Shorr kan Posté(e) le 23 novembre 2023 Share Posté(e) le 23 novembre 2023 Il y a 5 heures, ksimodo a dit : Oui, c'est potentiellement intégrable. Mon message plus haut voulait souligner la même incongruité que toi, je pense. D'un côté un affichage de ministères ultra régaliens, et de l'autre côté un libertarisme poussé comme argument, c'est paradoxal. Par contre, même si on attendra pour juger, je pense que le social, la santé et l'éducation, ce ne sera pas une priorité sur ce mandat... On appel ça le "minarchisme". C'est un courant de la pensé libérale qui ne nie pas la nécessité d'un Etat, mais plaide pour que celui-ci soit "minimal" ; c'es à dire centré sur les taches régaliennes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 23 novembre 2023 Share Posté(e) le 23 novembre 2023 il y a 22 minutes, Shorr kan a dit : On appel ça le "minarchisme". J'ai peur qu'ici ce soit un nouveau courant, le miléisme. Le type n'a pas l'air d'un tranquille qui se contente d'une intervention minimale...Quand on file du pouvoir à un excité, l'abus arrive arrive vite. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 23 novembre 2023 Share Posté(e) le 23 novembre 2023 il y a 4 minutes, ksimodo a dit : J'ai peur qu'ici ce soit un nouveau courant, le miléisme. Le type n'a pas l'air d'un tranquille qui se contente d'une intervention minimale...Quand on file du pouvoir à un excité, l'abus arrive arrive vite. Je suis d'accords : ce type est probablement comme Trump qui était avant tout "trumpiste" avant d'être quoique ce soit d'autre. Même s'il semble avoir un background idéologique plus poussé. Et ça vaut pour beaucoup de présents et de ces anciens collègues de par le monde. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Fusilier Posté(e) le 23 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 23 novembre 2023 il y a 18 minutes, Shorr kan a dit : On appel ça le "minarchisme". C'est un courant de la pensé libérale qui ne nie pas la nécessité d'un Etat, mais plaide pour que celui-ci soit "minimal" ; c'es à dire centré sur les taches régaliennes. Ce qui échappe à ces libertariens, c'est le fait que l'Etat, ce n'est pas que les appareils d'Etat. Comme disait Gramsci (ou d'autres comme Poulantzas, etc) il s'agit, avant tout d'une hégémonie, culturelle, idéologique; des "dominants" qui associent (tissent des alliances) par le "contrat social" les "dominés". C'est ce qui fait la force des Etats "avancés", que ce soit sous la forme de la social-démocratie, démocratie-chrétienne et leurs variantes, USA incluse. D'où l'idée de régulation, qui est un peu plus large que "politiques d'Etat" (keynes et Cie...) puisque elle intègre les rapports économiques entre Etats. Même si aujourd'hui, cette hégémonie semble en crise (la représentativité démocratique et blabla) Ceci pour revenir au cas argentin, je me demande jusqu'à quel point, le péronisme n'a pas empêche l'émergence d'une réelle hégémonie des "dominants" (ni une alternative à celle-ci) Après tout le péronisme c'est une sorte de pensée militaire, populiste. Ni capitaliste, ni socialiste, ni communiste, selon les mots de Péron (général de son état) 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Shorr kan Posté(e) le 23 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 23 novembre 2023 (modifié) Le 23/11/2023 à 18:34, Fusilier a dit : Ce qui échappe à ces libertariens, c'est le fait que l'Etat, ce n'est pas que les appareils d'Etat. Comme disait Gramsci (ou d'autres comme Poulantzas, etc) il s'agit, avant tout d'une hégémonie, culturelle, idéologique; des "dominants" qui associent (tissent des alliances) par le "contrat social" les "dominés". C'est ce qui fait la force des Etats "avancés", que ce soit sous la forme de la social-démocratie, démocratie-chrétienne et leurs variantes, USA incluse. D'où l'idée de régulation, qui est un peu plus large que "politiques d'Etat" (keynes et Cie...) puisque elle intègre les rapports économiques entre Etats. Même si aujourd'hui, cette hégémonie semble en crise (la représentativité démocratique et blabla) Ceci pour revenir au cas argentin, je me demande jusqu'à quel point, le péronisme n'a pas empêche l'émergence d'une réelle hégémonie des "dominants" (ni une alternative à celle-ci) Après tout le péronisme c'est une sorte de pensée militaire, populiste. Ni capitaliste, ni socialiste, ni communiste, selon les mots de Péron (général de son état) Contrairement aux caricatures, la plupart des libéraux - à contre cœur il est vrai- reconnaissent la nécessité d'un appareil d'Etat, mais pour eux, le point important, est que l'Etat n'est porteur d'aucune "transcendance". Ce n'est pour eux qu'une "fiction", ou plus exactement une convention et surtout un mal nécessaire pour réguler la société ; mais tout part de l'individu : un système politique qui se respecte commence avec la souveraineté de l'individu et fin avec, et l'Etat n'est acceptable que dans ce cadre. Après tu as les deux grands courants du libéralisme : - Les libéraux classiques, qui ont pour devise "laisser faire, laisser passer" et qui croient en un droit naturel qu'il suffit de ne pas entraver par excès d'étatisme, pour obtenir une société vertueuse, équilibrée et surtout autorégulée sans qu'on ne sache trop comment(ça ressemble beaucoup à de la pensée magique, hein ? ). Ils se méfient de la démocratie sans la rejeter en bloc, tendent à penser que les inégalités sont naturelles et pas toujours mauvaises ; mais les luttes de pouvoir c'est pas trop leur truc, préférant le maintient du statuquo. Ils comptent sur l'état de droit à laquelle ils accordent beaucoup d'importance, comme ligne de défense . - Et les fameux néolibéraux, les "libéraux de combats", qui ont compris après la Seconde Guerre mondiale que leurs idées n'allaient pas de soit et qu'elles avaient besoins d'être défendues voir imposées de force, en conséquence de quoi ils ont tiré la conclusion logique qu'il fallait aller à la conquête du pouvoir avec pour objectif de faire une OPA sur l'Etat. Et j'utiles à dessin le langage, parceque c'est comme ça qu'il voit l'Etat : une entreprise à rationaliser. C'est prégnant dans la répartition des ministères dans ce gouvernement argentin, où il y a même l'équivalent d'une direction des ressources humaines ! Je met de coté les anarcho-capitaliste et autre gus libértariens qui refusent de transiger sur leur anti-étatisme. Modifié le 28 novembre 2023 par Shorr kan 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 23 novembre 2023 Share Posté(e) le 23 novembre 2023 il y a 19 minutes, Shorr kan a dit : Contrairement aux caricatures, la plupart des libéraux - à contre cœur il est vrai- reconnaissent la nécessité d'un appareil d'Etat, mais pour eux, le point important, est que l'Etat n'est porteur d'aucune "transcendance". Ce n'est pour eux qu'une "fiction", ou plus exactement une convention et surtout un mal nécessaire pour réguler la société ; mais tout part de l'individu : un système politique qui se respecte commence avec la souveraineté de l'individu et fin avec, et l'Etat n'est acceptable que dans ce cadre. Ce qui n'empêche pas ce courant d'être, en quelque sorte, "hors sol", hors du monde réel. Par ce que les individus s'inscrivent dans une histoire (nationale, géographique, économique, culturelle) qu'ils ne sont pas strictement des homo œconomicus, qu'ils peuvent composer des groupes d’intérêts, que les Etats existent bel et bien... Ceci dit, ça ne les empêche pas de commettre de dégâts quand ils sont au pouvoir. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Shorr kan Posté(e) le 23 novembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 23 novembre 2023 (modifié) il y a 14 minutes, Fusilier a dit : Ce qui n'empêche pas ce courant d'être, en quelque sorte, "hors sol", hors du monde réel. Par ce que les individus s'inscrivent dans une histoire (nationale, géographique, économique, culturelle) qu'ils ne sont pas strictement des homo œconomicus, qu'ils peuvent composer des groupes d’intérêts, que les Etats existent bel et bien... Ceci dit, ça ne les empêche pas de commettre de dégâts quand ils sont au pouvoir. Oui, oui je suis d'accords ! Le problème de fond des libéraux -selon moi- c'est qu'ils sont tellement fascinés par la force de leurs principes, qu'ils négligent qu'ils ne sont vraies qu'au "premier ordre", c'est à dire sans prendre en compte les "frictions" du monde réelle. ça débouche sur des apories du genre "la liberté doit être imposé !" PS: j'ai modifié légèrement mon précédent post Modifié le 23 novembre 2023 par Shorr kan 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 23 novembre 2023 Share Posté(e) le 23 novembre 2023 Il y a 3 heures, Shorr kan a dit : Oui, oui je suis d'accords ! Le problème de fond des libéraux -selon moi- c'est qu'ils sont tellement fascinés par la force de leurs principes, qu'ils négligent qu'ils ne sont vraies qu'au "premier ordre", c'est à dire sans prendre en compte les "frictions" du monde réelle. ça débouche sur des apories du genre "la liberté doit être imposé !" PS: j'ai modifié légèrement mon précédent post Les néo-libéraux pensent dans un monde totalement imaginaire. Encore plus que les libéraux classiques qui sont déjà hors sol. Suffit de voir toutes les théories basés sur la théorie des jeux dont les principes sont toujours des mondes imaginaires sans les "frictions" dont tu parles. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 novembre 2023 Auteur Share Posté(e) le 26 novembre 2023 https://en.wikipedia.org/wiki/Espacio_Lejano_Station La station Espacio Lejano est une station de radio située dans le département de Loncopué, province de Neuquén, en Argentine, et est exploitée par l'Administration spatiale nationale chinoise dans le cadre du réseau spatial profond chinois, en collaboration avec la Commission nationale des activités spatiales (CONAE) de l'Argentine[1][2] Le réseau spatial profond chinois est géré par le China Satellite Launch and Tracking Control General (CLTC), qui dépend de la Force de soutien stratégique de l'Armée populaire de libération[3][4]. La station a été construite et est entretenue par des filiales de China Communications Construction Company[5]. Elle est opérationnelle depuis 2018. https://www.bloomberg.com/news/newsletters/2023-11-25/milei-s-softer-tone-shows-how-much-argentina-needs-china M. Milei affirme aujourd'hui qu'il n'envisage pas de mettre fin aux relations diplomatiques avec la Chine, mais simplement de les réduire. Le secteur privé, quant à lui, ne devrait pas se sentir aussi contraint. Quelques jours avant l'élection, il a déclaré à un groupe de cadres à Buenos Aires : "Voulez-vous faire des affaires avec les Chinois ? Continuez à faire tout ce que vous voulez". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rasi Posté(e) le 4 décembre 2023 Share Posté(e) le 4 décembre 2023 L'Argentine ne rejoindra pas les BRICS comme prévu, déclare un membre de l'équipe de transition de Milei. https://apnews.com/article/brics-argentina-milei-mondino-e428ca065e093ccb5ecad5d19bc5963d 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 4 décembre 2023 Share Posté(e) le 4 décembre 2023 De toute façon avec Miléi, ils ne rejoindront personne et se foutront sur la gueule avec tout le monde. Ou alors il s'inspire de Méloni, et au bout de 6 mois il chie sur son électorat et devient un agneau docile complètement différent du programme qui a fait son élection. Si Miléi persiste, il va faire son Brexit à lui, ce sera son SalidArgentina. Loin des voisins, loin de tous les pouvoirs du monde, seul au monde. Et la population viendra chouiner sur le prix des denrées, l'inflation, et la Royale qui multipliera les exercices autour des Malouines. https://apnews.com/article/argentina-eu-mercosur-brazil-paraguay-7448623940e803b314ccd021f22ad7da Puisqu'ils rejettent tout....mais celui ci Milei semble favorable. Je ne comprends plus rien. L'accord Mercosur / UE, ce sont des opportunités d'export par dumping bas prix ( pour eux ) contre des résolution sur l'environnement en échange. Et je ne vois pas un président hyper libéral favoriser des contraintes enviro ( sauf s'il aucune envie de les appliquer pour de vrai...) Perso, je ne suis pas contre un abandon de ce truc, tout au plus il profiterai à qq industries ( et à certaines personnes trés haut placées ) mais l'intérêt pour le citoyen UE je ne vois pas.... C'est pas avec les taxes en moins qu'une crême solaire L'Oréal coutera bien moins cher là bas, si un produit local existe. Par contre, qu'est ce qu'on va importer ? La vachette argentine c'est très surfait, en clairement c'est pas très bon. L'industriel français pourra substituer du cheval roumain par du boeuf argentin pas cher, mais au delà je vois pas trop....Quoi qu'en passant par la filière moldave, du bœuf congelé arrivant par cargo pourrait devenir du bœuf français, c'est pas con....Bon, je vous laisse, je retourne à mes lasagnes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 décembre 2023 Auteur Share Posté(e) le 13 décembre 2023 https://laviedesidees.fr/L-inquietante-etrangete-du-president-Milei (12 décembre 2023) Étrange et inquiétant, le nouveau président argentin l’est à coup sûr, par les extravagances de son spiritualisme et de son libertarianisme. Mais tout cela n’est pas si nouveau. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 29 décembre 2023 Share Posté(e) le 29 décembre 2023 Pour la première fois en quarante ans de démocratie en Argentine un président doit faire face à une grève générale un mois et demi seulement après son arrivée au pouvoir. Hector Daer, secrétaire général de la CGT − principale centrale syndicale d’Argentine, qui revendique 7 millions d’affiliés − a annoncé, jeudi 28 décembre en conférence de presse, une grève générale pour protester contre les premiers décrets et projets de loi de la présidence ultralibérale du nouveau président, Javier Milei. https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/29/argentine-appel-a-une-greve-generale-en-janvier-contre-le-programme-de-reforme-ultraliberal-du-nouveau-president_6208155_3210.html 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 30 décembre 2023 Share Posté(e) le 30 décembre 2023 Le 04/12/2023 à 22:41, ksimodo a dit : https://apnews.com/article/argentina-eu-mercosur-brazil-paraguay-7448623940e803b314ccd021f22ad7da Puisqu'ils rejettent tout....mais celui ci Milei semble favorable. Je ne comprends plus rien. L'accord Mercosur / UE, ce sont des opportunités d'export par dumping bas prix ( pour eux ) contre des résolution sur l'environnement en échange. Et je ne vois pas un président hyper libéral favoriser des contraintes enviro ( sauf s'il aucune envie de les appliquer pour de vrai...) Perso, je ne suis pas contre un abandon de ce truc, tout au plus il profiterai à qq industries ( et à certaines personnes trés haut placées ) mais l'intérêt pour le citoyen UE je ne vois pas.... C'est pas avec les taxes en moins qu'une crême solaire L'Oréal coutera bien moins cher là bas, si un produit local existe. Par contre, qu'est ce qu'on va importer ? La vachette argentine c'est trés surfait, en clairement c'est pas trés bon. L'industriel français pourra substituer du cheval roumain par du boeuf argentin pas cher, mais au delà je vois pas trop....Quoi qu'en passant par la filière moldave, du boeuf congelé arrivant par cargo pourrait devenir du boeuf français, c'est pas con....Bon, je vous laisse, je retourne à mes lasagnes. A la base l’intérêt c’était qu’on est excédentaire avec le mercosur et que donc cela favoriserait nos exportations de produits manufacturés. L’agriculture n’a rien à gagner par contre et un peu à perdre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 12 janvier Share Posté(e) le 12 janvier C'est le bordel : https://www.20minutes.fr/monde/4070251-20240112-argentine-gens-savent-vont-habiter-lendemain-suite-mega-decret-javier-milei En Argentine, les conséquences d’un premier mois de présidence de l’ultralibéral Javier Milei sont déjà visibles. Le pays est touché par une aggravation de l’inflation de 25,5 % en décembre 2023 et une dévaluation de 50 % du peso. Comme promis lors de sa campagne, Javier Milei a signé un « méga-décret » d’urgence, publié en décembre par son gouvernement, qui acte la fin de l’encadrement des loyers et des prix. Résultat, les baux ne sont régis que par un accord « libre » entre les parties, ce qui accentue la crise du logement, les loyers devenant de moins en moins accessibles. Sans toit… ni lois Malgré ses deux diplômes et quatre emplois, Tomas Sislian, 28 ans, s’apprête à quitter Saavedra, son quartier de toujours dans la capitale Buenos Aires, par manque de moyens. « J’ai vécu toute ma vie dans le coin » explique-t-il, ayant l’impression qu’on l' « expulse ». Ses propriétaires n’ont pas renouvelé son bail, invoquant « la situation compliquée de l’économie ». Vraisemblablement, ils attendent que le marché se stabilise pour fixer un loyer plus élevé, ou passer en AirBnB. Retour vers le passé ? Tomas, de son côté, ne peut plus se permettre de reprendre un logement dans le coin, qui lui coûterait la moitié de son salaire. « On reçoit des gens désespérés, qui nous disent qu’ils ne savent pas où ils vont habiter le lendemain », assure Gervasio Muñoz, président de l’organisation Inquilinos Agrupados (locataires rassemblés). Il présente la situation comme « gravissime » et craint que cette détresse immobilière soit vouée à empirer. Pourtant, la crise du logement n’est pas nouvelle à Buenos Aires, où foisonnent les locations de courtes durées pour étrangers, souvent réclamées en dollars. La question du règlement des loyers est centrale. Critiquée sur un système « féodal » de « troc », Diana Mondino, ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, propose des alternatives. Elle écrit sur son compte X qu’un contrat pourra s’honorer en bitcoin, « et autre cryptomonnaie ou espèces, comme des kilos de bœuf, ou des litres de lait ». Problème, le bœuf et le lait, comme l’alimentaire en général, deviennent inaccessibles. La dévaluation de la monnaie se répercute d’abord sur le prix des importations, explique Hernan Letcher, économiste. Mais qu’un secteur utilise ou non des biens importés, tous augmentent « pour ne pas rester à la traîne ». C’est pourquoi l’inflation touche tous les secteurs, alors que « les salaires ont tendance à être mis à jour en dernier ». L’association Inquilinos Agrupados n’attendra pas ; elle a saisi la justice d’un recours en nullité contre le méga-décret d’urgence en dénonçant une situation « sans équivalent dans le monde ». 1 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 20 avril Auteur Share Posté(e) le 20 avril (modifié) Le 19/04/2024 à 16:31, capmat a dit : L'Argentine se retrouverait, via l'OTAN, une alliée du Royaume Uni dont dépendent les Falkland (ou Malvinas).... Le président Javier Milei oppose son indifférence à l'agitation patriotique traditionnellement de mise lors du quarantième anniversaire de la guerre des Malouines : https://apnews.com/article/malvinas-milei-war-falklands-britain-argentina-f483a2de4861a4317419208f679b6f9b (3 avril 2024) Au nom de la rigueur, il a annulé le projet d'un grand défilé de la Journée des Malouines, qui devait coïncider avec l'anniversaire du début de la guerre. À l'occasion d'une fête nationale qui déborde typiquement de patriotisme, les attaques contre la position britannique sont pratiquement parole d'évangile. Mais Milei n'a pas mentionné le Royaume-Uni dans son discours, se contentant de promettre une vague "feuille de route pour le retour des Malouines aux mains de l'Argentine". Modifié le 20 avril par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 25 mai Auteur Share Posté(e) le 25 mai https://www.smh.com.au/world/north-america/how-musk-s-bromance-with-right-wing-world-leaders-benefits-his-empire-20240513-p5jd07.html Le projet de loi de Milei, qui lui confère de larges pouvoirs d'urgence sur l'économie et l'énergie pour l'année à venir, comprend un avantage majeur pour Tesla : des incitations significatives pour les investisseurs étrangers dans de grands projets, en particulier dans l'exploitation minière. Ces entreprises bénéficieraient d'importantes réductions d'impôts, d'exonérations douanières et d'avantages en matière de change, ainsi que d'une certitude fiscale et réglementaire pour les 30 prochaines années. Le fournisseur de lithium de Tesla est susceptible de remplir ces conditions. Si c'est le cas, le plan de Milei donnerait à Tesla une stabilité et une prévisibilité inhabituelles dans son accès au lithium argentin jusqu'en 2054 au moins. La proposition a été adoptée par la chambre basse du pays le 30 avril. SpaceX a fait pression pour obtenir l'autorisation de Starlink en Argentine depuis 2022, mais s'est heurtée à un blocage bureaucratique. Milei a rapidement réduit la réglementation sur l'internet par satellite, et Starlink a commencé à fonctionner dans ce pays en mars. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 18 juin Auteur Share Posté(e) le 18 juin https://unherd.com/newsroom/javier-mileis-anti-inflation-drive-pushes-argentina-towards-brics/ (18 juin 2024) Le président argentin Javier Milei a dû pousser un soupir de soulagement lorsqu'il a pris connaissance des données relatives à l'inflation publiées la semaine dernière. Il s'agit de la première baisse annuelle depuis que le président a pris un risque majeur en autorisant la dévaluation du peso à la fin de l'année dernière, l'inflation étant passée de 292 % en avril à 276 % en mai. Milei a joué avec le feu en dévaluant le peso à la fin de l'année dernière. Il a laissé le génie de l'hyperinflation sortir de la bouteille d'une manière telle qu'il est impossible de l'y remettre. Il est maintenant pris au piège entre le maintien artificiel de la monnaie - ce contre quoi il s'était insurgé en tant que candidat - et la possibilité d'une nouvelle dépréciation du peso et d'une inflation encore plus importante. Le président est maintenant forcé de réaliser que la solution simple à l'inflation persistante du pays qu'il avait promise à ses électeurs n'existe pas. Il n'y a pas de fée magique libertaire qui puisse guérir les profonds problèmes structurels de l'Argentine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 19 juin Share Posté(e) le 19 juin "L'inflation recule", ça me rappelle vaguement quelqu'un. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 septembre Auteur Share Posté(e) le 24 septembre https://www.foreignaffairs.com/argentina/argentina-still-crisis (23 septembre 2024) Milei, un économiste anarcho-libéral ayant peu d'expérience gouvernementale, a passé sa campagne à promettre des solutions radicales aux problèmes que les partis traditionnels argentins n'avaient pas réussi à résoudre pendant des décennies avant lui : l'inflation et la croissance. Selon la Banque mondiale, le PIB par habitant en 2023 était inférieur de 11 % à celui de 2011. Les statistiques officielles montrent que le taux d'inflation annuel du pays est passé de 10 % en 2004 à plus de 200 % en 2023. Au cours des premiers mois de son mandat, Milei a tenu ses promesses de réduction du déficit et de l'inflation. Il a transformé un déficit budgétaire de 2,7 % du PIB en un excédent de 1,2 % du PIB en gelant les pensions et les salaires de la fonction publique au fur et à mesure de l'inflation, ce qui a eu pour effet de les réduire. Il a également augmenté les taxes sur les importations et les revenus, mis fin à tous les projets de travaux publics, licencié 30 000 fonctionnaires et réduit les subventions à l'énergie et aux transports pour les consommateurs. En conséquence, l'inflation mensuelle est passée de 26 % en décembre 2023 à environ 4 % en juin, niveau auquel elle s'est maintenue. [Mais l'inflation annuelle reste forte : 211,4% en décembre 2023 et 271,5% en juin 2024 selon https://tradingeconomics.com/argentina/inflation-cpi ] Milei a, quant à lui, conservé un soutien populaire constant, avec des taux d'approbation qui oscillent autour de 50 %, bien qu'il y ait des signes récents de lassitude de la part de l'opinion publique. Selon la plupart des sondages, l'inflation a considérablement diminué en tant que principal problème identifié par les Argentins et a été remplacée par les craintes de perte d'emploi et de pauvreté. En réduisant les dépenses de l'État, Milei a contribué à plonger le pays dans une profonde récession : le gouvernement prévoit une baisse de 3,8 % du PIB pour 2024. À terme, cette situation pourrait se transformer en un sérieux handicap politique. Milei a été confronté à un faible niveau d'agitation sociale par rapport aux normes argentines - deux grèves générales et une importante manifestation. Mais comme les Argentins sont de plus en plus préoccupés par la pauvreté et la sécurité de l'emploi, ces troubles pourraient prendre de l'ampleur. Inflation mensuelle en haut, annuelle en bas. Source : https://www.contrepoints.org/2024/07/08/476936-les-tendances-recentes-de-linflation-en-argentine-donnent-raison-a-hazlitt Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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