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Allemagne


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il y a 34 minutes, Patrick a dit :

Cette blague, mais cette blague... Les mecs suicident leur nucléaire, cherchent à tuer le nucléaire français, et puis... se plaignent du prix de l'électricité!

Franchement il m'arriver de prier que Macron devienne un vrai nationaliste pur et dur pour qu'en face les gens complètement hors-sol avec lesquels nous devons discuter comprennent à quoi ressemblent des relations internationales normales avec eux.

Imaginez simplement ce discours être tenu à n'importe qui d'autre. Imaginez!

J’ai une excellent idee …

et j’ecris ca d’hiroshima (sans blague)

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il y a 1 minute, wagdoox a dit :

Que si une ville a pu se reconstruite apres ca, la position allemande anti nucleaire civil est pas forcement raisonnable. 
A considerer que leur position soit honnete et pas juste un cache misere politique. 

Heu oui enfin quand même comparer Hiroshima à des accidents nucléaires c'est un peu comme comparer une blessure par balle à un cancer...

Fukushima va rester inhabitable bien plus longtemps qu'Hiroshima.

Une explosion nucléaire est assez "propre" en comparaison d'une dissémination d'actinides mineurs.

Et puis une ville c'est surtout un gros matelas de béton.

Enfin le Japon a longtemps traité les victimes irradiées de Hiroshima et Nagasaki et leurs descendants comme des parias... Enfermés, stérilisés... Pire qu'avec les lépreux en Europe au moyen-âge.

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il y a 24 minutes, Patrick a dit :

Heu oui enfin quand même comparer Hiroshima à des accidents nucléaires c'est un peu comme comparer une blessure par balle à un cancer...

Fukushima va rester inhabitable bien plus longtemps qu'Hiroshima.

Une explosion nucléaire est assez "propre" en comparaison d'une dissémination d'actinides mineurs.

Et puis une ville c'est surtout un gros matelas de béton.

Enfin le Japon a longtemps traité les victimes irradiées de Hiroshima et Nagasaki et leurs descendants comme des parias... Enfermés, stérilisés... Pire qu'avec les lépreux en Europe au moyen-âge.

Oui et non, scientifiquement tu es dans le vrai. Politiquement ou preception publique, c’est absolument pas le cas. 

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il y a 13 minutes, wagdoox a dit :

Oui et non, scientifiquement tu es dans le vrai. Politiquement ou preception publique, c’est absolument pas le cas.

Vu le nombre d'habitants autour de Tchernobyl et Fukushima (ou même d'autres endroits frappés par des accidents nucléaires, du moins ceux qui ont vraiment laissé du bordel derrière eux) je suis pas sûr de me planter justement. :unsure: La perception est une chose le comportement en est une autre.

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il y a 12 minutes, Patrick a dit :

Vu le nombre d'habitants autour de Tchernobyl et Fukushima (ou même d'autres endroits frappés par des accidents nucléaires, du moins ceux qui ont vraiment laissé du bordel derrière eux) je suis pas sûr de me planter justement. :unsure: La perception est une chose le comportement en est une autre.

Fukushima c'est 250.000 pax.

Et dans les villages contaminés, Okuma (où se trouvait une partie de la centrale) a été partiellement décontaminé et ses habitants peuvent y revenir. Pour Futaba, où se trouvait le reste de la centrale, les travaux sont toujours en cours mais la radioactivité a suffisamment baissé pour permettre le séjour des ouvriers, et des travaux de décontamination des terres sont en cours. Officiellement, depuis 2022 les anciens habitants peuvent revenir sur une partie des lieux, mais je ne sais pas si ça a été le cas.

Modifié par Heorl
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il y a 13 minutes, Heorl a dit :

Fukushima c'est 250.000 pax.

Je parlais évidemment de Daiichi et des villages environnants dans la préfecture de Fukushima... :sleep:

il y a 14 minutes, Heorl a dit :

Et dans les villages contaminés, Okuma (où se trouvait une partie de la centrale) a été partiellement décontaminé et ses habitants peuvent y revenir. Pour Futaba, où se trouvait le reste de la centrale, les travaux sont toujours en cours mais la radioactivité a suffisamment baissé pour permettre le séjour des ouvriers, et des travaux de décontamination des terres sont en cours. Officiellement, depuis 2022 les anciens habitants peuvent revenir sur une partie des lieux, mais je ne sais pas si ça a été le cas.

Pense-tu vraiment qu'à part les gens qui veulent absolument retrouver leur foyer (ou ce qu'il en reste après le séisme et une décennie de nature qui reprend ses droits) le reste des habitants va revenir pépouze s'installer pour y recommencer leur vie?

Je pense qu'il va y avoir une stigmatisation incroyable (comme au moment de la catastrophe) et une peur panique résiduelle. En tout cas plus aucune de ces personnes ne fera jamais confiance à leur gouvernement ou aux officiels du nucléaire japonais, alors leur dire "c'est OK revenez chez vous" à mon avis c'est pas le bon plan. De plus les radionucléides ont tendance à "plonger" rapidement, mais 20-30 ans plus tard, elles remontent à la surface, alors ce qui est admissible aujourd'hui en termes de radioprotection ne le sera sans doute plus d'ici quelques années.

J'ai beau être ultra giga pro-nuke, il y a quand même des limites. Perso je n'irais pas vivre dans un endroit qui a été contaminé au césium 137. "Décontamination" (en réalité des épaisseurs de terre décaissées et considérées comme des volumes de déchets radioactifs) ou pas.

Les gens qui retourneront vivre sur place vont passer leur vie à manipuler des radiamètres pour vérifier chaque chose qu'ils touchent.

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il y a une heure, Patrick a dit :

Vu le nombre d'habitants autour de Tchernobyl et Fukushima (ou même d'autres endroits frappés par des accidents nucléaires, du moins ceux qui ont vraiment laissé du bordel derrière eux) je suis pas sûr de me planter justement. :unsure: La perception est une chose le comportement en est une autre.

Non parce que si tu regardes la plus part des gens pensent qu’une centrale peut se transformer en bombe, regardes les conneries pardon les arguments des ecolos sue le sujet. 
On peut reprendre le bilan nucleaire vs carbonne. Pour tcher c’est le réve ecolo, un endroit sans humain. Pour Fukushima c’est largement plus complexe et nuancé.

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Berlin s'immisce au cœur de la plus grande traque anti-corruption vietnamienne

L'affaire anti-corruption la plus importante du Vietnam, qui touche de plein fouet les industriels de défense occidentaux, notamment israéliens et français, est en train de se muer en dossier diplomatico-sécuritaire paneuropéen.

Modifié par Picdelamirand-oil
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il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit :

Berlin s'immisce au cœur de la plus grande traque anti-corruption vietnamienne

L'affaire anti-corruption la plus importante du Vietnam, qui touche de plein fouet les industriels de défense occidentaux, notamment israéliens et français, est en train de se muer en dossier diplomatico-sécuritaire paneuropéen.

Le lien ne pointe pas vers la source : https://www.intelligenceonline.fr/renseignement-d-etat/2023/09/18/berlin-s-immisce-au-coeur-de-la-plus-grande-traque-anti-corruption-vietnamienne,110043190-art

Que vend-on donc au Vietnam ?
Le site d'Airbus ne parle pas d'hélicos, tout juste 3 Casa et un satellite voilà 10 ans. Des radars ? Des jumelles ? Des Rafale en secret ? :blush:

Modifié par Boule75
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https://www.rfi.fr/fr/europe/20230918-en-allemagne-une-politique-migratoire-entre-solidarité-fermeté-et-confusion

L'Allemagne, semble avoir du mal à trouver une ligne claire. L'annonce de l'arrêt de l'accueil de migrants venant d'Italie et l'attachement affiché à une politique de solidarité européenne en matière de migration vont-elles de pair ? 

« Madame Faeser crée un véritable chaos dans la politique migratoire européenne qui a besoin de décisions fiables et claires. Elle remet en cause la confiance dans notre pays et ne sait pas ce qu’elle veut. » Alexander Thom, un responsable du groupe parlementaire chrétien-démocrate au Bundestag n’a pas mâché ses mots pour commenter les déclarations contradictoires de la ministre allemande de l’Intérieur. 

Il est vrai qu’il est un peu difficile de comprendre la position de Berlin sur ces questions. En milieu de semaine, l’Allemagne confirmait avoir suspendu l’accueil de migrants en provenance d’Italie dans le cadre du mécanisme de solidarité volontaire entre pays européens. Berlin reproche à l’Italie de ne pas remplir ses termes du contrat, à savoir reprendre des migrants enregistrés en Italie aujourd’hui en Allemagne, comme le prévoient les accords de Dublin. 

https://www.welt.de/politik/deutschland/article247622714/Migrationskrise-Innenministerin-Faeser-will-Grenzkontrollen-zu-Polen-und-Tschechien.html (22 septembre 2023)

La ministre fédérale de l'Intérieur Nancy Faeser a annoncé de nombreuses mesures de défense contre l'entrée illégale sur le territoire allemand. Elle veut ainsi mettre en place des contrôles fixes à la frontière polonaise et tchèque.

Pour cela, elle a déjà renforcé la présence de la police fédérale à la frontière polonaise et tchèque. Mais il ne faut pas suggérer qu'il n'y aura plus de demandeurs d'asile dès qu'il y aura des contrôles fixes aux frontières. Faeser souhaite en outre que des policiers fédéraux interviennent sur le territoire tchèque. La Suisse est un modèle à suivre. "Il existe déjà une excellente coopération avec la Suisse. Les policiers fédéraux peuvent également effectuer des contrôles sur le territoire suisse en étroite collaboration avec les forces de police suisses et empêcher les entrées non autorisées".

Parmi les points clés figure la facilitation du regroupement familial pour les bénéficiaires de la protection subsidiaire et les mineurs. Selon le projet, les demandeurs d'asile et les personnes tolérées devraient également avoir un accès plus facile au marché du travail. "Toute personne entrée en Allemagne avant le 7 décembre 2021 et séjournant sur le territoire fédéral avec une autorisation de séjour ou un permis de séjour toléré sera autorisée à travailler", peut-on lire. Outre des allègements, le document prévoit des durcissements. Les violations des interdictions d'entrée devraient à l'avenir être des motifs de détention, l'entrée des fonctionnaires dans les logements des réfugiés en vue de leur expulsion devrait être facilitée. Faeser a déclaré à ce journal que le document était dépassé. En ce qui concerne le regroupement familial, la proposition ne sera pas poursuivie "pour le moment".

L'expert en affaires intérieures de la CDU Christoph de Vries a déclaré qu'il ne pensait pas que Faeser avait mis la proposition au placard : "La ministre fédérale de l'Intérieur n'a toujours pas reconnu les signes du temps. Nous nous trouvons au milieu d'une grave crise migratoire et d'une situation de surcharge qui s'aggrave de jour en jour et qui menace sérieusement la stabilité de notre démocratie". Si les plans étaient mis en œuvre, il n'y aurait pas moins, mais plus de migration vers l'Allemagne : "C'est donc inefficace".

L'accord de coalition entre les trois partis prévoit certes des facilités, mais elles sont désormais rejetées par le FDP. Le secrétaire général Bijan Djir-Sarai a déclaré au Welt am Sonntag : "Que ce soit maintenant ou à une date ultérieure, la demande de facilitation du regroupement familial est complètement dépassée".

Le député du FDP Gerald Ullrich a déclaré que "les projets de regroupement familial, même s'ils ont été retirés par la ministre de l'Intérieur Faeser, sont fondamentalement impossibles à réaliser avec nous". Il y a un large consensus sur le fait que "les limites de capacité d'accueil en Allemagne sont atteintes". Son collègue de parti Christoph Hoffmann a déclaré que "le contraire" devait se produire : un arrêt de tout regroupement familial.

 

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https://www.tagesschau.de/investigativ/ndr-wdr/migration-polen-100.html (22 septembre 2023)

La Pologne est devenue une plaque tournante de l'immigration irrégulière vers l'Allemagne : La route des Balkans passe par une nouvelle voie - et la Russie continue d'envoyer des migrants vers l'UE.

Les points névralgiques pour la police des frontières ne sont plus les passages vers l'Autriche, mais vers la Pologne. Selon des sources sécuritaires, les chiffres augmentent presque toujours en automne. Mais cette année, c'est l'aventure. Le ministre de l'Intérieur de Saxe, Armin Schuster (CDU), parle déjà d'une "véritable crise migratoire".

La raison de cette évolution : la Pologne est devenue la plaque tournante d'une grande partie de la migration d'asile vers l'Allemagne. D'une part, la route des Balkans passe désormais par la Pologne. A cela s'ajoute la Russie qui, avec la Biélorussie, continue d'envoyer des migrants en direction de l'Union européenne. En revanche, on ne sait pas encore si le commerce de visas actuellement en discussion en Pologne pourrait encore faire augmenter les chiffres.

La route des Balkans, par laquelle la plupart des migrants irréguliers arrivent en Allemagne, ne passe plus de la Turquie à l'Autriche, mais à la Pologne en République fédérale. Selon des informations de la WDR, de la NDR et du "Süddeutscher Zeitung", des enquêtes menées par l'Office fédéral pour la migration et les réfugiés (BAMF) auprès des demandeurs d'asile montrent que ce sont surtout les Syriens qui passent par la Serbie, la Hongrie et la Slovaquie pour arriver en Pologne et en partie par la République tchèque.

Si l'on écoute les milieux de la sécurité, plusieurs raisons sont évoquées pour expliquer la nouvelle direction prise par la route des Balkans. D'une part, les contrôles fixes à la frontière allemande, qui n'existent jusqu'à présent qu'entre l'Allemagne et l'Autriche, ont un impact.

D'autre part, le fait que l'Autriche enregistre apparemment les personnes de manière plus précise qu'auparavant a un effet dissuasif sur ceux qui souhaitent continuer vers l'Allemagne. Enfin, il est fait référence au régime frontalier croate : Selon différents rapports, la police des frontières repousse depuis des années les migrants par la force de l'autre côté de la frontière. Pour beaucoup d'entre eux, il n'y a donc pas de possibilité de continuer sur la route traditionnelle des Balkans.

Outre la route des Balkans, les migrants passent principalement par la Biélorussie avant d'arriver en Pologne, puis, pour beaucoup, en Allemagne. Selon le ministère de l'Intérieur du Brandebourg, environ la moitié des personnes accueillies dans les centres de premier accueil arriveraient actuellement par Moscou et Minsk. Beaucoup d'entre eux posséderaient des visas russes ou biélorusses et auraient auparavant vécu longtemps en Turquie, mais aussi en Iran ou aux Émirats arabes unis.

"Cet itinéraire peut être entièrement réservé avec vol et visa pour la Russie et la Biélorussie, suivi d'un passage clandestin", explique-t-on au ministère à Potsdam. Comme il s'agit d'un itinéraire coûteux, les prestations sociales sont utilisées plus tard pour rembourser les dettes contractées auprès des passeurs.

Depuis que Moscou a utilisé la migration comme "arme" contre l'UE sur cette route il y a deux ans, les autorités de sécurité y regardent de près. Contrairement à l'époque, les milieux de la sécurité allemande affirment ne pas voir de plan directeur russe derrière tout cela.

La Russie contrôle certes sciemment l'attribution des visas et les a encore assouplis à la mi-2022. Mais dans le même temps, les milieux de la sécurité affirment qu'une industrie de l'immigration clandestine s'est établie sur cette route au cours des deux dernières années et qu'elle y exerce désormais ses activités.

En tout cas, les migrants sont aujourd'hui moins nombreux à emprunter la voie directe entre la Biélorussie et la Pologne - ce qui est certainement aussi lié à la robustesse des gardes-frontières polonais, auxquels on reproche régulièrement de ne pas respecter la loi.

Interrogé à ce sujet, le gouvernement polonais a expliqué que le passage de la frontière depuis la Biélorussie se déroulait de manière de plus en plus organisée et dissimulée, sous la houlette de Russes par exemple. Le procédé est agressif, des pierres sont par exemple jetées sur les gardes-frontières. Selon Varsovie, la Biélorussie ne se contente pas de transporter les migrants jusqu'à la frontière, elle leur fournit également des outils tels que des échelles ou des outils de découpe ainsi que des pierres à lancer.

Cette escalade croissante à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie a manifestement entraîné récemment la création de routes d'évitement : au nord, via la Lituanie, et au sud, via l'Ukraine, vers la Pologne. Des sources sécuritaires allemandes affirment que la Biélorussie ne cesse d'ouvrir des sections de la frontière aux passeurs.

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https://www.justiceinfo.net/fr/121836-balade-memoire-postcoloniale-conflictuelle-allemagne.html (18 septembre 2023)

Cette année, le long métrage Measures of Men est sorti sur les écrans. Ce film, réalisé par Lars Kraume, met en lumière le passé colonial brutal de l'Allemagne dans ce qui était alors le Sud-Ouest africain. En outre, depuis le début du millénaire, le sujet est de plus en plus souvent abordé dans les manuels scolaires allemands.

Toutefois, l'inclusion du génocide colonial dans les manuels ne signifie pas nécessairement que ce passé est traité de manière consciencieuse. Par exemple, le manuel Horizonte II : Geschichte für die Oberstufe, publié en 2003, demandait aux élèves d'« opposer les aspects positifs et négatifs de l'impérialisme ». Au lieu de réfléchir au projet colonial allemand, le manuel tentait encore de désamorcer les critiques à son égard. Dans les manuels plus modernes, nous ne voyons pas de telles atténuations du colonialisme. Mais là encore, la nature intrinsèquement raciste et oppressive de l'ensemble de l'occupation coloniale est souvent (en partie) ignorée ou déformée. L'accent est mis principalement sur les expériences et les perspectives coloniales allemandes, négligeant celles des Herero et des Nama. Le colonialisme devient alors essentiellement une question de répression d'une rébellion des Hereros, qui aboutit à un génocide malheureux.

L'exposition temporaire Schaumagazin Afrika, qui se tient dans le prestigieux Humboldt Forum de Berlin, fait mieux. L'exposition présente des photos de la période coloniale, des interviews et des réflexions sur les manuels scolaires allemands. En se concentrant sur les expériences des Namibiens et des personnes ayant une identité germano-namibienne, l'exposition parvient à briser le cadre national rigide. Elle montre comment la population d'origine a été continuellement considérée comme inférieure et comment cette vision peut encore avoir un effet aujourd'hui.

La reconnaissance du génocide par le gouvernement d'Angela Merkel en mai 2021 est positive.

Mais ne nous réjouissons pas trop vite. Il semble encore facile d'ignorer les expériences et les voix des groupes anciennement colonisés. L'exclusion des représentants des Herero et des Nama des discussions sur les réparations pour les crimes coloniaux allemands le montre douloureusement. Sans impliquer ces groupes, le gouvernement fédéral et le gouvernement namibien ont convenu en 2021 que l'Allemagne verserait 1,1 milliard d'euros pour des projets de développement en Namibie. Les descendants des victimes du génocide préfèrent que les réparations leur soient directement versées.

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https://www.france24.com/fr/europe/20230925-allemagne-l-afd-échoue-à-conquérir-sa-première-mairie-à-nordhausen

La formation Alternative pour l'Allemagne (AfD) a été battue, dimanche, lors des élections municipales à Nordhausen, passant à côté de sa première mairie d'une ville de taille moyenne.

Le sortant Kai Buchmann, sans étiquette, a réalisé une remontée inattendue et l'emporte finalement avec 54,9 % des voix.

Dans les derniers sondages, l'AfD pointe en deuxième position au plan national (22 %), devant le parti social-démocrate du chancelier Olaf Scholz, et juste derrière les conservateurs (27 %), actuellement dans l'opposition. En Thuringe, la formation est même créditée de 34 % des intentions de vote. Des élections régionales sont prévues en septembre 2024 dans cet État, ainsi que dans deux autres Länder d'ex-RDA, le Brandebourg et la Saxe.

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https://www.tagesschau.de/inland/innenpolitik/migration-grenzkontrollen-debatte-102.html (26 septembre 2023)

Le syndicat de la police s'est montré critique à l'égard des contrôles fixes aux frontières annoncés par la ministre de l'Intérieur Faeser. Ils ne sont pas efficaces, selon lui.

La ministre allemande de l'Intérieur Nancy Faeser a longtemps refusé les contrôles fixes à la frontière avec la Pologne et la République tchèque. Mais elle a désormais annoncé qu'elle les préparait en tant que mesure temporaire.

Entre-temps, la Pologne a ordonné des contrôles plus stricts à sa frontière avec la Slovaquie.

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Ceux qui, comme moi, ont un penchant masochiste et ont besoin de stimuli forts apprécieront ce nouveau canal de podcast. Il émane du think tank allemand DGAP.

Il y est question de la politique étrangère allemande et notamment du "changement d'époque / Zeitenwende" annoncé par le chancelier Scholz...

Le canal de podcast s'appelle "Berlinsideout", les débats sont en anglais. 

https://podcasts.apple.com/podcast/id1708573727

https://dgap.org/en

https://open.spotify.com/show/3USq6TeZJnttNFdQRAxWFm?si=f60d5175ddaf4d70&nd=1

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https://medicalxpress.com/news/2023-09-qa-home-region-reveals-cancer.html (25 septembre 2023)

Des économistes ont calculé la corrélation entre le risque de cancer et le lieu d'habitation. Dans les régions en déclin, déterminée par un plus grand nombre de départs que d'arrivées ou un faible taux de participation aux élections, le risque est plus grand. Ce serait une question d'accès à l'information et aux moyens de mettre en pratique un "style de vie sain".

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https://www.tagesschau.de/inland/innenpolitik/grenzkontrolle-sachsen-100.html (28 août 2023)

Le ministre-président de Saxe, Michael Kretschmer, parle d'une augmentation dramatique des passages illégaux de la frontière au cours des dernières années : "Nous sommes désormais dans une situation où 400 réfugiés sont passés par les frontières saxonnes en 2021, 2.400 l'année dernière en août et environ 6.000 en ce mois d'août", a déclaré le politicien CDU sur la chaîne de télévision MDR.

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27 septembre 2023 Claude Martin, ambassadeur de France à Berlin (1999 - 2007).

21:45 [Boniface lisant un extrait du livre de Claude Martin] L'Europe, je l'ai dit, j'y croyais de moins en moins. Elle brise l'ossature de nos pays, sans la remplacer par une solide carcasse européenne.

27:57 L'Europe s'est largement noyée dans l'OTAN, et nous, Français et Allemands, nous nous sommes noyés à l'intérieur de cette vague d'otanisme.

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Il y a 3 heures, Desty-N a dit :

Analyse de l'IFRI sur l'armée allemande: 
https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/tenenbaum_peria-peigne_la_bundeswehr_face_au_zeitenwende_2023.pdf

Les médias ont également diffusé plusieurs interviews d'un des auteurs de cette étude, mais je trouve que le ton s'éloigne de de que j'ai lu de l'étude:

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LE FIGARO.- En Allemagne, les questions militaires étaient abordées frileusement jusqu’à l’invasion russe de l’Ukraine, le 24 février 2022. Olaf Scholz, le chancelier allemand, a sonné dans un discours du 27 février 2022 un «changement d'ère » (le Zeitenwende ), qui a abouti à la création d’un fonds spécial, le Sondervermögen , qui sera abondé à hauteur de 100 milliards d’euros. Comment ce changement de mentalité s'est-il opéré ?

Léo PÉRIA-PEIGNÉ.- Le budget de défense allemand atteignait un niveau historiquement bas, mais, déjà, l'annexion de la Crimée en 2014 a redonné une impulsion à la hausse. Les Allemands ont pris conscience que la Russie n'était pas le partenaire qu’ils s'imaginaient depuis vingt ans. Faute de consensus politique et de perception d’une menace, cette dynamique est restée limitée, mais la restauration de la Bundeswehr était déjà dans les plans de la coalition arrivée au pouvoir fin 2021.

L'agression russe, le 24 février 2022, a créé une impulsion très forte, en suscitant des craintes importantes au sein de la population. Elle a rendu acceptable le principe des 100 milliards d'euros dédiés au Zeitenwende. Tout n'est donc pas issu du conflit ukrainien de 2022, qui a surtout accéléré un mouvement présent depuis près de 10 ans, en lui donnant la légitimité politique nécessaire.

Ce fonds spécial doit aboutir à l'armement complet de trois divisions. Vous écrivez que «l'état de la Bundeswehr était considéré comme alarmant, l'augmentation de ses budgets à partir de 2014 n'ayant fait qu'adoucir la pente sur laquelle elle se trouvait ». Quelles sont les priorités du réarmement allemand ?

Alors que l'armée allemande pouvait se considérer comme «à sec», de l'aveu même de ses chefs, les 100 milliards seront exclusivement consacrés à faire fonctionner le matériel existant et à en acquérir de nouveaux. Une part importante est ainsi dédiée à l'acquisition de chasseurs F-35 américains, seuls habilités à porter les armes nucléaires de l'Otan dont est équipée l'Allemagne. La marine allemande se lance dans un grand programme de drones navals, sous-marins et de surface, tout en se concentrant sur la région de la mer Baltique.

La Heer, l'armée de terre allemande, cherche de son côté à disposer d'un corps d'armée crédible. Il serait composé de trois divisions, chacune dotées des capacités dont elles avaient été privées au fur et à mesure des réductions de budget depuis 1990, en particulier des compagnies de soutien (reconnaissance, ciblage, défense sol air) et une artillerie divisionnaire crédible. Pour l’heure, ces capacités reposent souvent sur des unités uniques, écartelées à l'échelle de l'armée entière. Une situation d'ailleurs sensiblement similaire à celle de la France.

Vous soulignez, comme en France mais à des degrés divers, un problème de recrutement et de fidélisation des militaires allemands. Pourquoi ?

Longtemps, les armées françaises pouvaient se satisfaire d'un niveau de recrutement et de fidélisation supérieur à celui des armées allemandes, qui cumulent vieillissement de la population, attractivité supérieure du marché de l'emploi civil et relation difficile aux métiers militaires. Il s'avère cependant que cet écart se réduit, les armées françaises reconnaissant subir ce type de problèmes.

Si la situation démographique allemande reste bien plus difficile que la nôtre, l'attractivité des armées française reste en particulier plombée par l'opération Sentinelle, qui agit comme un véritable repoussoir, que la perspective d'une OPEX ne suffit plus à compenser.

L'Allemagne considère surtout son armée comme «une nation cadre », dites-vous. C'est-à-dire ? En quoi est-ce différent de la conception française ?

À partir de 2014, l'Allemagne a développé un concept de «Nation Cadre» au sein de l'Otan. Elle destine son armée à devenir un intégrateur pour des forces de pays européens plus modestes. Pour ce faire, elle se dote de capacités de commandement, de communication et de coordination très importants. Ce processus est aujourd'hui très avancé avec les Pays-Bas, dont les trois brigades sont totalement intégrées dans les trois divisions allemandes. D'autres nations comme la Hongrie ou la Lituanie seraient en voie d'intégration au moins partielle à ce dispositif.

Alors que la France avait, la première, développé le concept, elle ne l'a jamais réellement appliqué. Si des pistes existent pour faire émerger un dispositif similaire avec la Belgique et le Luxembourg, il faudra du temps pour atteindre un niveau similaire à celui atteint par l'Allemagne et les Pays-Bas.

Les difficultés de la relation franco-allemande sont souvent expliquées par une différence de culture stratégique. L'Allemagne aurait une vision plutôt continentale, intégrée à l'Otan, d'armée de dissuasion conventionnelle face à la menace russe. La France, en revanche, serait une «armée d'emploi», plus expéditionnaire, et destinée à se déployer à l'étranger pour y combattre. De plus, elle garde une position toujours ambiguë vis-à-vis de l'Otan. Si ces différences de culture stratégique conditionnent la bonne marche d'une relation, alors la France restera isolée en Europe. La plupart des États européens ont une conception bien plus compatible avec le modèle proposé par l'Allemagne que le nôtre, d'autant que Berlin s'est mis en ordre de bataille depuis bientôt dix ans pour en faire la promotion.

«La France n'apparaît plus aujourd'hui pour la communauté de défense en Allemagne que comme un partenaire dont l'importance est en recul », écrivez-vous. Comment la France envisage-t-elle ce relâchement des liens ?

Si la France considère toujours l'Allemagne comme son premier partenaire militaire en Europe, l'inverse n'est plus vrai. Le premier partenaire militaire allemand en Europe sont les Pays-Bas. Les structures de coopération militaires qui avaient été créées sont pour la plupart tombées en désuétude : la brigade franco-allemande est vidée de sa substance au moins depuis la fin de la colocalisation des unités françaises et allemandes, et la coopération entre nos marines s'est considérablement réduite. Seules les armées de l'air maintiennent des structures d'entraînement communes fonctionnelles.

https://www.lefigaro.fr/international/armee-l-allemagne-ne-considere-plus-la-france-comme-son-premier-partenaire-militaire-en-europe-20230929 

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L’Express : Le gouvernement allemand a annoncé qu’il disposerait bientôt de la première armée d’Europe. En prend-elle vraiment le chemin ? 

Oui, mais pas de la façon dont on l’imagine d’un premier abord. La Pologne est l’autre pays qui a l’ambition d’être la première armée de terre d’Europe. Mais elle pense d’abord à elle-même, alors que l’Allemagne ambitionne cela de manière européenne. Elle se dote de moyens de commandements, de communications, de supports logistiques, qui vont permettre à d’autres nations de brancher leur armée sur ce système, pour amplifier les synergies dans le cadre de l’Otan. L’Allemagne pourrait ainsi devenir la première, en devenant la base d’une « armée européenne », pas forcément en nombre de chars. 

Beaucoup d’experts, en Allemagne, soulignent que les 100 milliards du fonds spécial serviront surtout à combler les retards accumulés… 

 Oui, un peu comme l’augmentation du budget pour la France selon sa loi de programmation militaire (LPM, 413 milliards d’euros de 2024 à 2030). Le fonds de 100 milliards est un plan de restauration, pour faire fonctionner ce qui existe et redensifier certaines capacités perdues. Ils ne dureront que quelques années, mais permettront d’atteindre l’objectif de l’équivalent de 2% du PIB consacré à la défense, comme le préconise l’OTAN. L’idée est ensuite qu’en 2027, les 2% seront assurés par le seul budget, sans un fonds complémentaire. Pour le prochain gouvernement allemand, il faudra cependant que ce soit politiquement acceptable. Pour cela, il faudra que le « Zeitenwende » atteigne les consciences. 

Jusqu’à quand la Bundeswehr va-t-elle rester « à sec », avec très peu de disponibilité de matériel, comme la dit le chef de son armée de terre ? 

La situation s’améliore déjà et cela devrait continuer. Par exemple, il y avait un gros problème de disponibilité dans la marine allemande, lié à l’encombrement des chantiers navals civils. En 2017, aucun des six sous-marins allemands n’était disponible. La marine a acheté des infrastructures existantes qui lui sont maintenant dédiées pour résoudre ce problème. Les améliorations vont s’amplifier, mais jusqu’à un certain seuil. Car il faut que les ressources humaines suivent. Il faut des spécialistes et des volontaires pour utiliser les nouveaux équipements. 

L’Allemagne n’ayant plus le service militaire, elle doit attirer des talents, des jeunes, avec des compétences de plus en plus pointues. Dans un pays plus vieillissant – bien plus que la France –, c’est déjà un problème. A cela s’ajoute le fait que le marché du travail civil est plus attractif. Si les Allemands n’arrivent pas attirer de nouveaux soldats, l’effet de la revitalisation restera limité. Il y a un travail à mener pour rendre la fonction militaire plus attirante pour les jeunes. 

Pourquoi ce Zeitenwende renforcent-ils plus le partenariat de l’Allemagne avec les Etats-Unis qu’avec la France ? 

Le Zeitenwende va servir à renforcer non seulement le partenariat avec les USA, très important pour l’Allemagne [achat de nombreux appareils américains, en particulier des avions et des hélicoptères], très attachée à l’Otan. Mais il va aussi lui servir à renforcer son partenariat avec l’Europe, plus qu’avec la France. Pour une raison très importante : si, en Europe, l’Allemagne est le principal partenaire de la France, l’inverse n’est pas vrai. Son principal partenaire, ce sont les Pays-Bas. A l’heure actuelle, les trois brigades qui composent l’armée de terre néerlandaise sont intégrées dans les trois divisions de l’armée allemande.  

L’Allemagne développe des partenariats avec d’autre pays européens pour les intégrer dans son modèle de force et constituer une plateforme commune. D’autres pourraient se monter avec la Hongrie, ou au niveau des différentes armées de la Baltique, en particulier les marines. Celui lui vaut certaines critiques, à Paris, comme quoi l’Allemagne fournit les fonctions non-combattantes pour envoyer les autres Européens sur le front à leur place.   Mais la France pourrait tenter de faire la même chose avec la Belgique, comme elle a commencé à le faire avec son partenariat stratégique sur les capacités motorisées CaMo. Une unité luxembourgeoise pourrait aussi être intégré au sein des divisions françaises. 

En quoi, les deux pays veulent se constituer deux armées différentes ? 

L’armée française se perçoit comme une armée d’emploi, qui peut faire la guerre et intervenir là où on a besoin d’elle, même loin. Après la fin de l’URSS et la réunification, l’Allemagne s’est lancée elle aussi dans une logique d’interventions internationales, comme en Afghanistan, mais cela n’a pas vraiment bien marché. Depuis, elle est revenue à sa culture d’armée d’avant la chute du mur : une armée conventionnelle, qui doit maintenir un niveau de puissance suffisant pour dissuader tout agresseur potentiel, axé sur la haute intensité. La France, elle court trois lièvres à la fois : être un allié crédible en Europe, ne pas lâcher sa présence en Afrique et être présent en Indopacifique, avec un budget en grande partie consacré à la dissuasion nucléaire. La LPM a acté cette absence de choix.  

Peut-on être sûr que les deux grands programmes franco-allemands phare, le SCAF (l’avion du futur) et le MGCS (le char du futur), se feront ? 

Ces projets ont été lancés pour des raisons politiques et avancent lentement et de manière chaotique. Mais ils ont du mal à avancer sur le plan militaire et industriel. Les armées ne veulent pas la même chose. Concernant le SCAF, les Français veulent qu’il puisse atterrir sur un porte-avion et porter les futurs missiles nucléaires ASM4G. Les Allemands ne sont pas forcément prêts à payer pour ces capacités-là, dont ils se fichent. Sur le plan industriel, Airbus et Dassault, en plus d’être rivaux, se détestent, car Airbus a essayé de racheter Dassault au début des années 2000. 

Du côté du MGCS, le projet devait associer le français Nexter, très bon dans la fabrication de canons, et KMW, le concepteur de la caisse du Leopard 2. Mais le Bundestag a exigé qu’on ajoute Rheinmetall, une entreprise de défense beaucoup plus grosse que les deux autres. Or KMW craint de se faire racheter par Rheinmetall, dont le canon de 130 est en concurrence avec celui de 140 de Nexter pour équiper le MGCS…. 

Que faudrait-il faire pour relancer un partenariat franco-allemand dans la défense ? 

Il faudrait que les structures qui existent soient revitalisées et qu’on leur redonne une pertinence. Qu’on sache ce qu’on pourrait faire de la brigade franco-allemande. Pour la Marine, il y avait la Force navale Franco-Allemande (FNFA), une structure d’entrainement commun, tombée en désuétude.  [...]

https://www.lexpress.fr/monde/europe/leo-peria-peigne-larmee-allemande-a-une-strategie-claire-contrairement-a-la-france-W3P6AAOESNBVHGUIMANVQHFCRM/ 

Exemple: là où M. Léo Péria-Peigné affirme dans l'Express "L’armée allemande a une stratégie claire, contrairement à la France", l'étude explique de manière plus nuancée "Les défis sont au demeurant considérables pour une Bundeswehr (…) le troisième défi tient à une culture  stratégique qui peine encore à s’approprier les nouvelles missions d’une armée dans le cadre d’une armée d’emploi." (p.6)
J'espère que les médias n'ont pas succombé à la facilité éditoriale, en sortant des articles du type "nous en France on est nuls, mais l'Allemagne est géniale. Ouin-ouin!:pleurec:"

L'étude est très intéressante à lire, mais il faut la lire pour alimenter sa réflexion et se garder des simplifications abusives ou de l'auto-flagellation morbide.

Le collimateur propose un très bon entretien de 1h45 avec les auteurs.

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