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[Documentaire] Berlin, les sentinelles de la guerre froide


Seal

Messages recommandés

Bonjour,

 

Style : Documentaire
Titre : Berlin, les sentinelles de la guerre froide

 

 

 

Très bon documentaire.
Ce qui me fait rire dans ce documentaire, se sont certaines missions, faut en vouloir pour aller fouiller dans les latrines de "l'ennemi" ... et les Américains qui demandent aux Français de leur fournir des échantillons sur le blindage avant des Chars Russes en perçant le blindage avec une perceuse ... sans déconner, ils étaient dans un drôle de "délire" à l'époque ... 
Se planquer dans la brousse pour compter les convois, le nombre de véhicules, des wagons, noter le noms des modèles de camions - canons - chars - les plaques d'immatriculations, fallait en vouloir pour faire ce travail ... 

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@ Collectionneur : Oui ils en parlent dans le documentaire.

@ ascromis : De rien, c'est avec plaisir, et le plaisir est partagé. 

Si j'ai bien compris, les militaires qui étaient de la "Mission Militaire Française de Liaison", espionnaient en uniforme ou en civil avec des véhicules militaires dotés de plaques d'immat spécifiques comme on peut le voir sur cette photo d'archive. 

21_c1_hv_espions.jpg


L'article : http://www.laliberte.ch/news/dossiers/histoire-vivante/berlin-vol-au-dessus-d-un-nid-d-espions-264203#.VqlGqprhDeg

Dans le documentaire on peut voir des militaires de l'Armée de l'Air prendre des photos. 

Ce qui m'interpelle, pourquoi espionner en uniforme et avec des voitures immatriculées de la MMFL ? 
Pourquoi ne pas espionner en civil tout simplement et avec des voitures immatriculées en plaques allemandes ? 

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AdH-6-T-9-660x330.jpeg
Le chef d’équipage Daniel Trastour à son poste à l’arrière du véhicule d’observation. Le matériel nécessaire à la mission est disposé dans des filets autour de lui. A l’avant, deux sous-officiers (un observateur et un pilote).

 

AdH-6-T-4.jpeg
Avant le départ, l’itinéraire de la mission d’une durée d’un à deux jours est soigneusement mémorisé afin d’éviter d’emporter le moindre document.

 

AdH-6-T-3.jpeg
Ci-dessus : Mercedes Gelände tout terrain à deux portes n°34. Les Range Rover étaient moins solides en cas de « pépin ».Ci-contre : la Mercedes n° 38 embourbée dans la campagne allemande. L’accès aux meilleurs points d’observation se faisait parfois par des chemins détournés, pas toujours très carrossables au moment du dégel ou après de fortes pluies.Les Britanniques conservent à titre de souvenir un de leurs véhicules « de liaison » au musée de l’Infanterie de Londres.

AdH-6-T-5-300x297.jpeg


 

AdH-6-T-Mariotti.jpegL’accident où a trouvé la mort l’adjudant-chef Mariotti qui pilotait la Mercedes n°32. La dépouille mortelle se trouve sous la bâche entre le VGL et le camion de droite. Il s’agit d’un coup monté par la police allemande à la demande des Soviétiques.
 
AdH-6-T-confrontation.jpegCette photographie, prise de l’arrière du VGL par l’adjudant-chef Valverde, l’observateur du commandant Daniel Trastour, le montre en pleine discussion avec un officier soviétique après un blocage de routine : que de mensonges pour la bonne cause !

L'article : http://aventuresdelhistoire.com/espions-en-uniforme-les-militaires-francais-en-mission-en-rda/

Modifié par Seal
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Il y a 1 heure, ascromis a dit :

Les "british" utilisaient du Range Rover si mes souvenirs sont exacts.

 

Regarde cette vidéo. 
Un ancien membre des M.M.F.L. a réuni des photos personnelles réalisées en mission entre 1974 et 1987.
 

 

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Il y a 18 heures, Seal a dit :

Ce qui m'interpelle, pourquoi espionner en uniforme et avec des voitures immatriculées de la MMFL ? 
Pourquoi ne pas espionner en civil tout simplement et avec des voitures immatriculées en plaques allemandes ? 

L'existence et les conditions des missions de liaisons étaient établies par un accord signé entre Alliés et Soviétiques au début de l'après-guerre. Ca doit venir de là.

J'ai eu l'occasion de parler avec un vétéran aux journées portes ouvertes du 13e RDP (pas mal de personnel de la MMFL était fourni par ce régiment pour des raisons évidentes) il y a quelques années. Il m'a expliqué qu'il y avait eu des gaffes de traductions des accords entre les versions anglaises et françaises. Ainsi, la MMFL avait seulement des avions là où les missions américaine et britannique avaient aussi des hélicos, sans doute parce que les accords prévoyaient que les missions pouvaient avoir des "aircraft" (aéronefs) et que ca avait dû être traduit par "avions" dans la version française.

Il y avait aussi des zones interdites aux missions de liaisons qui devaient être notifiées selon une procédure, avec tant de préavis, et avec une carte où la zone interdite était hachurée. Or le hachurage ne recouvrait parfois pas les indications (du genre numéro de routes) qu'on trouve sur la carte. Du coup, les Français allaient se positionner pile à cet endroit sur la carte et s'ils étaient découverts, ils disaient "désolé, vous ne l'avez pas hachuré sur la carte, on a le droit d'être là".

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