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planeur lourd de transport


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Les armées européennes (et surtout française) ont de grosses lacunes en terme de transport aérien. C'est vrai pour le transport stratégique comme pour le transport tactique. Je me demande à quel point, une flotte de planeur de transport "moderne" pourrait être une solution.

Ma définition d'un "planeur de transport moderne" serait un planeur capable d'aller jusqu'à mach 0.7 (pour pouvoir être remorqué par un avion à réaction) à haute altitude (10 000m comme les avions de ligne) pendant plusieurs heures (suivant l'autonomie de l'avion remorqueur qui est éventuellement ravitaillable) puis de se poser après avoir été largué à "proximité" de son aéroport sur une piste "classique" (utilisée par d'autres avions) ou il pourra redécoller. Ensuite il me parait presque indispensable d'avoir une version drone. Cela permet de se passer d'un équipage (dont la formation risque d’hypothéquer une grande partie de l'intérêt du planeur) donc d'accepter des marges de sécurité bien plus réduite pour le transport de matériel (et ça évite aussi d'avoir à pressuriser tout l'habitacle)

Le planeur de transport a l'avantage d'être assez peu cher et très performant. Le planeur n'a pas besoin d'avoir de carburant ou de moteur (c'est un peu la définition) ce qui fait que sa charge utile est assez importante par rapport à sa masse à vide (probablement au moins équivalente, on pourrait presque espérer une charge utile double de la masse à vide). Le planeur est aussi beaucoup plus facile à développer qu'un avion de transport classique vu qu'il ne faut pas développer les moteurs. Si on veut transporter une charge spécifique, le planeur me parait plus facile à développer qu'un avion de transport. Vu que les moteurs représentent souvent 30% du prix d'un avion, un planeur "équivalent" va coûter 30% moins cher et aura une charge utile 10 à 20% plus importante (les moteurs ne sont plus là donc la charge utile est augmenté de la masse des moteurs ) J'ai l'impression qu'un planeur de transport peu facilement coûter 50% moins cher qu'un avion de transport "équivalent". On parle aussi d'un aéronef beaucoup plus facile d'entretien (pas de moteurs). Pour peu qu'on parle d'un "drone planeur" ou planeur "autonome", on n'a pas besoin de former les pilotes (et encore moins de les entraîner). Le "planeur drone" insiste aussi sur le coté "consommable" du planeur. S'il n'y a pas de vie humaine dans ce moyen de transport, on peut se permettre de ne pas l'équiper de système de défense (lance leurre...) ce qui réduit encore le coût par rapport à un aéronef de transport à utiliser à proximité du front.

Ensuite toutes les performances du planeurs de transport (distance de décollage, distance franchissable) dépendent du "remorqueur" utilisé qui imposera aussi une masse maximale pour le planeur, donc la charge utile.

Les avions actuels sont tous surmotorisés. C'est vrai pour les avions de combat qui sont tous devenus des avions à décollage court. Même avec un moteur coupé, ils devraient tous pouvoir se contenter d'une piste OTAN pour décoller. Mais c'est aussi vrai pour les avions de ligne qui ont (presque) tous la qualification ETOPS XXX qui veut dire qu'ils peuvent voler "longtemps" sans un de leurs moteurs. Je pense que la plupart des avions actuels ont une réserve de puissance suffisante pour remorquer de gros planeurs.

En cas de panne moteur du remorqueur, il faudra probablement larguer le planeur. Si le planeur est un planeur "drone", il devrait se débrouiller pour se poser sans causer trop de dégâts (si c'est à 10 km d'altitude ça laisse plus de 200 km pour trouver une piste) et dans le pire des cas il ne s'agira que de pertes matérielles. Le remorqueur étant ETOPS, il devrait pouvoir se poser avec ses passagers (donc la "cargaison" importante)

 

Le remorquage d'un planeur va impliquer une surconsommation pendant le "vol de croisière" donc une autonomie bien plus réduite. Le remorquage va aussi poser problème pendant la phase de décollage qui demandera une piste bien plus grande qu'avec l'avion seul.

Pour les avions de combat, on a une distance de décollage très courte, même sans l'usage de la post combustion, l'avion de combat devrait pouvoir remorquer plus que sa masse max sur la longueur d'une piste OTAN. Pour le Rafale qui se contente de moins de 400 m de piste, si on accepte d'utiliser les 2400m d'une piste "OTAN", on doit pouvoir décoller avec un planeur de presque 40 tonnes. Par contre l'autonomie risque d'être assez médiocre, probablement pas plus de 2 000 km. Le Typhoon ou les autres chasseurs un peu plus gros (F15, Su27) feront probablement un peu mieux.

Pour l'A400M, on a un avion assez gros donc capable de voler tout en remorquant un planeur particulièrement gros (probablement entre 50 et 100 tonnes). En plus l'A400M a une distance de décollage assez courte, il devrait donc pouvoir décoller avec son planeur sans atteindre la distance de décollage d'un AN124 ou d'un A330. Malheureusement l'autonomie de l'A400M est assez réduite. En remorquant un (gros) planeur, je ne suis pas sur que l'autonomie dépasse beaucoup les 3 000 km.

Pour un avion comme l'A330, le problème de l'autonomie va être négligeable vu que même si son autonomie est divisée par deux (donc si le planeur fait quasiment la taille d'un A330 soit entre 100 et 200 tonnes) on garde une autonomie de 7 000 km. Par contre, on va avoir le problème du décollage, l'A330 a déjà en temps normal besoin d'une piste assez longue (2200m ?) donc on peut difficilement l'allonger. Si on veut utiliser l'A330 comme remorqueur, il faudra trouver un autre moyen pour faire accélérer le planeur jusqu'à la vitesse de décollage (par exemple des fusée jato, des moteurs au niveau des roues, un gros treuil comme pour les planeurs monoplace mais à l'échelle 100...) ou se contenter d'un planeur "relativement" léger (par rapport aux 242 tonnes de la masse max de l'A330). Pour l'A330MRTT, il doit aussi être possible de décoller avec assez peu de carburant et de faire le plein sur un second A330MRTT (à 3600 kg par minutes, il "suffit" d'une demi heure ou de 400 km pour transférer presque 100 tonnes de carburant) ce qui permet de résoudre partiellement le problème de la distance de décollage avec un planeur lourd.

 

Pendant la seconde guerre mondiale, presque tous les avions étaient assez solides pour remorquer des planeurs. Avec les avions modernes, je ne suis pas sur que ce soit toujours aussi vrai, mais si les Rafale/A400M/A330MRTT en sont capable, je verrais bien 2 types de planeurs de transport :

Un planeur "moyen" de moins de 20 tonnes de charge utile (les VAB et tout ce qui est aérotransportable en C130 ou C160) donc avec moins de 40 tonnes à pleine charge. Ce planeur pourrait servir à donner une "grosse" soute à l'A330 pour du transport stratégique ou à quasiment doubler le volume de transport de l'A400M. Pour du transport "tactique", cela permettrait au Rafale de disposer d'une grosse capacité de transport équivalente à un C130.

Un planeur "lourd" capable de transporter un char lourd donc plus de 60 tonnes de charge utile. Il doit avoir une masse max encore compatible avec un A400M sur une grande piste pour un transport à courte distance. Et avec l'A330, il "suffira" d'avoir une grande piste et de ravitailler l'A330 après le décollage pour transporter une charge vraiment très lourde/volumineuse et disposer d'un vecteur presque comparable au C5 Galaxy. Le transport de char lourd n'étant pas très courant, ça permettra aussi d'équiper l'A330 d'une très grande soute pour des charges plus légères, et si la piste le permet ça permet de doubler les capacités de l'A400M.

Pour le planeur "lourd", cela nous permet de disposer d'une capacité qu'on aura pas autrement (à moins d'importer des C17) pour un coût "raisonnable". Pour le planeur "moyen", ça nous permet de disposer d'une flotte numériquement importante qu'on pourra se permettre de pré déployer. On prévoit de remplacer nos plus de 90 C130 et C160 (qui ont péniblement remplacés les 208 Noratlas) par une cinquantaine d'A400M.

 

Bon, j'avoue que pour mes calculs de distance de décollage ou de distance franchissable, j'ai fais de grosses approximations. Avec de vrai calculs, il est possible qu'on arrive à un Rafale incapable de remorquer plus que l'équivalent d'un CASA et que dans tous les cas un A330 même vide ne puisse pas remorquer plus que la charge utile d'un A400M donc que les planeurs soient presque inutiles. Il y a aussi la question du coût de développement (et du système de vol automatique) qui pourrait remettre en cause l'utilité d'un planeur. Et évidement il faut disposer de "remorqueurs" pour que le planeur puisse être utilisable. Si les avions modernes sont conçu tellement juste qu'on ne peut pas leur faire tirer un remorqueur, ça sert à rien de se poser la question.

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  • 2 weeks later...
Il y a 13 heures, cracou a dit :

Comment on le déplace au sol?

En quoi il apporte plus que l'avion qui le tracte?

 - avec les petits camions prévus pour, comme sur les aéroport.

 - 100 à 200 t de fret en plus, avec un prix à la tonne"supplémentaire" pas cher d'après la projection d'ARPA : avec un A330 MRTT + planeur, tu pourrais par exemple projeter et déployer par trajet 4 VBCI + équipages + soldats + chaine logistique réduite...

Ajoutons à cela que tu peux te passer des transporteurs étrangers pour le gros matériel lourd et encombrant (donc un gain de souveraineté) sans avoir besoin d'acheter des appareils équivalent.

Je ne sais pas si c'est un rêve humide de fanboy, mais sur le papier c'est intéressant et ça semble tenir la route

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> - avec les petits camions prévus pour, comme sur les aéroport.

don c soit ils les transport soit on suppose n'arriver QUE sur des aéroports parfaitement équipés qui n'ont alors pas besoin de planeurs

 - 100 à 200 t de fret en plus, avec un prix à la tonne"supplémentaire" pas cher d'après la projection d'ARPA : avec un A330 MRTT + planeur, tu pourrais par exemple projeter et déployer par trajet 4 VBCI + équipages + soldats + chaine logistique réduite...

moins le petit camion

moins la logistique pour permettre le retour du planeur

uniquement sur les aérodromes à très longue poste

uniquement en acceptant que la moindre merde se traduise par la perte du planeur et de l'équipage (rupture de la remorque, problème à l'atterissage, condition de vol foireuses).

Ce n'est pas impossible, c'est juste un risque que personne ne prendra jamais.

 

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Il y a 18 heures, cracou a dit :

En quoi il apporte plus que l'avion qui le tracte?

Tout dépend de l'avion qui le tracte.

Pour du "tactique" (court rayon d'action mais on reste sur des aéroports) ça permet de transformer un de nos Rafale en avion de transport "lourd" (aussi efficace qu'un Transall)

Pour les autres avions (A330 ou A400M) ça permet de presque doubler la capacité de transport (de fret, pour les passagers s'est trop dangereux)

On peut aussi avoir un planeur vraiment lourd (limité aux A330) qui sera capable de transporter des charges qu'on ne peut pas aérotransporter autrement (à moins de louer des C17, C5 ou AN124)

 

En fait, le but est d'avoir une capacité de transport instantanée plus importante. Par exemple si un planeur coûte (à l'achat) 2 fois moins cher que l'avion équivalent, on pourrait remplacer 15 A400M par 30 "P400M" (oui je sais le A veut dire Airbus pas Avion) ce qui permet d'avoir 35 A400M et 30 P400M. Pour les missions "classique" ou temps de paix, on va se contenter de l'A400M dont la capacité est suffisante, mais en temps de crise, on pourra avoir une capacité de transport équivalente à 65 A400M.

Le couple avion/planeur va consommer autant que 2 avions (c'est pour ça que ça sert presque à rien pour une compagnie civile), mais le planeur va coûter beaucoup moins cher à l'achat et à l'entretien "annuel" (pas de maintenance des moteurs, presque pas de formation des pilotes et ça ne choque personne de laisser des planeurs dans un hangar)

il y a 44 minutes, cracou a dit :

> - avec les petits camions prévus pour, comme sur les aéroport.

donc soit ils les transport soit on suppose n'arriver QUE sur des aéroports parfaitement équipés qui n'ont alors pas besoin de planeurs

uniquement sur les aérodromes à très longue poste

Le "petit" camion peut être un camion spécifique qu'on trouve sur un aéroport ou tout simplement c'est le VBCI ou le Leclerc qu'on vient de décharger.

Pour la longueur de la piste, oui il faut une grande piste pour décoller à pleine charge (donc Istres serait parfait) mais pas pour atterrir (on peut se poser partout ou un avion "équivalent" peut se poser). La question du décollage pour le trajet retour pourrait très bien se faire à vide ce qui demande une piste bien plus courte. 

Bon s'il faut évacuer un théâtre, ça va être compliqué, mais ça veut juste dire qu'on "doit gagner" et évacuer après avoir pris le contrôle de l'aéroport international. 

il y a 44 minutes, cracou a dit :

uniquement en acceptant que la moindre merde se traduise par la perte du planeur et de l'équipage (rupture de la remorque, problème à l'atterissage, condition de vol foireuses).

Ce n'est pas impossible, c'est juste un risque que personne ne prendra jamais.

Si on a un planeur drone, en cas d'accident, il s'agira juste de dégâts matériel. C'est "grave", mais ça fait partie des risques de guerre. D'ailleurs s'il s'agit de ravitailler un aéroport sous menace de SAM, ça permet de livrer du fret sans exposer l'équipage (enfin restera la question du décollage, mais si le danger est temporaire ou que ça permet de diviser par deux le nombre de vols, c'est peut-être rentable, ensuite le décollage à vide pourrait être assuré par un avion mieux protégé que celui qui a livré le planeur chargé)

Il y a 5 heures, rendbo a dit :

 Je ne sais pas si c'est un rêve humide de fanboy, mais sur le papier c'est intéressant et ça semble tenir la route

Pour que ce soit intéressant, il faut déjà disposer de remorqueurs. Si je ne m'inquiète pas trop pour les capacités du Rafale (mais ça restera un planeur moins performant qu'un A400M donc l'intérêt est relatif) je suis beaucoup moins confiant dans les capacités de remorqueurs d'un A330MRTT ou d'un A400M.

Ensuite il faut un coût de développement et un coût unitaire assez réduit (et avec une production assez réduite, limité au marché militaire et inférieur au nombre de "remorqueur") Si le développement d'un planeur lourd (équivalent au C17) qui sera produit en faible quantité impose un coût unitaire (frais de développement inclus) supérieur à celui du C17 ça sert à rien. 

Le remorquage d'un planeur/drone risque aussi d'être diplomatiquement compliqué. Certains espace aérien risquent d'être interdit (en cas de pannes moteur, il est prévu de larguer et de laisser s'écraser le planeur) il aurait donc été impossible de s'en servir pour évacuer l'Afghanistan en survolant la Russie.

Théoriquement, ça pourrait être très bien, mais il y a quand même 3 grosses difficultés à régler.

 

 

Ensuite si les planeurs de transport de fret sont produit et utilisés par les militaires, ils pourraient ensuite être envisagé par des compagnies aériennes. Cela permettrait de remplir la soute de l'avion de ligne avec des passagers et de mettre les bagages dans la "remorque". L'avion pourrait transporter plus de passagers. Ce serait à confirmer, mais j'ai l'impression que sur les A330 ça permet d'augmenter de presque 50% le nombre de passagers (8 de front à l'étage et 4 dans la soute)

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>Pour du "tactique" (court rayon d'action mais on reste sur des aéroports) ça permet de transformer un de nos Rafale en avion de transport "lourd" (aussi efficace qu'un Transall)

pas une chance. Turbulences + structure pas faite pour ça + température de sortie

 

>En fait, le but est d'avoir une capacité de transport instantanée plus importante. Par exemple si un planeur coûte (à l'achat) 2 fois moins cher que l'avion équivalent, on pourrait remplacer 15 A400M par 30 "P400M" (oui je sais le A veut dire Airbus pas Avion) ce qui permet d'avoir 35 A400M et 30 P400M.

et donc tu as une capacité de transport classique presque nulle...

>presque pas de formation des pilotes e

faux, certainement faux

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Il y a 10 heures, cracou a dit :

>Pour du "tactique" (court rayon d'action mais on reste sur des aéroports) ça permet de transformer un de nos Rafale en avion de transport "lourd" (aussi efficace qu'un Transall)

pas une chance. Turbulences + structure pas faite pour ça + température de sortie

Ok, merci de répondre à la question de base et d'affirmer preuve à l'appui que les avions modernes sont incapables de remorquer quoique ce soit.

D'ailleurs pour rappel le mirage F1 a été spécialement conçu pour remorquer des cibles.

Il y a 10 heures, cracou a dit :

>En fait, le but est d'avoir une capacité de transport instantanée plus importante. Par exemple si un planeur coûte (à l'achat) 2 fois moins cher que l'avion équivalent, on pourrait remplacer 15 A400M par 30 "P400M" (oui je sais le A veut dire Airbus pas Avion) ce qui permet d'avoir 35 A400M et 30 P400M.

et donc tu as une capacité de transport classique presque nulle...

Donc une capacité de transport "classique" équivalente à 70% de notre capacité maximale c'est presque "nulle".

Il y a 10 heures, cracou a dit :

>presque pas de formation des pilotes e

faux, certainement faux

Pour les planeurs, on parle de drones autonomes (capable de suivre seul l'avion remorqueur puis de se vacher ou crasher seul. Je n'ai pas dit que ça aller coûter moins cher à développer que de former et maintenir les compétence d'une flotte de pilotes. Pour les pilotes d'avions remorqueurs... oui il faudra quand même les former (ou plutôt leur faire passer puis conserver la qualification pilote de remorqueurs) mais ça ne va pas coûter aussi cher que de former complètement des pilotes et vu qu'un pilote d'avion de transport tractant son planeur remplace 2 pilotes d'avions de transport, on devrait même avoir moins de pilotes.

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Citation

Ok, merci de répondre à la question de base et d'affirmer preuve à l'appui que les avions modernes sont incapables de remorquer quoique ce soit.

Au hasard parce que depuis 50 ans on évite comme la peste de croiser la trajectoire ou de suivre directement tout ce qui a un réacteur parce que ça provoque de violentes turbulences.

 

 

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Il y a 15 heures, cracou a dit :

Au hasard parce que depuis 50 ans on évite comme la peste de croiser la trajectoire ou de suivre directement tout ce qui a un réacteur parce que ça provoque de violentes turbulences.

Il me semblait qu'il était beaucoup question dans ces restriction d'extinction accidentelle du réacteur de l'avion suiveur.

Sinon depuis 50 ans les patrouilles aériennes prouvent le contraire

formations-patrouille-de-france.jpg

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3 hours ago, rendbo said:

Sinon depuis 50 ans les patrouilles aériennes prouvent le contraire

Pas du tout.

Les avion sont toujours décallé dans le plan vertical pour ne pas se trouver dans les turbulence de l'avion de devant.

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Pendant un "grand" convoyage c'est un peu en dessous si mes souvenirs sont bon.

Il y a 3 heures, rendbo a dit :

Sinon depuis 50 ans les patrouilles aériennes prouvent le contraire

+1 j'étais partis pour poster des photo de Rafale, A400M ou A330MRTT servant de ravitailleur (donc à la même position que s'ils servaient de remorqueurs)

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  • 3 years later...
Le 26/08/2016 à 20:25, ARPA a dit :

Pour les planeurs, on parle de drones autonomes (capable de suivre seul l'avion remorqueur puis de se vacher ou crasher seul. Je n'ai pas dit que ça aller coûter moins cher à développer que de former et maintenir les compétence d'une flotte de pilotes. Pour les pilotes d'avions remorqueurs... oui il faudra quand même les former (ou plutôt leur faire passer puis conserver la qualification pilote de remorqueurs) mais ça ne va pas coûter aussi cher que de former complètement des pilotes et vu qu'un pilote d'avion de transport tractant son planeur remplace 2 pilotes d'avions de transport, on devrait même avoir moins de pilotes.

Au fait, est-il possible de téléopérer un planeur? Parce qu'un téléopérateur ne risque pas de se crasher et il permet d'employer les planeurs de fret pendants qu'on développe les logiciels-pilotes.

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il y a 34 minutes, Lame a dit :

Au fait, est-il possible de téléopérer un planeur? Parce qu'un téléopérateur ne risque pas de se crasher et il permet d'employer les planeurs de fret pendants qu'on développe les logiciels-pilotes.

Théoriquement, c'est possible, c'est le principe des drones classiques. Mais ça perd (presque) tout l'intérêt. On doit former des pilotes. Bon on pourrait peut-être se contenter de 2 ou 3 pilotes qui se chargeront de toute la flotte de planeurs, mais il faudra les former donc les entraîner et on ne peut pas envisager un raid massif avec presque tous les planeurs en vol...

Sinon on peut aussi passer par le planeur piloté. Suivant la mission, ce ne serait pas forcément absurde, mais on perd une grosse partie de l'intérêt du planeur.

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Le 29/07/2020 à 00:18, Lame a dit :

Au fait, est-il possible de téléopérer un planeur? Parce qu'un téléopérateur ne risque pas de se crasher et il permet d'employer les planeurs de fret pendants qu'on développe les logiciels-pilotes.

En fait, oui, c'est possible et ça a même été fait par les Australiens.

https://www.air-cosmos.com/article/la-raaf-contrle-un-drone-depuis-un-c-130j-23350

On pourrait donc envisager un module de pilotage du planeur/drone qu'on installerait dans l'A330MRTT ou dans l'A400M servant de remorqueur. On perd une partie de l'intérêt du planeur vu qu'il faudra former les pilotes de drones et probablement se limiter à un nombre restreint de planeur. Mais ce serait une solution financièrement raisonnable pour avoir un très gros porteur.

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Le 05/08/2020 à 22:18, ARPA a dit :

On pourrait donc envisager un module de pilotage du planeur/drone qu'on installerait dans l'A330MRTT ou dans l'A400M servant de remorqueur. On perd une partie de l'intérêt du planeur vu qu'il faudra former les pilotes de drones et probablement se limiter à un nombre restreint de planeur. Mais ce serait une solution financièrement raisonnable pour avoir un très gros porteur.

Pas forcément. On peut installer les opérateurs de drones au sol plutôt que dans les transports. Les planeurs d'une même formation peuvent être mis en essaim afin de réduire le nombre d'opérateurs nécessaires.

 

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  • 2 weeks later...
  • 4 months later...
Le 07/08/2020 à 01:01, g4lly a dit :

On pourrait carrément les attacher ensemble avec un câble ça ferait un beau chapelé :bloblaugh:

Honnêtement, je ne vois pas pourquoi automatiser le pilotage d'un planeur serait absurde. C'est périlleux pour un planeur de transport de troupe mais pas pour un transport de fret suivant un planeur téléopéré.

Accessoirement, le développement d'un telle technologie permettrait d'accroître le temps vol des munitions rôdeuses type drones suicides.

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  • 2 years later...
il y a 13 minutes, Titus K a dit :

Un planeur logistique bientôt certifié pour un largage depuis l’A400M

https://www.forcesoperations.com/un-planeur-logistique-bientot-certifie-pour-un-largage-depuis-la400m/

Image-1-Silent-Arrow-Cargo-Delivery-Dron

Airbus commercialisera et intégrera un planeur logistique sur son avion de transport A400M, fruit d’un Memorandum of Understanding (MoU) signé avec le britannique MEL Aviation et l’américain Yates Aerospace Corporation. 

Entériné le 9 novembre, cet accord confère à Airbus DS Airborne Solutions (ADAS) la charge de commercialiser et de soutenir le planeur logistique autonome GD-2000 conçu par Silent Arrow pour le marché européen. Plusieurs débouchés sont visés, dont le secteur public pour des missions humanitaires, les clients institutionnels et militaires, « y compris l’Agence européenne de défense » (AED). 

Filiale allemande spécialisée dans les systèmes autonomes, ADAS certifiera également le GD-2000 pour qu’il puisse être exploité à partir de l’A400M, jalon qui sera atteint au terme d’une série de largages prévus en Europe. L’appareil viendra étendre un panel d’options déjà constitué des C-5, C-17, C-130, V-22 et autres C-27J et CH-53 d’après Silent Arrow. 

« Nous sommes ravis de porter notre collaboration avec MEL Aviation au niveau supérieur avec Airbus rejoignant l’équipe pour construire et diriger l’activité de services de Silent Arrow à travers l’Europe », a déclaré Chip Yates, fondateur et PDG de Silent Arrow.

Développé pour le Pentagone, utilisé au Moyen-Orient et testé par les bérets verts américains, le planeur GD-2000 emporte jusqu’à 680 kg de fret ou 430 litres de liquide à une distance de 65 km en une quinzaine de minutes. L’intérêt est multiple. Hormis sa manoeuvrabilité et sa précision, ce planeur à usage unique est, selon son concepteur, peu cher et, surtout, évite aux appareils classiques un survol dans des environnements de plus en plus contestés. Compact et constitué d’aluminium et de bois, il est également bien plus discret. L’idéal pour ravitailler de petites unités isolées. 

Avec 37 tonnes d’emport et un volume cargo de 340 m3 , la capacité de l’A400M devrait largement surpasser celle du C-130, capable de larguer jusqu’à une vingtaine d’exemplaires par vol. « L’Airbus A400M est la plateforme idéale pour déployer de nombreux Silent Arrow dans le cadre d’opérations de ravitaillement tactique, de la guerre électronique ou d’opérations humanitaires et de secours en cas de catastrophe, et nous sommes impatients d’obtenir la certification A400M dans le cadre de ce programme passionnant », ajoutait Chip Yates. 

En France, l’idée n’a pas manqué d’attirer l’attention du Commandement des opérations spéciales (COS). Une série d’évaluations à son profit était annoncée en mars dernier depuis un C-130 et sur base d’un modèle de planeur concurrent commercialisé en Europe par l’entreprise française FXC Corporation. 

image1.jpg

Je me permets de copier ce message ici. Ça ne parle pas de planeur lourd, mais de planeur moderne.

Et 680 kg, c'est beaucoup par rapport aux planeurs actuels.

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