bubzy Posté(e) le 10 juillet 2015 Share Posté(e) le 10 juillet 2015 ça a été ouvert sur un autre post, mais le fichier est tellement riche qu'il peut ouvrir à de multiples et enrichissants débat. J'ai noté qu'un lecteur s'est plaint de l'orientation assez "anti-française" du document, et quand je le parcours, ce n'est pas ce que je ressens. Surtout quand je lis ceci: For example, on March 19, at the end of a summit between the three, President Sarkozy revealed in front of the world’s press that French Rafale fighters had just undertaken attacks on Qaddafi’s forces that were advancing on Benghazi. The British and U.S. delegations at the summit were concerned that France would be portrayed as having acted unilaterally ahead of the rest of the coalition, so an all-important demonstration of unity was conveyed to the world. In fact, in light of what we now know, the French attacks were vital to the campaign’s success Le document est disponible ici: Precision and purpose: Airpower in the libyan Civil War 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 10 juillet 2015 Share Posté(e) le 10 juillet 2015 Lu la partie sur la France, et en effet, je ne vois pas de véritable French-bashing là-dedans. Au contraire, ils soulignaient par exemple l'importance vitale des hélicoptères de l'ALAT, qui ont eu un rôle important dans l'opération. Au pire, ils montrent qu'on n'a pas réussi à prendre le commandement hors-OTAN de l'opération, mais c'était un peu attendu : ils expliquent que notre état-major a été un peu surpris de la dépendance des autres pays à l'OTAN pour les questions d'organisation et de contrôle, alors que notre culture d'indépendance stratégique contraste avec ça. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 10 juillet 2015 Share Posté(e) le 10 juillet 2015 Vu que je lis pas mal de choses en ce moment, j'ai un peu tendance à mélanger les sources, mais il me semble que c'est dans ce document qu'est évoquée une différence de cultures entre d'un côté Américains et de l'autre Britanniques&Français. Les premiers ont tendance à jouer sur la supériorité numérique et à tout faire pour avoir cette supériorité. Les seconds, étant donné une certaine habitude à lutter en infériorité dans le cadre de guerres coloniales, n'accorderaient pas la même importance à cet aspect numérique. Je n'ai pas assez de recul pour appréhender cette lecture au mieux, mais cela me semble assez intéressant à creuser comme idée. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 10 juillet 2015 Share Posté(e) le 10 juillet 2015 Vu que je lis pas mal de choses en ce moment, j'ai un peu tendance à mélanger les sources, mais il me semble que c'est dans ce document qu'est évoquée une différence de cultures entre d'un côté Américains et de l'autre Britanniques&Français. Les premiers ont tendance à jouer sur la supériorité numérique et à tout faire pour avoir cette supériorité. Les seconds, étant donné une certaine habitude à lutter en infériorité dans le cadre de guerres coloniales, n'accorderaient pas la même importance à cet aspect numérique. Je n'ai pas assez de recul pour appréhender cette lecture au mieux, mais cela me semble assez intéressant à creuser comme idée. Pas la première fois que la RAND en parle. Ils avaient sorti un rapport très intéressant sur notre opération au Mali, décryptant comment les forces françaises avaient fait plus avec moins, au travers d'une organisation extrêmement flexibles de nos unités et d'une compétence remarquable à tous les échelons pour pallier le manque de moyens au niveau quantitatif. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gallium nitride Posté(e) le 10 juillet 2015 Share Posté(e) le 10 juillet 2015 Ce rapport officialise deux choses importantes, à mon sens, d'une part que le raid du 19 mars a bien été opéré avant que les opérations de SEAD n'aient commencé et d'autre part que la France n'a pas été à cours de munitions (à priori, ce fut seulement le cas pour les Brimstones UK). D'autre part, le point de vue Italien est enrichissant et éclaire les raisons des incompréhensions entre les gouvernements quant à la décision de la France d'accélérer les choses. Beaucoup d'intérêts contradictoires étaient alors en jeu et, sans cette accélération, les actions seraient peut-être devenues plus délicates voire impossibles à mettre en oeuvre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 10 juillet 2015 Share Posté(e) le 10 juillet 2015 Les ruptures de stocks en munitions étaient, de ce que j'ai compris, limitées au Danemark et c'est tout. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ponto Combo Posté(e) le 10 juillet 2015 Share Posté(e) le 10 juillet 2015 Among Libyan spotters and observers, individual NATO member countries developed reputations for the responsiveness to targeting inputs. For example, the impression of one Libyan rebel forward observer in Misrata was that “the French were everywhere and the easiest to work with. They never asked questions like, ‘Where did you get this?’ They just took the data and said ‘Thank you.’ The British were the best. The people who worked with the British had 50 to 60 percent of their targets hit.” 70 p62 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 10 juillet 2015 Share Posté(e) le 10 juillet 2015 Le 50/60% me semble assez faible en fait... Les britanniques devaient être plus sélectifs que les Français et Américains d'où cette impression. Un peu comme avec les rafales en Irak. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 10 juillet 2015 Share Posté(e) le 10 juillet 2015 p62 Le 50/60% me semble assez faible en fait... Les britanniques devaient être plus sélectifs que les Français et Américains d'où cette impression. Un peu comme avec les rafales en Irak. Oui cet extrait est trop partiel pour en tirer des conclusions. D'autant plus avec ça : .....For example, the impression of one Libyan rebel forward observer in Misrata was that “the French were everywhere and the easiest to work with. They never asked questions like, ‘Where did you get this?’ They just took the data and said ‘Thank you.’.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kovy Posté(e) le 10 juillet 2015 Share Posté(e) le 10 juillet 2015 Le 50/60% me semble assez faible en fait... Les britanniques devaient être plus sélectifs que les Français et Américains d'où cette impression. Un peu comme avec les rafales en Irak. Sans doute l'effet tornado + volée de brimestone... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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