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Monnaies virtuelles


stormshadow

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La chine confirme.

Elle veut mettre fin progressivement aux activités de minage de crypto devise sur son territoire.

Ceci après l'interdiction de trading de crypto monnaies (compréhensible vu que c'est une faille dans le contrôle des capitaux).

Dommage pour eux, ils renoncent a toute possibilité de hacker ou d'influer sur les crypto monnaies étrangères (ils  avaient théoriquement la puissance de calcul pour le faire)

https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-01-05/bitcoin-miners-are-shifting-outside-china-amid-state-clampdown

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:cool:....

Égypte : une fatwa contre le Bitcoin, 5 janvier 2018, Jeune Afrique

Encore une épine dans le pied des monnaies virtuelles : le grand mufti d’Égypte, Chawki Allam, a pris officiellement position contre le Bitcoin, qu'il assimile à un jeu de hasard, interdit en Islam, et qu'il soupçonne de permettre le financement du terrorisme...

http://www.jeuneafrique.com/507842/economie/egypte-une-fatwa-contre-le-bitcoin/

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La fièvre du bitcoin enflamme le marché immobilier de Floride

Miami - L'embrasement du bitcoin, monnaie virtuelle dont le cours s'est envolé ces derniers mois, a atteint le marché immobilier des Etats-Unis, en particulier en Floride, en permettant aux investisseurs étrangers d'esquiver le contrôle des changes dans leur pays et des sanctions économiques.

Fin 2017, le bitcoin a été utilisé pour payer quelque 75 propriétés sur le sol américain --notamment dans le sud de la Floride et en Californie--, selon la société immobilière Redfin.

"Bitcoin accepté": cette précision se multiplie dans le descriptif des annonces de vente de logements à Miami et ses alentours. Un vendeur a même été plus loin en n'acceptant que cette crypto-devise pour son appartement proposé à 500.000 dollars.

Cela malgré l'extrême volatilité de cette crypto-monnaie. Elle a commencé l'année 2017 autour de 1.000 dollars et a frôlé les 20.000 dollars en fin d'année, après une flambée erratique à l'approche des fêtes. Elle cotait vendredi autour de 15.000 dollars.

Son utilisation dans les transactions immobilières n'en est qu'à ses balbutiements et les acteurs du secteur se montrent sceptiques à cause de sa forte instabilité.

"Je serais épaté si, dans un an, nous constatons qu'il y a des centaines d'opérations immobilières en bitcoin", a commenté Jay Parker, patron pour la Floride du courtier en immobilier Douglas Elliman.

Ces transactions peuvent toutefois être un dérivatif pour les étrangers incapables d'investir aux Etats-Unis de manière classique, a relevé Charles Evans, économiste spécialisé dans le bitcoin à l'université Barry en Floride.

L'évolution du secteur immobilier "semble être tirée par des investisseurs internationaux qui contournent des contrôles bancaires et monétaires inefficaces chez eux et par des amateurs de monnaies virtuelles aux Etats-Unis", a-t-il expliqué à l'AFP.

Ainsi, lorsque des gouvernements limitent le montant des transferts, "le bitcoin permet aux personnes de contourner ces restrictions".

Les étrangers, avant même l'essor fulgurant du bitcoin, pesaient déjà lourd dans le marché immobilier du sud de la Floride.

Près de la moitié de ces acheteurs sont originaires d'Amérique latine. Au cours des cinq dernières années, ils venaient en premier lieu du Venezuela, devant le Brésil et l'Argentine, selon l'Association nationale des biens immobiliers.

- Blanchiment d'argent ? -

Les devises virtuelles offrent un autre avantage à certains étrangers: déjouer les sanctions économiques imposées par Washington.

M. Evans a cité l'exemple du Venezuela qui est soumis à un strict contrôle des changes et a subi une inflation de 2.616% en 2017. La quasi-totalité des membres du gouvernement chaviste du président Nicolas Maduro est également visée par des sanctions américaines.

De plus, a-t-il souligné, "le bitcoin intéresse beaucoup les Iraniens qui sont doublement affectés par des restrictions en Iran et des sanctions internationales".

Le blanchiment d'argent comme tremplin du marché immobilier de Floride est un secret de polichinelle, mais l'arrivée du bitcoin ne devrait pas éradiquer cette pratique répréhensible. Bien au contraire.

"C'est un moyen terrible pour blanchir de l'argent à grande échelle car toutes les transactions en bitcoin sont enregistrées dans le registre public des opérations Blockchain", a relevé M. Evans.

Ce registre "laisse beaucoup d'empreintes digitales donc si vous l'utilisez pour des raisons illégitimes, l'Etat et le gouvernement fédéral devraient disposer de tous les outils pour venir vous chercher", a prévenu Jose Felix Diaz, qui a siégé à la Chambre des représentants de Floride, dans un récent entretien à Politico.

Il est à l'origine d'une loi adoptée l'an dernier qui a ajouté les crypto-devises à la législation de la Floride contre le blanchiment d'argent.

Même son de cloche du côté de M. Parker car, même avec un paiement en bitcoin, "les propriétaires des immeubles peuvent toujours être retracés".

Il a anticipé que la mode des transactions payées en monnaies virtuelles sera aussi volatile que le cours de ces mêmes monnaies.

"C'est un subterfuge publicitaire. Il n'y a pas beaucoup de risque. Le seul risque, c'est si la monnaie s'effondre avant que vous ayez eu le temps de la liquider", a-t-il souligné. "Je pense que les gens qui utilisent le bitcoin pour essayer de vendre leur propriété le font dans l'idée que (la presse) va écrire dessus et leur offrir une meilleure exposition".


(©AFP / 14 janvier 2018 04h04)

 

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  • 4 weeks later...

 

Le 07/01/2018 à 22:06, rogue0 a dit :

La chine confirme.

Elle veut mettre fin progressivement aux activités de minage de crypto devise sur son territoire.

Ceci après l'interdiction de trading de crypto monnaies (compréhensible vu que c'est une faille dans le contrôle des capitaux).

Dommage pour eux, ils renoncent a toute possibilité de hacker ou d'influer sur les crypto monnaies étrangères (ils  avaient théoriquement la puissance de calcul pour le faire)

https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-01-05/bitcoin-miners-are-shifting-outside-china-amid-state-clampdown

La suite :
Les mesures précédentes n'ayant pas suffit, la Chine continue les restrictions : cette fois, tout site ou marché d'échange de crypto monnaie sera bloqué (par la grande muraille numérique).
(il faut dire que les utilisateurs accrocs avaient tenté de migrer leurs discussions sur des forums cryptés via télégram)

http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/02/06/nouveau-tour-de-vis-contre-le-bitcoin-en-chine_5252369_3234.html

 

Les pays occidentaux n'en sont pas en reste : la plupart des régulateurs font régulièrement des avertissements concernant le risque d'investissement en crypto devise.
En tête la Corée du sud et le japon , qui menaçent périodiquement de les interdire (il faut dire qu'ils sont régulièrement la cible de vol/piratages massifs de crypto monnaie, la corée du nord étant le suspect favori)

Le 15/09/2017 à 16:52, Alexis a dit :

Sale moment c'est clair.

Cela dit, la Chine ne représente plus sauf erreur qu'environ un quart du marché mondial pour le bitcoin et autres cryptomonnaies, alors qu'elle a été majoritaire à un certain moment.

Je ne parlais pas en terme de marché d'échange : je parlais en terme de puissance de calcul de minage, cad l'équivalent du pouvoir de banque centrale pour autoriser ou effacer des transactions non désirées.
Et sur ce point, la Chine détenait plus de 80% de la puissance de minage.

https://www.lesechos.fr/monde/chine/0301132533964-cette-nuit-en-asie-la-chine-veut-debrancher-les-mines-a-bitcoins-2144008.php

Le 15/09/2017 à 16:52, Alexis a dit :

De plus, si l'on en croit les rumeurs (?) Pékin viserait certes à fermer les plate-formes d'échange, mais pas à interdire les cryptos.

Dans un contexte où le bitcoin par exemple avait augmenté d'un petit 80% en un mois, alimenté bien sûr aussi par de l'argent spéculatif, il n'est pas étonnant qu'une nouvelle de ce genre envoie la valeur très bas - un certain nombre de Chinois doivent se dégager en urgence vers les monnaies fiduciaires, tandis qu'une bonne partie de ceux qui n'en avaient acheté que dans les dernières semaines fuient épouvantés.

Il reste que "très bas" aujourd'hui, c'est 2 500 € l'unité, valeur touchée aujourd'hui. Il y a six mois, 1 200 € c'était une valeur élevée. Il y a un an, 700 € c'était gros. Dans les deux dernières années, la valeur moyenne du bitcoin a pris un facteur 10 environ.

Un gouvernement important qui prend des mesures restrictives anti-bitcoin, c'est suffisant pour avoir un gros impact de court voire moyen terme, mais il n'y a aucune raison que cela condamne le modèle des cryptomonnaies. Il semble donc raisonnable d'anticiper à 6 mois / 1 an une reprise du mouvement d'augmentation de la valeur, qui n'est que la simple transcription de sa popularité toujours en augmentation, laquelle découle de l'intérêt et de la solidité du modèle de base.

J'aime revenir sur les prédictions passées:biggrin:
Après une grosse chute mi septembre, le bitcoin s'était repris en fin d'année, en chatouillant les 20 000$.
Depuis les piratages des marchés (dont NK), et les rumeurs de régulation ( et le rappel que les plus values sont taxables...)), il avait perdu en janvier -66% jusqu'à toucher 6000$ à un moment...

Le vent "bullish" est en train de tourner.

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Il y a 3 heures, rogue0 a dit :

Je ne parlais pas en terme de marché d'échange : je parlais en terme de puissance de calcul de minage, cad l'équivalent du pouvoir de banque centrale pour autoriser ou effacer des transactions non désirées.
Et sur ce point, la Chine détenait plus de 80% de la puissance de minage.

https://www.lesechos.fr/monde/chine/0301132533964-cette-nuit-en-asie-la-chine-veut-debrancher-les-mines-a-bitcoins-2144008.php

En fait tu parlais bien en termes de marché d'échanges. Le post auquel tu réponds date du 15 septembre, et j'y répondais à ta remarque : " -7 %  hier avec des rumeurs que la Chine va fermer ses bourses d'échange de Bitcoin d'ici fin septembre."

Le minage de bitcoins est aujourd'hui principalement chinois oui. Cependant, il peut se faire n'importe où sur la planète. Si le minage était jusqu'ici concentré en Chine, c'est avant tout parce que l'électricité - la principale composante du coût du minage - y est vendue moins cher dans certaines régions, dont le gouvernement central subventionne le développement.

Si Pékin "décourage" complètement, disons plutôt s'il interdit - pour utiliser le mot juste :smile: - le minage de bitcoins, les mineurs s'installeront ailleurs.

Par exemple au Québec, dont les ressources hydroélectriques les intéressent.

Citation

Radio-Canada a appris qu'une dizaine d'importants joueurs asiatiques de l'industrie des cryptomonnaies ont contacté Hydro-Québec, car ils cherchent un endroit pour installer leurs immenses centres informatiques, particulièrement gourmands en électricité.

Le minage de bitcoins, comme son utilisation, ne serait vraiment menacé que si tous les gouvernements l'interdisaient totalement. Ou disons tous les gouvernements des pays du G20 au moins, après tout s'il ne restait que Trinité et Tobago ou Pitcairn pour ne pas le prohiber il n'intéresserait plus grand monde.

Pour la Corée du Nord, c'est déjà fait voyons, le Parti veille. :dry:

Pour la Chine, c'est tout à fait envisageable. Le Parti est plus intelligent que son homologue à Pyongyang, mais lui aussi veille au grain.

L'ensemble des pays du G20, interdire totalement le minage :huh: ? Pas physiquement impossible, mais politiquement fort improbable à mon avis.

 

Il y a 3 heures, rogue0 a dit :

J'aime revenir sur les prédictions passées:biggrin:

Après une grosse chute mi septembre, le bitcoin s'était repris en fin d'année, en chatouillant les 20 000$.

De fait, ma prédiction du 15 septembre 2017 était juste, merci de revenir dessus :smile: Alors que le bitcoin valait 2 500 €, j'écrivais "Il semble donc raisonnable d'anticiper à 6 mois / 1 an une reprise du mouvement d'augmentation de la valeur".

Quoique je surestimais le temps nécessaire pour que la valeur recommence à fortement augmenter, en fait il n'a pas fallu un mois pour que le mouvement d'augmentation recommence. Et il a été plus rapidement ensuite que je ne l'aurais imaginé en septembre dernier, pour être franc.

 

Il y a 3 heures, rogue0 a dit :

Depuis les piratages des marchés (dont NK), et les rumeurs de régulation ( et le rappel que les plus values sont taxables...)), il avait perdu en janvier -66% jusqu'à toucher 6000$ à un moment...

Le vent "bullish" est en train de tourner.

C'est une question en effet.

Les arguments en faveur d'un retournement durable sont beaucoup plus sérieux cette fois-ci que lorsque nous en parlions en septembre. Il n'est pas encore certain que nous soyons en face d'une tendance qui se confirme au cours des prochains mois voire une année ou plusieurs, mais c'est une possibilité. 

Cela dit, visualiser le cours sur les dernières années en forme logarithmique - faisant apparaître les mouvements du prix à leur vraie dimension de l'époque, même lorsque le prix se mesurait en dizaines de dollars ou d'euros, montre qu'il y a déjà eu trois phases d'euphorie irrationnelle sur le bitcoin, à chaque fois suivie d'un krach, puis d'une semi-stagnation... jusqu'à la prochaine marche en avant :

  • En 2011, le prix avait culminé jusqu'au sommet stupéfiant de 30 dollars l'unité
  • Début 2013, le pic avait atteint 250 dollars
  • Et 1 200 à la fin de cette année

Le pic à 19 000 dollars à mi-décembre 2017 est peut-être de même nature. Dans ce cas, nous sommes dans une phase longue de baisse ou de stagnation. Si elle est comparable aux précédentes, alors le prix pourrait très bien toucher les 5 000 voire même les 3 000 dollars.

Quant à l'évolution de long terme du système Bitcoin... la version courte, c'est que sa popularisation continue, tandis que les solutions techniques permettant de résoudre les problèmes restants, notamment la possibilité d'effectuer un très grand nombre de transactions de petite taille, confirmées très rapidement, pour un coût financier et un coût environnemental négligeables, sont en cours d'expérimentation en version beta. Bref le progrès continue, et de mon point de vue ce sont les derniers obstacles techniques à une véritable généralisation qui sont en train d'être levés.

Cela n'engage que moi, mais mon sentiment est que la prochaine phase de montée en flèche du prix sera la dernière. Je veux dire qu'elle amènera le prix aux alentours de ce qu'il sera vraiment, de manière stable. Ce prix sera bien plus élevé que le récent pic. Vrai ou non, c'est en tout cas ce genre d'idée que semble partager la plupart des détenteurs de long terme de bitcoins - à différencier des spéculateurs à la petite semaine, qui ont pour la plupart déjà lâché l'affaire et pris leurs pertes.

De récents sondages en France et en Amérique - certes peu précis car effectués par Internet - montraient que la plupart des détenteurs de bitcoins 1) envisageaient de conserver leurs avoirs plusieurs années, quelles que soient les vicissitudes du prix 2) ne revendraient ni n'utiliseraient leurs avoirs avant que le prix du bitcoin n'ait atteint une valeur médiane de 100 000 € (France) à 200 000 $ (Etats-Unis)

Voir ici pour un résumé comparatif de ces deux sondages.

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Le 09/02/2018 à 15:12, Alexis a dit :

Plusieurs scientifiques employés au centre de Sarov, l'usine ultra-protégée qui conçoit les armes nucléaires russes, ont été arrêtés sur accusation de "conspiration pour miner des bitcoins".

Je pense que les fautifs vont pouvoir continuer à miner, mais ce sera pas du bitcoin... :wacko:

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Prochain maillon faible dans les crypto devises: le Tether

C'est une société qui promet la convertibilité 1:1 entre le $ et le Tether...
Et en a émit 2 milliards ... mais refuse de publier des comptes certifiés.

Naturellement, le gouvernement commence à s'intéresser de près à cette startup, qui :

  • tente l'équivalent de la planche à billet + arnaque de Ponzi...
  • soutient artificiellement le cours du bitcoin aussi.
  • est un moyen de rêve pour les blanchisseurs d'argent sale

Petit détail qui tue:
La société est associée à Bitfinex, marché d'échange, qui après un piratage de ses comptes, a converti de force l'argent de ses clients en Tether...
Qui a dit "Mount Gox" ? :tongue:
Et quel crypto gouru a juré qu'avec le bitcoin, les banques ne pourraient jamais saisir l'argent des clients?

https://arstechnica.com/tech-policy/2018/02/tether-says-its-cryptocurrency-is-worth-2-billion-but-its-audit-failed/
https://lawfareblog.com/another-cryptocurrency-target-us-regulators-tether

 

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12 minutes ago, rogue0 said:
  • est un moyen de rêve pour les blanchisseurs d'argent sale

moyen de rêve ... le principe de stocker les transaction dans un liste chaînée partagée publiquement ... c'est justement que tout le monde peut tracer les transactions et attester de leur validité de proche en proche.

En gros les utilisateurs voient toutes leur transaction être publique ... et moyennant un peu de temps machine ... il est facile de voir qui fait quoi et de lever le pseudonymat.

Un système d'échange ouvert et donc absolument pas anonyme c'est un peu ballot pour des activité illégales.

Certes certaine cryptomonnaies proposent une solution crypté ou des solutions de dilution mais c'est l'exception plus qu'autre chose.

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Je remais ici l'info que j'avais écrit sur le fil Venezuela :

Le Petros, la crypto monnaie vénézuélienne, est mise sur le marché aujourd'hui a 60 dollars l'unité. 100 millions seront émis au total : 

https://www.connaissancedesenergies.org/afp/le-venezuela-de-maduro-met-en-vente-le-petro-sa-monnaie-virtuelle-180220

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  • 2 weeks later...
Le ‎1‎/‎09‎/‎2014 à 15:27, clem200 a dit :

Sans y connaître grand chose l'inconvénient majeur me semble évident : cette monnaie ne reposant sur rien d'offciel elle peut s'écrouler à tout moment et te ruiner.

Ce n'est pas le propre des monnaies virtuelles: on peut tenir le même discours pour deux nombreux produits financiers et l'on peut clairement assimiler une monnaie virtuelle non étatique à un actif toxique.

Mais tu mets le doigt sur un point important: Sauf accident, le Bitcoin (comme toute autre monnaie virtuelle) n'est lucratif que pour les spécialistes de leur utilisation. Exactement comme la spéculation monétaire.

Si l'on en croit des revues comme Trends ou Challenge, le Bitcoin est aussi une affaire de riches: son utilisation est assortie de toutes sortes de frais.

Le ‎1‎/‎09‎/‎2014 à 22:05, Serge a dit :

Et pourquoi cela vaudrait-il moins qu'un morceau de papier sur lequel on imprime un chiffre ?

 

Le ‎1‎/‎09‎/‎2014 à 22:22, Divos a dit :

Il y a un état derrière le boue de papier ... =)

La valeur d'une monnaie repose avant tout sur son utilité: obtenir des biens et des services. C'est ce qui donne de la valeur aux "monnaies" des Systèmes d'Echange Libre (SEL) et des Jardins d'Echange Universels (JEU).

Ce qui donne de la valeur à une monnaie d'Etat (majoritairement dématérialisée en Occident), c'est d'abord la possiblité de pouvoir consommer avec cette monnaie, ensuite la possibilité de pouvoir l'échanger contre des matières précieuses et enfin les contraintes légales qui obligent les particuliers à l'utiliser.

Ce qui donnait initialement de la valeur au Bitcoin, c'est l'accès à des biens et services privés hors TVA. S'y est ajouté son utilisation comme valeur refuge défiscalisée quand son cours s'est envolé; une chose impossible s'il ne permet pas d'accéder à des biens et services. Actuellement, outre ce qui est précité, il y a les facilités de change entre les monnaies virtuelles. La valeur du Bitcoin est soutenu en partie par la possibilité de le convertir rapidement en monnaie virtuelle plus stable et/ou mieux cryptée ... et par l'utilisation du Bitcoin comme valeur refuge (j'ai failli dire dollar) par les utilisateurs des autres monnaies virtuelles.

 

Modifié par Lame
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Le ‎13‎/‎02‎/‎2018 à 21:05, seb24 a dit :

Il faut bien voir aussi que les grosses variations des crypto-monaies a été pour l'essentiel du aux annonces de régulations. Il faudra voir aussi si Bitcoin survit a la concurrence comme Ethereum.

A ma connaissance, le Bitcoin est une oeuvre d'un collectif cryptoanarchiste qui voulait avant tout ébranler les Etats en s'attaquant à leur système monétaire. C'est pour cela que le logiciel du Bitcoin est un logiciel open source offrant la possibilité d'en changer les paramètres. En agissant ainsi, ses inventeurs permettent aux informaticiens: 1° de créer des alter-coins en changeant les paramètres, 2° de créer des bitcoins alternatifs en copiant et modifiant le programme, 3° de susciter la création de logiciel concurrent comme Ethereum en s'inspirant plus ou moins du logiciel et des expériences pratiques.

Faire des transactions sans impôt doit donc être assimilé à une manoeuvre de déception contribuant à la réalisation de l'objectif stratégique du Bitcoin. C'est objectif, le lancement d'un mouvement de création de monnaies privées de plus en plus difficiles à interdire ou réguler. Objectif atteint: il y a maintenant une nébuleuse, en accroissement, de plus d'un millier de monnaies virtuelles. L'effet politique recherché étant la création d'un espace de moins en moins étatisé dans les faits, de plus en plus propice à l'instauration d'une anarcapie.

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il y a 28 minutes, Lame a dit :

A ma connaissance, le Bitcoin est une oeuvre d'un collectif cryptoanarchiste qui voulait avant tout ébranler les Etats en s'attaquant à leur système monétaire. C'est pour cela que le logiciel du Bitcoin est un logiciel open source offrant la possibilité d'en changer les paramètres. En agissant ainsi, ses inventeurs permettent aux informaticiens: 1° de créer des alter-coins en changeant les paramètres, 2° de créer des bitcoins alternatifs en copiant et modifiant le programme, 3° de susciter la création de logiciel concurrent comme Ethereum en s'inspirant plus ou moins du logiciel et des expériences pratiques.

Faire des transactions sans impôt doit donc être assimilé à une manoeuvre de déception contribuant à la réalisation de l'objectif stratégique du Bitcoin. C'est objectif, le lancement d'un mouvement de création de monnaies privées de plus en plus difficiles à interdire ou réguler. Objectif atteint: il y a maintenant une nébuleuse, en accroissement, de plus d'un millier de monnaies virtuelles. L'effet politique recherché étant la création d'un espace de moins en moins étatisé dans les faits, de plus en plus propice à l'instauration d'une anarcapie.

Ça c'est la théorie mais dans les faits, beaucoup de monnaies virtuelles n'ont aucune réelle existence (personne ne les utilises). Et celles qui sont utilisées dépendent d'un certains nombre de facteurs qui peuvent être régulé/contrôle de manière indirecte.

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Le ‎13‎/‎02‎/‎2018 à 22:04, Patrick a dit :

Je pense que les fautifs vont pouvoir continuer à miner, mais ce sera pas du bitcoin... :wacko:

Quand on y pense, les contrevenants sont des sortes de spécialistes dans un domaine qui peut intéresser le Kremlin.

La plupart d’entre vous se souviennent sans doute que l’URSS avait des villes secrètes dédiées à la recherche scientifique.

Est-ce que Putine a abandonné le concept ?


 

Citation

 

La Russie va lancer sa propre monnaie virtuelle, le CryptoRouble

Désireuse de réguler le marché des crypto monnaies sans pour autant ériger trop de barrières, la Russie s'apprête à lancer sa propre monnaie virtuelle : le CryptoRouble. C'est aussi l'occasion, pour elle, de devancer ses voisins européens, selon le ministre russe des télécommunications, Nikolaïi Nikiforov.

Alors que la Chine et la Corée du Sud ont récemment décidé d’interdire les levées de fonds liées à la crypto monnaie, la Russie s’apprête à lancer sa propre monnaie virtuelle, le CryptoRouble, comme le rapporte le site spécialisé CoinTelegraph.

L’annonce a été officialisée par le ministre russe des télécommunications, Nikolaï Nikiforov : « Je peux affirmer avec certitude que nous lancerons le CryptoRouble pour une raison toute simple : si on ne le fait pas, d’ici deux mois, nos voisins de l’Eurasec [la communauté économique eurasiatique, disparue en 2015 mais dont l’union douanière est conservée] le feront. »

À défaut de pouvoir être minée — une pratique qui se répand de plus en plus sur le web –, le CryptoRouble sera échangeable contre des roubles sans frais. Sauf si leur propriétaire ne peut justifier de sa provenance : dans ce cas, une taxe de 13 % est imposée. Un moyen pour la Russie de limiter les dérives de la crypto monnaie sans pour autant proscrire les pratiques les plus populaires qui entourent cette économie.

Objectif : réguler sans « ériger trop de barrières »

L’annonce a été accueillie avec circonspection par de nombreux internautes, qui dénoncent une monnaie-fiat — une devise décrétée par un État. « Ce CryptoRouble n’est pas du tout une crypto monnaie. D’un point de vue matériel, ce n’est même pas une devise Internet puisque quasiment tout, de sa création à sa distribution en passant par son développement, n’a rien à voir avec les crypto monnaies disponibles » regrette ainsi l’un d’entre eux sur le site de CoinTelegraph.

Début octobre, Vladimir Poutine s’inquiétait ouvertement des potentielles dérives de ces monnaies virtuelles (blanchiment d’argent, évasion fiscale…) : « L’utilisation de crypto monnaie comporte de sérieux risques ». D’où son appel à créer un « espace réglementaire » sans pour autant « ériger trop de barrières ».

La solution prônée par le ministre des télécommunications semble assurer l’équilibre recherché tout en permettant potentiellement à la Russie de contribuer à la bonne santé de son économie en gardant la main sur cette crypto monnaie, le tout sans s’appuyer sur des devises étrangères. Aux Émirats arabes unis, Dubaï a pour sa part lancé sa propre crypto monnaie, l’EmCash, pour favoriser l’essor de la blockchain.

 

Source : Numerama

 

il y a 54 minutes, seb24 a dit :

Ça c'est la théorie mais dans les faits, beaucoup de monnaies virtuelles n'ont aucune réelle existence (personne ne les utilises). Et celles qui sont utilisées dépendent d'un certains nombre de facteurs qui peuvent être régulé/contrôle de manière indirecte.

C'est bien vu et j'espère que l'histoire te donnera raison.

Néanmoin, entre le flou juridique sur la légalité des monnaies virtuelles privées et la production de monnaies clandestines (ou non) par les Etats, je crainds que le régulateur ait du mal à s'en sortir.

Les monnaies non ou peu utilisées produisent déjà un sorte de brouillard de guerre économique qui ne simplifie pas la tâche du législateur.

Pour comparaison, on aurait pu dire la même chose du capitalisme de plate-forme. Pourtant, Uber, le moins nuisible des NATU, a été facilement remis au pas en certain endroit comme la Suisse et perdure dans d'autre.

 

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Les îles Marshalls ont franchi le pas. Le ''Sovereign" est censé remplacé le dollar US :

http://www.zdnet.fr/amp/actualites/la-monnaie-officielle-des-iles-marshall-sera-une-crypto-monnaie-39864858.htm

Le parlement de ce groupe de plus de 1.200 îles, dont la population est d'environ 50.000 habitants, a adopté mercredi une loi déclarant sa monnaie numérique, appelée Sovereign (SOV), comme sa nouvelle monnaie officielle. Elle devrait entrer en circulation plus tard cette année.

Neema, une start-up basée en Israël qui facilite les transferts d'argent internationaux via une application, développera la technologie sous-jacente de la nouvelle crypto-monnaie. "SOV est un gros enjeu car, jusqu'à présent, tous les crypto-monnaies étaient dans les limbes réglementaires" a déclaré à Bitcoin Magazine Barak Ben-Ezer, co-fondateur de Neema.

Le gouvernement des Îles Marshall organisera une initial coin offering (ICO), dont le produit servira à remplir ses coffres avant la fin des paiements en dollar des États-Unis.

Site de la monnaie en question :

https://sov.global/

 

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J'ai plutôt posté à charge des monnaies virtuelles privées pour le moment. Voici un article qui va dans le sens des partisans (anarchistes ou non) de telles monnaies:

Citation

 

Le cash, dernier rempart de notre liberté

En Suède, certaines voix s'élèvent pour s'inquiéter de la disparition silencieuse du cash. En effet, tel que c'est parti, la Suède pourrait être le premier pays du monde à voir le cash disparaître de la société. Sans doute autour de 2030.

Pareille disparition est voulue par la population ou du moins elle ne s'y oppose pas. Est-ce étonnant ? Les Suédois sont très friands de nouvelles technologies. Ne sont-ils pas les premiers à avoir adopté le téléphone mobile (Ericsson) ? Ils sont également les premiers à avoir fait le succès d'un site de partage de musique "disruptif" comme Spotify. Et en matière de paiement, ils ont adopté en un temps record une application dénommée Swish permettant à 6 millions de Suédois, soit plus de 60% de la population, de transférer de l'argent d'un compte à un autre en temps réel et sans commission. Résultat: dans la plupart des boutiques, magasins et autres restaurants, il n'est pas rare de voir des pancartes avec comme mention: "no cash accepted". Bref, en Suède, plus personne ou presque ne paie avec du cash.

Mais si la grande majorité de la population suédoise se réjouit de la disparition du cash, les personnes plus âgées et les personnes malvoyantes ne sont pas très heureuses. Et elles le font savoir. D'où la question posée aujourd'hui par certains observateurs: une société "cash-less", c'est bien, mais qu'arriverait-il en cas de gigantesque panne informatique ou d'attaque d'un pays comme la Russie, par exemple ? Comment feront les Suédois s'il n'y a plus de cash ? La question mérite d'être posée, car il n'y a pas qu'en Suède qu'on rêve d'une société sans argent liquide. C'est le cas aux États-Unis et en Europe. Le plus souvent ce sont des économistes de banques centrales ou des banquiers privés qui disent que le cash, c'est dépassé et dangereux. Mais est-ce vraiment le cas ? Prenons les arguments un par un.

Premier prétexte: le cash coûterait cher en impression, en manipulation, en circulation et en transport. C'est vrai, mais l'absence de cash rendrait aussi les citoyens très fragiles face à une cyber-attaque. Et l'actualité récente a montré que même de grandes sociétés peuvent être piratées.

Le deuxième argument pour justifier la fin du cash, c'est qu'il serait utilisé par les trafiquants et les terroristes. Qui pourrait nier cela ? Mais ces personnes peu recommandables utilisent aussi nos autoroutes, nos lignes téléphoniques, faut-il pour autant supprimer nos routes et nos téléphones ?

Quant à l'argument de l'évasion fiscale, certes, il tient la route. Mais soyons de bon compte, il vise surtout les petits fraudeurs, car les grands ont des sociétés off-shore et des sociétés-écrans. Pour eux, pas besoin de cash pour ne pas payer d'impôts.

Non, en réalité, si des économistes de Banques centrales et des banquiers privés rêvent d'une société sans cash, c'est pour des motifs moins avouables. Les uns pour nous taxer sans notre consentement et les autres pour éviter la faillite. La démonstration ? Aujourd'hui, pour nous sauver de la crise, les autorités monétaires ont fixé les taux d'intérêt à un niveau très bas, proche de 0%. En fait, si elles avaient pu le faire, les Banques centrales auraient même fixé un taux d'intérêt négatif. Autrement dit, le prélèvement aurait été considéré comme un impôt exceptionnel. Mais dans ce cas de figure, tous les épargnants auraient vidé après coup leurs comptes et les banques auraient fait faillite faute de liquidités. Si demain, il n'y a plus de cash nulle part, il ne sera plus possible de sortir son argent d'un compte bancaire puisqu'il sera totalement dématérialisé. En clair, un gouvernement despotique ou en faillite pourra nous imposer un prélèvement sans nous demander notre avis.

Le débat qui a lieu en ce moment en Suède est tout sauf anodin. Il est plus que probable que nous aurons ce même débat demain ou après-demain. Les sociétés de paiement et les sociétés technologiques (GAFA) veulent confisquer ce débat en traitant de rétrograde toute personne attachée à des billets de banque. Mais elles oublient juste de signaler qu'une société sans cash, c'est aussi le prélude à une société totalitaire cachée derrière un paravent de modernisme !

 

Source: Trends

Sujet connexe: Systèmes de surveillance de population (big data, big brother, etc)

 

 

 

 

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Le 9/1/2014 à 18:16, Divos a dit :

Bitcoin,  Ça vos rien, pour moi c'est même pas de la monnais ...

 

Le 10/20/2014 à 19:47, g4lly a dit :

 

Ca doit etre sympa au passage devant le notaire pour évaluer les taxes ...

 

En prolongement de ce que j'ai dit plus haut:

Citation

 

Cryptomonnaies : Litecoin et Stellar flambent, le Bitcoin revient sur les 9.000$

Boursier.com) — Les 'cryptos' ne dorment jamais. Après une nuit agitée, les principales devises numériques se redressent encore ce mercredi, de très belle manière ! Le Litecoin (+34% à 211$ selon Coinmarketcap) et le Stellar(+12% à 0,45$) affichent les meilleures performances du lot.

Le Bitcoin grimpe pour sa part de 7% à 9.275$, alors que l'Ethereum avance de 6% à 898$. Le Ripple est assez stable sur 24 heures à 1,07$, mais vient de reprendre près de 40% sur sept jours ! Le Bitcoin Cashs'adjuge 11% sur 24 heures et 37% sur sept jours, de retour à 1.376$. Le Cardano et le NEO avancent de 5% à 6%...

Payer ses impôts en 'cryptos' ? Pas exclu aux Etats-Unis

Plusieurs États américains considèrent la possibilité d'autoriser le paiement des impôts en crypto-devises. L'Arizona vient même d'adopter un projet de loi dans ce sens. La législation permettrait aux habitants de payer leur impôt sur le revenu en utilisant le Bitcoin ou d'autres monnaies numériques. Néanmoins, il est stipulé dans le projet de loi que les 'cryptos' éventuellement utilisées comme mode de paiement devront être converties dans les 24 heures en monnaie 'traditionnelle'... Des législateurs du Colorado et du Wyoming ont également exprimé leur intérêt pour une telle solution alternative de paiement...

Nouvelle étude sur les crypto-devises

Après des études pessimistes voire catastrophistes de Goldman Sachs et de la Deutsche Bank sur le Bitcoin et les cryptomonnaies, JP Morgan Chase a livré un rapport plus positif sur le sujet. Il s'agit d'une surprise, puisque le patron de la banque, Jamie Dimon, n'a jamais été un grand défenseur des 'cryptos', bien au contraire.

Les ETF pourraient tout changer

JP Morgan constate que dix 'ETF' (Exchange Traded Fund) liés au Bitcoin attendent l'approbation des autorités de marché aux États-Unis. Ces fonds 'tracker', calquant la performance de la crypto-devise, pourraient complètement changer la donne pour le Bitcoin, qui est pour l'heure difficilement accessible aux grands investisseurs.

JP Morgan rappelle que l'ETF 'SPDR Gold Shares' lancé en 2004 avait été le premier ETF sur l'or approuvé par la SEC, autorité de marché américaine. Après ce lancement, l'accès à l'or s'était ouvert à de nouveaux investisseurs, leur permettant de diversifier facilement leurs portefeuilles. Entre 2004 et 2011, le prix de l'or s'était envolé de 440$ jusqu'à 1.900$ ! A ce jour, note JP Morgan, l'ETF SPDR Gold Shares est devenu l'un des plus importants du marché, avec plus de 35 milliards de dollars sous gestion !

Liquidité du marché

C'est sans doute ce succès du premier entrant qui a inspiré les firmes ayant rapidement demandé l'approbation de leurs ETF sur le Bitcoin. Alors que les investisseurs actuels ont besoin de leurs 'wallets' pour jouer le BTC, l'arrivée des ETF simplifierait grandement les choses en offrant une bien meilleure accessibilité et une liquidité fortement accrue.

Éviter tout risque de piratage

Mieux encore, les ETF permettraient aux opérateurs d'éviter certaines écueils, comme le piratage potentiel ou la fraude. Les affaires récentes (plateformes Coincheck et BitGrail) ont ainsi démontré la forte exposition des investisseurs actuels en cryptommonnaies à certains événements adverses inattendus.

Frais plus limités

Les ETF résoudraient également un autre problème relatif à l'investissement en Bitcoin, à savoir celui des coûts de transaction et du 'spread' (écart entre meilleure offre et meilleure demande). En effet, JP Morgan précise dans son rapport que les transactions en Bitcoin sont chères, en comparaison des transactions en actions, ETF ou 'futures'.

Et la volatilité ?

En revanche, pour devenir un bon véhicule d'investissement, selon les critères de la banque d'affaires, le Bitcoin devrait mûrir, ce qui signifie que sa volatilité, actuellement très forte, devra diminuer. "Sur la base des performances historiques, les cryptomonnaies peuvent être dix fois plus volatiles que des actifs clés tels que les actions, ou que les couvertures de portefeuilles, telles que les matières premières".

Les 'cryptos' devraient durer

Alors que Goldman Sachs envisage la disparition, à terme, de la majeure partie des monnaies digitales actuelles, JP Morgan juge à l'inverse qu'elles devraient durer. Les crypto-devises "ne devraient probablement pas disparaître complètement, et pourraient facilement survivre sous différentes formes et différents aspects, chez des acteurs désirant une plus grande décentralisation, des réseaux 'peer-to-peer' et de l'anonymat, même si ce dernier est menacé", a lancé JP Morgan.

Potentiel de la blockchain

La technologie sur laquelle reposent les 'cryptos', à savoir la blockchain, est par ailleurs jugée convaincante. Ainsi, JP Morgan constate la puissance de la blockchain et son vaste potentiel. Elle offre une sécurité particulièrement demandée, selon JP Morgan, qui pense que la blockchain peut aider les banques en matière de transparence, de finance de marché, ou encore en tant que système de paiement.

 

Source: Boursier.com

 

Ce qui illustre bien le flou juridique dont je parlais plus haut. Si/Quand le Tafta est/sera adopté, un Etat comme la France pourra légalement s'opposer à l'usage des monnaies virtuelles utilisées pour payer les impôts aux USA? En supposant qu'il ait effectivement un consensus sur l'opportunité d'empêcher l'usage de telles monnaies...

Quand on compare les projets publics de suppression du cash avec les initiatives privées en matière de crytomonnaies, il est difficile de ne pas penser que les Etats nous demande de faire ce qu'ils disent et de  ne pas faire ce qu'ils font.

Quand on apprend que certains Etats veulent permettre le paiement des impôts en monnaies virtuelles, je ne peux m'empêcher de penser à ces gouvernements qui tentent de mettre fin à des guerres en passe d'être gagné par les guérilleros en les régularisant politiquement: Farc en Colombie, Talibans en Afghanistan... Pour Daech, c'est pas passé loin.

 

Le 1/13/2018 à 00:56, Benoitleg a dit :

:cool:....

Égypte : une fatwa contre le Bitcoin, 5 janvier 2018, Jeune Afrique

Encore une épine dans le pied des monnaies virtuelles : le grand mufti d’Égypte, Chawki Allam, a pris officiellement position contre le Bitcoin, qu'il assimile à un jeu de hasard, interdit en Islam, et qu'il soupçonne de permettre le financement du terrorisme...

http://www.jeuneafrique.com/507842/economie/egypte-une-fatwa-contre-le-bitcoin/

Son raisonnement n'est pas dénué de bon sens bien que le Bitcoin, comme les autres jeux de hasard, ne soit fondé sur le hasard que du point de vue des amateurs. Au fait, a-t-il pensé à condamner les produits financiers exotiques?

La combinaison des produits financiers à effet de levier et des crytomonnaies, un mélange détonnant n'est-ce pas? Et c'est même sans compter sur le remplacement des courtiers humains par des systèmes experts.

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La Fondation Bitcoin est l'une des principales organisations de promotion de cette monnaie si ce n'est la plus importante. Elle a pourtant connu de sérieux déboires financiers en 2015. L'un de ses administrateurs Olivier Janssens dénoncé sa gestion catastrophique , avant de claquer la porte et de tenter de lui substituer un logiciel.

Je ne sais où en est son projet d'automatisation mais celui-ci fait désormais parler de lui par son projet de "Mont de Piété": la création d'un Etat sans impôt.

Citation

 

Cryptomonnaie : vers un rêve libertarien?

Se passer de l’État. C’est le rêve des libertariens. Un courant politique surtout important aux Etats-Unis mais qui est en voie d’expansion. Les libertariens souhaitent à terme la disparition de l'État au profit d'une coopération libre et volontaire entre les individus. Parfois considéré comme un libéralisme radical, le libertarisme connait pas mal de succès chez les entrepreneurs du numérique. Cette philosophie est notamment très présente chez les fondateurs et premiers utilisateurs du Bitcoin. Beaucoup d’entre eux pensent que les cryptomonnaies permettront, à terme, de se passer complètement du contrôle de l’État et de se passer du coup de taxes.

Le Bitcoin et autre Ethereum sont, pour eux, pierres fondatrices d’une société totalement libre. Le Vif L’Express évoque, par exemple, le cas d’Olivier Janssens, entrepreneur belge multimillionnaire, qui s’est lancé dans le projet d’acheter des terres pour fonder un État sans banques ni pouvoirs publics entièrement régulé par les seules lois du marché. Un projet qui séduit déjà des investisseurs.

Pour en parler, Bertrand Henne reçoit autour de la table Sébastien Arbogast, co-fondateur de l’initiative ChainSkills, formateur et conférencier sur la blockchain, Martin Erpicum, sociologue, chercheur senior au centre de recherche en science politique SPIRAL de l’ULiège et responsable de la spin off Mesydel et Christophe Leroy, journaliste au Vif.

 

Source: RTBF Info

 

A noter que cette anarcapie n'est pas forcément aussi utopique que l'on pourrait le croire. On se souviendra que le Bitcoin n'est pas juste une monnaie mais aussi le socle de la "Communauté bitcoin", une confrérie de crypto-anarchiste. Or, la Suisse est déjà une terre d'accueil pour les usagers du Bitcoin et elle n'est pas franchement hostile à l'anarchie.

Se pourrait-il qu'à la faveur de conditions favorables, la Confédération accepte de créer un "vatican" du Bitcoin? Par exemple si l'Union européenne ne devait pas accepter le nouveau régime d'association souhaité par les Suisses?

 

Citation

 

La Suisse veut un tribunal arbitral paritaire pour régler les litiges avec l'Union européenne

Le nouveau conseiller fédéral Ignazio Cassis, qui a repris les rênes des affaires étrangères, a présenté lundi les grandes lignes de sa politique européenne. Au menu, notamment, la création d'un tribunal arbitral paritaire pour régler les litiges avec l'UE et la poursuites des négociations bilatérales.

Exit la Cour européenne de justice, le Conseil fédéral mise sur un tribunal arbitral pour trancher les désaccords entre Berne et Bruxelles sur la reprise suisse du droit européen. Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis a précisé lundi ses propositions.

Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis a présenté lundi un mandat de négociation "précisé". A charge désormais au secrétaire d'Etat Roberto Balzaretti et aux négociateurs suisses de rechercher une solution. Ce tribunal arbitral pourra être activé si le comité mixte Suisse-UE habituellement compétent n’est pas en mesure de régler un différend dans le cadre des accords bilatéraux.

La Cour européenne de justice, auparavant envisagée, n'est plus une option. La question des "juges étrangers" est sensible en Suisse. La Cour reste évidemment la gardienne du droit européen lorsqu'il est repris par la Suisse, "personne ne lui conteste ce rôle", a souligné M. Cassis.

Lignes rouges

La Suisse entend en tout cas poser des lignes rouges dans les négociations sur un accord institutionnel. Berne veut maintenir toutes ses mesures d’accompagnement à l’accord sur la libre circulation des personnes. La Suisse ne reprendra pas non plus la directive sur la citoyenneté européenne et ses développements (notamment, le droit à l'aide sociale pour les citoyens de l'UE).

L'accord voulu par Bruxelles n'est "pas un but en soi mais un instrument" pour gérer les cinq accords bilatéraux actuellement concernés: la libre circulation des personnes, la reconnaissance mutuelle en matière d’évaluation de la conformité, aux produits agricoles, au transport aérien et aux transports terrestres.

Bruxelles accueille positivement le plan d'Ignazio Cassis

La Commission européenne a réagi lundi positivement à la proposition d'Ignazio Cassis pour faire avancer le dossier européen. Elle constate la "volonté ferme" du ministre des affaires étrangères d'avancer sur les points encore ouverts.

Parmi eux, Bruxelles mentionne explicitement le rôle de la Cour européenne de justice en cas de litige et les aides de l'Etat. Ces dernières doivent être réglementées "afin de garantir les mêmes conditions pour nos entreprises", écrit-elle lundi dans un courriel aux correspondants des médias.

 

Source: Arc Info

Le Bitcoin ne garantit aucunement l'anonymat de ses utilisateurs. Mais est-ce nécessaire?

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Bon, certains pourraient se demander ce que les utilisateurs de monnaies virtuelles pourraient bien faire de l'anarcapie de Janssens? Après tout, il y a des options moins complexes et tout aussi intéressante au plan comptable. Une intuition:

Citation

Des crypto-millionnaires financent la recherche transhumaniste pour vivre plus longtemps

 

Monnaies virtuelles et transhumanisme : au cœur de la Silicon Valley, les élites affectionnent ces deux univers. Une façon "disruptive" de penser la condition humaine.

La promesse d'une vie plus longue voire d'une vie éternelle. Pour les millionnaires qui se sont enrichis grâce aux cryptomonnaies, le transhumanisme est un intérêt technophile qui va souvent de pair avec les monnaies numériques.

Selon Quartz, ils sont nombreux à faire des dons à la recherche pour repousser les limites de l'homme. Ainsi, le fondateur de l'ethereum Vitalik Buterin, 24 ans, a récemment offert 2,4 millions de dollars d'ether à la fondation de recherche SENS consacrée au développement des biotechnologies de rajeunissement. Un autre philanthrophe cryptographique anonyme appelé Pineapple Fund a également contribué.

Les "early adopters" aiment le bitcoin et le transhumanisme

Selon le scientifique britannique Aubrey de Grey, qui est aussi directeur scientifique chez SENS, il serait possible d'éviter de vieillir. Dans un podcast du Sunday Times, celui qui estime que la vie pourrait durer des centaines d'années pense qu'il n'y a rien d'étonnant à ce que les amateurs de cryptomonnaies soient nombreux à soutenir la pensée transhumaniste. Après tout, les early adopters sont "souvent une catégorie de personnes recoupant largement une autre catégorie de personnes, celles qui s'intéressent aux progrès technologiques", a affirmé l'homme de 54 ans qui a travaillé dans le milieu de l'intelligence artificielle. "Les jeunes adultes de ce monde sont assez ouverts à l'idée que vieillir est un problème qui peut trouver sa solution", a-t-il ajouté. Les transhumanistes ont d'ailleurs la conviction que perdre les attributs de la jeunesse est une maladie – ce que nous expliquait également Liz Parrish, première femme génétiquement modifiée, que nous avions rencontrée pour cette vidéo.

Aujourd'hui, la fondation SENS a déjà accumulé 4 millions de dollars de budget annuel. Depuis décembre 2017, elle a reçu 6,7 milliards de bitcoin et d'ether, qu'elle a immédiatement revendu pour les transformer en dollars puisqu'en tant qu'organisation à but lucratif elle ne peut pas posséder d'objets spéculatifs. Désormais, l'objectif affiché par Aubrey de Grey est de parvenir à reculer le vieillissement sur des souris de laboratoires, dans les cinq années à venir.

Source: Mashable

Tiens le transhumanisme. Un doctrine qui se marie très bien avec l'anarchisme . Un extrait de l'article en lien: "Tout cela paraît très éloigné de nos préoccupations courantes comme le bitcoin ou Ethereum mais c’est bel et bien au sein de la mailing liste extropienne que se sont développées les premières spéculations menant à ces nouveaux concepts. De fait, dès la fin des années 90, les thèses de Nick Szabo sur les « smart contracts » sont abondamment discutées au sein des milieux futuristes et extropiens. Du reste, comme comme le rappelle Giulio Prisco dans un article sur « les racines extropiennes du bitcoin », Nick Szabo lui-même participa à une conférence de l’Extropy Institute."

Le "primarque" des extropiens étant Max Moore, l'homme qui a écrit le Manifeste du transhumanisme. C'est le père du technotranshumanisme, comme Julian Huxley fut le père du sophotranshumanisme.

Un autre extrait: "Un des participants les plus actifs des listes à l’époque se nommait Hal Finney. C’est ce même Hal Finney qui allait être le « bénéficiaire » de la première transaction bitcoin effectuée par Satoshi Nakamoto. De là à supposer que le mystérieux créateur du bitcoin était lui-même membre du mouvement extropien il y a un pas, qu’il nous est malheureusement impossible de franchir ! Finney lui-même a été soupçonné d’être Satoshi Nakamoto, ce qu’il a toujours nié. Et on n’en saura pas plus, car malheureusement Hal Finney est décédé en 2014 de la maladie de Charcot. Son corps a été cryogénisé par la société Alcor."

Modifié par Lame
orthographe
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il y a une heure, Lame a dit :

Un autre extrait: "Un des participants les plus actifs des listes à l’époque se nommait Hal Finney. C’est ce même Hal Finney qui allait être le « bénéficiaire » de la première transaction bitcoin effectuée par Satoshi Nakamoto. De là à supposer que le mystérieux créateur du bitcoin était lui-même membre du mouvement extropien il y a un pas, qu’il nous est malheureusement impossible de franchir ! Finney lui-même a été soupçonné d’être Satoshi Nakamoto, ce qu’il a toujours nié. Et on n’en saura pas plus, car malheureusement Hal Finney est décédé en 2014 de la maladie de Charcot. Son corps a été cryogénisé par la société Alcor."

R.I.P.

Concernant la cryonie, les aspects médicaux, même en partant de la position philosophique comme quoi la personnalité serait entièrement compréhensible en termes de biochimie du cerveau, ne sont guère encourageants

Comme disait Eugène Chavette, «Quand on est mort, c’est pour longtemps»

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Il y a 6 heures, Alexis a dit :

R.I.P.

Concernant la cryonie, les aspects médicaux, même en partant de la position philosophique comme quoi la personnalité serait entièrement compréhensible en termes de biochimie du cerveau, ne sont guère encourageants

Comme disait Eugène Chavette, «Quand on est mort, c’est pour longtemps»

Sans doute mais ce n'est pas ce qui est le plus important dans le fil sur les monnaies virtuelles.

Ce qui est important, c'est qu'Hal Finney est manifestement un anarchiste, un disciple de Max Moore (Père du technotranshumanisme) et un acteur de la genèse du Bitcoin. Entre autres choses.

A lire: RECIT. Qui était Hal Finney, l'homme qui reçut les premiers bitcoins ?

Un extrait: "Fervent admirateur du progrès technique, il sait aussi s’en méfier. Au début des années 1990, alors qu’Internet commence à se répandre dans les foyers américains, quelques informaticiens, dont Hal, s’inquiètent de l’espionnage des échanges enligne par les grandes entreprises et les agences de renseignement. Ces cybermilitants, qui veulent utiliser le code informatique pour protéger la vie privée sur le Web, sont pour la plupart des lecteurs d’Extropy ou des membres de son forum. Ils se rassemblent sur un autre groupe de discussion, The Cypherpunks Mailing List (de cipher, « chiffrement »). Elle compte des pionniers en tous genres, dont Phil Zimmermann*. Ce scientifique du New Jersey a mis au point, en 1991, PGP, l’un des premiers logiciels de cryptographie, une technique de protection des messages et des données. Il est aujourd’hui le plus utilisé au monde. Max More, le passionné de cryogénie, fait aussi partie de la bande, tout comme un jeune hacker australien, Julian Assange, futur fondateur du site Wikileaks."

Et On remarquera que lui et Max Moore sont des proches de Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks. Si cette organisation n'a pas vraiment ébranlé les Etats, elle a contribué à un certain développement du complotisme lequel a facilité le prosélytisme anarchiste. WikiLeaks qui voulait être financé comment déjà? Avec des bitcoins?

 

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