g4lly Posté(e) le 9 mars 2021 Share Posté(e) le 9 mars 2021 https://www.edrmagazine.eu/halcon-and-rheinmetall-air-defence-team-up-for-the-skynex Quote Halcon and Rheinmetall Air Defence team up for the Skynex - EDR Magazine Halcon, the company part of the EDGE group, specialised in guided weapons, unveiled at IDEX its SkyKnight air defence missile. The new weapon has a maximum range of 10 km, and is being integrated into the Skynex air defence system, developed by Rheinmetall Air Defence around its Oerlikon Skymaster command and control system, linked to sensors and effectors via a tactical communications network, allowing a very flexible configuration. Rheinmetall can provide in-house radars, such as the latest AESA Multi Mission Radar (AMMR), and effectors, the latter being the Oerlikon Revolver Gun Mk3, which at EDEX 2018 was shown in the HLP (Hook Lift Platform) configuration, easily deployable using a flatbed truck. To extend the system range Rheinmetall considered adding a missile system to the Skynex, and started cooperation with Denel of South Africa, which proposed its Cheetah. This programme has however been since discontinued, and now the German company has teamed up with Halcon, and is working to integrate the SkyKnight into the Skynex. The new missile is 2.2 meters long, the body diameter is 115 mm while the wingspan is 300 mm, weight launch being 35 kg. No indication about the maximum speed was provided. Halcon proposes a 20-foot container as launcher, 60 missiles being hosted in a 6×10 cells matrix, one section of the container hosting the power supply system, the secure data-link to keep communications with the Skymaster, and the electronics to sequence fire the missiles. A Skynex battery can include up to four Oerkikon Revolver Guns and four SkyKnight launchers, a total of 240 missiles being thus available. Each container can launch in sequence up to 20 missiles, the system being able to handle up to 80 missiles in flight at the same time. According to data provided by Halcon, the SkyKnight can cope with rotary wing aircraft and UAVs up to 10 km, against fixed wing aircraft at 8-10 km, against precision guided munitions and cruise missiles at 6 km, and against rocket-artillery-mortar threats at 4 km range. At shorter ranges it is the turn of Revolver Guns to take over the burden, these being capable to operate against fixed and rotary wing aircraft up to 4 – 4.5 km, and against mortars and small UAVs at 1.5 km, generating a wall of tungsten thanks to their 1,000 rounds per minute rate of fire and the use of AHEAD 35 mm ammunition. The containerised launching system of the SkyKnight is very similar to that of the Cheetah, the missile architecture being also pretty similar, although the range seems higher that what disclosed by Denel in the past. In any case this puts Halcon amongst the air defence missile manufacturers. As stated by H.E. Faisal Al Bannai, EDGE Group CEO and Managing Director in the press release announcing the development of the new missile, “SkyKnight is the UAE’s first, but will not be the last air defence missile developed by HALCON.” Presenting its Skyranger 30 mobile air defence system Rheinmetall included the SkyKnight among the missiles that can be integrated into its new system. La gamme Halcon https://halcon.ae/products 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 19 mars 2021 Share Posté(e) le 19 mars 2021 Les italiens aussi adoptent un fusil classique pour faire de la lutte Anti drone. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
reinel Posté(e) le 19 mars 2021 Share Posté(e) le 19 mars 2021 Bonjour, Je vois que les italiens partent sur du semi-auto, pas sur du pompe (ou "système coulissant de réarmement manuel" comme le disait un des mes adjudants ) Qu'il soit semi-auto ou pompe, je ne vois pas trop l'utilité des calibres 12 sur les drones. Qu'ils servent pour l'observation ou la désignation d'objectif, je vois mal les pilotes les faire voler à portée pratique de ce type de fusil (qui ne doit pas dépasser les 50 m dans la meilleure des situations) Reste le cas des drones suicides. Mais comme ils sont le plus souvent envoyés en essaim, les possibilités de destruction risquent d'être vite saturées. @+ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 19 mars 2021 Share Posté(e) le 19 mars 2021 3 hours ago, reinel said: Bonjour, Je vois que les italiens partent sur du semi-auto, pas sur du pompe (ou "système coulissant de réarmement manuel" comme le disait un des mes adjudants ) Qu'il soit semi-auto ou pompe, je ne vois pas trop l'utilité des calibres 12 sur les drones. Qu'ils servent pour l'observation ou la désignation d'objectif, je vois mal les pilotes les faire voler à portée pratique de ce type de fusil (qui ne doit pas dépasser les 50 m dans la meilleure des situations) Reste le cas des drones suicides. Mais comme ils sont le plus souvent envoyés en essaim, les possibilités de destruction risquent d'être vite saturées. @+ Ça dépend de l'usage du drone ... ... en zone urbaine les micro drone d'observation qui rentre dans les bâtiments peuvent être capturé de cette manière par exemple. Or ces microdrone microtactique relativement bon marché vont se diffusé rapidement au sein des unités à l'échelon de la section voir même en dessous. --- Le problème du terme drone c'est qu'il recouvre un peu tout et n'importe quoi ... ... mais il y a des micros qui peuvent rentrer dans le champ du calibre 12. Ajoute à ca le fait que le calibre 12 ne coûte rien ... et qu'il n'y a qu'une munition spécialisé à ajouter ... tu comprends rapidement l’intérêt. Ou même les minis 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 17 avril 2021 Share Posté(e) le 17 avril 2021 (modifié) https://www.forcesoperations.com/laid-a-la-recherche-dun-drone-intercepteur-de-drone/ L’AID à la recherche d’un « drone intercepteur de drone » ... un PROCESSUS RAPIDE ! Après les fusils à pompe, brouilleurs, lasers et autres rapaces, le ministère des Armées explore désormais la piste du « drone anti-drone » pour étoffer son panel de réponses dans le domaine de la lutte anti-drone (LAD). Un appel à projets vient d’être émis par l’Agence de l’innovation de défense (AID) visant à identifier et expérimenter ce type de solution. Vers des démonstrations en 2022 : Clôturé début juin, l’appel à projets sera suivi d’une contractualisation des marchés à partir de septembre. Quelles solutions sur étagère ? Cet appel à projets est ouvert à tout opérateur européen dont la R&D est réalisée sur le territoire de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen. Dans l’Hexagone, la société francilienne Malou-Tech (Groupe Assman): déploiement d’un « filet de pêche » capturant la cible en plein vol. Le Parisien Civic Drone propose quant à lui une charge utile « Harpon » permettant de convertir son drone contrarotatif Flying-Sensor S3 en outil LAD. Europe: En 2017, la start-up néerlandaise Delft Dynamics présentait à son tour le DroneCatcher: « filet de pêche » guidé par quatre projectiles et relié au drone « chasseur » par un câble. Le drone capturé est ensuite ramené au sol ou parachuté s’il s’avère trop lourd. Reste à voir comment ces industriels de France ou d’ailleurs ont su depuis lors intégrer des facteurs de complexification supplémentaires, le vol en essaim et l’intelligence artificielle en tête, dans leurs technologies et stratégies d’interception. http://www.opex360.com/2021/04/17/le-ministere-des-armees-est-en-quete-dun-drone-intercepteur-de-drone/ OPEX RAJOUTE : "En 2016 ... l’armée de l’Air & de l’Espace, qui fit l’acquisition de quatre aigles royaux à cette fin. Ils « peuvent détecter des drones à plusieurs milliers de mètres » avant de « les neutraliser » Seulement, l’expérience fut peu concluante. .... Aussi, la solution pour intercepter des drones ne peut être que technologique. L’US Army en a évalué trois lors d’une campagne d’essais réalisée sur le site de Yuma [Arizona]. Parmi les trois drones intercepteurs évalués figuraient le « Modular Intercept Drone Avionics Set » [MIDAS] d’Aurora Flight Sciences, capables de neutraliser plusieurs appareils au cours d’un même vol, le Drone-Kill-Drone [DKD] d’ELTA North America [un filiale de l’israélien IAI] et le Skylord Griffon, de l’entreprise israélienne XTEND. Les deux derniers modèles utilisent des filets métalliques pour abattre des drones hostiles. Par ailleurs, Lockheed-Martin a récemment dévoilé le drone intercepteur « MORFIUS« , dont le fonctionnement repose sur des ondes à haute fréquence pour neutraliser un engin hostile. En France, on s’intéresse également à de telles technologies, d’autant plus que le recours à des drones légers capables d’emporter une charge explosive tend à devenir un pratique courante parmi les groupes terroristes. Nous allons nous doter de meilleures capacités de détection, d’action et de neutralisation. » D’où l’initiative que vient de prendre l’Agence de l’Innovation de Défense [AID], qui a publié l’appel à projets « Drone intercepteur de drone » pour « identifier des solutions innovantes dans le domaine de la lutte anti-drone [LAD] » et contractualiser un ou plusieurs projets pour une durée de huit mois [démonstration incluse] " Modifié le 18 avril 2021 par Bechar06 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 3 mai 2021 Share Posté(e) le 3 mai 2021 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/05/03/la-dga-lance-parade-protection-deployable-modulaire-anti-dro-22105.html La DGA lance PARADE (Protection déployAble modulaiRe Anti-DronEs) "Ce marché vise à fournir des systèmes de lutte anti-drones aériens (micro-drones d'un poids allant de 100 g à 2 kg et des mini-drones de 2 à 25 kg) et à en assurer le maintien en condition opérationnelle et de sécurité. Ces systèmes pourront être déplacés par voie routière, maritime et aérienne d'un site à un autre et assureront une protection permanente et à 360° des sites sur lesquels ils seront déployés, en France et sur des théâtres d'opérations extérieures. Détection, caractérisation, identification automatiques et neutralisation seront assurées par ces systèmes, par tous les temps, jour et nuit, contre des drones émetteurs ou non d'ondes électromagnétiques. Chaque système comprendra au moins un système C 2 évolutif, un radar, un goniomètre, un système optronique et un système de brouillage. Les premiers systèmes seront livrés au plus tard fin 2022. L'acquisition porte sur la fourniture initiale de l'ordre de six systèmes de lutte anti-drones aériens et sur la réalisation de prestations associées. Plusieurs dizaines de systèmes et la réalisation de prestations associées sont susceptibles d'être commandés ultérieurement" 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 3 mai 2021 Share Posté(e) le 3 mai 2021 350 millions d'euros le marché! Ils ont rajouté des 0 en trop? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 mai 2021 Share Posté(e) le 3 mai 2021 2 minutes ago, hadriel said: 350 millions d'euros le marché! Ils ont rajouté des 0 en trop? +-+ Quote II.2.1) Quantité ou étendue globale : a titre indicatif, l'acquisition porte sur la fourniture initiale de l'ordre de six systèmes de lutte anti-drones aériens et sur la réalisation de prestations associées (formation, maintenance, évolutions). Plusieurs dizaines de systèmes et la réalisation de prestations associées sont susceptibles d'être commandés ultérieurement dans le cadre de bons de commande. Valeur estimée hors TVA : 350 000 000 euros. https://www.boamp.fr/avis/pdf/21-58142 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 3 mai 2021 Share Posté(e) le 3 mai 2021 il y a 1 minute, g4lly a dit : +-+ https://www.boamp.fr/avis/pdf/21-58142 C'est bien ça qui m'étonne. Même pour des dizaines de systèmes 350 millions c'est énorme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 3 mai 2021 Share Posté(e) le 3 mai 2021 il y a 7 minutes, hadriel a dit : C'est bien ça qui m'étonne. Même pour des dizaines de systèmes 350 millions c'est énorme. Pas si les programmes ne réutilisent pas de drones commerciaux mais au contraire sont le fruit de développements de A à Z pour éviter l'exploitation aisée d'une faille, et pas si chaque "système" est lui-même constitué d'une ribambelle de drones. En tout cas je suis bien content de ce développement, c'est ce vers quoi il faut aller. J'espère qu'il y aura des voilures fixes dans le tas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 3 mai 2021 Share Posté(e) le 3 mai 2021 (modifié) il y a 7 minutes, Patrick a dit : Pas si les programmes ne réutilisent pas de drones commerciaux mais au contraire sont le fruit de développements de A à Z pour éviter l'exploitation aisée d'une faille, et pas si chaque "système" est lui-même constitué d'une ribambelle de drones. En tout cas je suis bien content de ce développement, c'est ce vers quoi il faut aller. J'espère qu'il y aura des voilures fixes dans le tas. C'est moi qui est rien compris ou c'est toi ... Parce que pour moi ce sont des systèmes qui détectent classent et brouillent les drones mais on ne parle pas de drone Modifié le 3 mai 2021 par clem200 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 3 mai 2021 Share Posté(e) le 3 mai 2021 il y a 2 minutes, clem200 a dit : C'est moi qui est rien compris ou c'est toi ... Parce que pour moi ce sont des systèmes qui détectent classent et brouillent les drones mais on ne parle pas de drone Ben je me pose la même question en fait. La notion de "tout-temps" m'interpelle et me fait penser que tu as sûrement raison. Il y a 4 heures, Bechar06 a dit : "Ce marché vise à fournir des systèmes de lutte anti-drones aériens (micro-drones d'un poids allant de 100 g à 2 kg et des mini-drones de 2 à 25 kg) et à en assurer le maintien en condition opérationnelle et de sécurité. Ces systèmes pourront être déplacés par voie routière, maritime et aérienne d'un site à un autre et assureront une protection permanente et à 360° des sites sur lesquels ils seront déployés, en France et sur des théâtres d'opérations extérieures. Détection, caractérisation, identification automatiques et neutralisation seront assurées par ces systèmes, par tous les temps, jour et nuit, contre des drones émetteurs ou non d'ondes électromagnétiques. Chaque système comprendra au moins un système C 2 évolutif, un radar, un goniomètre, un système optronique et un système de brouillage. Bon cela dit des drones anti-drones sont aussi au menu de la lutte anti-drones, on l'a appris précédemment, donc pourquoi pas une synergie entre les deux programmes... Mais, oui, si ce ne sont "que" des brouilleurs, il suffira d'un engin doté d'une centrale inertielle rudimentaire, programmée avec un parcours précis, sans recalage GPS ni guidage du sol, ni transmission de données, pour rendre tout brouillage absolument inopérant. Sauf à avoir des armes à énergie dirigées vraiment aptes à faire cramer physiquement l'électronique interne, même blindée par des couches de matériaux faisant office de cage de faraday. ...mais du coup pourquoi avoir précisé "jusqu'à 25 kilos"? L'électronique de bord d'un gros drone multicoptère devient insensible aux ondes à partir de 26 kilos ou bien???... Bref oui pas clair. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 3 mai 2021 Share Posté(e) le 3 mai 2021 Confirmation et Détails sur PARADE http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/05/03/l-armee-de-l-air-le-cnes-et-adp-s-allient-dans-la-lutte-anti-22106.html L'armée de l'Air, le Cnes et ADP s'allient dans la lutte antidrones Pourquoi ce partenariat? - "La surveillance de la basse altitude, et notamment la capacité de distinguer un futur taxi volant d'un drone qui n'a rien à faire dans la zone, est donc un enjeu de taille pour ADP, gestionnaire des aéroports de Paris-Orly et Roissy-Charles De Gaulle. Le groupe a notamment développé depuis 2017 un système de détection, Hologarde, qui avait en particulier été testé cette année-là lors du salon aéronautique du Bourget. - Pour le Centre national d'études spatiales (Cnes), il s'agit de "renforcer la protection du Centre spatial guyanais" à Kourou et de s'assurer de la protection du centre spatial de Toulouse qui doit abriter d'ici 2025 le commandement militaire de l'espace. - Chargée de la protection du ciel français, l'Armée de l'Air et de l'Espace est fréquemment amenée à instaurer des bulles de sécurité aérienne, comme lors du 14-Juillet, pour le sommet du G7 de Biarritz en 2019, ou bientôt pour la Coupe du monde de rugby en 2023 et les Jeux olympiques l'année suivante." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 4 mai 2021 Share Posté(e) le 4 mai 2021 https://www.forcesoperations.com/lutte-anti-drones-la-dga-cherche-la-parade/ rajoute des infos en attendant les 6 systèmes LAD Parade: "pas sans rappeler le programme MILAD, dont la réalisation avait été confiée au Français CS Group fin 2017. Les huit premiers systèmes avaient été réceptionnés en 2019 par la DGA, aussitôt suivis d’une commande pour 10 unités supplémentaires. Depuis, tant les menaces que les technologies anti-drones ont sensiblement changé, motivant certainement la DGA à lancer un nouveau programme." "Hasard du calendrier, le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Burkhard, était aujourd’hui chez MBDA pour une visite notamment orientée « LAD ». Très actif dans le segment des effecteurs, le missilier européen s’est rapproché de CerbAir, CILAS, Saab (Suède), Openworks (États-Unis), KEAS (Allemagne) et Teledyne e2v (Royaume-Uni) pour créer le concept Sky Warden, dévoilé en février dernier."' Quatre VAB « ARLAD » en 2021 En attendant PARADE, l’armée de Terre continue de renforcer son propre arsenal. Une dizaine de fusils brouilleurs ont été perçus par les unités terrestres l’an dernier. Elles en attendent 25 de plus en 2021. La prise en compte de cette problématique passe aussi par ce que l’armée de Terre appelle « une adaptation réactive ». Soit, la prise en compte de toute bonne idée susceptible d’être concrétisée rapidement. L’une d’entre elles a été reprise et développée en urgence opérationnelle par la STAT. Baptisée « ARLAD », elle repose sur un VAB intégrant un tourelleau téléopéré de 12,7 mm couplé à un radar de détection. Deux véhicules de ce type avaient été livrés aux forces à la mi-mars. Quatre exemplaires supplémentaires sont prévus en 2021 pour, à terme, porter le parc à 12 véhicules. L’armée de Terre envisage de projeter ses premiers « VAB ARLAD » en opération extérieure dès cette année. Elle poursuit en parallèle l’amélioration de la capacité de neutralisation du système." 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 5 mai 2021 Share Posté(e) le 5 mai 2021 On a même une photo du VAB anti-drone: Le radar sur le mât est pas forcément compatible avec un fonctionnement en mouvement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 5 mai 2021 Share Posté(e) le 5 mai 2021 1 hour ago, hadriel said: On a même une photo du VAB anti-drone: Le radar sur le mât est pas forcément compatible avec un fonctionnement en mouvement. On a une idée de la capacité d'un M2 à toucher un drone? Ça ne semble pas vraiment être l'outil idéal ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 5 mai 2021 Share Posté(e) le 5 mai 2021 il y a 15 minutes, g4lly a dit : On a une idée de la capacité d'un M2 à toucher un drone? Ça ne semble pas vraiment être l'outil idéal ... Ca marche pas trop mal les allemands on pris ça + un LG40 pour leur véhicule antidrones. Y'avait une vidéo qui tournait des essais et la doucette abattait bien les drones, à quel distance par contre mystère. Cela dit si les tourelleaux doucette qui sont sur tous nos véhicules peuvent faire le taff même à courte portée ça veut dire qu'on a des effecteurs distribués, c'est déjà la moitié du problème. Après tu mets un radar par SGTIA et roulez jeunesse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 10 juin 2021 Share Posté(e) le 10 juin 2021 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 10 juin 2021 Share Posté(e) le 10 juin 2021 On essaie de répondre à la menace, c'est positif, mais les problèmes restent avec ce système totalement idiot au fond: - éclats dangereux si le drone est à proximité de personnels non protégés ou de civils. - coût des munitions de 40x53 airbust incompatible avec un coût maîtrisé. - peu efficace contre les drones agiles du fait de la faible vélocité et du coefficient balistique déplorable des grenades de 40. La meilleure solution reste le développement d'une gamme de munitions rôdeuses discrètes EM/IR/visible, low-cost, rapides, agiles, rustiques, solides, très modulaires, dotées d'un auto-test, réutilisables, conteneurisées, incluant un explosif multimodes programmable et d'autres systèmes d'aide à la limitation des effets collatéraux. On peut ainsi envisager une griffe déployable emportant le drone assaillant avec la munition anti-drones sur une trajectoire haute le mettant hors de portée des personnels à protéger de l'engin assaillant, parmi lesquels vont à l'avenir se multiplier les drones suicides armés d'une simple charge à fragmentation, ou d'une charge creuse. Ou mieux encore un explosif à effets dirigés et un mode d'attaque faisant passer la munition anti-drones SOUS le drone ennemi pour diriger le jet d'éclats vers les hauteurs et non pas de façon sphérique... Ces munitions anti-drones seraient propulsées par une petite hélice contrarotative (annulation du couple de renversement) associée à un moteur électrique, et un plan canard actif cruciforme associé à une voilure déployables idem, le tout tirable depuis un conteneur aux dimensions limitées (typiquement la moitié de la longueur d'un lanceur AT4, et la largeur d'un tube ERYX). Les optiques mises à profit seraient des composants COTS issus du monde de la photographie haute fréquence. Le système incluerait une reconnaissance automatique de formes et une base de données mise à jour régulièrement. L'engin disposerait d'une liaison de données et d'une capacité à recevoir des coordonnées de plusieurs tierces parties établissant une détection et un guidage collaboratifs. Adopter et donc produire en masse de tels systèmes assurerait un coût réduit, le but étant de ne pas non plus dépenser 200.000€ soit le prix d'un MMP, dans un engin destiné à protéger d'un drone type Parrot à 100€ (entreprise française pour rappel...) armé d'une grenade RGD-5 modifiée à 5€... Ça me semble moins merdique que les solutions présentées jusqu'alors pour la LAD dans les dernières dizaines de mètres. ...parce que pendant ce temps les turcs produisent des drones suicides automatiques dotés d'une IA à reconnaissance de forme capables de patrouiller une zone et de se jeter sur le premier humain reconnu. Ces armes tuent, notamment en Lybie, qui sert de champ d'expérimentation géant à ce truc qui enfreint toutes les conventions possibles en la matière (mais tout le monde s'en tape). C'est le fameux "robot tueur" que nos petites manières d'occidentaux dédaigneusement bourgeois se refusent à envisager. Pas de liaison de données, pas de guidage, donc pas de brouillage possible. Cramer l'électronique risque d'être compliqué surtout si c'est pendant la descente rapide de l'engin sur sa cible, et de plus ça se blinde avec quelques couches de millar de cuivre et d'alu percées. Sachant qu'une charge de proximité ou d'impact peut parfaitement être installée et fonctionnelle dans un engin pareil, qui coûte très peu cher à produire. On en est pas non plus encore aux lasers destructifs portatifs et de toutes façons ils seraient inutiles dans de la fumée par exemple. ...Et bien face à cette menace et toutes celles à venir, il va falloir trouver la parade parce que le trou dans la cuirasse est béant et ce n'est pas avec des LG40 qu'on va faire la différence. Bref, trop peu, trop tard. Jusqu'à un "Uzbin des drones-suicide" qui rasera une FOB et tuera des centaines de pax, ou un "Drakkar de la munition rôdeuse autonome". Là peut-être on réalisera... Ou pas, comme d'habitude. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 juin 2021 Share Posté(e) le 11 juin 2021 Surtout on leur pas expliqué que tout un tas de drone à peine custom résiste très bien à des tirs de calibre 12?! C'est des drones bêtement contruit comme une G-shock, les parties le splus fragile sont empacté et suspendu dans des boitiers carbone ... ce qui ne se blinde pas est résitant au dommage ... et les pieces légère sont "molles et indéchirable" pour ne pas résister lors d'un choc ... se déformer ... puis refonctionner normalement ... Les éclats de la grenade de 40 vont faire vraiment plus?! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 11 juin 2021 Share Posté(e) le 11 juin 2021 Il y a 14 heures, Patrick a dit : On essaie de répondre à la menace, c'est positif, mais les problèmes restent avec ce système totalement idiot au fond: - éclats dangereux si le drone est à proximité de personnels non protégés ou de civils. - coût des munitions de 40x53 airbust incompatible avec un coût maîtrisé. - peu efficace contre les drones agiles du fait de la faible vélocité et du coefficient balistique déplorable des grenades de 40. La meilleure solution reste le développement d'une gamme de munitions rôdeuses discrètes EM/IR/visible, low-cost, rapides, agiles, rustiques, solides, très modulaires, dotées d'un auto-test, réutilisables, conteneurisées, incluant un explosif multimodes programmable et d'autres systèmes d'aide à la limitation des effets collatéraux. On peut ainsi envisager une griffe déployable emportant le drone assaillant avec la munition anti-drones sur une trajectoire haute le mettant hors de portée des personnels à protéger de l'engin assaillant, parmi lesquels vont à l'avenir se multiplier les drones suicides armés d'une simple charge à fragmentation, ou d'une charge creuse. Ou mieux encore un explosif à effets dirigés et un mode d'attaque faisant passer la munition anti-drones SOUS le drone ennemi pour diriger le jet d'éclats vers les hauteurs et non pas de façon sphérique... Ces munitions anti-drones seraient propulsées par une petite hélice contrarotative (annulation du couple de renversement) associée à un moteur électrique, et un plan canard actif cruciforme associé à une voilure déployables idem, le tout tirable depuis un conteneur aux dimensions limitées (typiquement la moitié de la longueur d'un lanceur AT4, et la largeur d'un tube ERYX). Les optiques mises à profit seraient des composants COTS issus du monde de la photographie haute fréquence. Le système incluerait une reconnaissance automatique de formes et une base de données mise à jour régulièrement. L'engin disposerait d'une liaison de données et d'une capacité à recevoir des coordonnées de plusieurs tierces parties établissant une détection et un guidage collaboratifs. Adopter et donc produire en masse de tels systèmes assurerait un coût réduit, le but étant de ne pas non plus dépenser 200.000€ soit le prix d'un MMP, dans un engin destiné à protéger d'un drone type Parrot à 100€ (entreprise française pour rappel...) armé d'une grenade RGD-5 modifiée à 5€... Ça me semble moins merdique que les solutions présentées jusqu'alors pour la LAD dans les dernières dizaines de mètres. ...parce que pendant ce temps les turcs produisent des drones suicides automatiques dotés d'une IA à reconnaissance de forme capables de patrouiller une zone et de se jeter sur le premier humain reconnu. Ces armes tuent, notamment en Lybie, qui sert de champ d'expérimentation géant à ce truc qui enfreint toutes les conventions possibles en la matière (mais tout le monde s'en tape). C'est le fameux "robot tueur" que nos petites manières d'occidentaux dédaigneusement bourgeois se refusent à envisager. Pas de liaison de données, pas de guidage, donc pas de brouillage possible. Cramer l'électronique risque d'être compliqué surtout si c'est pendant la descente rapide de l'engin sur sa cible, et de plus ça se blinde avec quelques couches de millar de cuivre et d'alu percées. Sachant qu'une charge de proximité ou d'impact peut parfaitement être installée et fonctionnelle dans un engin pareil, qui coûte très peu cher à produire. On en est pas non plus encore aux lasers destructifs portatifs et de toutes façons ils seraient inutiles dans de la fumée par exemple. ...Et bien face à cette menace et toutes celles à venir, il va falloir trouver la parade parce que le trou dans la cuirasse est béant et ce n'est pas avec des LG40 qu'on va faire la différence. Bref, trop peu, trop tard. Jusqu'à un "Uzbin des drones-suicide" qui rasera une FOB et tuera des centaines de pax, ou un "Drakkar de la munition rôdeuse autonome". Là peut-être on réalisera... Ou pas, comme d'habitude. Pas si con : la plupart des tirs sont envisagés en BOAT ou PFOD. Autant dire personne dehors, tout le monde dedans, à l'arrêt. Pour un achat UO et une réponse urgente, c'est pas con. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno Posté(e) le 11 juin 2021 Share Posté(e) le 11 juin 2021 (modifié) il y a 51 minutes, g4lly a dit : Surtout on leur pas expliqué que tout un tas de drone à peine custom résiste très bien à des tirs de calibre 12?! C'est des drones bêtement contruit comme une G-shock, les parties le splus fragile sont empacté et suspendu dans des boitiers carbone ... ce qui ne se blinde pas est résitant au dommage ... et les pieces légère sont "molles et indéchirable" pour ne pas résister lors d'un choc ... se déformer ... puis refonctionner normalement ... Les éclats de la grenade de 40 vont faire vraiment plus?! Du coup, entre ce que @Patrick et toi venez de décrire, il semble clair que l'arme de prédilection pour détruire les petits drones sera plutôt le Laser que les canons à projectiles. Pour l'instant, le "Helma-P" de CILAS (dont le proto a été testé par la DGA à l'automne dernier) ne ferait que partiellement l'affaire, car il manque de puissance, il lui faut plusieurs secondes pour abattre un petit drone d'1 kg à seulement 1 km. En fait, le vecteur idéal serait un Griffon ARLAD, doté d'une version 5 à 6 fois plus puissante de cette prometteuse arme Laser, histoire d'être efficace sur des drones de plusieurs dizaines de kg à 2 ou 3 km. Une version "Helma-XP" aux objectifs apparemment plus ambitieux est en préparation pour 2027, mais pas d'indication jusqu'ici sur la puissance et la portée que cet effectueur Laser offrira. https://cilas.ariane.group/wp-content/uploads/sites/5/2021/05/HELMA-LASER-WEAPON-PRODUCT-LINE.pdf Modifié le 11 juin 2021 par Bruno Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 11 juin 2021 Share Posté(e) le 11 juin 2021 il y a 32 minutes, g4lly a dit : Surtout on leur pas expliqué que tout un tas de drone à peine custom résiste très bien à des tirs de calibre 12?! C'est des drones bêtement contruit comme une G-shock, les parties le splus fragile sont empacté et suspendu dans des boitiers carbone ... ce qui ne se blinde pas est résitant au dommage ... et les pieces légère sont "molles et indéchirable" pour ne pas résister lors d'un choc ... se déformer ... puis refonctionner normalement ... Les éclats de la grenade de 40 vont faire vraiment plus?! C'est surtout une solution ou presque tout est dispo' sur étagère. il y a 1 minute, Bruno a dit : Du coup, entre ce que @Patrick et toi venez de décrire, il semble clair que l'arme de prédilection pour détruire les drones est le Laser. Pour l'instant, le "Helma-P" du CILAS (dont le proto a été testé par la DGA à l'automne dernier) ne ferait que partiellement l'affaire, car il manque de puissance, il lui faut plusieurs secondes pour abattre un petit drone d'1 kg à seulement 1 km. En fait, le vecteur idéal serait un Griffon ARLAD, doté d'une version 5 à 6 fois plus puissante de cette prometteuse arme Laser, histoire d'être efficace sur des drones de plusieurs dizaines de kg à 2 ou 3 km. Un Helma-XP est en préparation pour 2027, mais pas d'indication jusqu'ici sur la puissance et la portée qu'il offrira. Je pense que la clé est là : la différence entre pallier une urgence et avoir le mieux plus tard. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 11 juin 2021 Share Posté(e) le 11 juin 2021 Il y a 2 heures, Polybe a dit : Pas si con : la plupart des tirs sont envisagés en BOAT ou PFOD. Autant dire personne dehors, tout le monde dedans, à l'arrêt. Pour un achat UO et une réponse urgente, c'est pas con. Mais avec la fin de Barkhane ce système sera-t-il seulement testable une fois déployé? Il y a 2 heures, Bruno a dit : Du coup, entre ce que @Patrick et toi venez de décrire, il semble clair que l'arme de prédilection pour détruire les petits drones sera plutôt le Laser que les canons à projectiles. Je pense que ce sera plutôt le "drone chasseur de drones". Les lasers dans le brouillard? Si la cible utilise un masque du terrain? Si elle est très mobile et tourne sur elle-même pour ne pas laisser une seule zone de sa carlingue être éclairée assez longtemps? Et quid des attaques saturantes? En rapport coût-efficacité on ne s'y retrouve simplement pas! Un drone n'est pas encore aussi rapide qu'un missile, on doit donc travailler sur les trajectoires d'interception plutôt que sur un vecteur destructif dès le départ. Je suis vraiment inquiet de cette sorte de déclassement intellectuel qui semble prévaloir. J'ia l'impression qu'on ne sait plus penser à faire des engins qui tuent et qui détruisent, et que ça nous empêche de penser à d'autres engins qui empêcheront les premiers d'être vulnérants. Autant on a de bonnes réalisations comme les drone quadicoptères Diodon amphibie par exemple, autant en ce qui concerne la militarisation de ce genre de concepts, on est à la ramasse! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 11 juin 2021 Share Posté(e) le 11 juin 2021 il y a 8 minutes, Patrick a dit : Mais avec la fin de Barkhane ce système sera-t-il seulement testable une fois déployé? Je dirai qu'on s'en fout. Sinon on ne lance plus aucun programme d'armement réactif et on laisse les petits gars se démerder avec ce qu'ils ont. Vision de gestionnaire, pas de soldats. il y a 9 minutes, Patrick a dit : Je pense que ce sera plutôt le "drone chasseur de drones". Les lasers dans le brouillard? Si la cible utilise un masque du terrain? Si elle est très mobile et tourne sur elle-même pour ne pas laisser une seule zone de sa carlingue être éclairée assez longtemps? Et quid des attaques saturantes? En rapport coût-efficacité on ne s'y retrouve simplement pas! Un drone n'est pas encore aussi rapide qu'un missile, on doit donc travailler sur les trajectoires d'interception plutôt que sur un vecteur destructif dès le départ. Je suis vraiment inquiet de cette sorte de déclassement intellectuel qui semble prévaloir. J'ia l'impression qu'on ne sait plus penser à faire des engins qui tuent et qui détruisent, et que ça nous empêche de penser à d'autres engins qui empêcheront les premiers d'être vulnérants. Autant on a de bonnes réalisations comme les drone quadicoptères Diodon amphibie par exemple, autant en ce qui concerne la militarisation de ce genre de concepts, on est à la ramasse! Pour des armées "expéditionnaires", il est problématique en terme de logistique et de coût de dépendre de munitions qui seront trop cher (plus que celles qu'elles contrent) et trop peu nombreuses (moins que celles qu'elles contrent). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant