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Economies d'énergies et développement durable dans les armées


phyvette

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Je suis d'accord avec phyvette sur le fait que des mesures ne seront pas prisent à temps. Et qu'on risque de baver pendant quelques années. M^me si je ne crois pas à un scénario catastrophe. Actuellement les prix sont haut également à cause d'un manque de capacité de raffinage. Alors pourquoi on ne construit pas de raffinerie *( C'est cher et il faut du temps pour les consstruire ??? on repousse la construction jusqu'au dernier moment, dès que la situation n'est plus supportable. Je pense que nous aurons exactement la même situation avec les énergies renouvellables. Et pour les spécialiste en prospective: La victoire économique de l'URSS sur le monde Occidental est inéluctable. Robert Solowprix nobel d'économie en 1960 Je pense qu'il devait s'agir d'une personne plus que compétente...

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Pour l'autre dérangé:

L'aviation civil ne paye pas de TIPP, c'est une subvention déguisé ,avec 70% de taxe tous les avions serons cloué aux sol .

Re mort de rire: depuis quand le fait de ne pas payer un impot est une subvention!

Si je comprends bien, la partie de mes revenus non taxés est une subvention de l'Etat?

Subvention=donner

Impot=prendre

:lol: :lol: :lol:

Abrutit.

Phyvette

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Après la canne à sucre, l'or, le coton ou encore le café, le Brésil connaît la fièvre du biodiesel. Une loi, signée en 2004 par le président Luiz Inacio Lula da Silva, rendra obligatoire, à partir de 2008, l'adjonction de 2 % de biocarburant à un litre de gazole. D'ici là, le pays doit donc multiplier par quatre sa production actuelle, de 200 millions de litres.

Le biodiesel est un carburant élaboré avec des oléagineux. Les plus utilisés, aux Etats-Unis et en Europe, sont le soja et le colza. Mais les Brésiliens veulent tirer profit de leurs plantes tropicales faciles à cultiver par les petits agriculteurs.

Le président Lula, qui brigue un second mandat, tient à ce projet. "J'ai toujours pensé que le biodiesel allait résoudre le problème des petits agriculteurs, je suis sûr qu'il est le pétrole de demain", affirme-t-il. Il se dit prêt à anticiper l'application de la loi, car la production de biodiesel est désormais en hausse constante. 600 stations d'essence commercialisent déjà le nouveau mélange.

Dans une région pauvre du Brésil, la compagnie pétrolière Petrobras s'est lancée dans une expérience novatrice qui mobilise 5 000 familles d'agriculteurs. "Nous avons le puits de pétrole que tout le monde rêve d'avoir dans son jardin, et en plus, inépuisable !", se réjouit Livania Frizon, de l'"agro-village" de Canudos, une exploitation collective située à Ceara Mirim, à 100 kilomètres de Natal, la capitale de l'Etat du Rio Grande do Norte.

A côté des rangées de papayes, de bananiers et de manioc, les fermiers ont planté plusieurs hectares de "pinhao manso" (Jatropha curcas), un arbre originaire de cette région semi-aride, dont le fruit contient 38 % d'une huile destinée à l'élaboration de biodiesel.

Même dans le sol sablonneux, ce végétal produit trois tonnes de graines à l'hectare et offre deux récoltes annuelles. "Le soleil, considéré ici comme un châtiment pour l'agriculture, est désormais une bénédiction", explique Livania. Petrobras avait fourni à la coopérative les graines qui sont devenues, à Canudos, 1 200 pieds de "pinhao manso".

Aux 142 familles de petits agriculteurs de Palheiros III, une autre communauté rurale près d'Upanema (à 250 kilomètres de Natal), la compagnie pétrolière a fourni des graines de ricin. Assis Gama, le président de Palheiros III, fait visiter avec fierté la plantation de 300 hectares de ricin. "Ça ne demande guère d'entretien, et, en deux ans de vie utile, un pied donne six récoltes, explique-t-il. Ça permet de valoriser des surfaces non entretenues, à côté de nos cultures maraîchères et fruitières."

Le ricin, qui pousse sur les terrains vagues, assure un complément de revenus aux petits paysans. Ces derniers sont encouragés par Brasilia à mettre en valeur la terre qui leur a été remise au moment de la réforme, grâce aux crédits destinés à l'agriculture familiale.

"Notre défi est d'organiser la production de la matière première, car nous aurons bientôt une grande usine de biodiesel dans le Rio Grande do Norte, et sûrement une dans chaque Etat du Brésil", estime Ulisses Soares, géologue chez Petrobras depuis vingt ans.

"RECHERCHE INTENSE"

Le site où convergent les récoltes des petits agriculteurs n'est encore qu'expérimental. Il n'occupe que quelques hectares dans l'immense raffinerie de Guamaré. Le processus d'industrialisation, entièrement novateur, a requis un investissement de huit millions d'euros de la part de Petrobras. "Personne n'a jamais réussi à élaborer le biodiesel à partir de la graine de mamona, ou autres, mais seulement à partir de l'huile", explique Mauro Silva, l'ingénieur responsable des tests. Commencés en juillet, ils devraient durer dix-huit mois. Un test sur 100 tonnes d'oléagineux différents sera réalisé chaque mois, car le but, à Guamaré, est de produire un biodiesel peu coûteux et fiable.

"Il y a une recherche intense, avec le ricin et le piao manso adaptés sous l'équateur, mais aussi avec l'huile de palme, ou encore le sébum bovin, en plus de l'éthanol produit par la canne à sucre", souligne l'agronome Paulo Morelli, chargé de superviser les programmes de biodiesel au ministère de l'agriculture, à Brasilia. N'ayant pas l'ambition de devenir un "émirat du biodiesel", le Brésil veut partager ses recherches avec des pays tropicaux qui pourraient, eux aussi, profiter du biodiesel, comme l'Angola, la Thaïlande, ou l'Inde.

Le Monde continue sa fatwa pro-biocarburantavec une moyenne d'un article de fond en page bien situé par mois. Ca ne me dérange pas dans le sens où je suis un fervent défenseur du biocarubrants et de toutes les énergies renouvellables qui nous permettraient de ne plus être dépendant, ou plutôt moins dépendant, de pays peu fréquentables (Russie, PO etc). Ce qui me dérange c'est de constater l'incompétence de notre gouvernement sur ce dossier. Jacquo devrait au lieu de partager des Corona avec Lula l'interroger sur tt cela. Le lobby Total est certes fort mais il ne ferait pas le poids face au lobby agricol. Quant au Lobby automobile les moteurs modernes toléreraient jusqu'à 20% d'huile. D'où l'attachement de Chirac à la PAC, très bonne alternative court-termiste par excellence, quitte à aller à l'encontre de directives. On a décidément oublier le "En Fr, on a pas de pétrole mais on a des idées". Chirac est définitivement une plaie, Mitterrand, le rival de Chirac au niveau de la magouille et de l'incompétence, aurait au moins été sensible à ces arguments.

Arrêté pour avoir roulé à l'huile végétale pure

Olivier Lainé, agriculteur et porte-parole de la Confédération paysanne de la Seine-Maritime, a été arrêté, mercredi 2 août, par les douanes. Objet du délit : le véhicule professionnel qu'il conduisait alors qu'il procédait à des livraisons roulait à l'huile végétale pure.

L'administration des douanes précise que la substance utilisée "ne fait pas partie de la liste des biocarburants autorisés". De plus, "son utilisateur ne s'acquitte pas de la taxe sur les carburants".

M. Lainé réfute ces arguments qui, selon lui, sont "contraires à une directive européenne, déjà appliquée en Allemagne". Dans un communiqué, la Confédération paysanne a dénoncé de son côté "la duplicité de l'Etat".

[-] fermer

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-803153@51-803213,0.html

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  • 3 weeks later...

Et pour les spécialiste en prospective: La victoire économique de l'URSS sur le monde Occidental est inéluctable. Robert Solowprix nobel d'économie en 1960

Je pense qu'il devait s'agir d'une personne plus que compétente...

Salut R2D2

Tu aime les citation ? en voila une belle

Pétrole nécessaire à la production de 1 kg de produit alimentaire, de la fourche à la fourchette, en système productiviste + chaînes agroalimentaires :

Porc > 2 litres ; Boeuf > 1,5 litres ; Oeufs > 1,5 litres ; Poulet > 1 litre ; Lait > 1 litre ; Maïs > 1 litre ; Blé > 1 litre ; Riz > 1 litre ; Soja > 1 litre ; Pommes de terre > 0,5 litre ; Tomates > 0,5 litre ; Pommes > 0,2 litre ; Oranges > 0,2 litre.

Pétrole nécessaire à la production de 1 kg du contenu en protéines d'un produit alimentaire (mêmes conditions que série précédente) :

Porc > 16 litres ; Boeuf > 9 litres ; Oeufs > 7 litres ; Poulet > 4 litre ; Lait > 5 litre ; Maïs > 3 litres ; Blé > 2,5 litres ; Riz > 5 litres ; Soja > 1,5 litre ; Pommes de terre > 3 litres ; Tomates > 2 litres ; Pommes > 24 litres ; Oranges > 4 litres.

Ces chiffres sont des moyennes. De grandes variations peuvent être constatées selon les produits et les pays. Ne sont pas inclus les dépenses énergétiques après la consommation domestique (traitement des déchets). Tous ces chiffres incluent un transport forfaitaire de 1 000 km par camion.

Si 1 kg de produit alimentaire a effectué un trajet plus long, il faut ajouter environ 0,1 litre de pétrole par millier de kilomètres supplémentaire.

Si le trajet de 1 000 km a été effectué par avion, il faut estimer la dépense énergétique à 0,5 litre de kérosène par kg d'aliments.

chiffres cités par Yves Cochet, Pétrole apocalypse, Fayard, 2005, p236

Au prochain doublement du baril Seul le steak-frite-salade-pinard de stratège n'augmentera pas .

le déni de réalité est le plus sur moyen de l'avoir bien profond dans le c..

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Triple buse,

tu cites Yves Cochet avec un titre on ne peut plus alarmiste Pétrole apocalypse ce qui disqualifie encore une fois ton discours.

Et sache qu'en UE, on a les meilleurs chiffres en consommation de pétrole pour une unité de PIB.

Regarde, à titre de comparaison, les stats des US.

Bien entendu je suis un défenseur convaincu voire fanatique des énergies renouvelables mais pas parce que je suis vert ou rouge mais pour des intérêts stratégiques évidents que même Bush prend dorénavant en compte.

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vous avez vu cette machine qui a ete construite aux usa dans les laboratoires de Sandia,il y a 6 mois,appellee la "Z-MACHINE" ?elle a produit une temperature de

2 000 000 000 (oui 2 milliards) de degres pendant une courte periode certes, mais ca vaut peut etre la peine de s y interresser...

Apparemment depuis cette decouverte plusieurs laboratoires anglos-saxons se sont mis a l etudier de plus pres....

FUTURA SCIENCES

WIKIPEDIA

SANDIA

SITE Z MACHINE

Peut etre est ce cela l'avenir de l'energie??

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Triple buse,

tu cites Yves Cochet avec un titre on ne peut plus alarmiste Pétrole apocalypse ce qui disqualifie encore une fois ton discours.

Ah mais, je ne suis pas responsable du titre, au delà j'en conseil tout de même la lecture , il doit maintenant etre dans toute les bonnes bibliothèques municipales, après on en cause.

Bien entendu je suis un défenseur convaincu voire fanatique des énergies renouvelables mais pas parce que je suis vert ou rouge mais pour des intérêts stratégiques évidents que même Bush prend dorénavant en compte.

On est d'accord et moi non plus je ne suis ni vert ni rouge , ni même rose , contrairement a la vision classique ( dépassée) de l'écologie .

Phyvette

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On est d'accord et moi non plus je ne suis ni vert ni rouge , ni même rose , contrairement a la vision classique ( dépassée) de l'écologie .

Phyvette

Alors acceptes l'usage du charbon et du nucleaire en plus des energies renouvelables et des economies d'energie.Et admire la faculté d'adaptation des economies de marché:

Petrole cher a long terme = investissement automatique dans des sources d'energie alternatives et les economies sur l'energie.

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Alors acceptes l'usage du charbon et du nucleaire en plus des energies renouvelables et des economies d'energie.Et admire la faculté d'adaptation des economies de marché:

1) l'usage du charbon n'a jamais cessé , ce n'est pas une nouveauté qui puisse solutionné la fin du pétrole " bon marché".

2) je suis pro-nucléaire, sans pour autant éludé le problème de la ressource limité également de la ressource en uranium.

Petrole cher a long terme = investissement automatique dans des sources d'energie alternatives et les economies sur l'energie.

1) pétrole cher a long terme = déstabilisation de la société industriel .

2) le soleil et ses dérivés, plus modération drastique de la consommation, sont les seul solution envisageable.

3) si la R&D nous réserve des bonnes surprises dans l'avenir , tant mieux , pour le moment je m'en tiens a ce qui existe vraiment , et sans le pétrole on ne peut pas s'en sortir avec 6,7, ou 9 milliard d'individus sur terre, sauf a réduire la consommation , d'un facteur 4 dans les pays riches.

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Nouveau champ pétrolier aux USA: "découverte majeure à l'échelle mondiale" selon l'IFP

http://fr.biz.yahoo.com/07092006/202/nouveau-champ-petrolier-aux-usa-decouverte-majeure-l-echelle-mondiale.html

On se doute depuis les années 1930 que les structures explorées aujourd'hui sont très pétrolifère. Ce n'est que depuis très récemment que l'on sait explorer à ces profondeurs importantes : la découverte d'aujourd'hui correspond à une profondeur de plus de 8km au-dessous de la surface de l'océan !

Dès les premiers forages en 2000 et 2001, on a eu confirmation que cette zone contenait beaucoup de pétrole. Différents tests effectués depuis l'ont confirmé . Celui annoncé aujourd'hui par Chevron, Devon et Statoil, correspondant à un champ découvert en 2004, a été également un succès.

Par ailleurs, tout laisse a penser que ce pétrole sera extrêmement difficile à extraire, car les difficultés techniques sont nombreuses.

- ces gisements sont très éloignés des côtes , se posent des problèmes logistiques (longs pipe-lines ou transport par pétrolier avec structures de stockage ). Que faire du gaz associé s'il y en a trop ? on ne peut pas le transporter et il est interdit de le brûler ou de le relâcher.

- problèmes techniques du fait des grandes profondeurs (plus de 8 km au-dessous de la surface, 6 km sous terre). Problèmes posés par un pétrole jaillissant à haute température.

- quelle compromis adopter sachant cette zone est un des terrains de jeu favori des cyclones tropicaux ?

En définitive ça change quoi? On vient de retrancher un gros % des réserves estimées...

Phyvette

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  • 2 weeks later...

Valeurs Actuelles n° 3642 paru le 15 Septembre 2006

Économie

Le charbon retrouve un avenir

par Marie-Thérèse Ferracci

Tout le monde s’inquiète de l’épuisement du pétrole. Mais le charbon abonde. Reste à l’exploiter sans asphyxier la planète. Les technologies modernes le permettront.

Le XXIe siècle sera-t-il le siècle du charbon ? Lorsque la dernière mine, La Houve, en Lorraine, a fermé en 2004, les Français ont pensé qu’ils enterraient avec elle l’industrie du XIXe siècle avec ses “gueules noires”, ses terrils et toute une atmosphère à la Zola.

Ils se trompaient. Partout dans le monde, le charbon continue d’être exploité. Peu concernée par cette redécouverte en raison de l’importance du nucléaire qui lui procure 80 % de son électricité, la France risque de considérer comme un gadget l’ouverture annoncée d’une mine à ciel ouvert dans la Nièvre (voir encadré).

C’est tout d’abord l’abondance de cette ressource qui explique son intérêt. Elle représente les deux tiers des énergies fossiles de la planète avec plusieurs centaines d’années de réserves. Autre qualité, le charbon se trouve aux bons endroits, c’est-à-dire là où l’on en a le plus besoin : aux États-Unis, en Inde, en Australie et en Chine, mais aussi en Russie ou en Allemagne. Les Occidentaux apprécient cette disponibilité qui, de surcroît, leur assure l’autonomie énergétique.

À l’heure où l’Amérique prône l’indépendance énergétique, elle s’est souvenue qu’elle avait dans son sous-sol une ressource bien plus abondante que l’or noir d’Arabie saoudite. Les mines du Montana, des Appalaches et du Kansas représentent quelque deux cent cinquante années de réserves. 90 % du charbon ainsi extrait sert à fabriquer de l’électricité, si bien que la moitié de l’électricité américaine provient encore de celui-ci.

Au cours des années 1990, les Américains ont construit très peu de nouvelles centrales électriques au charbon, préférant celles fonctionnant au gaz. La tendance s’est inversée depuis cinq ans. Une centaine de nouvelles centrales au charbon sont prévues, soit 60 gigawatts supplémentaires (60 millions de kilowatts) pour la période 2005-2013. Alstom vient de remporter un contrat de 560 millions d’euros pour la construction d’une centrale au charbon pour la compagnie Kansas City Power & Light, d’une puissance de 850 mégawatts, dotée des meilleures technologies pour limiter les pollutions.

Les Britanniques ne sont pas en reste. Pour la première fois depuis vingt ans, les constructeurs reçoivent davantage de commandes pour des centrales au charbon que pour des centrales au gaz. La société suédoise Vattenfall vient de décider d’ouvrir deux nouvelles centrales thermiques au charbon en Saxe et près de Hambourg. La Pologne et la Russie (qui exporte de plus en plus son charbon) adoptent les mêmes stratégies.

C’est une réflexion de fond qu’ont menée les Américains comme les Européens. « Au moment où la demande d’électricité explose, aucune source d’énergie ne peut être mise de côté. Le retour du charbon s’accompagne aussi d’un retour de l’hydraulique », observe Philippe Joubert, président d’Alstom Power Turbo Systems. Cet industriel estime que toutes les ressources sont exploitables. Même si le charbon subit, indirectement, la hausse du prix du pétrole (le prix de la tonne sur le marché spot a doublé en deux ans, à plus de 70 dollars), il reste très intéressant, même à ces tarifs. Car la plupart des pays qui en ont le plus besoin en trouvent dans leur sous-sol et peuvent ainsi en importer peu. Seulement 15 % de la production mondiale est exportée.

Au niveau international, près de 40 % de la production d’électricité se fait encore à partir du charbon, loin devant le gaz naturel (20 %), l’hydraulique et le nucléaire (chacun 16 %) ou encore le pétrole (7 %) et les énergies renouvelables (moins de 2 %).

Son exploitation est relativement facile et peu onéreuse car les gisements se trouvent souvent à ciel ouvert comme dans le Wyoming et le Montana. En revanche, le charbon pollue beaucoup, et c’est là son principal défaut. La lutte contre l’effet de serre – la combustion du charbon dégage du gaz carbonique – risquait de cantonner cette ressource aux pays en voie de développement où les préoccupations écologiques passent après celle de la survie.

Il n’en est rien. Les industriels sont capables de débarrasser le charbon d’un certain nombre de polluants et sont en passe de trouver des solutions pour traiter le problème du gaz carbonique.

« La quasi-totalité des projets des vingt-cinq prochaines années concerne des centrales à charbon », constate le directeur de GBN, Peter Schwartz. La Chine est en tête, avec son objectif de construire soixante-dix nouvelles centrales par an.

Le français Alstom a compris l’enjeu. « Le charbon représente 30 % de la totalité de la base énergétique installée et 40 % de la production d’électricité. Il y a dix ans, les nouvelles centrales au charbon représentaient 20 % des nouvelles installations énergétiques ; elles en représenteront plus du tiers dans dix ans », nous explique encore Philippe Joubert. Selon ce spécialiste, l’exploitation du charbon retrouve actuellement ses niveaux historiques. Il y a vingt-cinq ans, au moment où le gaz a été découvert, le charbon a perdu de son importance. Les turbines à gaz offrent de très bons rendements, grâce notamment à la possibilité de récupérer la chaleur dégagée.

Cependant, la montée des prix du gaz, et plus récemment le conflit entre l’Ukraine et la Russie, ont fait prendre conscience de la fragilité des Occidentaux pour une partie de leurs approvisionnements. La crainte de subir un jour, comme leurs voisins de Kiev, des coupures ou des hausses de tarifs arbitraires les a convaincus de remettre en exploitation des ressources oubliées.

D’ici à 2030, la construction de centrales à charbon représentera, de par le monde, une puissance installée de 1 400 gigawatts, prévoit Philippe de Ladoucette, président de la Commission de régulation de l’énergie, ancien président des Charbonnages de France, en préambule d’une étude sur le charbon commandée par le délégué interministériel au développement durable.

Utilisée pour produire de l’électricité, la houille sert aussi à la fabrication de l’acier. 70 % de la production mondiale d’acier dépend encore du charbon.

Ce qui ne veut pas dire que toutes les régions du monde en fassent le même usage. La demande a eu tendance à baisser en Europe et en Russie à partir de 1990 à cause de la vétusté des installations, trop chères à équiper en dispositifs antipollution, mais aussi en raison de l’exploitation du gaz en mer du Nord, à des prix intéressants. Ce qui n’a pas empêché la Grande-Bretagne, quand le prix du gaz a fortement grimpé, de remettre en service en 2001 ses vieilles centrales à charbon !

Stocker le CO2 au fond des mers.

L’Inde et la Chine en revanche, tout comme les États-Unis, n’ont pratiquement jamais cessé d’augmenter leur production et leur consommation de charbon. Le souci de l’indépendance énergétique explique cette poussée.

La dureté de l’exploitation – des mineurs meurent encore tous les jours en Chine – et la pollution engendrée ont longtemps classé l’exploitation du charbon parmi les plus meurtrières. Pourtant, des solutions existent pour la plupart des pollutions liées à sa combustion. Les industriels savent désormais éliminer le soufre, l’azote et le mercure.

Le vrai problème reste celui des émissions de gaz carbonique, plus importantes que pour n’importe quelle autre source d’énergie. Pour une tonne d’équivalent pétrole produite, le charbon rejette plus d’une tonne de gaz carbonique dans l’atmosphère quand le pétrole se contente de 0,8 tonne et le gaz de 0,6 tonne.

L’Allemagne qui a dit non depuis longtemps au nucléaire ne savait comment répondre aux besoins croissants d’énergie tout en respectant les normes de Kyoto. Car contrairement à une idée reçue, les installations les plus polluantes ne sont pas toutes dans le tiers-monde. Le Fonds mondial pour la nature a indiqué dans un rapport paru en 2005 que les centrales électriques allemandes fonctionnant au charbon sont les plus polluantes d’Europe. Les Allemands tentent de contourner le problème en achetant des droits à dépolluer en quantité suffisante. Leur délivrance est assortie de l’obligation de doter les centrales à charbon des techniques de traitement des déchets. L’énergéticien RWE Power a lancé en février dernier à Neurath la construction de la plus grosse centrale au lignite du monde. Alstom se charge de réduire les émissions de gaz carbonique par l’utilisation d’une turbine compacte qui augmente le rendement global de la centrale.

Si on sait capter le gaz carbonique, on ne sait pas encore où le stocker. La meilleure approche consiste à le réinjecter dans les réserves de pétrole. À condition que les sociétés pétrolières le veuillent bien, ce qui n’est pas encore le cas. En ayant observé que des zones de stockage de CO2 existent naturellement sur la planète, l’Institut français du pétrole mène toutefois une étude sur le sujet en collaboration avec des industriels. Ce projet nommé Castor, financé par l’Europe, voudrait à terme rendre possible le stockage géologique de 30 % des émissions de gaz carbonique des grands industriels. Il vient de promouvoir une toute nouvelle technologie de capture de CO2 par l’amine, dont bénéficiera la centrale pilote d’Esbjerg, au Danemark.

En attendant, les industriels limitent les rejets de gaz carbonique en augmentant le rendement des centrales. Même une partie du mouvement écologiste défend aujourd’hui le charbon, prête à tout accepter pour barrer la route au nucléaire. Quitte à devoir faire patienter la planète encore quelques dizaines d’années avant que toutes les centrales soient correctement équipées pour faire du charbon propre.

Marie-Thérèse Ferracci

Source

en espèrant que l'on sorte de cette spirale suicidaire qu'est le pétrole [13]

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En venant sur ce topic et en lisant toutes les interventions de Phyvette, j'ai failli commencer à m'inquiéter un peu. Mais, maintenant je m'intèresse un peu plus aux progrès fait dans les énergies alternative. Et je m'inquiète de moins en moins.

Pourquoi?

Voici quelques articles trouvés sur un bon site (www.techno-science.net)

Croissance record des véhicules hybrides aux Etats-Unis

Construction prochaine de la plus grande éolienne du monde

Une pile à combustible moins volumineuse

Stormblade Turbine: un nouveau design d'éolienne

Récupérer l'énergie des décharges

Nanosolar: une gigantesque usine de cellules solaires

C'est juste quelques liens sur des articles tirer du site. Ah! Que de progrès dans les nouvelles énergies ou l'économie d'énergie.

Me voilà un peu rassurer sur l'avenir.

Et oui même les USA sans avoir signer le protocole de Kyoto font des progrés.

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:

1) l'usage du charbon n'a jamais cessé , ce n'est pas une nouveauté qui puisse solutionné la fin du pétrole " bon marché".

Ce n'est pas une nouveaute mais son usage peut doubler.

2) je suis pro-nucléaire, sans pour autant éludé le problème de la ressource limité également de la ressource en uranium.

La surrégenration par le retraitement et la fusion sont des solutions.De plus on peut exploiter le thorium ce qui n'a pas été encore fait.

1) pétrole cher a long terme = déstabilisation de la société industriel .
No car le charbon est là et est economique et permet de fournir des carburants desormais economiques pour le transport (Fisher Tropsch).

2) le soleil et ses dérivés, plus modération drastique de la consommation, sont les seul solution envisageable.

Non comme on te l'a demontré.Parcontre il existe des potentialité enormes d'economie d'energie.

3) si la R&D nous réserve des bonnes surprises dans l'avenir , tant mieux , pour le moment je m'en tiens a ce qui existe vraiment , et sans le pétrole on ne peut pas s'en sortir avec 6,7, ou 9 milliard d'individus sur terre, sauf a réduire la consommation , d'un facteur 4 dans les pays riches.

C'est vraiment n'importe quoi.On peut s'en sortir avec 9 M d' habitants sans diminuer notre niveau de vie.Qui te dit que les 3 M d'habitants supplementaires auront nos besoins? Ils seront en Afrique et pauvres comme job.

Nous n'auront pas a vraiment diminuer notre consommation.L'important est de controler les matières premières y compris par la force pour ne pas payer des surtaxes a d'autres.

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  • 2 weeks later...

Coucou les terreplatistes Voici une étude de 112 pages commanditée par le Ministère de la Défense : http://www.ihedn.fr/portail/cerems/cerems_etudes_2006_energie.pdf qui étudie les enjeux stratégiques de la France "face au tarissement des ressources pétrolières" (vous avez bien lu) Principale conclusion : nous marier avec les Russes. Préparez la vaseline :-D

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J'arrive un peu en retard - au risque de répéter ce qui a été dis précédement - mais il me semble bien que la fin du pétrole est annoncé depuis les années 50 - à la fin des années 60 il restait pour 50 ans de réserves - maintenant on pronostique l'épuisement des réserves dans 50 ans environ - et dans 40 ? Le pétrole n'est pas prêt d'être épuisé - pour plusieur raison : 1 - les techniques de forages qui permettent d'aller encore plus profonds dans les nappes - et de réouvrir d'anciens puits fermés. 2 - les économies engagés par un bon nombre de gouvernement pour réduire la consommation et aussi son emploi(les bios carburants par exemples - et les énergies nouvelles en développement - remplacement du pétrole par des matériaux renouvelables et son recyclage - ...) 3 - la diversification dans la production d'énergie (gaz - nucléaire - marée - ...) Aprés les seuls réels problémes sont : à qui on achéte le pétrole pour éviter d'être dépendant - et la hausse des prix dûe à des exploitations implantés dans des zones très hostiles pour l'homme (mer de Barentz - sibérie - forêt tropicale - plein océan - ...). Aprés c'est un condensé - en réalité y'en a plein d'autres (disputes territoriales - conflits dans les zones pétroliféres ex : afrique de l'ouest - difficultés d'acheminement - ...) mais quant à la fin du pétrole - nos corbillards rouleront au bio-gazoil.

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d'accord aussi, je ne pense pas que la fin du pétrole est pour bientot pour ce qui est du bio carburant j'ai entendue sur france 2 que ca pollue presque pareil (etonant?) mais que toute la chaine qui se situe avant (transport du petrole, raffinage ect) et bien en comptant ca on obtient un petrole 70% plus poluant m'enfin ca reste polluant quand meme alors le bio diesel moi je verait plutot l'avenir sur les voiture electrique, les dernier article que j'ai vue, c'est 200 km d'autonomie pour 120km/h, m'enfin ca augmente tout le temp, commela voiture 100% electrique a plus de 300 km/h montrer dans le lien au dessus bref comme la dit stratège, tout va venir a point en fonction de la monter du prix du pétrol (ou du chabon liquéfier) a encore un truc, je dit la voiture electrique non polluante, enfin c'est pour la france ou pour les pays qui ont leur electriciter tout hydrolique, parce que par exemple en chine des voiture electrique, ca polluerait beacoup plus parce que leur central a charbon qui donne l'electrcité est beacoup moin rentable que du diesel

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Pour Phyvette, jeter un coup d'oeil sur cette article, "le croque mitaine de la fin du pétrole" : http://www.atlantis.org/publications_desalle037.html Je signale aussi une "théorie du complot" concernant l'ASPO qui à "populariser" le "pic pétrolier", ces membres travaillait pour les grandes compagnies pétroliéres et pour l'administration américaine donc carburant plus chére, plus de profits pour les dites compagnies ;) - Ca vaut ce que ca vaut -

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Corentin de Salle , super !!! a ajouter aux favoris pour le ressortir dans qq années "nos ressources naturelles ne sont pas limitées et que les stocks pétroliers ne vont pas s’épuiser" quelle révélation, ça va mieux ? Oui , mais a t'il raison? Il prédit de nouvelles énergies plus performantes que le pétrole , bien , mais les quelles , pas un mots . Il croit aux ressources inépuisables du génie humain ? Ce n'est pas le génie humain qui a fait le pétrole. Il veut maintenir la croissance exponentiel ? Jusqu'où ? Sur une planète fini ce n'est pas possible.

Ouvre les yeux , le climat ce dérègle il y a maintenant un consensus des scientifiques a ce sujet.

Toute les matières premières sont en hausse de 100% minimum depuis 2 ans , cuivre , acier, nickel , or , uranium, pétrole , gaz , électricité, platine , etc ..........même le blé les huiles végétales , et ce serai un "complot" de l'ASPO , risible .

"Lorsqu’elles se raréfiaient, les prix ont monté, ce qui a poussé à inventer des substituts"

Quelles serons les substituts pour le cuivre etc.......... voire liste si dessus non exhaustive.

Les coûts distractions augmentent dans les nouvelles exploitations en mer comparativement aux plus anciens gisements a terre , l'extraction et le raffinage du pétrole demande de l'NRJ , quand il faudra consommer 1 baril pour en produire 1 nouveau même a 1000 us$ ce ne sera pas rentable.

Il ne se passe pas une journée sans que la télé , la radio , la presse ne parle de "l'après-pétrole", le 1ere ministre en a parlé a l'assemblé en octobre 2005 , Chirac en a parlé en janvier 2006 dans ses voeux aux forces vives de la nation , chaque mois paraît un livre sur le sujet "pétrole", rien de tout cela n'est parvenu a tes yeux ni a tes oreilles. En face qui a t'il ? Corentin de Salle et ses élucubrations.

Pourquoi bouche est en Irak? Pourquoi poutine est en Tchétchénie? Pourquoi somme nous en Afrique? Pour le bon air , pour le climat ?

Pourquoi la Californie attaque 6 constructeurs automobiles en justice?

Pourquoi le très libéral gouverneur Schwarzenegger vient il de faire voter une loi restrictive sur les gaz a effets de serres , conforme aux accords de Kyoto ?

N'a tu pas entendu parlé de tout cela?

ci oui, répond a ces questions .

ci non, reste a Disneyland , là ou la fête est éternelle.

Phyvette

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On sait tous que le pétrole va se raréfier, va être plus dur à extraire, va être plus cher et alors.... Pourquoi avons nous construit une socièté basée sur le pétrole ? Parce que c'est une énergie bon marché ! A partir du jour où les prix du pétrole ne seront plus concurrentiels, une autre énergie le remplacera, il n'y a pas lieu dans faire un drame..... nous vivrons une période un peu plus difficile le temps que le marché retrouve son équilibre (ca peut se faire rapidement) Mais d'un autre coté c'est une formidable opportunité de croissance, notamment pour des pays comme la France, pour développer de nouvelles formes d'énergies ou des technologies peu gourmandes en énergie.... Donc la fin du pétrole = un non événement

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"Toute les matières premières sont en hausse de 100% minimum depuis 2 ans , cuivre , acier, nickel , or , uranium, pétrole , gaz , électricité, platine , etc ..........même le blé les huiles végétales" ça c'est dûe à la surconsommation chinoise - ils se développent comme nous l'avons fait dans le par le passé - sauf que eux sont 1 milliard - et que pour conserver et développer leur économie ils surconsomment - voir pillent et capitalisent sur les matiéres premiéres. "Pourquoi bouche est en Irak? Pourquoi poutine est en Tchétchénie? Pourquoi somme nous en Afrique? Pour le bon air , pour le climat ?" Un climat sympa effectivement - l'Irak ok ils ne sont pas partis pour compter fleurette à Saddam Hussein - pour l'Afrique c'est un peu plus compliqué ça représente la zone d'influence française et aussi des pays riches en matiéres premiéres - des partenaires commerciaux et culturels (si si) - par contre la Tchétchénie là je vois pasd le rapport - c'est un pays vide de matiére premiére c'est juste une question purement territoriale - pour éviter une autre dissulution de la CEI (que les américains essayent tant bien que mal de créer) - si les russes voulaient d'autres matiéres premiéres ils iraient en Azerbaïdjian - prendraient Bakou et imposeraient un droit de douane sur le pipeline Bakou-Ceylan. Je réédite ce que je pense 3 messages au-dessus - et certes le réchauffement climatique peut être iputable à l'homme - mais quant est-il des aires glaciéres et désertiques ayant secouées alternativement la planéte - et cela de tout temps encore au XIXéme - certes il est temps de s'intéresser à d'autres types d'énergie mais si on le fait actuellement c'est surtout pour éviter une dépendance trop forte face aux pays producteurs - pour acquérir une plus grande autonomie énergétique - et que les européens habitant sur de plus petits pays aux climats sensibles et fragiles ont pris conscience (enfin) que l'écologie n'était pas qu'une lubie de baba-cools faisant des fromages de chévres dans le Larzac - et qu'elle pouvait amener des réponses intéressantes à nos problémes d'énergie - recyclage - traitement des ordures - immobilier - tourisme - préservation des patrimoines culturels et naturels - ect... Donc oui je vis dans le pays de la fête est éternelle - mais c'est pas celui dont tu parles.

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On sait tous que le pétrole va se raréfier, va être plus dur à extraire, va être plus cher.

On dirait a lire certain qu'il ne sont pas au courant.

Pourquoi avons nous construit une socièté basée sur le pétrole ? Parce que c'est une énergie bon marché !

Exact , est que va devenir cette socièté basée sur le pétrole bon marché, sans pétrole bon marché ?

A partir du jour où les prix du pétrole ne seront plus concurrentiels, une autre énergie le remplacera, il n'y a pas lieu dans faire un drame..... nous vivrons une période un peu plus difficile le temps que le marché retrouve son équilibre (ca peut se faire rapidement)

Ok , moi je veux bien , mais quelle peut bien etre cette energie . Je rappel que l'NRJ ne se crée pas ex nihilo donc si succésseur du pétrole il y a ou est il caché ?

(1)Mais d'un autre coté c'est une formidable opportunité de croissance, notamment pour des pays comme la France, (2) pour développer de nouvelles formes d'énergies ou des technologies peu gourmandes en énergie....

1) Moui , mais les arbres ne monte pas jusqu'au ciel, la croissance ne peut pas etre infini dans un monde fini.

2) Là c'est possible voire indipensable de diviser par un " facteur 4" la consommation.

Phyvette

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par contre la Tchétchénie là je vois pasd le rapport - c'est un pays vide de matiére premiére c'est juste une question purement territoriale -

La Tchétchénie est relativement riche en pétrole et gaz naturel. Quoique l'importance de ses gisements est souvent surestimée , une des raisons des conflits Russo/Tchétchéne dans le Caucase n'est pas tant le contrôle des ressources naturelles. La cause c'est le contrôle de l'acheminement de l'or noir depuis la mer Caspienne hors-Russie (Azerbaïdjan, Kazakhstan) dont les pipelines passent par cette région (Géorgie, Arménie, Transcaucasie russe - dont la Tchétchénie) jusqu'aux ports de la Méditerranée, particulièrement le port de Ceyhan en Turquie. Profitant de l'instabilité dans la region , les États-Unis ont fait pression pour qu'un pipeline alternatif traverse l'Azerbaïdjan et la Géorgie vers la Turquie sans passer par la Tchétchénie; financé par les compagnies américaines, il fut achevé en 2005.

Image IPB

Phyvette

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Note hors suget : "le climat ce dérègle", le climat s'est "toujours" déréglé. Il y avait des FORETS au Groeland en l'an 1000, + 3° par rapport à aujoud'hui, et nous avons eu une "mini" ére glaciére entre le moyen age et 1750/1800, on pouvait faire de la luge sur la Seine à l'époque, c'est ce qui à détruit les colonies viking au "pays vert" en autre. Au temp de l'empire Romain, Narbonne dans l'Aude était un port, aujourd'hui la Méditarrané à 15 kms à vol d'oiseau.

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