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Il y a 3 heures, g4lly a dit :

Ça reflète surtout l'espoir de gain des détenteurs de titres Tesla... Qui eux pensent que les anciens constructeurs ne valent plus rien.

La valo de Tesla c'est avant tout la baisse de valo des autres dans lequel l'investisseur avait le choix d'investir a la place.

En gros aujourd'hui tu as 100 millions qui dorment sur ton PEL tu les poses sur Tesla ou sur VW?

Et sinon, c’est possible de savoir où l’on trouve ce PEL avec un plafond de 100 millions d’€, ça m’intéresse pour placer quelques modestes fonds :tongue:.

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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Les plus gros investisseurs sont des investisseurs US ... Et ils investissent très majoritairement les marchés qu'ils maîtrisent le mieux do'ce marché US. C'est pour ça que c'est toujours le dernier à désinvestir en cas de crise et le premier a réinvestir en cas de reprise.

D'ailleurs, grâce au FDP, c'est actuellement un sujet de discussion dans la politique allemande, mais seulement un petit sujet.


Le FDP souhaite que la prévoyance vieillesse allemande passe aux actions, du moins pour une petite partie. Le ministre des Finances parle de 10 milliards par an jusqu'en 2039, afin de faire face à l'évolution démographique.

https://www.tagesschau.de/wirtschaft/finanzen/aktienrente-lindner-101.html


Peut-être que cela n'est pas connu chez vous en France, mais en Allemagne, il existe depuis des décennies des tentatives avortées de créer un stock de capital privé pour chaque personne. L'exemple le plus connu est celui de la "retraite Riester".

https://de.wikipedia.org/wiki/Riester-Rente#Kritik
Le problème de ce produit est qu'il a été construit par le lobby des assurances. Il a un coût élevé et les placements doivent être nominalement garantis, d'où la quasi-absence d'actions. Il s'agissait d'un énorme projet qui a échoué, comme l'ont reconnu les hommes politiques responsables. 
S'il y a une part d'actions pertinente dans la retraite allemande (ce dont je doute), les actions allemandes/européennes pourraient être structurellement mieux valorisées, comme c'est le cas aux États-Unis. Comme la plupart des politiciens et des peuples ont un "home-bias", ils privilégieront probablement les actions de leur propre région.


Personnellement, je n'ai qu'une très faible part d'actions allemandes.

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Il y a 3 heures, Benoitleg a dit :

Et sinon, c’est possible de savoir où l’on trouve ce PEL avec un plafond de 100 millions d’€, ça m’intéresse pour placer quelques modestes fonds :tongue:.

Vu le taux du PEL, l'inflation et le tendance du marché action... J'éviterai de laisser moisir tes économies sur un PEL.

De toute façon en période d'inflation le seul moyen de garantir son capital c'est l'investissement action. L'inflation se reflète dans les CA des entreprises et donc quasi mécaniquemebt dans la valo et les PV.

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Le 14/07/2023 à 12:14, Desty-N a dit :

E

Par contre, je suis surpris que Berlin peine autant: j'aurais pensé que, parmi les dizaines de milliers réfugiés ukrainiens, elle aurait pu trouver sinon des individus qualifiés, au moins des personnes bien éduquées et susceptibles de se former aux besoins du marché du travail teuton.  

  Révéler le contenu masqué

Je vais être gentil, je vais me contenter d'évoquer en mode caché, le million d'irakiens auxquels Angela-Merkel-conscience-de-l'Europe a ouvert ses frontières. Aucune mention à leur sujet dans les désidératas des patrons...:dry:
Quand je pense que certains de nos journaux se lamentaient que l'ex-chancelière ne soit pas aux commandes de la France :rolleyes:

 

Le principal obstacle pour engager des Ukrainiens est la langue. Il faut d'abord que les Ukrainiens acquièrent un minimum de connaissance linguistiques avant de pouvoir être engagés dans des emplois techniques. On a le même problème en Suisse (où actuellement seuls 15% des Ukrainiens réfugiés ont un emploi)

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Quand on est une population vieillissante comme l'Allemagne, on a besoin de médecins et d'infirmiers, et il faut pouvoir parler avec le patient dans sa langue. Donc même si Scholz simplifie les conditions de langue pour l'émigration des informaticiens indiens anglophone parce que les langages informatiques sont de l'anglais, ça ne règle par le problème des profession en contact direct avec le public.

Le 27/02/2023 à 01:21, Wallaby a dit :

https://www.zeit.de/politik/deutschland/2023-02/fachkraefte-indien-it-scholz (26 février 2023)

Olaf Scholz veut faciliter l'immigration de spécialistes IT en provenance d'Inde

L'Allemagne a besoin de plus de spécialistes en informatique. Le chancelier a annoncé que les connaissances linguistiques ne seraient plus un obstacle pour les spécialistes indiens.

"Il est clair que celui qui arrive en Allemagne en tant qu'informaticien peut d'abord facilement s'entretenir en anglais avec tous ses collègues, car en Allemagne, beaucoup savent parler anglais". L'allemand peut être appris plus tard.

Je me trompe peut-être, mais une des raisons pour lesquelles les médecins ou infirmières égyptiens émigrent facilement en Amérique ou en Angleterre, c'est qu'ils ont reçu tout ou partie de leur éducation en anglais, et qu'ils n'ont pas une grande barrière de langue et sont employables immédiatement.

https://english.ahram.org.eg/NewsContent/7/48/379965/Life--Style/Health/From-Egypt-to-England-How-Egyptian-doctors-fare-in.aspx

Le 14 novembre 2019, Wessam Alieddine, médecin en soins intensifs avec près de dix ans d'expérience, est arrivée à Londres depuis sa ville natale de Suez. Elle quittait l'hôpital universitaire du canal de Suez pour rejoindre le réputé hôpital St Mary's de Londres.

Alieddine rejoignait l'équipe du consultant égypto-britannique en soins intensifs Ahmed Haddad - une équipe d'environ 15 médecins, dont sept sont d'origine égyptienne ou des médecins égyptiens fraîchement arrivés.

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il y a 37 minutes, Wallaby a dit :

Cela demanderait à être précisé. Quand je lis le blog de Michel Goya, je n'ai pas l'impression qu'il soit "irréfléchi" sur l'histoire.

Merci, mais là tu pinailles un peu ... C'est pour moi DANS  l'esprit des officiers allemands qui participent à St-Cyr:

"La formation à Saint-Cyr met à l'épreuve la conscience de soi des "citoyens en uniforme" allemands. Le regard irréfléchi de nombreux soldats français sur l'histoire, le pathos et la vénération des héros lors de la formation - tout cela ne peut que frapper les officiers allemands qui ont été formés à l'approche critique de leur propre passé pendant leur formation scolaire et militaire. Il leur est difficile d'aborder des notions telles que le courage, l'honneur, le patriotisme et les discussions sur les qualités de caractère d'un officier, y compris par rapport à la société civile." 

Je n'ai pas tiqué en lisant cela... J'ai interprété Les allemands ont tellement mais de côté leur histoire pour se purger de leur passé nazi  ( et tu as pas ailleurs montré qu'ils manquaient d'un sentiment national )  qu'ils ont tendance à juger comme "irréfléchis" ceux qui au contraire glorifient des pans entiers de leur histoire ( les français )                Evidement que Goya est un pilier en histoire, comme Servent 

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il y a 21 minutes, Manuel77 a dit :

Non, certainement pas sans réflexion. Mais aucun officier allemand d'aujourd'hui ne tiendrait un blog intitulé La voie de l'épée. 

De même, aucun historien militaire allemand (il n'y a qu'un seul titulaire de chaire en Allemagne, Sönke Neitzel de l'université de Potsdam) n'écrirait un livre intitulé La chair et l'acier. Ces deux titres sonnent aux oreilles des Allemands comme quelque chose qu'écrirait un vétéran de la Première Guerre mondiale, par exemple le regretté Ernst Jünger.

C'est à ce genre de détails que l'on reconnaît les différences de culture militaire. L'Allemagne est bien sûr un cas très particulier à cet égard.

En y réfléchissant bien, je dirais qu'aujourd'hui, on trouverait peut-être un type comme Goya parmi les sergents allemands d'Afghanistan. Je veux dire quelqu'un qui parle avec fierté du métier de soldat en public et qui a tendance à utiliser un langage imagé. Pas chez les colonels. 

Les colonels allemands se méfient d'eux-même, des "dérives" passées, du risque de dérives futures. Ca les honore, d'une certaine manière, ça les handicape probablement aussi.
Peut-être faut-il chercher un équilibre, une forme de sagesse entre le "trop mili" et le "trop honteux" ? "Fier mais conscient" ?

Par rapport à la description citée plus haut, il faut aussi dire que de Gaule, qui rend sa fierté au pays après la seconde guerre mondiale, est aussi un militaire profondément démocrate (et à peu près légaliste seulement :biggrin:).

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Il y a 7 heures, Wallaby a dit :

Cela demanderait à être précisé. Quand je lis le blog de Michel Goya, je n'ai pas l'impression qu'il soit "irréfléchi" sur l'histoire.

Je pense pas que quelqu'un comme Michel Goya soit visé là

 

Des Cyrards de père en fils qui vivent leur "roman national" (sans jugement de valeur de ma part, c'est eux qui constituent une partie de nos officiers et font le choix d'un engagement noble alors qu'une bonne partie de leur classe sociale serait allé en école de commerce...), et des officiers de la colo imprégné des récits fantasmés d'Indochine et du " temps de l'AOF", ça existe.

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Il y a 10 heures, Manuel77 a dit :

Les soldats allemands se rendent compte des différences dans le traitement des chansons au plus tard lors de la cérémonie à la mémoire des morts de la Première Guerre mondiale, lorsqu'ils chantent avec leurs camarades français "Verdun La Victorieuse", un chant anti-allemand : "Fuyez, barbares et laquais. C'est la porte de la France, et vous ne la franchirez jamais".

Pour la petite histoire, les poilus français DÉTESTAIENT cette chanson.

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Il y a 8 heures, Wallaby a dit :

Cela demanderait à être précisé. Quand je lis le blog de Michel Goya, je n'ai pas l'impression qu'il soit "irréfléchi" sur l'histoire.

Je me demande si la meilleure traduction ne serait pas ici "regard non réflexif" - bien que l'allemand ait aussi l'adjectif "reflexiv" - car l'expression "unreflektierte Blick" se conçoit en opposition, dans l'enchaînement du propos, à l'importante teneur autocritique côté allemand.

Soit dit en passant, je ne pense pas qu'il y ait une absence de réflexivité - dans le sens, regard porté sur la condition et le rôle du soldat dans le passé et le présent - dans l'armée française, mais que celle-ci est comprise comme ne devant pas incapaciter. Et peut-être cette invitation à la réflexivité s'inscrit-elle à un moment différent dans la formation/carrière du soldat.

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Il y a 7 heures, Boule75 a dit :

Les colonels allemands se méfient d'eux-même, des "dérives" passées, du risque de dérives futures. Ca les honore, d'une certaine manière, ça les handicape probablement aussi.
Peut-être faut-il chercher un équilibre, une forme de sagesse entre le "trop mili" et le "trop honteux" ? "Fier mais conscient" ?

Il y a aussi qu’il y a une très étroite surveillance des comportements des militaires allemands et des sanctions lourdes si l’on chante des chants militaires traditionnels par exemple.

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il y a 17 minutes, gustave a dit :

Il y a aussi qu’il y a une très étroite surveillance des comportements des militaires allemands et des sanctions lourdes si l’on chante des chants militaires traditionnels par exemple.

Tu veux dire qu'on a pas le droit de chanter le nom de la petite fleur sur la colline ? :biggrin: Zut alors...

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Il y a 9 heures, Skw a dit :

Je me demande si la meilleure traduction ne serait pas ici "regard non réflexif" - bien que l'allemand ait aussi l'adjectif "reflexiv" - car l'expression "unreflektierte Blick" se conçoit en opposition, dans l'enchaînement du propos, à l'importante teneur autocritique côté allemand.

Soit dit en passant, je ne pense pas qu'il y ait une absence de réflexivité - dans le sens, regard porté sur la condition et le rôle du soldat dans le passé et le présent - dans l'armée française, mais que celle-ci est comprise comme ne devant pas incapaciter. Et peut-être cette invitation à la réflexivité s'inscrit-elle à un moment différent dans la formation/carrière du soldat.

C'est bien comme cela que j'avais compris le terme, mais je pensais à Goya d'une part parce qu'il est cité dans l'article et d'autre part à cause de la critique qu'il fait des politiques français qui ont pris la responsabilité d'une guerre au Rwanda, où il a participé comme soldat si j'ai bonne mémoire. Plusieurs de ses articles de blog participent d'une autocritique française sur la guerre du Rwanda.

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Enfin je voudrais aussi t'apporter un témoignage d'une autre nature. J'accueil depuis deux ans des jeunes filles aupair qui viennent d'allemagne. Elles sont toutes les deux sorties avec des militaires français par amitié ou plus sans rejet particulier pour les métiers qu'ils pratiquaient. Une d'entre elle m'a même demandé si elle pouvait rentrer dans la Marine Française. Tout çà pour te dire que la sentiment mitigé des allemands par rapport à leur armée ne demande qu'à évoluer. Je ne crois pas que çà sera si long.

Edited by herciv
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Réflexion très intéressante et qui paradoxalement suit un chemin très similaire à celui du "citoyen-soldat" en France. 

Je m'explique.

En France, depuis la Révolution et le mythe des soldats de l'an II*, il y a eu opposition entre l'idée de la conscription et l'armée professionnelle. L'armée de conscription, faite de citoyens en armes, serait par nature démocratique, par opposition à une armée professionnelle en partie constituée d'étrangers à la solde du pouvoir en place. Le citoyen en armes, le citoyen-soldat, est le défenseur de la Patrie/de la Nation en armes alors que le professionnel, le mercenaire, n'est que le défenseur de l'État et armé par celui-ci. En tout cas, c'est la construction a posteriori qu'en a fait la Troisième République avec le roman national, arguant même avec un mélange de mauvaise foi et de vérité que la défaite de 1871 était en partie causée par l'absence de conscription préalable**. L'idée de citoyen-soldat à la française, c'est-à-dire que le citoyen est en principe garant de la Défense Nationale et a le devoir d'y participer en échange de la jouissance de ses droits civiques, est restée dans les mœurs et dans les idées, même si aujourd'hui l'armée tient bien plus de l'armée professionnelle du Second Empire que des grands corps de 1914. Le soldat, même professionnel aujourd'hui (encore que, le service militaire existe encore à l'état embryonnaire avec les RSMA et RSMV), est encore officiellement dans la psyché des armées un volontaire citoyen qui choisit de défendre la Nation par les armes, même si la Nation elle-même n'est plus en armes, continuant ainsi la tradition des soldats de l'armée de conscription (et non celle des soldats volontaires sous contrat du Second Empire ou de l'Ancien Régime voyons-qu'allez-vous-donc-penser).


En bref, aujourd'hui, même si beaucoup d'officiers sont pétris d'une ardeur martiale digne des plus beaux romantiques du XIXème siècle, les soldats, officiers compris, restent des citoyens dont la profession est le métier des armes, et non des guerriers auxquels on accorde des droits civiques. Ainsi, le militaire est toujours un citoyen français en pleine jouissance de ses droits civiques, avec certains dont l'usage est suspendu durant la durée de son service (par exemple, le droit de grève et le droit de se syndiquer). La Légion est un cas particulier issue d'une longue tradition d'emploi d'étrangers au sein des forces armées françaises, qui remonte plus loin que l'armée française elle-même. Parmi les premiers exemples, on trouve la Garde Écossaise, formée par la noblesse écossaise en exil et qui servait de garde du corps au roi de France. Suivie par des régiments allemands, suisses, etc. Le 94ème RI est par exemple l'héritier du Régiment de Bavière, formé de mercenaires bavarois/hessois naturalisés français lors de la Révolution puis devenu partie de la Garde Impériale sous Napoléon (c'est le seul régiment de la Garde encore en activité*** aujourd'hui, d'où son insigne de béret avec l'aigle impériale dessus).


*Pour Manuel, lors de la Révolution il y a eu un essai de faire un nouveau calendrier, commençant évidemment en 1789. Les soldats de l'an II sont donc les volontaires de 91.

**Les républicains avaient refusé les crédits nécessaires au Ministère de la Guerre pour mettre en place une conscription et une réforme de l'armée après Sadowa, par peur d'un nouveau coup d'Etat de Napoléon III, et étaient donc largement responsables eux-mêmes de la défaite.

***En activité, c'est vite dit, le 94RI est le régiment-cadre du centre d'entraînement en zone urbaine, ce n'est pas un régiment de ligne.

Edited by Heorl
orthographe
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