Deres Posté(e) le 25 mai 2015 Share Posté(e) le 25 mai 2015 Les rocket brouilleur est proposé sur quasiment tout les système de rocket russe, même les grad il me semble. Il s'agit d'un bête "bruiteur" qui brouille les communication radio dans un rayon assez modeste de l'ordre d'un ou deux kilomètre il me semble, et pendant une durée relativement courte, autour d'une heure. Balancé en prélude a un assaut ça désorganise complétement les bas échelons de la défense qui sont privés de communication. Quand après un gros bombardement de smerch, plus personne ne cause dans la radio ... ca doit faire un drôle d'effet. On peu même imaginer mettre en place une "barrière" qui développerait une bande de terrain blanche de communication, et qui pourrait servir contre une ennemi en progression. Les russes sont très friands des systèmes de brouillages ils ont développé une gamme très importante pour tous les usages aussi bien offensif que défensif. Ils brouillent non seulement les communication radio, mais aussi le GPS, les radar radio-altimetrique etc. tout ce qui permet a l'ennemi de communiquer et de se déplacer ou de délivrer de l'armement. Une munition Grad, brouilleur radio de 1 a 120Mhz. http://splav.org/en/arms/grad/m519.asp Brouiller c'est bien, mais détecter, identifier et localiser pour l'artillerie, c'est encore mieux ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 25 mai 2015 Share Posté(e) le 25 mai 2015 Brouiller c'est bien, mais détecter, identifier et localiser pour l'artillerie, c'est encore mieux ... Non ce n'est pas mieux ... ça a juste une utilité différente. Rendre l'ennemi sourd et plus ou moins aveugle c'est un puissant diviseur de force, sans avoir a mobiliser les siennes. Alors que détruire cette même force par le feu mobiliserait quantité de ressource. Détruire n'est pas forcément l'objectif. L'objectif c'est de vaincre, si on peut le faire sans avoir a labourer toutes la campagne a la rocket ... ça permet de garder ses rocket pour le coup suivant. C'est une pratique très apprécié dans la Marine nationale et dans l'Armée de l'Air ... les russes aiment a l'appliqué a leur armée de terre et leur défense aérienne de la même manière. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 27 mai 2015 Share Posté(e) le 27 mai 2015 Ce que je voulais dire c'est que le brouillage neutralise souvent au passage tes propres moyens de détection/identification/localisation électronique. C'est aussi un des points forts de l'armée française. Il faut donc l'utiliser à bon escient car la connaissance du dispositif ennemi est un atout important. Si tu est capable de localiser les QG ennemis, ses batteries d'artillerie et de détecter à l'avance ses concentrations de troupes avec ses axes d'attaques ou ses points d'appui, tu as déjà quasiment gagné la bataille. A mon avis, l'intérêt d'un obus de brouillage est surtout son rayon d'effet effectif même si son effet n'est que temporaire. Si ta connaissance de la localisation d'un QG ou d'une batterie d'artillerie n'est pas précise, un rayon d'effet de 1 km est un atout intéressant. J'ajoute que pour les communications, les militaires utilisent aussi des liaisons avec des antennes directionnelles (de type cornet par exemple) qui sont donc difficiles à brouiller par derrière ou sur les côtés. Donc placer un brouilleur derrière l'utilisateur d'une telle liaison sera beaucoup plus efficace qu'un brouilleur même plus puissant au sein de ses propres lignes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 27 mai 2015 Share Posté(e) le 27 mai 2015 Ce que je voulais dire c'est que le brouillage neutralise souvent au passage tes propres moyens de détection/identification/localisation électronique. C'est aussi un des points forts de l'armée française. Il faut donc l'utiliser à bon escient car la connaissance du dispositif ennemi est un atout important. Si tu est capable de localiser les QG ennemis, ses batteries d'artillerie et de détecter à l'avance ses concentrations de troupes avec ses axes d'attaques ou ses points d'appui, tu as déjà quasiment gagné la bataille. A mon avis, l'intérêt d'un obus de brouillage est surtout son rayon d'effet effectif même si son effet n'est que temporaire. Si ta connaissance de la localisation d'un QG ou d'une batterie d'artillerie n'est pas précise, un rayon d'effet de 1 km est un atout intéressant. J'ajoute que pour les communications, les militaires utilisent aussi des liaisons avec des antennes directionnelles (de type cornet par exemple) qui sont donc difficiles à brouiller par derrière ou sur les côtés. Donc placer un brouilleur derrière l'utilisateur d'une telle liaison sera beaucoup plus efficace qu'un brouilleur même plus puissant au sein de ses propres lignes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
karimth14 Posté(e) le 3 août 2015 Share Posté(e) le 3 août 2015 Hello, à Stalingrad en 42/43 ces missiles ont bien aidés les Russes... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Janmary Posté(e) le 3 août 2015 Share Posté(e) le 3 août 2015 (modifié) Au départ, il y a eu le mortier, défini par Carnot. Lancer un projectile par un tube sur un assiégeant. La loi du hasard fait sa part d’efficacité. Le mérite d’avoir démontré le premier la supériorité du tir sur zone revient à Carnot. Epouillant les « Journaux de siège » au cours des loisirs que lui valut l’événement de Bonaparte, Carnot compara les consommations de munitions du défenseur et les pertes infligées à l’assiégeant. Il conclut que les résultats seraient bien meilleurs si on lançait au hasard, des projectiles inertes dans le secteur de l’attaque, en comptant sur les lois du calcul des probabilités pour en garantir l’efficacité. (Janmary) http://www.air-defense.net/forum/topic/18296-la-guerre-a%C3%A9rienne-durant-la-ww2/page-2#entry888271 L’application en fut les tirs d’artilleries, en ligne de tirs, pour briser les attaques frontales de l’adversaire, vagues d'infanterie durant la première guerre mondiale, puis chars / unités motorisés durant le second conflit mondial. L’assaut, devant un adversaire semi-enterrés (tranchées, fortifications) demandait des forts « matraquages » de la part de l’Artillerie de l’assaillant, puissant, prolongés et de plusieurs jours consécutifs. L’assaut de l’infanterie se réalisait dans le cadre d’une chronologie ou les fantassins suivaient le barrage d’artillerie dit « roulant » qui se déplaçait donc en avant des fantassins suivant un rythme donné et exprimés en espace (mètres) et en temps, en particulier durant la première guerre mondiale. Les Soviétiques ont développés à un niveau inouï l’artillerie durant la guerre à l’Est avec des 22.000 canons sur un « Front » comportant plusieurs Groupes d’armées. Tout devait être broyé avant la rupture réalisée par ces feux d’artillerie et l’exploitation du front Nazi par les blindés et unités d’infanterie. Indiscutablement, c’était des tirs sur zone, mathématiques, avec des allonges de tirs précis du barrage roulant quand au chronométrage. Les tirs de précision n’étaient pas spécialement recherchés. . Néanmoins, il manquait à l’Armée Rouge - d’après ses Etats-majors - un système plus puissant en instantanée, plus mobile que l’artillerie, plus apte à la guerre motorisée tirant des salves d’obus (roquettes en fait), sur zone, sur des concentrations ennemies repérées, de mise en œuvre rapide, tirant en provoquant un effet de saturation, de suffocation, avec un effet de matraquage puissant sur l’adversaire. Ce furent les katyiousha, suivi par les Allemands avec leurs propres conceptions. Ces systèmes Soviétiques ont bien évolués technologiquement parlant et j’ignorais certaines applications signalées par les intervenants. Beau sujet passionnant. Source = En partie, La Grande Guerre patriotique Janmary Modifié le 3 août 2015 par Janmary Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 3 août 2015 Share Posté(e) le 3 août 2015 L'intérêt est surtout l'effet de saturation. En effet, les premiers projectiles qui frappe une cible par surprise ont des effets beaucoup plus dévastateurs que les suivants avec un effet qui diminue rapidement. Le début de la "salve" attrape les cibles par surprise en partie à découvert et souvent debout. Puis les fantassins se jettent par terre et rejoignent le trou de souris le plus proche. Idem pour les véhicules où les équipages retournent à leur blindés et ferment les écoutilles assez rapidement. Donc une salve de 40 roquettes en moins d'une minutes sur une cible sera beaucoup plus efficace que 40 obus de même masse en 10 minutes. Dans les faits, les dégâts proviennent en très grande partie des projectiles qui tombent pendant les 30 premières secondes. C'est tout l'intérêt des systèmes d'impacts simultanés des obusiers modernes qui leur permet de simuler cet effet saturant des lance-roquettes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 3 août 2015 Auteur Share Posté(e) le 3 août 2015 Je pense aussi que à défaut de faire des dégâts, ça peut forcer l'ennemi à stopper une attaque ou l'obliger à s'enterrer, le rendant plus vulnérable en lui interdisant de sortir de ses trous où il s'est enterré. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cracou Posté(e) le 4 août 2015 Share Posté(e) le 4 août 2015 L’assaut, devant un adversaire semi-enterrés (tranchées, fortifications) demandait des forts « matraquages » de la part de l’Artillerie de l’assaillant, puissant, prolongés et de plusieurs jours consécutifs. L’assaut de l’infanterie se réalisait dans le cadre d’une chronologie ou les fantassins suivaient le barrage d’artillerie dit « roulant » qui se déplaçait donc en avant des fantassins suivant un rythme donné et exprimés en espace (mètres) et en temps, en particulier durant la première guerre mondiale. Attention ce n'est plus vrai à la fin de la guerre où les concentrations puissantes et rapides ont pour but de neutraliser et non plus de détruire. C'est devenu la doctrine française d'entre deux guerres et pratiquement la doctrine américaine. Les Soviétiques ont développés à un niveau inouï l’artillerie durant la guerre à l’Est avec des 22.000 canons sur un « Front » comportant plusieurs Groupes d’armées. Tout devait être broyé avant la rupture réalisée par ces feux d’artillerie et l’exploitation du front Nazi par les blindés et unités d’infanterie. Pas vraiment non plus. Les soviétiques avaient des tubes mais des gros problèmes de munitions et de transport. En pratique ils avaient une forte artillerie au tout début mais elle faiblissait dès qu'on s'éloignait par manque de transport et de logistique. Leur artillerie était donc très puissante mais réalisait rarement seule le "trou" car les allemands pouvaient reculer hors de portée (et alors tout était à refaire). Indiscutablement, c’était des tirs sur zone, mathématiques, avec des allonges de tirs précis du barrage roulant quand au chronométrage. Les tirs de précision n’étaient pas spécialement recherchés. Même remarque: ce n'est plus vrai en fin de guerre. Néanmoins, il manquait à l’Armée Rouge - d’après ses Etats-majors - un système plus puissant en instantanée, plus mobile que l’artillerie, plus apte à la guerre motorisée tirant des salves d’obus (roquettes en fait), sur zone, sur des concentrations ennemies repérées, de mise en œuvre rapide, tirant en provoquant un effet de saturation, de suffocation, avec un effet de matraquage puissant sur l’adversaire. Ce furent les katyiousha, suivi par les Allemands avec leurs propres conceptions. Attention, c'est une arme de 1937... Le besoin de neutralisation avait été compris par les soviétiques qui développaient une arme spécifique. Remarquez bien qu'avec juste un tout petit peu plus de délais (quelques heures), les Allemands se seraient mangé une GROSSE déconvenue lors de Barbarossa. Les soviétiques n'étaient pas déployé ce qui réduisait à néant l'impact de leur artillerie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
imposerlaforce Posté(e) le 14 janvier 2016 Share Posté(e) le 14 janvier 2016 Le Sunday, May 24, 2015à16:48, Drakene a dit : Oui c'est de l'auto propulsé en effet. Seulement il me semblait que les Nebel n'étaient pas utilisé à la façon de Katiousha pour saturer une zone, mais plutôt pour attaquer des points précis. Sinon les allemands ont en effet copié les Katiousha 81 en fabriquant des 8 cm Raketen-Vielfachwerfer : Sur des chassis de tracteurs somua mcg d'origine française Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
imposerlaforce Posté(e) le 14 janvier 2016 Share Posté(e) le 14 janvier 2016 Les procédures de tir des unités de "lance brouillard" étaient très strictes et complexes. De par leur immédiate detection lors du tir et la portée réduite des roquettes par rapport à l'artillerie conventionnelle, la rapidité etait primordiale et il fallait vite déguerpir sitôt la salve effectuée, dous peine de se prendre de la contrebatterie. Et quand on sait l'efficacité de l'artillerie alliée et de leur supériorité aérienne comme en normandie... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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