Alberas Posted October 5 Share Posted October 5 il y a 3 minutes, ARMEN56 a dit : Triple hélas ; - une SW2 qui se prend une roche à PMP en « ruinant » une partie de la carène , barcasse en bascule dangereuse des semaines . On mobilise toute l’ingénierie France pour techniquement déséchouer et sauver le navire ET on réussi en démontrant ainsi un design mili calculé pour . - Inutile de revenir sur le cas du Helge Ingstad … Bref désespérant !! Il parait que Juan Carlos a les mêmes goûts que MBS ... 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Alberas Posted October 5 Share Posted October 5 il y a une heure, pascal a dit : Certes mais des barcasses Navantia sans systèmes de combat Thalès c'est de la ferraille vide ... ou pour le moins sous équipée ... Se souvenir que dans le contrat Shortfin Barracuda avec les Aussies on faisait grand cas de leur vendre 12 sous-marins en oubliant que l'intégralité du système de combat aurait été US Du CMS TACTICOS probablement? et les Radars, et les sonars, et ... Oui, je sais, le gros business de Thales, c'est d'équiper les avions, les bateaux, les soums, les chars, ... produits par les ensembliers/maitres d'oeuvre. Ca rapporte gros, mais ça reste une position d'équipementier, derrière Naval Group, Damen ou Navantia. Link to comment Share on other sites More sharing options...
herciv Posted October 26 Share Posted October 26 Information à vérifier mais le cas échéant ca serait un nouveau coup de canif dans la dépendance de Riyad à l'occident. Ca rendrait très incertain la vente de nombreux matériels militaires US. https://en.defence-ua.com/news/saudi_arabia_buys_pantsir_air_defense_systems_from_russia_will_riyadh_face_consequences-12316.html L’Arabie saoudite achète des systèmes de défense aérienne Pantsir à la Russie : Riyad en subira-t-il les conséquences ? Techniquement, le commerce d’armes avec la Russie nécessite le déclenchement du mécanisme de sanctions CAATSA par les États-Unis, mais la politique de Washington s’est avérée volatile jusqu’à présent Des sources non officielles en Russie ont rapporté des informations de dernière minute selon lesquelles l’Arabie saoudite achète des systèmes de missiles antiaériens et d’artillerie Pantsir. Si cela se confirme, cela pourrait devenir une situation grave, car l’achat d’armes russes implique la menace d’être sanctionné par les États-Unis en vertu de la loi CAATSA – la même loi qui a précédemment expulsé la Turquie du programme F-35 pour l’achat de S-400 russes. La source originale de l’information était soit un rapport du ministère saoudien de la Défense, soit des publications étrangères, qui à leur tour faisaient référence à des publications russes. Tout le sujet a commencé à ressembler à un autre fantasme de la propagande russe, mais Defense Express a trouvé la véritable source de cette information. Il s’est avéré qu’il s’agissait du 37e numéro du magazine trimestriel imprimé du gouvernement « Air Defense », et il peut en fait être considéré comme un média officiel. Lire la suite : La Russie poussée hors du marché de la défense : la Corée vend le système de défense aérienne KM-SAM II à l’Irak pour 2,8 milliards de dollars Page de la revue Saudi Air Defense montrant un système Pantsir-S parmi les « nouveaux systèmes de défense aérienne » de l’armée nationale Un article se penchant sur les jalons historiques et les perspectives d’avenir des forces de défense aérienne saoudiennes détaille l’introduction de nouveaux systèmes de défense aérienne de nos jours, y compris le système russe Pantsir. Pantsir est répertorié aux côtés de l’arme laser anti-drone Silent Hunter de fabrication chinoise, du système de défense antimissile américain THAAD, du radar de surveillance Thales Shikra (comme indiqué dans la légende, mais le système de défense aérienne Crotale est illustré), du complexe de renseignement d’origine électromagnétique Adrian et des canons anti-drones Lightning Shield. Outre la désignation du système de missiles sol-air russe dans la catégorie des nouveaux, en particulier avec le THAAD américain, la suspicion est renforcée par des informations non vérifiées sur cet achat qui sont apparues en février 2024. Il s’agissait d’une photo prétendument prise lors des exercices des spécialistes de la défense aérienne saoudienne en Russie et d’un Pantsir-S1M modernisé en camouflage du désert en arrière-plan. Photo montrant prétendument un diplômé saoudien d’un cours de russe pour les opérateurs de systèmes Pantsir, février 2024 / Photo open-source Ces preuves suffisent à dire que l’achat d’armes par Riyad à Moscou est certain. Cela signifie que l’Arabie saoudite devrait tomber sous le coup des dispositions de la loi sur la lutte contre les adversaires de l’Amérique par le biais de sanctions adoptée par les États-Unis. Cependant, ce n’est qu’en théorie, car Washington a déjà fait preuve d’incohérence avec ces sanctions. Un exemple bien connu de la mise en œuvre des sanctions pour coopération avec la Russie est le cas de la Turquie susmentionnée. En 2019, Ankara a été retirée du programme F-35 pour l’achat de systèmes de défense aérienne S-400 à Moscou, et des mesures CAATSA ont été introduites l’année suivante, notamment une interdiction de technologies pour l’industrie de défense turque, une interdiction des prêts et des sanctions personnelles. système de défense aérienne russe S-400 Triumf en service / Source de la photo d’illustration ministère russe de la Défense. Source : Projet du SCRS sur la menace liée aux missiles D’autre part, il n’est pas moins illustratif que lorsque les États-Unis ont ignoré l’achat par Delhi du même système de défense aérienne S-400 en 2018 pour 5,4 milliards de dollars. Seule l’incapacité de la fédération russe à remplir ce contrat, actuellement reporté à 2026, a forcé les Indiens à commencer à développer leur propre système de défense aérienne similaire. Dans le même temps, cependant, l’Inde a ouvert une usine pour la production de fusils AK-203 et aide maintenant la Russie à contourner les sanctions sur le transfert d’électronique pour les avions de combat. Bien sûr, Washington a expliqué sa décision de fermer les yeux par le fait que l’Inde est un contrepoids régional à la Chine, il s’agissait donc d’une exception situationnelle et, dans l’ensemble, d’une histoire complètement différente. Aujourd’hui, Riyad veut aussi devenir une autre exception. Après tout, il y a l’Iran à proximité, et les prix du pétrole en dépendent. Surtout maintenant, a posteriori, il reste peu probable qu’une réaction de Washington suive parce que la Maison Blanche était certainement au courant de cet achat à l’avance – certainement pas grâce au numéro 37 du Bulletin de l’armée de l’air saoudienne, que nous laissons ci-dessous : Link to comment Share on other sites More sharing options...
Ciders Posted October 26 Share Posted October 26 Ça fait des années que la rumeur d'achats d'armes russes par les Saoudiens est relancée, régulièrement. Toujours sans preuves. Et puis... acheter du Pantsir ? Les gars, y'a quand même nettement mieux sur le marché. Link to comment Share on other sites More sharing options...
herciv Posted October 26 Share Posted October 26 il y a 1 minute, Ciders a dit : Ça fait des années que la rumeur d'achats d'armes russes par les Saoudiens est relancée, régulièrement. Toujours sans preuves. Et puis... acheter du Pantsir ? Les gars, y'a quand même nettement mieux sur le marché. SI quelqu'un sur ce forum pouvait jeter un oeil à ce fameux bulletin n°37. Je ne parle pas arabe et ma connaissance visuel du pantsir laisse à désirer. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Shorr kan Posted October 26 Share Posted October 26 Il y a Pantsir et Pantsir ... 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
herciv Posted October 27 Share Posted October 27 (edited) Edited October 27 by herciv Link to comment Share on other sites More sharing options...
Ciders Posted October 27 Share Posted October 27 Mais... c'est pas le même article que la dernière fois ? 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
herciv Posted October 27 Share Posted October 27 il y a 12 minutes, Ciders a dit : Mais... c'est pas le même article que la dernière fois ? Edité et supprimé dsl. 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
rendbo Posted October 27 Share Posted October 27 Le 26/10/2024 à 15:42, Shorr kan a dit : Il y a Pantsir et Pantsir ... En essayant de te comprendre, je suis tombé sur certaines photos du système pantsir trop classes (et je en parle pas celle des salons, avec des poufs gigotant devant). Les mecs doivent avoir des designers d'anime japonais dans leurs équipes... Link to comment Share on other sites More sharing options...
Shorr kan Posted November 14 Share Posted November 14 (edited) Vous vous rappelez de "Saudi Vision 2030" dont l'inénarrable "The Line" fait parti ? La chaine britanique ITV a récemment commis un documentaire Kingdom Uncovered: Inside Saudi Arabia et qui parle de 21000 morts sur les chantiers depuis 2017 ........ mais bordel ! Ils ont à peine creusé des tranchés ! https://www.hindustantimes.com/world-news/21000-workers-dead-in-8-years-of-mohammed-bin-salmans-saudi-vision-2030-report-101730127065962.html Edited November 14 by Shorr kan 2 Link to comment Share on other sites More sharing options...
rendbo Posted November 14 Share Posted November 14 il y a une heure, Shorr kan a dit : Vous vous rappelez de "Saudi Vision 2030" dont l'inénarrable "The Line" fait parti ? La chaine britanique ITV a récemment commis un documentaire Kingdom Uncovered: Inside Saudi Arabia et qui parle de 21000 morts sur les chantiers depuis 2017 ........ mais bordel ! Ils ont à peine creusé des tranchés ! https://www.hindustantimes.com/world-news/21000-workers-dead-in-8-years-of-mohammed-bin-salmans-saudi-vision-2030-report-101730127065962.html La partie sur les conditions de vie et de travail commencent à 6'10. C'est glaçant... ah non, ce sont nos amis, ça va. 1 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
ksimodo Posted November 14 Share Posted November 14 Il y a 2 heures, Shorr kan a dit : Inside Saudi Arabia et qui parle de 21000 morts sur les chantiers depuis 2017 ........ mais bordel ! Ils ont à peine creusé des tranchés ! Le projet devrait avoisiner qq petits kilomètres km dans la construction moyen terme réelle. Ca fait peu de morts au mètre linéaire, encore moins au m² habitation ( une micro coupure au bout du doit ). Mais le sang du sud est asiat est pas cher, donc ça va, c'est juste que les pisse froid humanistes de l'occident ne voient pas le projet, pfffffffffffffffffffff................ Et puis le terrassement on sait que c'es le plus dangereux ( des grosses machines avec autour des nouvriers qui font nawak' ). Non vraiment, quand il faudra passer au travail en hauteur à 50 mètres du sol, sans engin lourd, il n'y aura plus aucun problème. Shorr, avec tes communications, t'es vraiment pas prêt de te faire offrir une semaine all incluvise ( avion hôtel bouffe boisson loisirs transport et "accompagnement" ) par le ministère du tourisme de MBS, tu ,ne sais pas y faire. ( et en vrai.... ) 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
FAFA Posted November 18 Share Posted November 18 "L’Arabie saoudite a exécuté plus de 100 étrangers depuis le début de 2024, selon un décompte de l’AFP basé sur les annonces officielles, un bilan qui constitue un nouveau record, selon un groupe de défense des droits humains. Samedi, «Moussa Saleh, ressortissant yéménite» a été exécuté à Najran (sud), pour trafic de drogue, a indiqué l’agence SPA. Son exécution porte à 101 le nombre d’étrangers exécutés dans le pays depuis janvier 2024, selon un décompte de l’AFP. «C’est le plus grand nombre d’exécutions d’étrangers en une seule année», a affirmé à l’AFP Taha al-Hajji, le responsable saoudien d’une organisation de défense des droits humains basée à Berlin (ESOHR). En 2023, comme en 2022, le nombre d’exécutions annuelles d’étrangers s’était élevé à 34. L’application de la peine de mort par Ryad a été critiquée à de nombreuses reprises par des groupes de défense des droits humains qui la considèrent excessive et en décalage avec les efforts affichés par l’Arabie saoudite pour présenter à l’international une image moderne et réformiste. Rythme rapide L’Arabie saoudite est le pays qui a exécuté le plus de prisonniers au monde en 2023 après la Chine et l’Iran, selon Amnesty international. En septembre, l’AFP avait recensé 198 exécutions depuis le début 2024, soit le chiffre le plus élevé en plus de trois décennies, dépassant les précédents records de 196 exécutions en 2022 et de 192 en 1995. Les exécutions ont continué à un rythme rapide depuis lors, atteignant dimanche un total de 274 pour l’année, selon le décompte de l’AFP. Ce bilan contredit les déclarations du prince héritier et dirigeant de facto de l’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, qui avait assuré à la revue américaine «The Atlantic», en 2022, que son royaume avait éliminé la peine de mort, sauf pour les criminels ou individus mettant des vies en danger. Jeed Basyouni, directeur Moyen-Orient de Reprieve, une ONG qui fait campagne contre la peine de mort, pointe une «crise d’exécutions sans précédent en Arabie saoudite», estimant que le nombre total d’exécutions devrait dépasser les 300 cette année. Trafic de drogue Parmi les étrangers exécutés depuis le début de l’année figurent 21 Pakistanais, 20 Yéménites, 14 Syriens, 10 Nigérians, neuf Égyptiens, huit Jordaniens et sept Éthiopiens. Des Soudanais, Indiens, Afghans, un Sri-Lankais, un Érythréen et un Philippin ont aussi été exécutés. Parmi eux, 69 ont été exécutés pour trafic de drogue. En 2022, l’Arabie saoudite a mis fin à un moratoire de trois ans sur les exécutions liées aux affaires de stupéfiants. Les étrangers «sont souvent exploités par de gros trafiquants de drogue qui tirent parti de leur vulnérabilité», explique M. Hajji ajoutant «qu’ils subissent une série de violations des droits humains, depuis leur arrestation jusqu’à leur exécution»." https://www.lematin.ch/story/peine-de-mort-arabie-saoudite-plus-de-100-etrangers-executes-en-2024-103222166 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Pakal Posted November 24 Share Posted November 24 (edited) Au salon "Histoire de Lire" à Versailles (www.hisoiredelire.fr) ce WE je me suis fait dédicacer la BD "MBS l'enfant Terrible de l'Arabie Saoudite" que j'ai dévoré d'une traite hier soir. Malgré une ou deux imprecisions je vous la conseille c'est édifiant. Inutile de préciser que cette BD est interdite dans le Royaume... https://www.fnac.com/a17652723/Antoine-Vitkine-Mbs Edited November 24 by Pakal 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posted Tuesday at 02:59 PM Share Posted Tuesday at 02:59 PM Saudi Arabia abandons pursuit of US defence treaty over Israel stalemate L'Arabie saoudite renonce à conclure un traité de défense avec les États-Unis en raison de l'impasse dans laquelle se trouve Israël Résumé Le traité de défense américano-saoudien proposé devrait être approuvé par le Sénat Mais cette approbation est subordonnée à la reconnaissance d'Israël par l'Arabie saoudite Riyad souhaite qu'Israël s'engage d'abord à créer un État palestinien L'Arabie saoudite opte plutôt pour un pacte militaire américain plus modeste Le pacte de coopération élargirait les exercices militaires conjoints RIYADH, 29 novembre (Reuters) - L'Arabie saoudite a renoncé à conclure un ambitieux traité de défense avec Washington en échange de la normalisation de ses relations avec Israël et milite désormais en faveur d'un accord de coopération militaire plus modeste, ont déclaré à Reuters deux responsables saoudiens et quatre responsables occidentaux. Dans le cadre des efforts déployés en début d'année pour faire passer un traité de sécurité mutuelle de grande envergure, Riyad a assoupli sa position sur la création d'un Etat palestinien, déclarant à Washington qu'un engagement public d'Israël en faveur d'une solution à deux Etats pourrait suffire pour que le royaume du Golfe normalise ses relations. Mais alors que la colère de l'opinion publique en Arabie saoudite et dans l'ensemble du Moyen-Orient est à son comble en raison des actions militaires d'Israël à Gaza, le prince héritier Mohammed bin Salman a de nouveau conditionné la reconnaissance d'Israël à la prise de mesures concrètes pour créer un État palestinien, ont déclaré deux sources saoudiennes et trois sources occidentales. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est toujours désireux d'obtenir une normalisation avec la puissance saoudienne comme une étape historique et un signe d'acceptation plus large dans le monde arabe, ont déclaré des diplomates occidentaux. Mais il est confronté à une opposition écrasante dans son pays à toute concession aux Palestiniens à la suite des attaques du Hamas du 7 octobre, et il sait que tout geste allant dans le sens de la création d'un État fracturerait sa coalition au pouvoir, ont-ils déclaré. Les deux dirigeants étant pour l'instant entravés par leur pouvoir national, Riyad et Washington espèrent qu'un pacte de défense plus modeste pourra être scellé avant que le président Joe Biden ne quitte la Maison Blanche en janvier, ont indiqué les sources. Un véritable traité américano-saoudien devrait être adopté par le Sénat américain à la majorité des deux tiers, ce qui ne serait pas possible si Riyad ne reconnaissait pas Israël, selon les six sources. Le pacte actuellement en discussion impliquerait l'élargissement des exercices militaires conjoints pour faire face aux menaces régionales, principalement celles de l'Iran. Il favoriserait les partenariats entre les entreprises de défense américaines et saoudiennes, tout en prévoyant des garde-fous pour empêcher toute collaboration avec la Chine, ont indiqué les sources. L'accord encouragerait les investissements saoudiens dans les technologies de pointe, en particulier dans la défense contre les drones. Les États-Unis renforceraient leur présence à Riyad par le biais de la formation, de la logistique et du soutien à la cybersécurité, et pourraient déployer un bataillon de missiles Patriot pour renforcer la défense antimissile et la dissuasion intégrée. Mais il ne s'agirait pas d'un traité de défense mutuelle contraignant qui obligerait les forces américaines à protéger le premier exportateur mondial de pétrole en cas d'attaque étrangère. « L'Arabie saoudite obtiendra un accord de sécurité qui permettra d'accroître la coopération militaire et les ventes d'armes américaines, mais pas un traité de défense similaire à celui du Japon ou de la Corée du Sud, comme elle le souhaitait initialement », a déclaré Abdelaziz al-Sagher, directeur du groupe de réflexion Gulf Research Institute en Arabie saoudite. LE DILEMME DE TRUMP L'arrivée imminente de Donald Trump à la Maison Blanche complique encore le tableau. Alors que le plan de Trump pour résoudre le conflit israélo-palestinien exclut toute disposition en faveur d'un État ou d'une souveraineté palestinienne, il est un proche allié du prince héritier saoudien. Les responsables palestiniens et certains responsables arabes craignent que Trump et son gendre Jared Kushner - architecte du « Deal du siècle » et également proche allié du prince héritier - ne finissent par le persuader de soutenir le plan. La manière dont le prince conciliera les priorités saoudiennes avec ce paysage diplomatique changeant sera déterminante, définissant à la fois son leadership et l'avenir du processus de paix, ont déclaré des diplomates. L'administration américaine actuelle n'a pas perdu l'espoir de parvenir à un accord sur les garanties de sécurité avant que M. Biden ne quitte ses fonctions en janvier, mais un certain nombre d'obstacles subsistent. Une personne à Washington connaissant bien les pourparlers a déclaré qu'il y avait des raisons d'être sceptique quant à la possibilité de conclure un accord dans un délai raisonnable. Les fonctionnaires américains sont conscients que le royaume est toujours intéressé par la concrétisation formelle des garanties qu'il recherche, en particulier pour avoir accès à des armes plus avancées, mais ils ne savent pas s'ils préfèrent le faire sous Biden ou attendre Trump, a déclaré la source. « Nous continuons à discuter avec les Saoudiens et nous avons de nombreuses lignes d'action sur la table », a déclaré le responsable américain. Le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a refusé de commenter les efforts déployés pour parvenir à un accord sur les garanties de sécurité américaines pour l'Arabie saoudite. Le bureau de M. Netanyahu a refusé de commenter la position saoudienne sur la création d'un État palestinien. Un traité de défense accordant à l'Arabie saoudite la protection militaire des États-Unis en échange de la reconnaissance d'Israël remodèlerait le Moyen-Orient en unissant deux ennemis de longue date et en liant Riyad à Washington à un moment où la Chine fait des percées dans la région. Cela permettrait au royaume de renforcer sa sécurité et d'écarter les menaces de l'Iran et de ses alliés houthis, afin d'éviter une répétition des frappes de 2019 sur ses installations pétrolières, que Riyad et Washington ont toutes deux imputées à Téhéran. L'Iran a nié tout rôle. Un haut responsable saoudien a déclaré que le traité était achevé à 95 %, mais que Riyad avait choisi de discuter d'un accord alternatif, étant donné qu'il n'était pas réalisable sans normalisation avec Israël. Selon le format retenu, un accord de coopération réduit pourrait être approuvé sans passer par le Congrès avant que M. Biden ne quitte ses fonctions, ont déclaré deux des sources. Les négociations en vue d'un traité de défense mutuelle se sont heurtées à d'autres obstacles. Par exemple, les discussions sur la coopération nucléaire civile n'ont pas progressé parce que l'Arabie saoudite a refusé de signer un accord dit « 123 » avec les États-Unis, qui aurait refusé à Riyad le droit à l'enrichissement nucléaire, ont déclaré les six sources. Les objections saoudiennes aux articles relatifs aux droits de l'homme se sont avérées être un autre sujet de désaccord, a déclaré à Reuters une source saoudienne proche des pourparlers. LE GRAND PRIX Bien que les dirigeants saoudiens défendent fermement l'idée d'un État palestinien, les diplomates ne savent toujours pas comment le prince héritier réagirait si M. Trump relançait l'accord qu'il a proposé en 2020 pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Ce plan marque un changement radical dans la politique américaine et les accords internationaux en s'alignant ouvertement sur Israël et en s'écartant fortement du cadre « terre contre paix » qui a toujours guidé les négociations. Il permettrait à Israël d'annexer de vastes étendues de terres en Cisjordanie occupée, y compris des colonies israéliennes et la vallée du Jourdain, et reconnaîtrait Jérusalem comme la « capitale indivise d'Israël », niant ainsi les revendications palestiniennes de faire de Jérusalem-Est leur capitale, une aspiration centrale dans leurs objectifs de création d'un État et conformément aux résolutions de l'ONU. En légitimant les annexions israéliennes, le plan Trump est considéré par beaucoup comme un coup dur porté à la solution des deux États et aux espoirs palestiniens d'accéder au statut d'État. Les responsables saoudiens insistent sur le fait que la création d'un État palestinien conformément aux accords internationaux précédents, y compris Jérusalem-Est comme capitale, reste une condition essentielle pour la paix et la stabilité régionales à long terme. Sans cela, le cycle de la violence continuera à compromettre toute relation normale, affirment-ils. « Comment pouvons-nous imaginer une région intégrée si nous éludons la question palestinienne ? a déclaré un haut fonctionnaire saoudien. « On ne peut pas empêcher le droit des Palestiniens à l'autodétermination. Le prince héritier Mohammed a critiqué Israël de la manière la plus sévère depuis le début de la guerre de Gaza, qualifiant les actions militaires d'Israël à Gaza de « génocide collectif » dans son discours lors d'un sommet arabe et islamique qui s'est tenu à Riyad ce mois-ci. La possibilité d'une normalisation saoudienne avec Israël pourrait toutefois être réexaminée à l'avenir, peut-être une fois que la poussière sera retombée après la guerre de Gaza - et peut-être sous un autre gouvernement israélien, ont déclaré des diplomates. Fawaz Gerges, expert du Moyen-Orient à la London School of Economics, a déclaré que M. Trump exploiterait toutes les voies possibles pour obtenir une normalisation historique entre l'Arabie saoudite et Israël. « Pour M. Trump, l'Arabie saoudite est le grand prix », a déclaré M. Gerges. « Quant à la manière dont la normalisation pourrait se produire malgré l'insistance répétée des dirigeants saoudiens sur le fait qu'ils ne reconnaîtront pas Israël tant qu'une véritable voie vers un État palestinien n'aura pas été tracée, Trump pourrait promettre un cessez-le-feu à Gaza en échange d'une normalisation et d'une promesse provisoire de soutenir un État palestinien, sans obliger Israël à faire de véritables concessions aux Palestiniens. » 1 1 Link to comment Share on other sites More sharing options...
Recommended Posts
Create an account or sign in to comment
You need to be a member in order to leave a comment
Create an account
Sign up for a new account in our community. It's easy!
Register a new accountSign in
Already have an account? Sign in here.
Sign In Now