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Repost utile (06/05/2024) :

Récap des ingérences étrangères dans les outre-mers français ( propagande, manoeuvre d'influence, soutien aux indépendantistes).

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/azerbaidjan-russie-chine-enquete-sur-les-ingerences-etrangeres-dans-les-outre-mer-francais_6500336.html

Podium des meneurs : l'Azerbaïdjan, la Russie, la Chine
( loin devant l'ONU et les BRICS et les USA).


EDIT: pour être complet, l'article a d'abord été posté par  @Titus K (sous la bannière de Radio France).
 

 

Modifié par rogue0
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repost des fils guerre en ukraine

Les soucis déontologiques des médias concernant les ingérences russes.

Les (vrais) médias sont mis à contribution pour donner de l'écho aux actions d'infoguerre russe (tags d'étoiles de david, mur des justes, cercueils devant la Tour Eiffel).
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/06/07/ingerence-russe-les-medias-europeens-pris-au-piege_6237901_4408996.html

Pareil pour les services de fact checking (opération overload).

Il y a 8 heures, olivier lsb a dit :

En réalité, c’est de plus en plus sur les médias classiques que comptent les désinformateurs russes. Avec une stratégie, parfaitement assumée, qui les pousse parfois à signaler eux-mêmes aux grands médias les faux contenus produits par la propagande du pays.

L’ONG Reset et l’entreprise de cybersécurité Check First décortiquent cette mécanique dans un rapport fourni, publié mardi, qui développe une précédente enquête de l’Agence France-Presse et du collectif d’opposants russes Antibot4Navalny : au moins huit cents rédactions, élus et chercheurs ont été sollicités par des comptes prorusses pour les inciter à se pencher sur des faux favorables au Kremin. L’objectif, double, est de saturer les ressources des universités et des médias tout en cherchant à attirer l’attention du public sur ces intox.

Car, en matière de désinformation, l’adage disant qu’il n’y a pas de mauvaise publicité se vérifie aussi. Exemple : malgré des centaines d’articles démontrant leur fausseté, les théories conspirationnistes sur de présumés laboratoires d’armes biologiques en Ukraine, diffusées avec entrain par la propagande prorusse depuis dix ans, sont toujours particulièrement vivaces dans certaines communautés en ligne. Pour lesquelles, parfois, un article de démenti dans la presse grand public vaut validation.

Le rapport est très intéressant et bien documenté, présente des extraits de ces fameux intermédiaires signalant du faux contenu pour mieux saturer les maigres cellules "désintox" et autres "vérificateurs" installés chez les principaux média en France. 

https://checkfirst.network/wp-content/uploads/2024/06/Operation_Overload_WEB.pdf

Cette opération porte même un nom, dont on saluera l'ironie grinçante : Overload.

 

Toutes proportions gardées, c'est le même dilemme que pour la couverture d'actes terroristes :

  • Sans couverture médiatique, les terroristes n'ont plus de caisse de résonance.
  • Mais les médias ne peuvent pas les passer totalement sous silence, ni trop retarder la couverture (sous peine de violation de déontologie)...
  • Et en plus, les actes et paroles clivants, ça fait de l'audimat et donc de l'argent :
    cf Trump, Elon Musk, les influenceurs sur Tiktok, et tout parti/groupe qui n'a pas peur de mentir de façon éhontée (alias les agents du monde post-vérité )
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il y a 24 minutes, rogue0 a dit :

Toutes proportions gardées, c'est le même dilemme que pour la couverture d'actes terroristes :

  • Sans couverture médiatique, les terroristes n'ont plus de caisse de résonance.
  • Mais les médias ne peuvent pas les passer totalement sous silence, ni trop retarder la couverture (sous peine de violation de déontologie)...
  • Et en plus, les actes et paroles clivants, ça fait de l'audimat et donc de l'argent :
    cf Trump, Elon Musk, les influenceurs sur Tiktok, et tout parti/groupe qui n'a pas peur de mentir de façon éhontée (alias les agents du monde post-vérité )

Oui, à un bémol près quand même: le terrorisme islamique tel qu'on l'a connu ces dernières années en France, porte un message dont le caractère extrême, direct, brutal et communautariste, ne conduira pas à tromper par déception ou procédés fallacieux, la très grande majorité des citoyens du pays.

La sincérité, la bonne foi, l'établissement des faits puis des opinions ne sont pas des victimes indirectes de la couverture médiatique des faits de terrorisme, à mon humble avis. C'est beaucoup plus compliqué d'en dire autant concernant les actions de déstabilisation entreprises par la Russie.  

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Il y a 10 heures, rogue0 a dit :
  • Mais les médias ne peuvent pas les passer totalement sous silence, ni trop retarder la couverture (sous peine de violation de déontologie)...

Déontologie ? 

Un media parle de bien de ce qu'il veut non ? 

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Il y a 11 heures, rogue0 a dit :

repost des fils guerre en ukraine

Les soucis déontologiques des médias concernant les ingérences russes.

Les (vrais) médias sont mis à contribution pour donner de l'écho aux actions d'infoguerre russe (tags d'étoiles de david, mur des justes, cercueils devant la Tour Eiffel).
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/06/07/ingerence-russe-les-medias-europeens-pris-au-piege_6237901_4408996.html

Pareil pour les services de fact checking (opération overload).

 

Toutes proportions gardées, c'est le même dilemme que pour la couverture d'actes terroristes :

  • Sans couverture médiatique, les terroristes n'ont plus de caisse de résonance.
  • Mais les médias ne peuvent pas les passer totalement sous silence, ni trop retarder la couverture (sous peine de violation de déontologie)...
  • Et en plus, les actes et paroles clivants, ça fait de l'audimat et donc de l'argent :
    cf Trump, Elon Musk, les influenceurs sur Tiktok, et tout parti/groupe qui n'a pas peur de mentir de façon éhontée (alias les agents du monde post-vérité )

Les médias ne devraient pas donner le nom et les photos des terroristes (sauf si activement recherchés) pour éviter une gloriole.

 

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Il y a 16 heures, Hypsen a dit :

Les médias ne devraient pas donner le nom et les photos des terroristes (sauf si activement recherchés) pour éviter une gloriole.

"L'information" - du moins mainstream - est devenu essentiellement un spectacle marchand ...

... partant de là difficile d'attendre quoique ce soit de plus qu'une course au "tapage médiatique" pour attirer les spectateurs comme au cirque.

Après tu as le choix. Rétablir un contrôle des médias genre ORTF ...

... ou faire avec le tapage médiatique et apprendre à le tourner à ton avantage. Mais ça on ne sait pas encore bien le faire, du moins concernant les intérêts de l'état et de la France face à l'étranger. Concernant la politique intérieur de toute évidence on est moins manchot, ou du moins certains sont moins manchot.

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Il y a 10 heures, g4lly a dit :

"L'information" - du moins mainstream - est devenu essentiellement un spectacle marchand ...

... partant de là difficile d'attendre quoique ce soit de plus qu'une course au "tapage médiatique" pour attirer les spectateurs comme au cirque.

Après tu as le choix. Rétablir un contrôle des médias genre ORTF ...

... ou faire avec le tapage médiatique et apprendre à le tourner à ton avantage. Mais ça on ne sait pas encore bien le faire, du moins concernant les intérêts de l'état et de la France face à l'étranger. Concernant la politique intérieur de toute évidence on est moins manchot, ou du moins certains sont moins manchot.

Sans aller jusqu'à l'ORTF, on floute bien le visage des mineurs, je ne vois pas de difficulté majeur pour les terroristes.

Cela n'empêcherait pas de parler des attentats, de la vie des terroristes, mais simplement d'éviter de leur donner une sorte de célébrité, même posthume.

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https://consilienceproject.org/how-to-mislead-the-facts/ (30 janvier 2022)

Comment induire en erreur avec des faits

Des faits vérifiés peuvent être utilisés pour étayer des conclusions erronées.

La vérification des faits a été popularisée comme le processus ultime de certification de la vérité dans les médias.

Bien que la vérification des faits soit nécessaire, elle ne suffit souvent pas à donner une image complète de la situation. Dans le contexte actuel d'escalade de la guerre culturelle et d'information, les faits eux-mêmes sont devenus des armes. Ni la propagande ni la communication de mauvaise foi n'exigent que l'on dise des faussetés. Il est souvent plus efficace de tromper et de désinformer en utilisant stratégiquement des faits vérifiés. La capacité à critiquer et à corriger l'utilisation abusive des faits dans la culture publique est une composante essentielle du mode de vie démocratique.

Malheureusement, aujourd'hui, les institutions et les individus de tous les secteurs de la société ont l'habitude de présenter des faits stratégiquement choisis et décontextualisés, dans un cadrage émotionnel ou éthique prédéterminé.

Cette façon d'utiliser les faits est un outil efficace pour amener certaines personnes à des conclusions auparavant peu attrayantes. Elle fournit également des munitions rhétoriques à ceux qui sont déjà prédisposés à tirer ces conclusions. Bien qu'elle passe honnêtement l'examen des fact-checkers, une telle approche est néanmoins loin d'être entièrement véridique.

Malgré des efforts souvent sincères, le développement récent du fact-checking n'améliore pas la situation de manière évidente. Certains affirment que l'intensification du fact-checking ne fait qu'empirer les choses. Comment cela est-il possible ?

La réponse est que le fact-checking - la vérification d'affirmations spécifiques - ne fait rien pour remédier aux trois principales façons dont les faits peuvent être utilisés pour induire en erreur (voir l'encadré ci-dessous). Parce que le fact-checking offre une vérification officielle, il permet une utilisation plus facile des faits pour induire en erreur et désinformer. Cela semble contre-intuitif. Mais plus un fait est accepté, plus son effet est important lorsqu'il est intégré à une campagne trompeuse.

Le but de cet article n'est pas de dire que le fact-checking est mauvais, mais qu'il est nécessaire mais partiel. En l'état, il est inadéquat pour répondre à la guerre de l'information, mais cela ne signifie pas qu'il faille l'abandonner.

Notre tâche consiste à créer de nouveaux processus pour déterminer ce qui constitue une « vérité » partagée, socialement significative et mutuellement comprise. De toute évidence, il ne suffit pas de s'assurer que chaque fait est vérifié.

Il est possible d'élargir nos approches pour traiter les faits dans le discours public de manière à inclure plus de complexité, de nuance et de prise de perspective. Pour commencer, il faudrait que les sites de vérification des faits et les discussions s'inspirent des modèles proposés ci-dessus, au lieu d'être limités à la seule « vérification ». Tant que de telles mesures ne seront pas prises pour améliorer la culture publique, il restera aussi facile d'induire en erreur avec des faits que de manipuler par la tromperie - peut-être même plus facile.

[Un certain] type de culture cynique et post-vérité est contraire aux modes de vie démocratiques. Mais la solution n'est pas de créer des « comités de vérité » centralisés. Ceux-ci serviraient de légitimateurs officiels de la censure, devenant les autorités ultimes de la réalité sociale partagée. Les sociétés ouvertes se définissent, en partie, par la libre circulation de faits fiables dans la culture publique. Elles se distinguent ainsi des sociétés qui acheminent l'information par des canaux étroits et soumettent le jugement individuel aux diktats des autorités. La responsabilité de l'intégrité des discours publics sur les faits devrait être répartie dans l'ensemble de la société civile. Le mouvement en faveur du fact-checking ne doit pas chercher à consolider le pouvoir, mais à le distribuer.

https://consilienceproject.org/the-end-of-propaganda/ (17 octobre 2021)

À la fin des années 1930, la phrase « De toute façon, tout cela n'est que de la propagande » ( “It’s all propaganda, anyway”) est devenue une sorte de mantra national pour les Américains [1]. Les campagnes de propagande pour la Première Guerre mondiale étaient sans précédent par leur ampleur, leur complexité et leur efficacité. Après la fin de la guerre, lorsque les soldats sont rentrés chez eux, de nombreux citoyens se sont rendu compte qu'ils avaient été victimes d'une propagande coercitive et trompeuse de la part de leur propre gouvernement démocratique. En réaction, les intellectuels et les hommes politiques de tous bords ont commencé à critiquer ouvertement la propagande nationale.

Cette démarche aboutit à la création de l'Institute for Propaganda Analysis (IPA) [2], qui fut au cœur d'un mouvement national visant à trouver des solutions analytiques et éducatives au problème de la propagande[4]. Entre 1937 et 1942, l'IPA a été au cœur d'un mouvement national visant à trouver des solutions analytiques et éducatives au problème de la propagande[4]. Basé à New York, avec une portée nationale, son travail a bénéficié du soutien d'universitaires, d'hommes politiques et de philanthropes de premier plan. Leurs publications sont largement lues et distribuées. Elles visaient à fournir du matériel pédagogique pour permettre aux citoyens de détecter et de critiquer la propagande. L'IPA a également servi de plateforme de discussion publique sur les dangers et les tromperies de la propagande dans la publicité, le gouvernement et les médias.

[1] Michael Sproule, Propaganda and Democracy: The American Experience of Mass Persuasion (Cambridge University Press, 1997).

[2] https://en.wikipedia.org/wiki/Institute_for_Propaganda_Analysis

Pour l'IPA, le nazisme, le communisme, le mouvement conservateur anticommuniste, la politique étrangère de l'Angleterre et les dictatures d'Amérique latine étaient tous antidémocratiques. En qualifiant ces groupes de tels, l'IPA promeut une société démocratique basée sur la liberté d'expression et la participation des citoyens au gouvernement, et tente également d'atteindre des objectifs concrets tels que la prévention de la montée du nazisme en Amérique.

Les causeries radiophoniques du père Coughlin ont été sélectionnées par l'IPA pour être analysées car elles représentaient « un emprunt assez typique des méthodes de propagande antidémocratique étrangères par un propagandiste américain ».

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  • 3 weeks later...

A lire je pense : le mémoire d'un groupe du CNRS sur les méthodes en cours (ou comment on est en train de se faire couillonner)

Résumé exécutif
Le projet Politoscope observe depuis 2016 le militantisme politique sur X/feu-Twitter. Nous
avons développé des méthodes pour analyser les dynamiques sociales et de débats, ainsi
que les manipulations d’opinions.
Permettant de passer en accéléré ces dynamiques sociales, il est possible de caractériser
un processus d’affaiblissement puis d’inversion du front républicain à l’approche des lég-
islatives de 2024 et d’identifier les stratégies de subversion qui l’ont favorisé. Ces stratégies
de basse intensité, pilotées ou influencées pour la plupart par le Kremlin, se déploient sur
des échelles de temps trop longues pour que les acteurs du débat en aient conscience.
Elles visent à déstructurer la société française de manière systémique pour provoquer une
transition vers une société fermée ou une démocratie illibérale.
Dans un contexte de reconfiguration brutale de l’espace politique suite à la dissolution de
l’Assemblée nationale, les efforts du Kremlin sont sur le point de payer. Cette étude identifie
une convergence d’intérêts entre le régime de Poutine et l’extrême-droite française. Elle
explicite certaines mesures actives mises en place par le Kremlin depuis au moins 2016
pour déstabiliser la société française et montre comment certaines d’entre-elles entrent
en synergie ces jours-ci pour faire tomber voire s’inverser le front républicain. Ceci est la
dernière étape avant la prise de contrôle de la France par des personnalités politiques moins
hostiles au régime de Poutine.
Dans ce dispositif, les communautés politiques préoccupées par le conflit israélo-palestinien
et la montée de l’antisémitisme ou de l’islamophobie sont instrumentalisées afin de com-
promettre tout barrage contre une extrême-droite banalisée au second tour des législatives.
Les résultats de l’étude sont concentrés en parties II et III. La partie I rappelle brièvement
pour celles et ceux qui n’en sont pas familiers, les techniques de subversion du Kremlin et
sa proximité avec l’extrême-droite française.

 

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Le 02/07/2024 à 19:01, Rob1 a dit :

"Jacques Bertin", quoi...

C'est tellement nul à iech.

L'accent foireux, les fautes, pfff... Personne ne croit à ce genre de trucs. Et pourtant j'en connais des gens perméables à ce genre de propagande.

 

il y a une heure, Boule75 a dit :

A lire je pense : le mémoire d'un groupe du CNRS sur les méthodes en cours (ou comment on est en train de se faire couillonner)

Résumé exécutif
Le projet Politoscope observe depuis 2016 le militantisme politique sur X/feu-Twitter. Nous
avons développé des méthodes pour analyser les dynamiques sociales et de débats, ainsi
que les manipulations d’opinions.
Permettant de passer en accéléré ces dynamiques sociales, il est possible de caractériser
un processus d’affaiblissement puis d’inversion du front républicain à l’approche des lég-
islatives de 2024 et d’identifier les stratégies de subversion qui l’ont favorisé. Ces stratégies
de basse intensité, pilotées ou influencées pour la plupart par le Kremlin, se déploient sur
des échelles de temps trop longues pour que les acteurs du débat en aient conscience.
Elles visent à déstructurer la société française de manière systémique pour provoquer une
transition vers une société fermée ou une démocratie illibérale.
Dans un contexte de reconfiguration brutale de l’espace politique suite à la dissolution de
l’Assemblée nationale, les efforts du Kremlin sont sur le point de payer. Cette étude identifie
une convergence d’intérêts entre le régime de Poutine et l’extrême-droite française. Elle
explicite certaines mesures actives mises en place par le Kremlin depuis au moins 2016
pour déstabiliser la société française et montre comment certaines d’entre-elles entrent
en synergie ces jours-ci pour faire tomber voire s’inverser le front républicain. Ceci est la
dernière étape avant la prise de contrôle de la France par des personnalités politiques moins
hostiles au régime de Poutine.
Dans ce dispositif, les communautés politiques préoccupées par le conflit israélo-palestinien
et la montée de l’antisémitisme ou de l’islamophobie sont instrumentalisées afin de com-
promettre tout barrage contre une extrême-droite banalisée au second tour des législatives.
Les résultats de l’étude sont concentrés en parties II et III. La partie I rappelle brièvement
pour celles et ceux qui n’en sont pas familiers, les techniques de subversion du Kremlin et
sa proximité avec l’extrême-droite française.

Et c'est absolument n'importe quoi une fois de plus...

J'ai lu, un peu en diagonale parfois, c'est CONSTERNANT de nullité.

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il y a 13 minutes, Patrick a dit :

Et c'est absolument n'importe quoi une fois de plus...

J'ai lu, un peu en diagonale parfois, c'est CONSTERNANT de nullité.

Pourquoi pas mais en quoi ???

C'est essentiellement basé sur Twitter : ok. Vu le rôle de ce site en matière de modelage de l'opinion et notamment des thèmes traités par la presse, ça me paraît au contraire assez inintéressant.

Le propos a-t-il des biais ? Oui à mon sens, un au moins, que je ne détaillerai pas ici pour éviter le hors-charte. La conclusion est bien trop débridée à mon sens.

Mais le papier illustre bien un mode d'action efficace et notre perméabilité collective à celui-ci.

Modifié par Boule75
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Il y a 7 heures, Boule75 a dit :

Pourquoi pas mais en quoi ???

C'est essentiellement basé sur Twitter : ok. Vu le rôle de ce site en matière de modelage de l'opinion et notamment des thèmes traités par la presse, ça me paraît au contraire assez inintéressant.

Le propos a-t-il des biais ? Oui à mon sens, un au moins, que je ne détaillerai pas ici pour éviter le hors-charte. La conclusion est bien trop débridée à mon sens.

Mais le papier illustre bien un mode d'action efficace et notre perméabilité collective à celui-ci.

La sphère informationnelle n'est pas que twitter ou facebook. Il manque ainsi LE gros morceau: tik-tok. L'auteur s'est concentré sur les phénomènes observés sur Facebook et Twitter mais refuse d'aborder le pourquoi les gens cherchent à "s'informer" par ces biais-là plutôt que via des médias plus traditionnels.

On dirait que certains passages ont été écrit en 2016, les fameuses "collusions avec la russie" de la campagne trump ayant été largement battues en brèche.

L'auteur insiste bien trop lourdement sur l'impact supposé de la propagande risible venue de chez poutine. Les phénomènes de polarisation politique en France dont il parle à raison ont bien moins à voir avec ce que concocte le kremlin qu'avec des problématiques 100% franco-française. Et justement, la défiance envers les sources d'information officielles EST une problématique franco-française.

Enfin, cerise sur le gâteau, il y a des mensonges caractérisés sur les positions de différents partis Français, et l'auteur a d'ailleurs bien du mal à cacher son propre biais, fausses équivalences et omissions à l'appui. C'est ça le problème quand on est un idéologue, on ne peut s'empêcher de l'étaler partout.

 

Bref. En voulant disserter sur la polarisation des débats, l'auteur les polarise encore plus, en créant des boucs émissaires tout trouvés (quel étonnement en cette période électorale :rolleyes:) Sauf qu'avec ou sans la russie poutinienne dans la boucle, les responsables premiers de l'impréparation intellectuelle des masses à faire face à de la propagande, même quand celle-ci utilise des méthodes totalement foireuses qui ne peuvent que susciter l'hilarité, resteront nos médias traditionnels qui n'arrivent plus à dire que les vérités qui les arrangent, mais pas les autres.

Dans ce contexte, difficile de venir chouiner devant les effets de la propagande ridicule menée par la russie, comme démontrée encore une fois 3 messages plus haut.

 

Ayant déjà "déradicalisé" des personnes de mon entourage lors de discussions au pied levé sur la question de la guerre d'agression russe contre l'Ukraine, je pense avoir à peu près établi une méthode empirique fonctionnelle. Tu vas être surpris: ça consiste à dire la vérité. Et à peser le pour et le contre à la fin. Il faut manipuler plein de concepts différents, jongler entre l'histoire et l'économie, la psychologie empathique et l'assertivité morale, le romantisme diplomatique et la froideur économique, mais même sans avoir de hautes connaissances dans certains domaines clés, n'importe qui peut, s'il s'en donne la peine, parvenir à AU MINIMUM transformer en "neutres" des gens passablement pro-russes.

Ce n'est pas compliqué. C'est juste que ça prend du temps. Et que ça demande d'être intraitable, à l'écoute, incorruptible, et bienveillant. Des qualités qui malheureusement se perdent.

Modifié par Patrick
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Il y a 14 heures, Patrick a dit :

La sphère informationnelle n'est pas que twitter ou facebook. Il manque ainsi LE gros morceau: tik-tok. L'auteur s'est concentré sur les phénomènes observés sur Facebook et Twitter mais refuse d'aborder le pourquoi les gens cherchent à "s'informer" par ces biais-là plutôt que via des médias plus traditionnels.

Parce que c'est plus facile d'écouter des éléments de langage qu'on a envie d'entendre ? On ne peut pas "s'informer" dans des formats aussi courts que Tik-tok.
Et on peut regretter la médiocrité d'une bonne partie de la presse (trop de concurrence) : ça n'est pas une raison pour aller se vautrer dans de la non-presse.

Il y a 14 heures, Patrick a dit :

On dirait que certains passages ont été écrit en 2016, les fameuses "collusions avec la russie" de la campagne trump ayant été largement battues en brèche.

Ca, c'est une pure fadaise trumpiste... Il y a d'ailleurs eu des condamnations, des démonstrations radicales, des aveux. Le vol puis la divulgation des "emails d'Hillary" par la Russie, puis l'instance délirante - jusqu'ici ! pour y trouver du contenu soit-disant scandaleux est pleinement attribué à la Russie, même s'il a été exploité à fond par la partie Trump. Il y a eu la pénétration de la messagerie d'LREM sur le même modèle un peu plus tard, etc, etc...

Il y a 14 heures, Patrick a dit :

L'auteur insiste bien trop lourdement sur l'impact supposé de la propagande risible venue de chez poutine. Les phénomènes de polarisation politique en France dont il parle à raison ont bien moins à voir avec ce que concocte le kremlin qu'avec des problématiques 100% franco-française. Et justement, la défiance envers les sources d'information officielles EST une problématique franco-française.

Le but est avant tout de déceler les antagonismes 100% français (et cette partie là ne rentre pas dans le spectre de l'étude ; mais on en avait entendu parler à propos de Cambridge Analytics) puis de les amplifier.

Nul doute que ce qui est observé là ne soit qu'une partie de l'agit-prop en ligne, peut-être même d'une partie très minoritaire en volume ! Mais il suffit d'amorcer la pompe en montant en épingle tel ou tel fait jugé particulièrement clivant, en en appuyant la diffusion avec les éléments de langage appropriés, massivement rapidement, cela peut suffire pour dominer le news cycle à un instant donné et à transformer un fait divers en fait majeur, à écraser le reste et notamment ces débats sérieux mais ennuyeux.

Répété de manière assez fréquente, la tactique influence les débats. Elle conduit aussi à la coagulation d'individus par ailleurs assez isolés en jouant sur les algorithmes des "réseaux sociaux", ce qui amplifiera les mouvements ultérieurs et permettra quelques recrutements à chaque fois, qu'on parle du suivi des fils de publication ou de militantisme moins électronique.

Et toute la propagande russe n'est pas pourrie : ne pas s'arrêter au seul grotesque...

Il y a 14 heures, Patrick a dit :

Enfin, cerise sur le gâteau, il y a des mensonges caractérisés sur les positions de différents partis Français, et l'auteur a d'ailleurs bien du mal à cacher son propre biais, fausses équivalences et omissions à l'appui. C'est ça le problème quand on est un idéologue, on ne peut s'empêcher de l'étaler partout.

J'ai également noté un biais, oui, autour du discours sur l'islamo-gauchisme précisément, et la conclusion est bâclée. Ca ne remet pas en cause ce qui précède dans l'étude qui est d'ailleurs agrémenté de force précautions et a été réalisé très vite.

Il y a 14 heures, Patrick a dit :

Bref. En voulant disserter sur la polarisation des débats, l'auteur les polarise encore plus, en créant des boucs émissaires tout trouvés (quel étonnement en cette période électorale :rolleyes:) Sauf qu'avec ou sans la russie poutinienne dans la boucle, les responsables premiers de l'impréparation intellectuelle des masses à faire face à de la propagande, même quand celle-ci utilise des méthodes totalement foireuses qui ne peuvent que susciter l'hilarité, resteront nos médias traditionnels qui n'arrivent plus à dire que les vérités qui les arrangent, mais pas les autres.

Là : non. Il ne polarise rien du tout, la critique ne vise pas les électeurs, quel que soit leur bord.

La méthode décrite n'est pas foireuse, elle fonctionne (on en retrouve trace régulièrement ici ou dans d'autres conversations).

 

Il y a 14 heures, Patrick a dit :

Dans ce contexte, difficile de venir chouiner devant les effets de la propagande ridicule menée par la russie, comme démontrée encore une fois 3 messages plus haut.

Ayant déjà "déradicalisé" des personnes de mon entourage lors de discussions au pied levé sur la question de la guerre d'agression russe contre l'Ukraine, je pense avoir à peu près établi une méthode empirique fonctionnelle. Tu vas être surpris: ça consiste à dire la vérité. Et à peser le pour et le contre à la fin. Il faut manipuler plein de concepts différents, jongler entre l'histoire et l'économie, la psychologie empathique et l'assertivité morale, le romantisme diplomatique et la froideur économique, mais même sans avoir de hautes connaissances dans certains domaines clés, n'importe qui peut, s'il s'en donne la peine, parvenir à AU MINIMUM transformer en "neutres" des gens passablement pro-russes.

Ce n'est pas compliqué. C'est juste que ça prend du temps. Et que ça demande d'être intraitable, à l'écoute, incorruptible, et bienveillant. Des qualités qui malheureusement se perdent.

C'est très bien mais hors-sujet : on ne parle pas là au premier chef de propagande visant à faire aimer la Russie et à faire admettre sa paranoïa délirante masquant des visées platement impérialistes, mais d'ingérence dans un débat franco-français visant à la déstabilisation via la polarisation.

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Le 04/07/2024 à 00:49, Boule75 a dit :

C'est essentiellement basé sur Twitter : ok. Vu le rôle de ce site en matière de modelage de l'opinion et notamment des thèmes traités par la presse, ça me paraît au contraire assez inintéressant.

L'audience de Twitter est assez ridicule ... c'est une niche d'influenceur très orientés médias rien de plus. Qu'entre eux ils finissent par s'auto-intoxiquer tant pis pour eux.

Comme le fait remarquer les plus jeunes ne vont jamais sur les médias de vieux. Ils s'informent en s'échangeant des vidéo de TikTok, en faisant des edits de Jordan en couple avec Gabriel etc.

Mais globalement c'est le degrés zéro de la conscience politique, dans le sens ou elle en est réduit à un concours de télé réalité.

Le seul élément de satisfaction si on peut dire c'est une forme de retour à la démocratie avec la reprise en main de leur avenir par les prolos ... mais de quelle manière.

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