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Marine Britannique


Adriez

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Il y a 7 heures, g4lly a dit :

Oui mais ça il le.savait déjà... Qu'est ce qui a changé a ce point pour qu'ils renversent la table ?!

Les britanniques ont commencé à recevoir leur F 35 B et ils les utilisent depuis plusieurs années. Ils envisagent désormais de réduire leur cible d'acquisition, a priori pour des motifs autres que budgétaire.

le-royaume-uni-pourrait-se-contenter-de-74-f-35b-sur-les-138-initialement-envisages

J'en déduis que les performances du F35 B sont en deçà de leurs attentes.

Comme ils ont conçu leur aéronavale en fonction des caractéristiques supposées du F35B, ils sont obligés de revoir leurs copies en fonction de ses caractéristiques réelles.

S'ils basculent les classes Queen Elizabeth en CATOBAR, c'est sans doute pour convertir leurs commandes de F 35 B en commande de F 35 C. 

Je ne vois que ça comme explication plausible, même si cela va leur couter les yeux de la tête (5 milliards au bas mot pour les deux).

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il y a une heure, Salverius a dit :

Les britanniques ont commencé à recevoir leur F 35 B et ils les utilisent depuis plusieurs années. Ils envisagent désormais de réduire leur cible d'acquisition, a priori pour des motifs autres que budgétaire.

le-royaume-uni-pourrait-se-contenter-de-74-f-35b-sur-les-138-initialement-envisages

J'en déduis que les performances du F35 B sont en deçà de leurs attentes.

Comme ils ont conçu leur aéronavale en fonction des caractéristiques supposées du F35B, ils sont obligés de revoir leurs copies en fonction de ses caractéristiques réelles.

S'ils basculent les classes Queen Elizabeth en CATOBAR, c'est sans doute pour convertir leurs commandes de F 35 B en commande de F 35 C. 

Je ne vois que ça comme explication plausible, même si cela va leur couter les yeux de la tête (5 milliards au bas mot pour les deux).

Le but de passer sur F-35C, c'est pour passer des capacités réelles du F-35B aux capacités supposées du F-35C ?

Sinon les E-2D et MQ-25 permettent de compenser le manque d'autonomie et radar qui n'est pas miraculeux.

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Par rapport a un F35B, en se trimballant la soufflante en moins et du carburant à la place c'est difficile d'imaginer comment ça pourrait régresser niveau autonomie, et pour l'avionique c'est identique entre les deux versions. Après il y a des considérations logistiques, le C est la variante la moins produite. 

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Je viens de découvrir que les britanniques publient le nombre de jours a la mer de leur navires en 2022.

Je trouve pas vraiment un liste similaire pour la france, c'est pas publié ?

 

https://ukdefencejournal.org.uk/data-reveals-number-of-days-warships-spent-at-sea-last-year/

Le ministère de la défense a récemment révélé le nombre de jours passés en mer par chaque frégate et destroyer de la Royal Navy en 2022.
Les détails, révélés lors d'une séance de questions-réponses parlementaire, varient considérablement d'un navire à l'autre, plusieurs d'entre eux ayant passé plus de 100 jours en mer.
Les données ont été présentées par James Heappey, ministre d'État au ministère de la défense, en réponse à une question posée par John Healey, secrétaire d'État fictif à la défense.

Parmi les six destroyers de type 45 répertoriés, le Diamond et le Defender ont été particulièrement actifs, avec respectivement 114 et 106 jours de mer. En revanche, Daring et Dragon ont été moins actifs, avec respectivement zéro et 18 jours.
Le ministère de la défense a également fourni des détails sur les déploiements en mer des douze frégates de type 23. Le Montrose a passé le plus grand nombre de jours en mer avec 212 jours, suivi de près par le Northumberland avec 191 jours. En revanche, l'Iron Duke, le St Albans et le Sutherland n'ont passé aucun jour en mer.
"Le cycle d'exploitation normal de chaque navire implique qu'ils atteignent différents niveaux de préparation en fonction de leurs programmes, des périodes de remise en état et des exigences de planification du ministère", a expliqué M. Heappey dans sa réponse.
"En outre, ces chiffres représentent des jours en mer et il convient de noter que, lorsqu'ils sont déployés en dehors du Royaume-Uni, les navires passent à la fois des jours en mer et à quai dans des ports du monde entier.
En outre, M. Heappey a souligné que les chiffres pouvaient varier par rapport à ceux fournis dans les questions parlementaires précédentes ou les réponses à la liberté d'information en raison d'une mise à jour du logiciel de planification de la flotte en 2022 qui a amélioré la précision.

Classement par nb de jours a la mer :

1.   Montrose.              Frigate.       212
2.   Northumberland.  Frigate.       191
3.   Portland.               Frigate        152
4.   Richmond              Frigate        145
5.   Lancaster              Frigate        165
6.   Kent                       Frigate        127
7.   Diamond                Destroyer    114
8.   Defender               Destroyer    106
9.   Westminster          Frigate        90
10.  Dauntless             Destroyer    63
11.  Duncan                  Destroyer    62
12.  Somerset              Frigate         52
13.  Argyll                    Frigate          21
14.  Dragon                 Destroyer     18
15.  Daring                  Destroyer      0
16   Iron Duke             Frigate           0
17   St Albans             Frigate           0
18   Sutherland          Frigate            0 

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Ca fait 1500 jours de mer pour 18 navires soit en gros 4 navires à la mer en permanence. C'est un peu faible non? Il faudrait comparer avec d'autres années.

https://www.mirror.co.uk/news/politics/royal-navys-warships-spend-half-13432437

D'après cet article, c'est dans la lignée de ces 5 dernières années, mais c'est assez faible par rapport à ce qu'ils faisaient il y a 10 ans.

 

Modifié par KnewEdge
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Il y a 2 heures, KnewEdge a dit :

C'est un peu faible non?

Si je me souviens bien un article de Navylookout qui faisait le point sur la flotte d’escorteurs analysait que dans le contexte ce n’est pas si mal : les Duke sont rincées et LiFEX et PGMU traînent (et il n’y a plus de place dans les chantiers)alors que les Daring galèrent aussi -mais peut-être un peu moins- avec les PIP, et que de toutes façons ils n’avaient plus guère de missiles antinavires à mettre sur ces bateaux. Et il n’y a plus assez d’équipages pour tous (ce qui posera un sérieux problème lorsque type 26 et 31 arriveront…)

https://www.navylookout.com/snapshot-the-royal-navy-escort-fleet-in-march-2023/

13 nouvelles frégates sont en construction, ça s’améliorera un jour si la RN parvient à tenir les planning:happy: fin 20’s debut 30’s? En attendant, il me semble sue les croisières longues et lointaines sont réduites au possible et que la flotte se concentre autour des îles britanniques ou des PA qui naviguent.

Modifié par Hirondelle
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Il y a 10 heures, Titus K a dit :

c'est pas publié ?

Les nombres d’heures de mer sont des données internes navires MN . Aux travers des bulletins énergie propulsion , tous les trimestres les bords communiquent à leurs autorités technique et organique , un comptage  renseigné d’un bilan santé propulsion ; heures de mer et de fonctionnement des moteurs , états des consommables ….etc

jm4gjm.png

 

Exemple ; A69 « PM l’Her » et « Blaison » comptabilisaient 2000 ( +/- 500) heures de mer/an entre 95 et 96

Modifié par ARMEN56
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Pour la disponibilité à moins de 72 heures, ça comprend aussi disponibilité d’un équipage ? @ARMEN56

J’avais cru comprendre que les fremms et forbins font mieux que les type 45 britanniques en termes d’utilisation quand même . Pour les fremms le double équipage y est probablement pour quelque chose 

Apparement l’USN va s’essayer au double équipage sur les constellation class justement.

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il y a une heure, Titus K a dit :

Pour la disponibilité à moins de 72 heures,

J'ai toujours compris ce délai de 72 h , comme un argument délai technique.... de réparation

si réparation < 72 h , le navire reste disponible

si réparation > 72 h , le navire est considéré comme indisponible

Vais rechercher si j'ai un texte ancien la dessus , sachant qu'aujourd'hui j'ai perdu de vue ce type d'équation

Modifié par ARMEN56
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14 hours ago, Titus K said:

Je trouve pas vraiment un liste similaire pour la france, c'est pas publié ?

En France le MinArm publie le chiffre moyen de jours de mer par an pour les navires hauturiers de >1,000t (frégates, PA, PHA, BCR, FS etc).

Historiquement l’objectif est de 110 jours de mer/an, même si souvent on fait plutôt autour de 100 jours/an. Cela dit je ne sais pas comment les doubles équipages sont comptabilisés…

Voir le tableau 5.1 – Niveau de réalisation des activités et de l'entraînement:
https://www.budget.gouv.fr/files/uploads/extract/2022/PLR/BG/PGM/178/FR_2022_PLR_BG_PGM_178_PERF.html

Toute la documentation budgétaire ici:

https://www.budget.gouv.fr/documentation/documents-budgetaires/exercice-2022/projet-de-loi-de-reglement/budget-general/defense

Modifié par HK
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Assez édifiant au regard de leurs besoins en cas de surge …
La RFA va vendre ses 2 pétroliers de classe wave entrés en service en 2003, raisons problème de recrutements  
Ils n‘auront alors plus que les 4 nouveaux classe tide pour le ram liquide. 
 

 

 

Modifié par Titus K
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  • 2 weeks later...

Le HMS Victorious (S29), second SNLE britannique de la classe Vanguard, entre à Devonport pour un "refit" (IPER pour nous) de 4 ans (si ça se passe mieux que pour le Vanguard qui a eu des problèmes et pour qui cela a duré 7 ans!)

Les chantiers britanniques sont-ils moins efficaces que les nôtres? (le truc des privatisations excessives?) Une IPER de SNLE, et même refonte M51 dure normalement un peu moins de 3 ans chez nous contre apparemment 4 chez eux.

 

Modifié par KnewEdge
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Il y a 4 heures, KnewEdge a dit :

Les chantiers britanniques sont-ils moins efficaces que les nôtres? (le truc des privatisations excessives?) Une IPER de SNLE, et même refonte M51 dure normalement un peu moins de 3 ans chez nous contre apparemment 4 chez eux.

Je peux me tromper mais il me semble que les britanniques gère différemment les Iper. Ils font moins d'entretien court. La France les entretiens sont rythmés par les réacteurs tout les 8 ans faut recharger donc le temps de recharger on en profite pour faire d'autre tâche d'entretien. Les britanniques, il recharges moins souvent les pwr 2 sont donné pour 30 ans sens rechargement. Donc ils font moins de choses chose sur les entretien courts mais le mi vie y a plus de boulot.

On a le même phénomène sur les porte avions les américains font un gros IPER de 3 ou 4 ans alors que nous le CDG revient plus souvent mais moins longtemps.

Du coup, il se peut que au final sa reviennent au même la disponibilité total peut être égale c'est juste que c'est gérer différemment. 

 

 

 

 

Modifié par Vince88370
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Il y a 6 heures, Vince88370 a dit :

Du coup, il se peut que au final sa reviennent au même la disponibilité total peut être égale c'est juste que c'est gérer différemment. 

Pour les SNLE, c'est le cas.

En France, on a 4 SNLE avec des IPER/refonte de 2 ans tous les 8 ans, ce qui fait qu'on a en pratique que 3 SNLE rapidement disponibles.

Les anglais ont peut-être des IPER de 4 ans, mais ils se débrouillent pour avoir un seul des 4 SNLE en IPER...

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Pas assez de marins - une autre crise du personnel de la Royal Navy se prépare

https://www.navylookout.com/not-enough-sailors-another-royal-navy-personnel-crisis-is-brewing/

L'augmentation du nombre de démissions et le ralentissement du recrutement au cours des 18 derniers mois entraînent une diminution du nombre de marins. Nous examinons ici certaines des causes, les effets à long terme et les solutions potentielles.

Révélation

Le contexte

Tout au long de son histoire, la marine nationale a connu des problèmes d'effectifs au fur et à mesure que la flotte s'agrandissait ou se contractait et que l'équilibre oscillait entre l'attrait d'un emploi sûr dans la marine et celui d'un travail mieux rémunéré à terre. Dans le cadre de la révision de la politique de défense de 2010, les effectifs de la marine ont été réduits de 4 000 personnes, ce qui ne s'est pas fait uniquement par le biais d'un gaspillage naturel, certaines personnes ayant été licenciées. De toutes les réductions effectuées dans la marine en 2010, c'est sans doute celle qui a laissé l'héritage le plus toxique et, au cours de la décennie suivante, le manque de personnel a vraiment commencé à avoir un impact sur les opérations.

Dans un premier temps, la Marine nationale a tenté de poursuivre ses activités comme si de rien n'était, mais la pression exercée sur les marins et les recrutements d'urgence pour combler les lacunes ont entraîné une détérioration du moral des troupes et un cercle vicieux d'augmentation des démissions (Voluntary Outflow). En 2015, les dirigeants ont reconnu que cette situation n'était pas viable et ont accepté la nécessité de maintenir les navires à quai de temps à autre afin de préserver le moral de la main-d'œuvre. Une nouvelle crise n'était pas loin, mais les choses se sont stabilisées et la direction s'est progressivement adaptée, en mettant en œuvre une série de mesures telles que de nouveaux modèles d'équipage pour faire face à un état permanent de surexploitation.

Aucun programme d'équipement, aucun déploiement ou effet ne peut être réalisé par la marine sans des personnes formées et expérimentées. Même la flotte plus automatisée de l'avenir dépendra toujours du nombre et de la qualité de ses marins. En 2022, les effectifs formés (y compris les Royal Marines) ont diminué d'environ 1 %, soit une perte de 330 personnes par rapport à l'année précédente. Cela peut sembler insignifiant, mais en supposant qu'au moins la moitié de ces personnes occuperaient des emplois en mer, cela équivaut à peu près aux besoins en équipage des HMS Echo et Enterprise. (Ce n'est pas la seule raison pour laquelle les SVHO ont été retirés). Si les effectifs entraînés continuent à baisser au même rythme, il faudra rapidement faire des choix douloureux tels que le désarmement des frégates ou le maintien d'un porte-avions à un niveau de préparation peu élevé.

Un krach après le rebond de COVID

La pandémie a eu un effet bénéfique inattendu sur le RN : le recrutement a augmenté et le nombre de VO s'est réduit comme peau de chagrin. Les circonstances étranges de l'enfermement ont encouragé les gens à continuer à servir plutôt que de risquer d'essayer de trouver du travail sur le marché civil incertain. Les demandes d'engagement en tant qu'officiers ont augmenté de 34 % et les demandes de notation ont bondi de 28 % par rapport à l'époque précédant le Covid-19, les gens étant attirés par la sécurité d'une carrière militaire. 6 000 personnes ont déposé une demande d'engagement dans la marine nationale au cours des 12 mois précédant septembre 2020 (11 % d'entre elles ont déposé une demande d'engagement en tant qu'équipage d'aéronef) et 3 975 ont été acceptées. Alors qu'une grande partie de l'économie était bloquée ou travaillait à domicile, la RN a continué à former et à fournir des résultats sur la ligne de front, bien que dans des conditions difficiles pour beaucoup.

À la fin de l'année 2021, le service naval comptait plus de 40 000 personnes dans ses effectifs, soit le chiffre le plus élevé depuis 2012. L'afflux de nouvelles recrues a été tel que, pendant un certain temps, BRNC Dartmouth et HMS Collingwood ont également été utilisés pour la formation de base des matelots, car HMS Raleigh était complet. Malheureusement, le RN n'a pas été en mesure d'augmenter la formation de phase 2 en conséquence, laissant une cohorte de jeunes marins qui avaient réussi la formation de base mais n'étaient pas qualifiés pour prendre la mer et qui attendaient jusqu'à ce que des places de formation de phase 2 se libèrent.

Comme le montre le graphique, la fin de l'ère pandémique, à la fin de 2021, a été marquée par une baisse soudaine du nombre de candidats, la VO ayant augmenté et les demandes ayant chuté de 25,2 %. Les chiffres ne sont disponibles que jusqu'à la fin de l'année 2022, mais les sorties ont nettement dépassé les entrées, ce qui signifie une réduction inévitable de la taille de la main-d'œuvre. Le nombre de VO est le problème le plus grave, car il représente une perte de personnes expérimentées et formées qui ne peuvent être remplacées rapidement, même si le recrutement augmente.

Fabriqué dans la Royal Navy

Le recrutement a été raisonnablement dynamique au cours de la dernière décennie. Il a généralement été plus facile d'attirer suffisamment de jeunes que de les retenir lorsqu'ils sont plus âgés, qu'ils ont une famille et qu'ils ont acquis des compétences recherchées par d'autres employeurs. Le RN reste une carrière très attrayante pour de nombreux jeunes de 18 à 25 ans à la recherche d'aventure, d'amitié, d'une formation de qualité et de la possibilité d'acquérir des qualifications. D'excellentes campagnes publicitaires de recrutement ont également contribué à cette évolution. Le slogan "Je suis né à [Carlisle] mais j'ai été formé dans la Royal Navy" a eu un impact réel sur le groupe démographique cible. Ce succès a été payant et la Marine royale dépense plus de 20 millions de livres sterling par an pour ses campagnes. En moyenne, on dépense dix fois plus en publicité pour recruter un membre des forces armées que pour attirer une infirmière dans le NHS.

Depuis la fin de l'année 2021, le recrutement est devenu plus difficile et tant BRNC que Raleigh n'ont pas été en mesure de remplir tous les postes de formation disponibles. (Des chiffres précis ne sont pas disponibles, car le commandement de la marine tarde à répondre à une demande d'accès à l'information concernant les chiffres récents du recrutement des IA. Les demandes de renseignements sont censées recevoir une réponse dans un délai d'un mois, mais la question soumise en mai a été reportée à juillet).

La rémunération

La rémunération n'est pas la première raison pour laquelle les gens s'engagent et n'est pas le premier facteur cité pour expliquer les démissions. L'impact sur la vie familiale reste la principale raison de la démission, mais, comme dans d'autres domaines du secteur public qui ont constamment reçu des augmentations de salaire inférieures à l'inflation, la rémunération devient une question de plus en plus importante. Le fait que des personnes quittent le service pour un meilleur salaire est exacerbé par un marché de l'emploi post-pandémique tendu, où les employeurs en manque de personnel proposent des offres de plus en plus attrayantes. 14 % de la solde des forces armées sont consacrés au "facteur X", censé être une prime pour les dangers et les conditions spéciales de la vie militaire, mais comme l'inflation dévalorise la rémunération globale, ce n'est plus une compensation adéquate.

La dernière enquête permanente sur les attitudes des forces armées (AFCAS) est une lecture sombre (en particulier pour la RAF) et donne un aperçu du moral des troupes. Le mécontentement à l'égard de la rémunération a fortement augmenté au cours des 18 derniers mois. Cette situation est principalement due à la hausse de l'inflation et à la crise du coût de la vie, qui affecte particulièrement le personnel subalterne. Seule une augmentation très substantielle des salaires, du type de celle que le gouvernement souhaite éviter dans l'ensemble du secteur public, peut réellement résoudre ce problème.

Points d'appui

Le nombre total de personnes n'est évidemment pas le seul indicateur permettant de comprendre l'état de santé de la force. Les navires et les sous-marins ne peuvent être déployés sans un certain nombre de personnes clés qui doivent être qualifiées pour faire fonctionner des systèmes spécialisés. La pénurie de personnel dans certains métiers a toujours été un problème, mais les mécaniciens de marine expérimentés continuent de représenter la pénurie la plus grave. Il y a des pénuries dans d'autres métiers spécialisés, mais le manque d'ingénieurs est un problème qui touche l'ensemble de la défense, mais c'est la marine nationale qui est la plus touchée. Il n'est donc pas surprenant que les détails concernant le nombre de branches ne soient plus publiés, mais on sait que le nombre de nouvelles recrues s'engageant avec l'intention de servir en tant qu'ingénieurs a en fait augmenté, passant de 1 1193 en 2017 à 1 340 en 2022.

Le véritable défi consiste à retenir les ingénieurs une fois qu'ils sont qualifiés, car il existe une pénurie mondiale tant dans les industries maritimes qu'à terre. Plusieurs systèmes de primes sont en place, notamment les primes de recrutement et de fidélisation (RRP), les incitations financières à la fidélisation (FRI), les Golden Hellos (GH) et les primes de réinsertion, mais il pourrait être nécessaire de dissocier davantage la rémunération du grade pour que les salaires du personnel technique soient pleinement compétitifs par rapport à ceux du monde commercial.

La Royal Fleet Auxiliary a été particulièrement touchée et la pandémie a entraîné une pénurie mondiale de marins. Avec ses pieds dans trois camps, le service naval, la marine marchande et le service civil, son profil est complexe et il n'est pas facile d'y recruter, tandis que les salaires sont inférieurs à ceux de la marine marchande. Entre octobre 2021 et octobre 2022, le nombre de marins de la RFA est passé de 1 840 à 1 750, soit une perte de près de 5 % d'un effectif déjà surchargé. De nombreux navires de la RFA sont désormais exploités dans le cadre du TSOC (Tailored Scheme of Compliment), le niveau minimum d'équipage permettant de faire fonctionner le navire en toute sécurité, ce qui peut signifier que 70 ou 80 personnes effectuent la charge de travail de 100 personnes.

Queue contre dents

Le nombre de personnes s'engageant explicitement pour "servir le roi et le pays" a diminué, mais les attentes quant à la manière dont elles seront traitées ont augmenté au fil du temps, et la qualité variable de l'infrastructure de défense n'arrange pas les choses. Bien que des investissements aient été réalisés dans de nombreuses bases côtières pour le logement du personnel et les installations de bien-être, certaines zones laissent encore beaucoup à désirer. Le HMS Collingwood en est un exemple récent : les stagiaires y vivaient dans des conditions sordides en raison du mauvais état des bâtiments. Il a fallu que les médias se penchent sur la question pour que des mesures décisives soient prises. L'état du HMS Collingwood est un exemple de la nécessité compréhensible de concentrer les ressources sur la ligne de front au détriment de l'infrastructure de soutien. Le contrat "réparer en cas d'échec" n'a pas permis d'entretenir correctement les bâtiments, ce qui a eu pour effet d'accumuler les problèmes pour l'avenir et d'affecter le moral des troupes.

L'AFCAS révèle une insatisfaction croissante à l'égard des normes relatives aux logements familiaux (SFA) et aux logements pour célibataires (SLA). Certains de ces problèmes, tels que les logements familiaux délabrés, sont dus à des accords malavisés avec des entrepreneurs privés qui ont fourni un service médiocre que le ministère de la Défense semble tarder à résoudre. Quelques bâtiments mal entretenus peuvent sembler relativement anodins, mais si c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase et qui pousse des personnes expérimentées à quitter la marine, l'impact peut être durable et s'avérer être une fausse économie. La marine nationale a identifié un besoin d'investissement d'environ 2 milliards de livres sterling à long terme pour mettre ses logements et ses établissements de formation au niveau requis.

Pas de temps à perdre

Les perturbations post-pandémiques affectent tous les secteurs de l'économie britannique, ce qui rend le recrutement plus difficile, et le RN est soumis aux mêmes nouveaux défis que les autres employeurs. La situation de la main-d'œuvre était à peu près viable, bien que très fragile, avant la pandémie, mais il n'y avait pas de marge de manœuvre dans le système pour absorber l'impact des nouvelles conditions.

Il serait inexact de dire que la situation est irrécupérable ou que le moral est bas partout. Nombreux sont ceux qui mènent des carrières agréables et gratifiantes et qui n'envisagent pas de partir prochainement. Il est désormais beaucoup moins fréquent que le personnel des RN soit déployé en violation des lignes directrices sur l'harmonie (le rapport recommandé entre le temps passé à l'étranger et le temps passé à la maison). Un porte-parole de l'armée nationale a commenté la situation en ces termes : "Nous sommes exceptionnellement fiers du personnel de l'armée nationale : "Nous sommes exceptionnellement fiers de la grande qualité de ceux qui servent et assurent la réalisation sans équivoque de nos engagements opérationnels. Les options d'emploi modernes sont de plus en plus compétitives et nous nous engageons à continuer d'attirer les meilleurs en offrant un package d'emploi complet comprenant les soins de santé et la garde d'enfants, ainsi qu'un logement subventionné".

Tous les hauts fonctionnaires diront que "les gens sont notre plus grand atout", mais il semble qu'il y ait encore une sorte de déconnexion entre l'investissement dans les gens et dans les nouveaux équipements rutilants. Outre les questions salariales, l'amélioration de "l'offre" peut inclure des changements dans les structures de carrière, de meilleures incitations, des cycles de déploiement plus prévisibles et un soutien accru aux familles. Le rapport Haythornthwaite Review of Armed Forces Incentivisation doit être publié très prochainement et pourrait ouvrir la voie à des changements plus radicaux. La mise en œuvre des recommandations nécessitera très certainement un nouveau financement substantiel. Plus que tout autre problème, si l'on n'y remédie pas rapidement, le manque de personnel qualifié compromettra la capacité des forces armées à combattre et à gagner.

Modifié par Titus K
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  • 2 weeks later...

"Projet commun de navire amphibie pour le Royaume-Uni et les Pays-Bas"

Le marin,  03/07/2023 17:30, Alain LEPIGEON

À l’occasion du cinquantenaire de l’accord entre le Royaume-Uni et les Pays-Bas portant sur une force amphibie conjointe, les deux marines ont convenu d’un renforcement de leur collaboration autour de leurs futurs bâtiments de projection.

...

https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/defense/projet-de-navire-amphibie-pour-le-royaume-uni-et-les-pays-bas-47990

 

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Le PoW reflotte, sans toutefois avoir encore fait usage de ses machines :

 

à 1’47 il fait toutefois un curieux rot digne du Kuz’? Puis plusieurs autres après 2’: les groupes qui démarrent ou hoquettent ou la cuisse qui a fait brûler la panse de brebis ?)

https://www.navylookout.com/hms-prince-of-wales-leaves-dry-dock-today-as-repairs-are-completed/

 

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