Fusilier Posté(e) le 8 novembre 2017 Share Posté(e) le 8 novembre 2017 La CGT c'est un syndicat minoritaire indépendantiste. Les principales organisations syndicales : CCOO, UGT et le syndicat des fonctionnaires (me souviens plus du nom) n'ont pas appelé à la gréve. Les piquets semblent surtout formés de jeunes étudiants et autres, sans doute proches de la CUP. Quelques tracteurs, là c'est plutôt l'ANC. Pas de coalition ERC PDCat CUP. A mon humble avis, Puigdemont est mort politiquement et ERC veut gagner les élections avec Junqueras comme leader et postulant président. Probablement avec l'idée (ou le rêve) d'une majorité de gauche après les élections ( ERC, PSC, En Comu) Par contre, le PSC a monté un coup avec les catalanistes constitutionnels, l'ancien courant de CIU qui s'est séparé au moment du montage de PDCat. En Comu (Colau) et Podem Catalunya vont faire liste commune, avec Domenech en tête de liste (Domenech est député Podem au Congrès de Madrid) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 8 novembre 2017 Share Posté(e) le 8 novembre 2017 (modifié) l'ambiance dans les barrages. C'est limite partir aux baffes. Modifié le 8 novembre 2017 par Fusilier 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 8 novembre 2017 Share Posté(e) le 8 novembre 2017 En vidéo , des images du déblocage de piquets de grève : 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 8 novembre 2017 Share Posté(e) le 8 novembre 2017 Les indépendantistes ne sont pas des gens qui font de l'endoctrinement ... Enfin il paraît ... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 8 novembre 2017 Share Posté(e) le 8 novembre 2017 (modifié) Citation Pourquoi les maires catalans (et ceux du reste de l'Espagne) portent un bâton Pendant un certain temps, cet instrument a servi à distribuer la justice Avec 200 varas en hauteur, un par politicien. C'est ainsi que les 200 maires catalans se sont déplacés à Bruxelles vers Carles Puigdemont, avec qui ils se sont rencontrés le mardi 7 novembre pour revendiquer l'indépendance de la Catalogne. La scène n'est pas passée inaperçue sur Twitter et certains utilisateurs du réseau social ont plaisanté sur l'image . Albert Rivera inclus . Son utilisation actuelle n'a rien de guerre, mais est purement symbolique. Quelles sont ces bâtons et d'où viennent-ils? Les bâtons de maire représentent le pouvoir municipal et son utilisation se produit à la fois dans notre pays et dans d'autres États d'Amérique latine et d'Europe. En Espagne, sont documentées depuis le XVIIe siècle, bien que son origine est beaucoup plus tôt: « L'utilisation d'une tige comme une expression de commandement remonte à la préhistoire , » elle raconte Verne José Manuel Nieto, professeur d'histoire à l'Université Complutense de Madrid . "Presque toutes les civilisations ont utilisé des os ou des bâtons comme symboles de distinction de commandement." Du bâton de la justice au bâton de commandement Déjà au Moyen Age, les maires utilisaient des cannes, bien que ni eux ni les maires eux-mêmes n'aient eu les mêmes fonctions que maintenant. Au Moyen Age, le poste de maire était similaire à celui actuellement détenu par les juges. "A partir du XIIIe siècle, ils ont reçu un bâton pour les identifier comme membres de la Justice royale", explique Nieto. Les cannes de la justice "avaient aussi une fonction pratique comme outil de mesure", explique l'expert. Pour résoudre les conflits sur les limites des champs et des cultures, ou sur la longueur des constructions, les maires ont utilisé leur étalon comme référence de mesure. "De cette pratique vient l'unité métrique connue sous le nom de tige [0.65 mètres]", explique Nieto. Au XVIIe siècle, le Fuero de Navarra - imprimé en 1686 - inclut déjà dans ses lois que les dirigeants de certaines de ses villes portent un bâton comme symbole de leur office: En contemplation du Royaume, il est permis que les dirigeants de nos villes de Corella et Cascante, Villafranca et Cintruénigo puissent porter des cannes à être connues. "En substance, le personnel est utilisé comme une représentation de la justice du douzième au dix-septième siècle", explique Nieto. "Dès lors, les lois qui le distinguent comme un symbole du pouvoir municipal commencent à apparaître." Dans le texte d' El Alcalde de Zalamea , par Calderón de la Barca (17ème siècle), le personnel apparaît maintenant avec sa fonction actuelle: "En conseil ce jour vous êtes devenu maire [...], je suis venu à la maison du conseil et, ayant reçu possession de la verge, vous ferez des recherches sur la cause même. Actuellement, la fonction de ce bâton est simplement symbolique. "Il est utilisé principalement dans la cérémonie d'investiture et d'autres actes solennels", explique Verne Leticia Rodríguez, directeur du programme de communication et de protocole de l'Université de Nebrija. C'est ce travail symbolique qui a conduit les conseillers catalans à porter leurs bâtons à Bruxelles. "Il suppose une revendication symbolique du pouvoir et du contrôle, une matérialisation de la légitimité de sa position", explique l'expert. Modifié le 8 novembre 2017 par Gibbs le Cajun 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 10 novembre 2017 Share Posté(e) le 10 novembre 2017 Or donc : la présidente (ex-présidente ?) du Parlement catalan a été libérée sous caution (150.000€) et plusieurs autres parlementaires aussi, les cautions n'étant pas trop élevées et la justice espagnole s'étant montrée assez souple. Interdiction de sortie du territoire. Calimero, quant à lui, la même présidente et 3 autres personnes, ont déposé plainte auprès de la CEDH. Bonne saison pour les avocats ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 10 novembre 2017 Share Posté(e) le 10 novembre 2017 (modifié) Désolé, je me suis fait avoir, le texte était un fake , donc effacé. Modifié le 10 novembre 2017 par Fusilier 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 10 novembre 2017 Share Posté(e) le 10 novembre 2017 On avait rappelé il y a une dizaine de jours que la Catalogne (et l'Andorre) avait était transformé entre 1812 et 1814 en départements français, voici un long dossier sur comment la France à administré la région à partir de l'arrivée des troupes en 1808 : Négociants et fanatiques, les limites de la politique régénérationiste de Napoléon en Catalogne (1808-1814). http://books.openedition.org/pup/5467?lang=fr 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 11 novembre 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 novembre 2017 http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2017/11/11/thomas-piketty-au-c-ur-de-la-crise-catalane-les-nouvelles-regles-de-decentralisation-fiscale_5213520_3232.html Quote Thomas Piketty : au cœur de la « crise catalane », les « nouvelles règles de décentralisation fiscale » Dans sa chronique, l’économiste explique qu’« en choisissant de partager à 50-50 l’impôt sur le revenu avec les régions, l’Espagne a été trop loin. Chronique. La crise catalane est-elle due à un excès de centralisation et à la brutalité du pouvoir madrilène ? Ou bien plutôt à une logique de mise en concurrence généralisée des territoires et des pays qui a déjà été beaucoup trop loin, en Espagne comme en Europe, et qui conduit à toujours plus de surenchère vers le chacun-pour-soi ? Revenons en arrière. Pour expliquer le durcissement indépendantiste, on évoque souvent la décision du Tribunal constitutionnel espagnol d’invalider, en 2010, le nouveau statut d’autonomie de la Catalogne, à la suite des multiples recours déposés par des députés du Parti populaire. De fait, même si certaines des mesures retoquées par les juges posaient de sérieux problèmes de fond (notamment sur la régionalisation de la justice), la méthode utilisée avait tout pour déplaire, d’autant plus que le statut avait été adopté en 2006 par le Parlement espagnol (alors sous majorité socialiste), ainsi que par un référendum en Catalogne. Un des pays les plus décentralisés du monde On oublie, cependant, que les nouvelles règles de décentralisation fiscale ont bien été validées en 2010, pour la Catalogne comme pour l’ensemble des régions espagnoles. Or ces règles, qui s’appliquent depuis 2011, font d’ores et déjà de l’Espagne l’un des pays les plus décentralisés au monde sur le plan fiscal et budgétaire, y compris lorsqu’on le compare à des Etats fédéraux de beaucoup plus grande taille. En particulier, l’assiette de l’impôt sur le revenu est partagée, depuis 2011, à 50-50 entre le gouvernement fédéral et les régions. Concrètement, en 2017, les taux de l’impôt sur le revenu alimentant le budget fédéral s’échelonnent de 9,5 % (pour les revenus imposables annuels inférieurs à 12 450 euros) à 22,5 % (au-delà de 60 000 euros). Si une région décide d’appliquer ces mêmes taux pour la part qui la concerne, alors les contribuables de cette région paieront au total des taux d’impôt sur le revenu allant de 19 % à 45 %, et les recettes seront partagées à 50-50 entre Madrid et la région. Chaque région peut aussi décider d’appliquer ses propres tranches et ses propres taux additionnels, plus élevés ou plus faibles que les taux fédéraux. Dans tous les cas, elle touche les recettes correspondantes et n’a plus à les partager avec les autres régions. Un tel système pose de nombreux problèmes. Il met à mal l’idée même de solidarité à l’intérieur du pays et revient à opposer les régions entre elles, ce qui est particulièrement problématique s’agissant d’un outil comme l’impôt sur le revenu, qui est supposé permettre de réduire les inégalités entre les plus pauvres et les plus riches, au-delà des identités régionales ou professionnelles. Ce système de concurrence interne a également conduit, depuis 2011, à des stratégies de dumping et de domiciliation fiscale fictive de ménages aisés et d’entreprises, ce qui risque, à terme, de mettre à mal la progressivité d’ensemble. Par comparaison, l’impôt sur le revenu a toujours été un impôt presque exclusivement fédéral aux Etats-Unis, pays pourtant sept fois plus peuplé que l’Espagne, et bien connu pour son attachement à la décentralisation et aux droits des Etats. En particulier, c’est l’impôt fédéral sur le revenu qui assure, depuis sa création en 1913, la fonction de progressivité fiscale, avec des taux applicables aux revenus les plus élevés qui se sont établis à plus de 80 % en moyenne entre 1930 et 1980, et se sont stabilisés un peu au-dessous de 40 % depuis les années 1980-1990. Les Etats fédérés peuvent voter des taux additionnels, mais en pratique il s’agit de taux très réduits, généralement entre 5 % et 10 %. Sans doute les contribuables de Californie (Etat qui est à lui seul presque aussi peuplé que l’Espagne, et six fois plus que la Catalogne) auraient-ils bien aimé conserver pour eux et leurs enfants la moitié des recettes de l’impôt fédéral ; mais le fait est qu’ils n’y sont jamais parvenus (à dire vrai, ils n’ont jamais vraiment essayé). Lourde responsabilité de l’Europe En République fédérale d’Allemagne, exemple plus proche de l’Espagne, l’impôt sur le revenu est exclusivement fédéral : les Länder n’ont pas la possibilité de voter des taux additionnels ni de conserver pour eux la moindre partie des recettes, quoi que puissent en penser les contribuables bavarois. Précisons que la logique des taux additionnels au niveau régional ou local n’est pas forcément néfaste en soi (cela pourrait permettre, en France, de remplacer la taxe d’habitation), à condition que cela reste mesuré. En choisissant de partager à 50-50 l’impôt sur le revenu avec les régions, l’Espagne a été trop loin et se retrouve, aujourd’hui, dans une situation où une partie des Catalans veulent conserver 100 % des recettes en devenant indépendants. L’Europe porte également une lourde responsabilité dans cette crise. Outre la gestion calamiteuse de la crise de la zone euro, notamment au détriment de l’Espagne, voici des décennies que l’on promeut un modèle de civilisation fondé sur l’idée qu’il est possible de tout avoir en même temps : l’intégration à un grand marché européen et mondial, tout cela sans réelle obligation de solidarité et de financement du bien public. Dans ces conditions, pourquoi ne pas tenter sa chance en faisant de la Catalogne un paradis fiscal à la mode luxembourgeoise ? Il existe, certes, un budget fédéral européen, mais il est extrêmement réduit. Surtout, il devrait en toute logique reposer sur ceux qui bénéficient le plus de l’intégration économique, avec un impôt européen commun sur les bénéfices des sociétés et les plus hauts revenus, comme cela se fait aux Etats-Unis (on peut aussi essayer de faire mieux, mais on en est loin). C’est en mettant enfin la solidarité et le développement équilibré au cœur de ses pratiques que l’Europe pourra s’opposer aux séparatismes. 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 11 novembre 2017 Share Posté(e) le 11 novembre 2017 Et maintenant sur place.... plus rien. Pour des indépendantistes maltraités par les vilaines milices de la mort gouvernementales (sic) c'est un peu ballot... Je crois que c'est d'ailleurs révélateur pour eux: en gros tout le monde s'en fout. L'Europe ne bouge pas. La Belgique est emmerdée mais pas plus que ça. Les maires ça a fait couleur locale mais c'est tout. Bref la tentative de faire monter la mayo sur le sujet foire totalement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 11 novembre 2017 Share Posté(e) le 11 novembre 2017 Quand est il des manifestations prévu aujourd'hui, il y a quelques semaines, cela a tout de même bloqué les camions côté français de l'autoroute A9 jusqu'au lendemain matin. Les aires de service étaient bondées. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SinopeMT Posté(e) le 11 novembre 2017 Share Posté(e) le 11 novembre 2017 Il y a 2 heures, g4lly a dit : Thomas Piketty : au cœur de la « crise catalane », les « nouvelles règles de décentralisation fiscale » Piketty soulève un point intéressant, que je ne connaissais pas et qui est convaincant. La féodalisation de l'Espagne est décidément très avancée, et comme leurs décideurs ne sont pas exemplaires, ni talentueux ça n'aide pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 11 novembre 2017 Share Posté(e) le 11 novembre 2017 il y a 20 minutes, collectionneur a dit : Quand est il des manifestations prévu aujourd'hui, C'est à 17h dans Barcelona Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 12 novembre 2017 Share Posté(e) le 12 novembre 2017 Il y avait apparemment encore du monde à Barcelonne. J'ai vu passer le chiffre de 750.000 manifestants sans savoir par qui il était fourni. Libé publie une tribune de Puidgemont. Pas mal d'incohérences me semble-t-il... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 12 novembre 2017 Share Posté(e) le 12 novembre 2017 Il y a 8 heures, Boule75 a dit : Il y avait apparemment encore du monde à Barcelonne. J'ai vu passer le chiffre de 750.000 manifestants sans savoir par qui il était fourni. Libé publie une tribune de Puidgemont. Pas mal d'incohérences me semble-t-il... Le chiffre c'est la Guardia Urbana (police de Barcelona) La maire de Barcelona, était dans la manif; je dis ça, je dis rien... Guerre des chiffres, les indép, comptent en mètres linéaires au lieu de compter en mètres carrés (Paseo de Gracia doit faire pas loin de 70 m de large, alors que Carrer Marina dans son tronçon final fait au mieux 40 ) Mais, en image / publicité ils sont bons, premier plan rue assez large qui se prolonge sur une rue plus étroite , mais avec les flash des téléphones ça fait une image de tonnerre de dieu. Quoi qu'il en soit, ils étaient nombreux (900 cars pour faire venir les gens des villages) et ils ont l'habitude d'organiser ce type de manif depuis 2012. En tenant compte qu'il avait les Comu-Podemos au nom des "prisonniers politiques" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 12 novembre 2017 Share Posté(e) le 12 novembre 2017 @Fusilier : prépares-tu une réponse pour Libé ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 12 novembre 2017 Share Posté(e) le 12 novembre 2017 il y a 4 minutes, Boule75 a dit : @Fusilier : prépares-tu une réponse pour Libé ? Non. Pourquoi faire? On verra ben aux élections ce que cella donne. Les indep sont mobilisés & organisés depuis longtemps. Par exemple il y a environ 200 "comités de défense de la république" qui sont gérés par la CUP (avec disons entre 15 et 30 militants par CDR ) articulé avec le réseau de l'ANC (environ 10 000 militants) et celui d'Omnium qui a des associations dans chaque petit village, plus les réseaux des partis (même s'il peut y avoir des doubles appartenances) Hier par exemple, la tête de manif était organisée / commandée (service d'ordre) par un ancien de Terra Lliure condamné par des faits de terrorisme (assassinat) c'est un des dirigeants de l'ANC et chef du syndicat indépe (Intersindical-CSC) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 12 novembre 2017 Share Posté(e) le 12 novembre 2017 (modifié) il y a 34 minutes, Fusilier a dit : Non. Pourquoi faire? On verra ben aux élections ce que cella donne. Les indep sont mobilisés & organisés depuis longtemps. Par exemple il y a environ 200 "comités de défense de la république" qui sont gérés par la CUP (avec disons entre 15 et 30 militants par CDR ) articulé avec le réseau de l'ANC (environ 10 000 militants) et celui d'Omnium qui a des associations dans chaque petit village, plus les réseaux des partis (même s'il peut y avoir des doubles appartenances) Hier par exemple, la tête de manif était organisée / commandée (service d'ordre) par un ancien de Terra Lliure condamné par des faits de terrorisme (assassinat) c'est un des dirigeants de l'ANC et chef du syndicat indépe (Intersindical-CSC). Je ne pensais pas tant à la manif qu'à l'impact que le plaidoyer pro domo de Puidgemont peut avoir sur des pans de l'opinion française. Je te fiche mon billet qu'une partie des lecteurs de rezo.net interprète immédiatement ce genre de diatribe à sa sauce, généralise immédiatement "[quelques] saluts fascistes" en Madrid = Paris = nazis, etc, etc... Si j'ai bien retenu ce que tu nous disais ici, Puidgemont est en pleine construction fantasmatique d'un passé catalan pur où l'indépendance se construit depuis plusieurs siècles, passe allègrement de "majorité des députés" à "majorité des voix" et, une fois de plus, ne dit finalement strictement nada d'une question pourtant capitale : l'indépendance du confetti, mais pour quoi faire, bon Dieu ? Il n'y a aucune revendication autre que celle d'emmerder Madrid. Sous la coquille, ça saute en l'air en brassant du vent. Si on creuse un peu, l'unique ambition est de foutre la grouille et de se tailler un fief, d'obtenir le pouvoir pour le pouvoir. Ca mérite d'être expliqué si mon analyse est bonne. Modifié le 12 novembre 2017 par Boule75 Oh purée d'orthographe du dimanche matin ! 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 12 novembre 2017 Share Posté(e) le 12 novembre 2017 Je suis d'accord avec @Boule75: le projet politique indépendantiste est pour le moins confus et contradictoire, voire vide (je pense ne pas me tromper en disant que Puigdemont et la CUP, p.ex, c'est pas franchement la même tasse de thé, ils ne se rejoignent que sur l'idée d'indépendance mais sans accord pour savoir quoi faire). Je connais des gens pro-indépendance, en Catalogne, qui lorsque je leur demande: "l'indépendance, très bien, mais pour quoi faire exactement?" n'ont pour seule réponse que "on sera enfin libres de parler notre langue et de gérer nos affaires comme on veut". L'absurdité même de la réponse montre la limite du projet! Le problème, c'est que le mot d'ordre est effectivement repris et réinterprété en-dehors des frontières, qui par des idées de "front de résistance au fascisme européen", qui pour "se débarrasser une bonne fois pour toutes de la clique libérale européenne" (entendu cette semaine à Bruxelles: avec Puigdemont???). Hors Espagne, je crains que la cause catalane ne devienne surtout un symbole d'affirmation de positions "critiques" autoproclamées et "anti" tout ce qu'on veut,s ans qu'on n'en ait réelelment grand chos eà foutre de la Catalogne et des Catalans en-dehors d'un bon prétexte pour contesté (un peu comme la cause Palestinienne à une époque). 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 12 novembre 2017 Share Posté(e) le 12 novembre 2017 Il y a 1 heure, Boule75 a dit : Ca mérite d'être expliqué Sans doute, certains le font et il y a eu des articles dans ce sens même dans Libé. Mais, c'est compliqué de lutter contre un système en place; les indep ont bien travaillé les faiseurs d'opinion (les journalistes) pendant quelques années, en les invitant régulièrement et en 1ere classe à Barcelone. Même hors du cercle catalan, par exemple, le correspondant du New York Times est proche de Podemos ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 12 novembre 2017 Share Posté(e) le 12 novembre 2017 Il y a 13 heures, Boule75 a dit : Libé publie une tribune de Puidgemont. Pas mal d'incohérences me semble-t-il... Je viens enfin de lire la tribune. Plus que des incohérences, on pourrait même relever pas mal de choses factuellement fausses. Le premier paragraphe, pour ne parler que de lui, très représentatif de l'esprit du texte, comporte quasiment une erreur ou inexactitude par groupe de mots. Qu'on soit sympathisant ou opposant de l'indépendance catalane, on ne peut qu'être consterné devant tant d'approximations, d'erreurs et de mensonges. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 12 novembre 2017 Share Posté(e) le 12 novembre 2017 J'ai tendance a penser qu'il est déconnecté de la réalité du terrain, et même qu'il est mort politiquement. Les partis indép sont en train de se structurer pour les élections et la possibilité d'une liste commune, sauf a vouloir suicider les partis, est quasi nulle En cas de liste commune, dite blanche (puisque les coalitions ne sont plus possibles) elle serait considérée comme hors parlementaire, ce qui impacte les temps de passage à la télé, les sous etc..) En plus il continue a parler de république et toussa, alors que les autres font profil bas et se centrent sur la "défense des prisonniers" le "contre le 155" et "récupérer l'autonomie" voir sur un futur "référendum accordé avec l'Etat espagnol" (quand les poules auront des dents...) C'est encore tôt pour voir ce que ça va donner, mais le monde politique catalan est en pleine recomposition et pas seulement les indépe. Deux forces prétendent a être l'axe de la recomposition, le PSC et En Comu-Podem , avec ce que l'on pourrait qualifier un "catalanisme constitutionnel" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 13 novembre 2017 Share Posté(e) le 13 novembre 2017 Le 04/10/2017 à 23:33, Tancrède a dit : Plus dans le sujet (mais au final, ces délires ne sont-ils pas assez proches de la réalité concrète du problème?), y'a t-il soutien/intervention de tierces parties dans cet affrontement encore pour l'instant politique et médiatique? On a parlé de la Russie et de son soutien à tout ce qui peut foutre la merde en occident. Quelqu'un a t-il vu ou entendu quelque chose suggérant que c'est plus que juste du verbal ou un peu de trollage sur médias sociaux. Le ministre de la défense espagnol se plaint des soutiens russes (+ vénézuéla) aux catalans : il soulèvera le sujet au conseil européen: https://elpais.com/elpais/2017/11/10/inenglish/1510329788_994258.html?id_externo_rsoc=TW_CC Détail du support : en plus des botnet de propagande, a remis en ligne de multiples copies des sites catalans (pour l'organisation du vote et pour la propagande) https://elpais.com/elpais/2017/09/28/inenglish/1506588970_026442.html https://elpais.com/elpais/2017/11/09/inenglish/1510240697_816819.html ça ne m'étonne pas ... mais ce niveau de soutien (faible à priori) me semble être la nouvelle "normalité" que les démocraties doivent affronter après Trump, Brexit et Macron. Noter l'évolution du traitement médiatique des catalans dans les médias russes, au fur à mesure que leurs chances diminuent: (pas un grand soutien inconditionnel) https://medium.com/dfrlab/shifting-stories-on-the-spanish-donbas-9af93eed7ba9?source=user_profile---------2---------------- 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SinopeMT Posté(e) le 13 novembre 2017 Share Posté(e) le 13 novembre 2017 http://www.lesoir.be/123963/article/2017-11-13/carles-puigdemont-au-soir-une-autre-solution-que-lindependance-est-possible Ma foi, en regardant cette vidéo et les extraits de l'interview, Puigdemont s'enfonce toujours dans sa réalité parallèle. Il me semble de plus en plus dans les oubliettes de l'histoire, un peu comme notre cher ex-président. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 14 novembre 2017 Share Posté(e) le 14 novembre 2017 Citation 1 000 entreprises ont également déménagé leur domicile fiscal en dehors de la Catalogne Selon les sources de l'Agence Fiscale, le poids des ventes déclarées en Catalogne baisse de trois points en un mois seulement La fuite des entreprises en Catalogne n'a pas seulement été limité au changement du siège social. Beaucoup de ces entreprises ont également changé de bureau fiscal en même temps. S elon pour confirmer les sources de pays de l'administration fiscale, c contenait également mille sociétés ayant leur résidence fiscale en Catalogne a aussi déménagé son siège fiscal à d' autres régions entre Octobre et début Novembre. Ces mêmes sources expliquent que les ventes déclarées par les entreprises domiciliées en Catalogne se sont effondrées de près de trois points de pourcentage au cours de la deuxième quinzaine d'octobre par rapport au premier. Le poids moyen quotidien des ventes en Catalogne par rapport au total pour l'Espagne est passé de 22,4% au cours des quinze premiers jours à une part moyenne quotidienne de 19,6% dans la seconde moitié d'octobre. Cette baisse est observée principalement dans certains secteurs économiques tels que l'énergie, l'eau et la construction. Ils comprennent des effondrements d'environ 20 points. Une réduction de 4 points a également été perçue dans la branche financière et assurance. À la suite de ce changement soudain, une baisse du poids représenté par le chiffre d'affaires des entreprises ayant un domicile fiscal en Catalogne a été détectée par rapport au total inclus dans la fourniture immédiate d'informations sur la TVA (SII). D'autre part, la liste des entreprises qui ont déménagé leur siège en Catalogne depuis le référendum illégal a été tenue le 1er octobre déjà à 2 471, d'après les données fournies par le Collège des Registraires le 13 novembre. Lundi dernier, 30 autres entreprises ont quitté la communauté. C'est un nombre encore considérable mais beaucoup plus bas que les chiffres enregistrés depuis un mois et demi. Plusieurs jours, les cent ont même été dépassés depuis longtemps. Et au cours de la dernière semaine, la fuite s'est stabilisée entre quatre-vingt et soixante par jour par rapport à la moyenne de deux jours qui s'est produite entre janvier et septembre. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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