu une valeur totale de 140.000 euros. Le journal "Bild" rapporte en outre que le bureau de Schlesinger a subi des transformations coûteuses. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 13 août 2022 Share Posté(e) le 13 août 2022 L'Allemagne se prépare à devoir rationner le gaz cet hiver : Citation En dépit de la baisse de la consommation déjà observée, l’Allemagne pourrait connaître une pénurie cet hiver. Le pays travaille à lister les industries qui devront être approvisionnées en priorité. (...)https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/08/13/comment-l-allemagne-se-prepare-a-devoir-rationner-le-gaz-cet-hiver_6137927_3234.html Même si je n'ai accès qu'au début de l'article, on peut y lire Berlin commencerait à se demander quelles industries prendront la priorité sur les autres. Tout cela n'augure rien de bon pour l'économie de notre voisin. L'Espagne serait bien prête à le faire profiter de ses terminaux GNL, mais les gazoducs de l'Hexagone manquent de débit. Paris réserve sa réponse sur la possibilité d'augmenter notre réseau. Citation Le chancelier allemand défend l'idée d'un gazoduc reliant la péninsule ibérique aux pays de l'Europe centrale, un projet qui enthousiasme Madrid et Lisbonne. Celui-ci pourrait être rapidement opérationnel à condition que la France l'approuve. Pour le moment, le gouvernement français reste silencieux (...)https://www.latribune.fr/economie/international/l-allemagne-l-espagne-et-le-portugal-soutiennent-le-projet-d-un-gazoduc-reliant-le-sud-a-l-europe-centrale-928020.html Je vais sans doute faire du mauvais esprit, mais je me demande, si l’Élysée ne verrait pas là l'occasion d'avancer conjointement sur plusieurs dossiers nécessitant une étroite coopération... Révélation Avouez le vous aussi, avant même d'avoir fini de me lire, vous avez pensé au SCAF! 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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