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Les conséquences d'un séjour dans l'espace sur le corps humain


zx

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INFOGRAPHIE. Quels sont les effets d'un voyage dans l'espace sur le corps humain ?

http://www.francetvinfo.fr/sciences/espace/infographie-quels-sont-les-effets-d-un-voyage-dans-l-espace-sur-le-corps-humain_1343477.html#xtor=AL-79-%5Barticle%5D-%5Bconnexe%5D

 

 

consequenceespace.png

En clair, si on veut aller sur Mars et revenir, il faut trouver le moyen de reproduire la gravité artificielle pour limiter l'impact sur le corps humain.

Modifié par zx
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  • 3 weeks later...
Citation

En clair, si on veut aller sur Mars et revenir, il faut trouver le moyen de reproduire la gravité artificielle pour limiter l'impact sur le corps humain.

 

      Et cela nous ait accessible, via un format d'agencement du train spatial de transit permettant de mettre les modules sous force centrifuge via rotation autour d'un axe ou on peut reproduire une gravité de 1g sans problème ... Le revers de la médaille, cela aura tendance a réduire l'éfficacité d'occupation des volumes pour les humains (pas pour le matos) mais c'est un choix ...

 

     Bon pour l'instant au vu des formats de modules proposés pour un transit marsien : On a pas encore pris cette direction la, mais bon comme les missions vers Mars sont très loin d'être figées en termes de format (apparemment seul le tonnage l'est + ou -) d'ici 2035-40 on a le temps de voir apparaitre des nouvelles propositions allant en ce sens

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  • 4 weeks later...

Aller dans l'espace pour comprendre l'humain sur Terre

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/04/15/24869-aller-dans-lespace-pour-comprendre-lhumain-sur-terre

Les effets physiologiques sur le corps humain d'un séjour dans un vaisseau spatial ne sont pas uniquement dus à l'apesanteur.

«Les voyages dans l'espace apparaissent comme un modèle accéléré des conséquences de l'inactivité physique sur l'organisme humain ici, sur Terre, souligne le Dr Marie-Pierre Bareille, coordinatrice des études de simulation spatiale au Medes (Institut de médecine et de physiologie spatiales). L'observation des astronautes, même si elle nous fait rêver de conquête spatiale, nous permet toujours de nous interroger sur la physiologie terrienne et d'étudier des solutions applicables à tous.»

Vieillissement prématuré des artères

Dès les premiers voyages dans l'espace, les scientifiques avaient pu observer des modifications physiologiques chez les astronautes à leur retour sur Terre, liées à la micro-gravité. Perte osseuse, fonte musculaire et déconditionnement cardio-vasculaire: autant de symptômes observés également chez l'humain vieillissant et qui ont fait espérer que les remèdes mis au point pour protéger les cosmonautes de ces maux de l'espace fourniraient une cure de jouvence aux humains d'ici-bas.

Des expérimentations plus récentes ont cependant mis au jour un nouvel élément qui change la donne: le vieillissement prématuré des artères des spationautes n'est que très partiellement lié à la microgravité. Il a en effet été observé au cours d'essais de confinement au long cours réalisés sur Terre, en pleine gravité et semble plutôt lié au stress de la vie en milieu restreint ou encore à une alimentation trop peu diversifiée.

Le sang afflue vers le haut du corps et le cœur

Les humains dans l'espace sont soumis à une impesanteur qui modifie, dès les premières heures, la répartition des fluides dans l'organisme. Le sang afflue vers le haut du corps et le cœur, qui enregistre cette information comme un excès de liquide, déclenche une diminution du volume sanguin de 1,5 litre en moyenne. Aucun problème pour un taïkonaute (astronaute chinois) tant qu'il reste en orbite mais, au retour sur Terre, le volume sanguin n'est plus suffisant pour irriguer le cerveau et la syncope est presque inévitable - 10 à 15 % des spationautes les subissent encore.

Le système cardio-vasculaire n'est en réalité plus adapté aux conditions terrestres. Ce déconditionnement s'applique également aux muscles et au squelette: en l'absence de gravité contre laquelle résister, les muscles perdent leur capacité d'effort et les os, à leur tour, perdent la stimulation constante des muscles nécessaire au fonctionnement des ostéocytes. En l'absence d'exercice physique, la fréquence cardiaque n'augmente pas: l'épithélium des vaisseaux n'est plus stimulé par les forces de frottement et se met en repos. «Il ne produit plus certains facteurs protecteurs vasculaires, avec un risque accru d'athérosclérose », indique le Pr Marc-Antoine Custaud, de l'université d'Angers, qui participe depuis plusieurs années à des études sur les conséquences cardiovasculaires des séjours dans l'espace. Cet effet de vieillissement disparaît en quelques mois après le retour sur Terre. Les astronautes (ceux qui ont voyagé à plus de 100 km de la Terre pour les Américains) subissent par ailleurs certains déséquilibres métaboliques qui favorisent l'athérosclérose, le durcissement de la paroi artérielle ou encore le remplacement de la masse musculaire par de la masse graisseuse.

Apparition d'une résistance à l'insuline

Les essais de confinement réalisés sur Terre ont permis d'observer que certains de ces effets n'étaient pas liés à l'absence de gravité mais à une inactivité physique qui ressemble à un alitement prolongé et aux conditions difficiles de la vie dans un espace restreint avec les mêmes personnes pendant plusieurs mois. Lors des essais de simulation par alitement, les chercheurs observent ainsi l'apparition d'une résistance à l'insuline ou encore d'un déséquilibre d'utilisation des substrats glucidiques et lipidiques qui correspondent aux premières étapes de développement d'un diabète. Certains indicateurs métaboliques ressemblent également à ce qui s'observe chez des sujets de plus de 50 ans, soumis à des facteurs de risque comme le tabac, une alimentation déséquilibrée, un stress important et un manque d'activité physique. «Les cosmonautes (les Russes), qui sont en excellente condition physique sans ces facteurs de risque, sont un modèle assez pur d'inactivité physique en situation de stress psychologique pour mieux comprendre une situation qui peut se retrouver ici-bas», s'enthousiasme le Pr Custaud.

S'il faudra encore quelques années pour comprendre tous les mécanismes responsables de ces modifications, certaines des contre-mesures appliquées aux astronautes peuvent donc, dès aujourd'hui, s'appliquer à tous les humains coincés sur Terre pour améliorer leur santé et, probablement, leur durée de vie. Pour ceux qui s'évaderont vers Mars, le vrai défi ne sera pas de lutter contre la gravité ou les rayonnements mais d'apprendre à supporter les autres dans le tout petit espace d'un vaisseau spatial pendant plusieurs années. Aller et retour!

 

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Mimer les effets de l'apesanteur sur la santé, c'est possible

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/04/15/24865-mimer-effets-lapesanteur-sur-sante-cest-possible

Alitement prolongé et immersion sèche permettent de simuler un voyage en orbite et d'en mesurer les effets sur le métabolisme.

Inutile d'affréter un avion parabolique pour simuler un voyage en orbite, il «suffit» de passer quelques semaines allongé sur un lit la tête légèrement en bas ou quelques jours à flotter dans une baignoire. Alitement prolongé ou immersion sèche permettent en effet de simuler les effets de la microgravité sur l'ensemble de l'organisme: ces techniques ont même permis de mesurer les effets métaboliques de l'inactivité et du stress lié à l'enfermement dans une chambre partagée avec un autre volontaire.

«La colonne vertébrale s'allonge»

Premier effet observé: le mal au dos ! «Les astronautes gagnent toujours quelques centimètres pendant leur séjour en orbite, la colonne vertébrale s'allonge », précise le Pr Claude Gharib, professeur émérite à l'Université Claude Bernard à Lyon et président du groupe d'évaluation des sciences de la vie au CNES. Loïc Treffel, l'un de ses élèves, est ostéopathe et prépare une thèse consacrée aux effets des voyages spatiaux sur la colonne vertébrale: il a choisi la méthode de l'immersion sèche qui permet, en trois jours seulement, d'obtenir des effets observés après vingt et un jours par un simple alitement tête en bas. L'essai, réalisé à la clinique de l'espace (Medes) de l'hôpital Rangueil à Toulouse, consiste à placer le volontaire dans une sorte de baignoire adaptée (2,10 m x 1,10 m x 0,85 m), spécialement conçue pour cet usage et remplie d'eau. Une toile élastique spéciale, parfaitement imperméable, est fixée sur le bord extérieur autour de la baignoire et permet au volontaire d'être isolé de l'eau. Douze hommes sains, âgés de 20 à 45 ans, ont participé à l'étude. D'innombrables mesures et évaluations ont eu lieu avant, pendant et après l'expérimentation.

Fonte du tonus musculaire

Les sujets ont subi très vite des douleurs dans les lombaires qui sont rapportées par presque 2/3 des astronautes, chez qui on observe la présence d'hernies discales qui persistent un an après leur retour. La courbure lombaire s'atténue également, avec des disques qui tendent à s'échapper vers l'arrière. «Les études IRM que je viens de réaliser sur les sujets en immersion sèche montrent que les disques intervertébraux sont gonflés et contiennent entre 10 à 30 % plus d'eau qu'au départ de l'essai », indique Loïc Treffel.

La fonte et la diminution du tonus musculaire, immédiates lorsque les muscles ne doivent plus lutter contre la gravité, jouent un rôle dans ces observations, sans que les mécanismes ne soient connus. «C'est la première fois que ces questions sont explorées, insiste le chercheur. Elles permettront d'adapter les contre-mesures, et notamment les sessions d'exercice physique, pour mieux protéger la musculature profonde des spationautes et leur dos.»

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  • 3 months later...

Une série d'articles sorti est paru sur une étude indiquant que le taux de mortalité  par maladies cardiovasculaires des astronautes du programme Apollo est de 43 %.

Bien plus que pour ceux restant en orbite basse. Les rayons cosmiques sont plus dangereux pour le cœur que les risques de cancer évoqué pour ceux ci sur l'infographie ci dessus

La, on compare avec par exemple 35 astronautes resté en orbite basse (Station Spatiale Internationale et Navette) et 35 n'ayant jamais été dans l'espace :

http://french.xinhuanet.com/2016-07/29/c_135547799.htm

http://www.linformatique.org/rayons-cosmiques-risque-coeur-cancers.html

« 43 % des décès des astronautes d’Apollo sont dus à un problème cardiovasculaire », explique l’étude. « Cela fait près de cinq fois plus que pour les astronautes décédés qui n’ont jamais volé [9 %] et quatre fois plus que pour ceux qui sont restés sur une orbite basse [11 %] »

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