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Les nouvelles positives du programme JSF F-35


Picdelamirand-oil

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L'audition du général André Lanata, le chef d’état-major de l’armée de l’Air (CEMAA) apporte un éclairage sur les interrogations françaises sur des sujets qui ... fort étrangement ... sont largement traités par le programme F-35 :
 

Citation

Nous sommes préoccupés par le problème du déni d'accès, et je le suis d'autant plus en tant qu'aviateur. Aucune opération aérienne, ni même aucune opération militaire quelle qu'elle soit, n'est possible sans la maîtrise de la troisième dimension. Certaines puissances développent des stratégies de contestation dans les espaces aériens en réponse probablement à la supériorité aérienne occidentale. Il est indispensable de poursuivre nos efforts pour conserver cette supériorité aérienne. Cette tendance concerne par exemple des systèmes sol-air performants qui sont par ailleurs cédés à des puissances régionales, compliquant la situation sur certains théâtres. Ce sont également des chasseurs de dernière génération qui concernent cette fois le domaine air-air. Le domaine cyber constitue également un point d'attention. Dans le domaine aérien, il est indispensable de pouvoir percer les défenses adverses pour « entrer » sur le théâtre d'opérations. Pour y parvenir, il faut commencer par savoir comment cette menace va évoluer à l'horizon 2030 - cette préoccupation concerne également la force nucléaire aéroportée - puis développer les technologies nous permettant de maintenir notre supériorité. Il faut travailler par exemple sur la discrétion, mais aussi sur les armements destinés à neutraliser les défenses. C'est le grand enjeu de la prochaine décennie car l'avenir de l'aviation de chasse et celui de la composante aéroportée de la dissuasion en dépendent.

La réponse ne pourra pas venir seulement des avions de combat : c'est tout le système de combat aérien qu'il est nécessaire de penser dans son ensemble. La réflexion doit articuler les drones, les systèmes de commandement, les échanges de données, la discrétion, les armements, en d'autres termes l'ensemble du système de combat aérien et non le seul vecteur ou une superposition de vecteurs. C'est cette réflexion qui permettra d'ailleurs probablement de desserrer la contrainte sur les vecteurs eux-mêmes. Il s'agit aussi de travailler sur les liens entre plusieurs plates-formes pour neutraliser les défenses ennemies.

Un des principaux facteurs de coût dans les systèmes de combat modernes, résulte de l'intégration d'un très grand nombre de fonctions. Je pense donc nécessaire d'étudier les façons de desserrer cette contrainte technologique et financière en réfléchissant par exemple à la coopération entre les plates-formes au sein du système de combat.

Ce qui m'amène à la question des drones, et notamment des drones endurants. Il faut évidemment avancer dans ce domaine avec le projet du MALE européen. Cette affaire est stratégique dès lors qu'on raisonne en termes de connectivité entre les différentes plates-formes qui disposent d'un certain niveau de permanence. Cela dépasse la question des drones endurants, même si je suis sensible à la possibilité de disposer de moyens stratosphériques disposant d'une permanence encore accrue. J'estime que cette question va au-delà de la question de la surveillance : en raison de leur permanence dans le système de combat aérien au-dessus des théâtres d'opérations, en raison aussi de leur capacité naturelle de transmission de l'information puisqu'il s'agit de moyens de surveillance, ces plates-formes sont susceptibles d'organiser les réseaux et les flux d'information. C'est pourquoi j'estime nécessaire de disposer de solutions nationales ou européennes, notre capacité ne pouvant pas reposer uniquement sur un achat sur étagère aux États-Unis. Nous rencontrerons peut-être des difficultés de partage industriel, mais s'il y a une volonté, un chemin sera trouvé.

Tout cela ... mis en parallèle avec le programme SCARF de Dassault résolument furtif ... remet en cause cette idée franco-française de perte de pertinence de la Furtivité en tant que tel, une idée qui n'est absolument pas partagée par les militaires et industriels de défense français ...

Après les propos du PDG de Dassault, c'est aujourd'hui un militaire qui pose la problématique d'une perte de pertinence des systèmes actuels dans 20 ans .... voilà bien des aspects "futuristes et délirants" du F-35 qui deviennnent un sujet de réflexion bien réel pour les spécialistes de la Défense en France.

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il y a une heure, Dany40 a dit :

L'audition du général André Lanata, le chef d’état-major de l’armée de l’Air (CEMAA) apporte un éclairage sur les interrogations françaises sur des sujets qui ... fort étrangement ... sont largement traités par le programme F-35 :
 

Tout cela ... mis en parallèle avec le programme SCARF de Dassault résolument furtif ... remet en cause cette idée franco-française de perte de pertinence de la Furtivité en tant que tel, une idée qui n'est absolument pas partagée par les militaires et industriels de défense français ...

Après les propos du PDG de Dassault, c'est aujourd'hui un militaire qui pose la problématique d'une perte de pertinence des systèmes actuels dans 20 ans .... voilà bien des aspects "futuristes et délirants" du F-35 qui deviennnent un sujet de réflexion bien réel pour les spécialistes de la Défense en France.

On a jamais dit (les Français) que la furtivité n'avait aucune utilité. Simplement on a jamais misé que sur ça. Ce qui est important ce n'est pas la furtivité, c'est la survivabilité. La furtivité n'est que l'un des moyens d'assurer la survivabilité, mais la maniabilité aussi, mais la capacité de suivi de terrain automatique et à grande vitesse aussi, mais les différents modes de brouillages intelligents aussi, ainsi que les leurres,  la qualité de la situation opérationnelle, la fusion de données qui y concoure, l'interférométrie qui augmente la précision des mesures, le radar AESA dont les performances extraordinaires permettent de détecter les avions furtifs même en mode LPI et la qualité des armements.... Tout cela fait que la survivabilité du Rafale est sans doute meilleure que celle du F-35, du moins jusqu'à ce que celui-ci marche vraiment, ce qui arrivera peut-être en 2031 si Trump n'est pas élu.

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1 hour ago, Dany40 said:

L'audition du général André Lanata, le chef d’état-major de l’armée de l’Air (CEMAA) apporte un éclairage sur les interrogations françaises sur des sujets qui ... fort étrangement ... sont largement traités par le programme F-35 :
 

Tout cela ... mis en parallèle avec le programme SCARF de Dassault résolument furtif ... remet en cause cette idée franco-française de perte de pertinence de la Furtivité en tant que tel, une idée qui n'est absolument pas partagée par les militaires et industriels de défense français ...

Après les propos du PDG de Dassault, c'est aujourd'hui un militaire qui pose la problématique d'une perte de pertinence des systèmes actuels dans 20 ans .... voilà bien des aspects "futuristes et délirants" du F-35 qui deviennnent un sujet de réflexion bien réel pour les spécialistes de la Défense en France.

J espère Danny que tu lis plus attentivement les documents relatifs au F35 que celui que tu cites.

Le général Lanata a bien identifié une des causes des problèmes de programme F35:

1 hour ago, Dany40 said:

Un des principaux facteurs de coût dans les systèmes de combat modernes, résulte de l'intégration d'un très grand nombre de fonctions. Je pense donc nécessaire d'étudier les façons de desserrer cette contrainte technologique et financière en réfléchissant par exemple à la coopération entre les plates-formes au sein du système de combat.

A savoir le "tout en un". 

Je suis d'ailleurs en accords avec le principe de plateforme différentes et complémentaires, Rafale et Drone par exemple. 

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il y a 1 minute, Teenytoon a dit :

Et pour le vulgus pecum cest quoi ce mode ?

C'est un mode où tu change de fréquence de manière aléatoire plus de 1000 fois par seconde et où tu règle la puissance émise à juste ce qui est nécessaire pour détecter la cible (en fonction des détections précédentes) de façons à ce que chaque impulsion soit confondue avec du bruit.

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il y a 1 minute, Teenytoon a dit :

Donc si je résume, en mode discret, le Saint AESA détecte déjà , les Raptors, Lightning II et autres T-50. 

Alors en mode pas discret c'est le feu d'artifice ? :blink:

:bloblaugh:

Merde, je bande ! 

J'espère que tu es bien conscient que ton énoncé même si il est vrai (c'est à dire si ce n'est pas de l'intox) ne révèle rien des performances du Radar. Parce que pour cela il faudrait préciser des petits détails comme les distances auxquelles c'est possible :biggrin:

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J'en suis bien conscient. 

Mais commençant à cerner un peu aussi ta personnalité je me doute que si tu le mentionnes c'est que le Saint AESA n'attend pas d'être à portée létale des furtifs pour les détecter... parce que le mode "oh je t'ai vu, merde je suis mort", n'a qu'un intérêt tout relatif...

Puisqu'on en parle, les AESA QA EG et IN seront dégradés où on livre en mode state of the art ?

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il y a 2 minutes, Teenytoon a dit :

J'en suis bien conscient. 

Mais commençant à cerner un peu aussi ta personnalité je me doute que si tu le mentionnes c'est que le Saint AESA n'attend pas d'être à portée létale des furtifs pour les détecter... parce que le mode "oh je t'ai vu, merde je suis mort", n'a qu'un intérêt tout relatif...

C'est quoi la portée létale des furtifs? Finalement cela dépend de la confiance que tu as en Spectra pour leurrer les missiles adverses.

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il y a 15 minutes, Teenytoon a dit :

Non mais on est d'accord, j'en sais foutre rien. Mais je me doute que vu comment tu le mentionnes, je ne bande pas pour rien :bloblaugh: 

Dans le doute : lever les couleurs.

il y a 44 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

J'espère que tu es bien conscient que ton énoncé même si il est vrai (c'est à dire si ce n'est pas de l'intox) ne révèle rien des performances du Radar. Parce que pour cela il faudrait préciser des petits détails comme les distances auxquelles c'est possible :biggrin:

Et donc l'AESA permet aussi de détecter les missiles ?

(quitte à intoxiquer, autant forcer la dose pour limiter la période de souffrance ; je parle du F-35 bien sûr)

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à l’instant, Boule75 a dit :

 

Dans le doute : lever les couleurs.

Et donc l'AESA permet aussi de détecter les missiles ?

(quitte à intoxiquer, autant forcer la dose pour limiter la période de souffrance ; je parle du F-35 bien sûr)

Les missiles air air ne sont en général pas très furtifs.

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il y a 4 minutes, Shorr kan a dit :

Leur profil très épuré et leur petitesse, et a fortiori qu'ils arrivent de face, ne leur donnent pas justement une très petite SER

Je ne pensais pas qu'à la SER, c'est pas pour rien qu'il y a des DDM et des DDM/NG et quand l'autodirecteur s'active...

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il y a 3 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Je ne pensais pas qu'à la SER, c'est pas pour rien qu'il y a des DDM et des DDM/NG et quand l'autodirecteur s'active...

Oui mais la combustion du missile s’épuise rapidement. Et quid d'un lancement à relativement grande distance ?

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Bonsoir,

en dehors des nouveaux missiles type meteor, et encore, les missiles cherchant à frapper à longue/ très longue portée adoptent une trajectoire balistique avec une montée  à une altitude dépassant 20 000 m pour en fin de trajectoire convertir leur potentiel d'altitude en énergie cinétique, en clair ils "tombent" sur la cible, avec un angle de moins en moins grand à mesure que la portée s'allonge, tandis que leur vitesse s'effondre également avec la distance.

Le radar du missile le rend détectable,déjà par ses émissions, qui seront perçues à une distance supérieure à sa portée effective, d'où la nécessité pour le missile de ne pas activer trop tôt son guidage actif, et par l'aspect plus ou moins réfléchissant de sa propre antenne par rapport aux ondes émises par d'autres aéronefs, certains missiles air air peuvent, selon les angles, présenter une SER supérieure à celle d'un appareil furtif, sans parler des modèles surface-air dont la SER ici explose. L'avantage de la trajectoire tombante est de placer le missile hors du cône de détection radar (si le missile arrive par l'avant de sa cible), et aussi hors de l'attention de la cible qui ne pense pas forcément  à lever les yeux.

Quand le missile air air n'est plus en phase propulsée, il n'est plus capable d'enchaîner des évolutions serrées et de poursuivre un appareil qui manoeuvre avec beaucoup de G/ accélère vite/ grimpe vite, et encore moins les 3, en fait 3 points faibles du F-35.

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