Gibbs le Cajun Posté(e) le 25 février 2017 Share Posté(e) le 25 février 2017 (modifié) Bonsoir à tous. J'ouvre ce file afin d'aborder la conquête du second Empire colonial français. Ce sujet il me semble n'est pas abordé sur le forum , et pourtant quel vaste sujet ! https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Second_empire_colonial_français Bien évidement les grandes figures ainsi que les moins connues qui menèrent cette conquête seront intéressante à étudier. On pourra aussi aborder les unités ayant étaient utilisée pour ces conquêtes , les opérations ainsi que les stratégies, tactique , l'administration de cette Empire et donc les gestions de crise avec des opérations militaire menées contre des soulèvements , rébellions. Bien évidemment le côté relationnel envers les populations pourra aussi être abordé . Quand on parle de conquête coloniale , on imagine souvent une force importante arrivée en force et soumettre des petites entités faibles . Cela n'est pas forcément une réalité et l'on a souvent vu des petites forces conquérir d'importante zone où régner des entités d'importance , des royaumes ayant un système sociétale établie depuis très longtemps. On pourrait mettre en avant l'écart technologique , un armement moderne qui compenserai la faiblesse au niveau taille de la force conquérante. Mais cela n'est pas non plus une évidence. Certes les soldats avec des armes moderne apprécié le confort qu'elles apportaient . Non s'est surtout la connaissance du pays , tout en jouant sur les dissensions opposant des clans ethnique , tribale ou religieux , royaumes qui ont permis de diviser pour mieux régner. Bien évidemment ces opérations n'étaient pas des parti de plaisir, et là brutalité, la violence, la sauvagerie et la cruauté faisait parti de ce contexte , bien évidement cela n'était pas uniquement le fait des conquérants ,mais aussi présent dans le contexte sociétale de royaumes ,clans , tribus. N'oublions pas non plus que le conquérant ne pouvait pas s'assurer un soutien logistique dans la grande majorité du temps ( distance , et peu d'effectif pour gérer le conquérant devaient vivre sur le pays On doit aussi prendre en compte la distance géographique , entre un gouvernement et les chefs militaire sur le terrain. D'ailleurs on notera que cette autonomie des chefs militaire et aussi un moyens pour ceux-ci de prise d'initiatives, de gérer et administrer, car les administrations civiles ne ce mettent pas forcément rapidement en place . Donc on observe aussi l'émergence de grande figures militaire vu aussi comme de grands administrateurs . Personnellement je m'attacherais à parler de ces officiers et des unités des troupes de Marine ( devenue troupe Coloniale par là suite ) , et des marins . Étant un ancien Troupe de Marine vous comprendrez pourquoi aisément mon engouement pour l'histoire de mon Arme. Bien évidemment, cette Empire s'est aussi bâti pour de nombreuses raisons . La France après avoir était une puissance conquérante visant l'Europe, cherche à retrouvée une place dans cette Europe en ayant des relations apaisée avec le voisinage , ces visées impériales visaient d'autres zones dans le monde . Les motivations sont nombreuses pour la création d'un Empire Colonial . Ressources naturelles , contrer d'autres puissances coloniales dans leur expansion , s'assurer la sécurité de point de passage stratégique entre les mers et les océans mais aussi une vision civilisatrice ( à remettre dans le contexte de l'époque ). Et tout un tas d'autre raisons . je suis tomber sur ces liens , très intéressant. Ceux-ci s'intéresse à la période ou le Soudan était un objectif dans l'agrandissement de l'Empire Colonial. Louis Archinard, un officier de l'Artillerie de Marine qui mènera des opérations au Soudan . https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Louis_Archinard https://fr.m.wikisource.org/wiki/Le_Sultan_Ahmadou_et_la_Campagne_du_colonel_Archinard_dans_le_Soudan_français https://lsg.hypotheses.org/267 Citation Face à ces colonnes hétérogènes mais techniquement supérieures qui permettent aux Français d’inverser le rapport de force, les armées africaines utilisent « […] des méthodes se rapprochant de la guérilla »19. Elles pratiquent la guerre d’usure et se retranchent dans des places fortes, les tatas, qui jouent un rôle déterminant dans la résistance à la conquête française. Conflits asymétriques ou « petites guerres », les officiers métropolitains ne voient là qu’un « […] un mode mineur tactique et stratégique [qu’] une forme dégradée de l’art de la guerre, peu digne d’intérêt »20 . Il en résulte une absence de règlements et de prescriptions officiels concernant la tactique pour contrer les formes de combats des Africains. La génération d’Archinard n’est toutefois pas sans références. Elle bénéficie d’un processus de capitalisation de l’expérience expéditionnaire accumulée au fil des campagnes. Avant le Soudan, nombre d’officiers ont connus le Tonkin ou l’Algérie. Les corps expéditionnaires d’Extrême-Orient et l’armée d’Afrique ont été des modèles. L’empreinte de Bugeaud, formé avec Bonaparte en Espagne, est évidente. Il dirigea les campagnes algériennes au cours desquelles Faidherbe fit ses premières armes avant d’avoir sous ses ordres des officiers comme Borgnis-Desbordes, premier soutien et premier commandant d’Archinard. Un savoir tactique empirique s’est donc constitué et transmis dans les mess, sur les bateaux, au bivouac, sur les lieux d’affectation en un mot, sur le terrain. La tactique pour prendre un village fortifié est simple, tous les rapports d’opérations évoquent le même schéma. Aucun combat ne déroge au déroulement en quatre phases : préparation de l’artillerie, assaut de l’infanterie, combat de rue et poursuite. Ces rapports et les quelques témoignages disponibles nous permettent d’esquisser une typologie des pratiques de combat lors de ces deux dernières phases. Premier constat, le recours systématique à l’usage de la terre brûlée. Le Lieutenant-colonel Reybaud, commandant lors de la prise de Sabouciré le 22 septembre 1878, est explicite : Je me résolus à me prolonger le long du fleuve en incendiant devant nous les cases des villages […]j’allai examiner la situation et très heureux du résultat obtenu […], je fis continuer l’incendie des cases21. http://catherine.abbat.free.fr/FondsAbbatSoudanFrancais/ETUDESoudan/Entrées/1899/4/11_1-_Historique_de_la_pénétration_au_Soudan.html Modifié le 25 février 2017 par Gibbs le Cajun Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 27 décembre 2017 Auteur Share Posté(e) le 27 décembre 2017 http://journals.openedition.org/rha/7727 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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