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[Chine] Y-20


Henri K.

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China's Y-20 transport aircraft may enter service in 2016

Richard D Fisher Jr, Washington, DC - IHS Jane's Defence Weekly


28 February 2016

The appearance on Chinese military webpages of the fifth prototype of the Xian Aircraft Corporation (XAC) Y-20 heavy strategic transport aircraft has prompted suggests that it could enter People's Liberation Army Air Force (PLAAF) service as early as this year.

Reportedly flown for the first time on 6 February 2016, the fifth prototype carries the bort number 789. It follows soon after the fourth prototype, with bort number 788, which was seen on Chinese web pages on 23 January 2016. Other known prototypes carry identification numbers 781, 783, and 785.

The appearance of the latest Y-20 prototype prompted commentary by Chinese experts.

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(102 of 397 words)

Henri K.

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L'idée est sans doute plus plausible que la 13è. La 4è étant déployée dans l'ancienne région militaire de Chengdu, autour de Chengdu d'ailleurs. Deux régiment sur Y-7 (l'An-24 chinois) et un régiment avec des Y-8C et des Y-9.

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Une version Y-20 version tanker devrait apparaitre avant 2020 il me semble pour remplacer les Midas et les vieux HY-6Us ( Tu-16). Toujours d'actualité ?

Le moteur Saturn DK-30KP sera t-il finalement remplacé par le WS-20 Shenyang pour équiper la nouvelle version de l' Y-20 qui devrait entrer en production à grande échelle dans les années 2020?

 

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  • 2 weeks later...

Une partie de conception de Y-20 avait effectivement été envoyée en Ukraine à l'époque pour une contre-expertise et une validation, car c'est la première fois que XAC concevait l'appareil de tel gabarit.

D'où le fait qu'Antonov avait exposé une telle carte dans un salon :

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C'était assez caractéristique de cette période, où les ingénieurs chinois commencent à "savoir faire des choses", mais le management manque de confiance dans leur propre design, et qu'ils ont besoin d'un avis extérieur pour confirmer qu'ils ne se sont pas trompés.

Si je dérape (beaucoup), je dirais que j'ai toujours considéré le Rafale comme destructeur pour l'industrie aéronautique indien car ça "tue" l'ambition indigène. J'aurais largement préféré que l'Inde envoie ses plans de Tejas par exemple à Dassault ou n'importe, pour avoir une contre-expertise et qui permet de continuer un programme local. Mais vous avez compris, c'est du hors-sujet.

Henri K.

Modifié par Henri K.
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il y a une heure, Henri K. a dit :

Si je dérape (beaucoup), je dirais que j'ai toujours considéré le Rafale comme destructeur pour l'industrie aéronautique indien car ça "tue" l'ambition indigène. J'aurais largement préféré que l'Inde envoie ses plans de Tejas par exemple à Dassault ou n'importe, pour avoir une contre-expertise et qui permet de continuer un programme local. Mais vous avez compris, c'est du hors-sujet.

Henri K.

Pour rester à peu près dans le HS, il y a une différence majeure avec le Tejas (outre qu'on parle d'un avion de transport et d'un avion de combat). Dans le Y-20, il n'y a apparemment pas eu de gros problèmes ou de trucs dans le genre. Pour le Tejas, presque tout serait à refaire. Le programme a été lancé presque en même temps que le Rafale et n'est toujours pas opérationnel. Alors qu'on parle d'un avion dont certaines technologies critiques comme le radar ou le moteur sont étrangères. Bref, pas sûr que la copie (au sens les plans, hein, pas qu'ils aient recopiés quelque chose d'une autre entreprise) serait passée. Alors qu'il n'y a manifestement pas eu autant de problèmes côté chinois (même au niveau du design et tout ce qui s'ensuit). Bref, les Indiens ne savent même pas faire les choses contrairement aux Chinois. 

Pour le Y-20, l'avion a, je trouve, un petit air d'Antonov et d'A400M. Mais c'est totalement subjectif et pour être honnête, la majorité des avions de transports ont presque le même air de famille à partir de l'A400M. C'est vrai aussi pour le C-2 japonais, l'AN-70, le Y-20, l'A400M et j'en oublie peut-être. 

Mais cela ne veut pas dire qu'ils se copient les uns les autres. 

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Dans le journal télévisé de 20h ce soir, on apprend que les essais en vol de Y-20 seront terminés cette année et les premiers exemplaires seront livrés (à l'armée).

Y-20 a effectué son vol inaugural en Janvier 2013. Si la mise en service est bien en 2016, le programme aura donc passé un peu plus de 3 ans en essais, conforme par rapport aux autres programmes du même gabarit, comme le C-17 (1991 à 1993) et l'IL-76 (1971 à 1974).

Henri K.

Modifié par Henri K.
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China's Y-20 Aircraft to Finish Test Flights In 2016

(Source: People's Daily Online; published March 1-March 22, 2016)

 

Citation

China's large transportation aircraft, Y-20, will finish test flights in 2016 and be delivered in bulk to the PLA before the end of this year, according to CCTV reports.

China's own domestically built military cargo jet, Y-20, will likely be put into service in the army this year, a military expert said in an interview with People's Daily Online.

According to Xu Yongling, a military expert, the test flight period for large aircraft is generally between three and five years. Since there have been no bottlenecks during development or manufacturing, the Y-20 will be put into use this year.

The first flight of the Y-20 took place in 2013, making China the fourth country in the world, following the U.S., Russia and Ukraine, to develop a 200-ton military cargo jet.

"This is not only progress for China's national defense industry, but also a milestone of industrial and military modernization," Xu said.

The official code name of the aircraft is Kunpeng, after the mythical bird of ancient China that can fly for thousands of kilometers. However, within the Chinese aviation industry, the aircraft is more commonly known by its nickname, Chubby Girl, named by military fans for its relatively wide fuselage.

Military expert Chen Hong said in an interview with People's Daily Online that the carrying capacity of the Y-20, around 60 tons, is higher than that of Russia's Ilyushin Il-76, a multi-purpose four-engine turbofan strategic airlifter. The Y-20's engine, aerodynamic arrangement and combat performance are all better than those of the Russian aircraft.

The cargo jet can be used to refit significant special operations platforms, as it has a long flying period and flying distance. The Y-20 is also a good choice for maritime detection and early warning, according to Chen.

As for future military developments, airborne transportation depends not only on the Y-20, but also on other military cargo jets, which China may develop in the next five to ten years, according to Xu.

 

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  • 2 months later...

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Après 9 ans de développement, les premiers avions de transport militaire Y-20 ont été livrés à l'armée de l'air chinoise. La cérémonie de livraison a eu lieu le 15 Juin 2016 dans l'après midi au centre d'essais en vol du groupe AVIC à Yanliang (CFTE : China Flight Test Establishment). L'admission au service actif, quant à elle, aura lieu dans la base aérienne de Qionglai d'ici quelques jours.

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Le Y-20 immatriculé 11051 en train de se poser à la base aérienne de Qionglai

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En revêtement gris bleu foncé, on peut apercevoir la cocarde de l'armée de l'air chinoise vers la queue de l'appareil

Le Projet 072 est conçu par la filiale XAC (Xi'an Aircraft Industrial Corporation) du groupe AVIC qui s'occupe également de l'assemblage final. La fabrication des sous-assemblages et des composants est réparti au sein du même groupe chez les autres entités, comme l'Usine 112 à Shenyang, l'Usine 132 à Chengdu, l'HAMC à Harbin, la SAC (Shaanxi Aircraft Corporation) ou encore le COMAC à Shanghai...etc. D'autres industriels chinois qui ne sont pas du secteur aéronautique participent également au programme, comme la CAAET du groupe CASC pour les centrales inertielles GNSS / gyrolaser, les résines époxy et phénoliques du CALT qui conçoit le plupart des fusées Longue Marche chinoises, ou encore le système de gestion électronique de l'alimentation en oxygène des pilotes conçu par NORINCO, pour ne citer qu'eux.

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L'étude du cône de queue

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L'essai statique

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L'étude du VTP

Nommé officiellement Kunpeng (鲲鹏), un poisson géant de la mythologie chinoise du 1er siècle av. J.-C et vivant dans la mer du Nord, qui peut se transformer en un oiseau géant dont le dos est large de plusieurs milliers de mile, le choix de ce nom illustre indirectement la volonté et l'attention particulière que les Chinois manifestent à travers ce programme, bien que les ingénieurs ainsi que les techniciens ont préféré d'appeler le Y-20 : "la grosse fille".

Y-20 : l'Origine...

Il était une fois en 2014, Da Xiang LIU (刘大响), alors directeur adjoint du comité technologique du groupe AVIC I, a soumis une proposition lors de l'Assemblée nationale populaire devant les quelques 3 000 députés du pays, qui souligne le besoin et la nécessité pour la Chine à développer des "grands avions", que je cite : "Sur la question pour savoir si la Chine veut et peut concevoir des grands avions, l'avis des experts est unamine, nous devons le faire. Premièrement, la Chine en a besoin. Deuxièmement, nous avons les bases technologiques nécessaires. Troisièmement, c'est la route obligatoire qui nous mène vers une puissance aéronautique."

Deux ans plus tard, le gouvernement chinois a inscrit pour la première fois l'idée décisionnelle de développer des grands avions dans le cadre du Plan du développement technologique national de moyen à long terme ainsi que du 11ème plan quinquennal (2005-2010). En Février 2007, la réunion exécutive du Conseil d'Etat valide le périmètre du programme spécifique dédié, et annonce, un mois après, le lancement officiel du programme avec comme précision que plus de la moitié de la conception et de la production pour la partie civile, qui devient le programme C919, ainsi que la R&D de la partie militaire, qui devient le Y-20, doit être réalisé dans la province de Shaanxi.

Ce n'est qu'en 2009 que le Directeur général du groupe AVIC à l'époque, Xiao Feng HU (胡曉峰), confirme que la conception de l'avion de transport militaire de classe 200 t est terminée et que le programme est entrée en phase de production des prototypes.

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Le premier prototype du Y-20, immatriculé 20001, a effectué son vol inaugural le 26 Janvier 2013.

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Un cadeau de souvenir du groupe AVIC pour célébrer le premier vol de Y-20.

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Une vue intéressante avec les 4 plateformes exposées au dernier salon aéronautique de Zhuhai.

Y-20 : le Besoin...

Le positionnement stratégique de l'armée de l'air chinoise est, jusqu'à la fin des années 90', cantonné à la protection de l'espace aérien du pays. Les moyens de soutien logistique et de projection de forces sont limités à quelques dizaines d'appareils de capacité de moins de 20 t et quelques avions de transport russe IL-76MD.

Les intérêts croissants de la Chine hors de ses frontières, la nécessité de pouvoir déployer ses forces armées pour les opérations humanitaires sur le sol chinois lors des catastromphes naturels (le séisme de Sichuan en 2013 est un exemple parlant), et le besoin accru en capacité de soutien logistique pour ses troupes, qui sont devenues moins nombreuses mais plus gourmandes en support matériel, sont parmis les raisons qui poussent le pays à revoir sa capacité de projection stratégique.

Quelques facteurs et événements extérieurs ont aussi amené à la décision de 2007, d'une part les événements géopolitiques comme le conflit du détroit de Taïwan en 1996 et le bombardement de l'amabassade chinoise à Belgrade en Mai 1999 sont une réelle désillusion pour les dirigeants chinois, lorsqu'ils aperçoivent que leur politique générale de non-interventionniste et de profils bas (韬光养晦) les 20 ans durant n'obtient pas le même retour des pays du bloc de l'Ouest, d'une autre part la possibilité pour la Chine à se procurer des avions de transport ailleurs est très limitée, on peut citer par exemple de la commande des 30 IL-76MD signée en 2005 qui n'est toujours pas honorée pour des raisons évidentes, obligeant ainsi les Chinois à passer par l'achat des appareils de seconde main vendus un à un pour combler temporairement le manque.

Mais un tel programme indigène n'est rendu possible qu'aussi parce que les Chinois estiment qu'ils ont acquis suffisamment de compétences pour construire un tel avion. Par ailleurs, une situation économique favorable, un marché interieur conséquent, et un soutien industriel-politique fort, sans parler de la possibilité d'exportation, sont autant de facteurs internes qui ont permis à l'élaboration du programme qu'on voit les fruits aujourd'hui.

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Le logiciel DELMIA V5 de Dassault Systèmes est utilisé pour optimiser la conception et la fabrication de Y-20, ici les modules HUMAN et DPM Assembly à l'écran.

Le Y-20 est donné pour une MTOW de 220 t, avec une capacité de fret de 66 t pour 4 500 km franchissable, ou 40 t pour 7 800 km. Un simple constat sur la carte depuis la base de Qionglai, où les premiers Y-20 sont admis, permet d'illustrer pourquoi le cahier de charge du programme Y-20 a été défini de telle façon :

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La couverture de sa première sphère d'influence est la priorité du programme.

Le 12 Juin dernier, le Journal officiel de l'armée chinoise a consacré toute la page 6 à expliquer l'importance des forces de projection stratégique. L'un des articles rédigé par l'Académie du commandement de l'armée de l'air chinoise a fait une analyse intéressante sur les forces de transport militaire des Etats Unis et de la Russie, ainsi que les cas d'utilisation dans le passé. L'acteur a notamment cité la capacité voulue et exprimée par l'US Airforce dans le rapport "Joint Seabasing and Joint Vision 2020", à savoir d'être capable de projetter une brigade moyenne en 4 jours, une division en 5 jours, ou 5 divisions en 30 jours à n'importe quel endroit au monde. Ceci nous permet d'avoir une première idée sur combien de Y-20 la Chine pourrait acquérir dans les 3 prochains plans quinquennaux à venir.

Y-20 : quelle Efficacité ?

Si on peut affirmer que le Y-20 est un vecteur de transport taillé sur mesure pour l'armée chinoise par rapport aux conditions du pays, peut-on néanmoins évaluer de manière analytique son efficacité par rapport aux autres appreils de la même catégorie ?

La comparaison n'est pas toujours un exercice facile, rares sont celles qui sont réellement construites et neutres, car avant tout on oublie souvent d'établir un référentiel qui permettrait de comparer ce qui sont comparables, sans tomber dans le piège systématique de "Qui a la plus grosse" pour nous les amateurs.

En faisant quelques recherches l'autre jour, je suis tombé par hazard sur un rapport 2008 du GAO (Government Accountability Office) du Congrès américain, intitulé "Timely and Accurate Estimates of Costs and Requirements Are Needed to Define Optimal Future Strategic Airlift Mix", dans lequel ils comparent l'efficacité entre les C-5s Galaxy de Lookheed et les C-17s Globemaster III de Boeing. Je découvre ainsi un indicateur simple et intéressant qu'ils ont utilisé, appelé MTMD (Million Ton-Miles per day), pour mesurer la performance du transport effectué par les appareils. La formule est la suivante :

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Le taux d'utilisation est le nombre d'heure en vol que nous souhaitons faire voler un avion de transport par jour, la vitesse est la moyenne de la vitesse de l'appareil mesurée tous les 2 500 miles nautiques entre deux take-off, et le facteur de productivité représente le nombre d'appareil qui revient de la destination au point de départ à charge vide.

Prenons un scénario de transport logistique où le taux d'utilisation est de 16h et le facteur de productivité 5. Si nous comparons maintenant l'efficacité d'un C-17 et d'un Y-20 : nous prenons comme paramètres 78 t la capacité maximale de C-17 et 815 km/h sa vitesse de croisière, et 66 t / 650 km/h pour le Y-20, un calcul rapide obtient les résultats suivant -

MTMD (C-17)    = 2,75
MTMD (Y-20)    = 1,85

Bien entendu dans des situations réelles les choses ne sont pas simplement des chiffres sur un papier, mais cela nous permet de comprendre à notre niveau quels sont les facteurs qui permettent de quantifier l'efficacité du transport militaire, et aussi pourquoi AVIC a d'ore et déjà annoncé, il y a quelques semaines à Pékin, le lancement prochain du programme d'avion de transport de classe 300 t et 400 t (le Y-20 est de classe 200 t).

Y-20 : la suite...

D'après les photos diffusées par les spotteurs ces 2 derniers jours, le premier Y-20 entré en service, immatriculé 11051 qui signifie qu'il appartient à la 4ème division de l'armée de l'air chinoise, sont toujours équipés de 4 réacteurs qui se ressemblent soit au D-30KP2 ou au WS-18

Mes sources indiquent également que les nouveaux WS-20, plus puissants et avec un taux de bypass plus important, seront bientôt installés sur les prototypes de Y-20 pour effectuer les essais en vol, après avoir mené les mêmes tests sur un testbed IL-76LL du CFTE depuis au moins 2 ans.

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Les maquettes de Y-20 avec les réacteurs D-30KP2 et WS-20 (en bas)

Un système de ravitaillement en vol est en cours de développement, et d'après mes analyses des documents de recherche chinois, un nouveau système de blown flaps serait aussi en étude.

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Image CG

Henri K.

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《庄子·逍遥游》 : “北冥有鱼,其名曰鲲。鲲之大,不知其几千里也;化而为鸟,其名为鹏。鹏之背,不知其几千里也。怒而飞,其翼若垂天之云。”

Modifié par Henri K.
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Quelques facteurs et événements extérieurs ont aussi amené à la décision de 2007, d'une part les événements géopolitiques comme le conflit du détroit de Taïwan en 1996 et le bombardement de l'amabassade chinoise à Belgrade en Mai 1999 sont une réelle désillusion pour les dirigeants chinois, lorsqu'ils aperçoivent que leur politique générale de non-interventionniste et de profils bas (韬光养晦) les 20 ans durant n'obtient pas le même retour des pays du bloc de l'Ouest, d'une autre part la possibilité pour la Chine à se procurer des avions de transport ailleurs est très limitée, on peut citer par exemple de la commande des 30 IL-76MD signée en 2005 qui n'est toujours pas honorée pour des raisons évidentes, obligeant ainsi les Chinois à passer par l'achat des appareils de seconde main vendus un à un pour combler temporairement le manque.

Petit HS mais le bombardement de l'ambassade constituerait, selon plusieurs sources, la réponse américaine à la coopération entre les services chinois et serbes. Du reste, les responsables chinois s'étaient montrés étonnamment peu loquaces à l'époque, alors que les Russes hurlaient tant et plus. On a souvent indiqué que l'incident avec le EP-3 au-dessus de Haïnan constituait une réponse chinoise aux Américains. Quant au conflit autour du détroit de Taïwan... j'ai un doute sur le point précis du profil bas. Il s'agissait quand même d'influencer l'élection présidentielle locale.

Pour en revenir au Y-20, ça nous fait donc deux exemplaires de série (ou présérie ?) en service cette année. Est-ce qu'on sait si d'autres appareils seront livrés cette année ?

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il y a 6 minutes, Ciders a dit :

Pour en revenir au Y-20, ça nous fait donc deux exemplaires de série (ou présérie ?) en service cette année. Est-ce qu'on sait si d'autres appareils seront livrés cette année ?

Les 2 concernés sont immatriculés 11051 et 11053, ça laisse penser que...

Henri K.

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Merci Henri K pour ce descriptif de l' Y-20 ...  A  quel autre avion cet Y-20  peut-il facilement être comparé, dont il serait le plus proche  ?

Je retiens l'aspect transitoire de cet Y-20, appelé à avoir des réacteurs plus performants  et surtout l'ambition d'un Y-40  ( mon sigle)   en te citant : "AVIC a d'ores et déjà annoncé, il y a quelques semaines à Pékin, le lancement prochain du programme d'avion de transport de classe 300 t et 400 t (le Y-20 est de classe 200 t)."

Modifié par Bechar06
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