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FCAS SCAF et connexes (NGWS, drone FCAS - DP etc.)


prof.566

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il y a 18 minutes, Rivelo a dit :

Ma compréhension, c'est que Airbus n'est pas encore prêt à céder sa division avions de combat à Dassault et que ils se retrouvent bien emm***. Cette division est en effet sous-critique, l'usine va survivre avec la commande d'Eurofighter mais le bureau d'étude est juste mort sans les projets SCAF et Euromale. Ils ont combiné ce plan d'embarquer la France dans des projets communs avec l'Allemagne pour assurer la pérennité et la rentabilité de leur filiale, avec un principe de JV. Et maintenant, ils sont pris à revers par les politiques allemands en pleine crise de démagogie pré-électorale qui risquent de tout faire capoter (sorties sur la propriété intellectuelle sur le SCAF, veto à l'armement de l'Euromale)... Dur, dur d'être un industriel de défense en Allemagne :happy:

Il y a sans doute de cela... avec l'enjeu, pour eux, de récupérer les développements qui peuvent avoir des implications également dans le civil. C'est apparemment sur ces points que cela ferraille avec Dassault.

il y a 35 minutes, Rivelo a dit :

Selon ce que l'on voit dans la presse, Dassault et Airbus ont prévu pour l'instant un mécanisme de joint-venture, qui a fait ses preuves dans l'aéronautique (c'est la structure utilisée par exemple pour NH Industrie, pour l'hélicoptère NH 90). Si on remonte plus loin dans le temps, c'est aussi l'origine d'Airbus (initialement, c'était un GIE). Cela permet de mettre la propriété intellectuelle du produit que l'on décide de fabriquer ensemble dans cette structure, et de partager les coûts en fonction des participation au capital. Cela marche bien pour un produit nouveau et d'après ce que j'ai lu c'était l'approche préférée d'Airbus, qui est maintenant débordé par sa base par les syndicalistes et les politique qui sont plus gourmands et réclament plus de work share et plus de propriété intellectuelle sur tous les aspects du programme.

Pas impossible non plus que certains syndicalistes et politiques aient été encouragés à faire des sorties de la sorte par Airbus. C'est plus facile quand la communication se fait de la sorte plutôt qu'en frontal.

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1 hour ago, Skw said:

Pas impossible non plus que certains syndicalistes et politiques aient été encouragés à faire des sorties de la sorte par Airbus. C'est plus facile quand la communication se fait de la sorte plutôt qu'en frontal.

Ce n'est pas impossible qu'Airbus ait voulu escalader quelques sujets en phase finale de négociation effectivement.

Ceci étant dit, dans un contexte pré-électoral se sont les considérations de politique intérieure qui priment sur le reste, en Allemagne comme chez nous. C'est limpide pour l'Eurodrone (le SPD, membre de la coalition, prenant une position idéologique sur le sujet symbolique des "drones tueurs" qui parle à son électorat). Je pense que c'est aussi le cas pour les demandes de dernières minute sur le SCAF qui portent toutes d'une manière ou d'une autre sur la pérennisation de l'emploi industriel à Manching et le "retour sur chaque euro investit par le contribuable". Airbus a beaucoup à perdre si la France décide de quitter la table de négociation, alors que les députés au Bundestag pensent juste à la meilleure tactique pour gagner les élections de septembre.

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Il y a 13 heures, Bechar06 a dit :

Et si les Allemands prennent finalement du F-35 ... Finalement : qu'est ce que cela nous fait à nous ?   Pas grand chose                          mais pour eux :   "Demerden Sie sich !" 

comme les avions allemand ont vocation à rester dans les hangars, le F35 est parfait  in fine

====> je sors, mais ça pêle en Alsace !

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Il y a 9 heures, Chimera a dit :

Extraits

 

Justement, ce modèle [ nEUROn ] de coopération est celui que ne cesse de promouvoir Dassault Aviation. Ainsi, a fait valoir M. Trappier, la priorité étant de satisfaire les ambitions opérationnelles, « il faut que l’équipe de coopération ait en tête que le but n’est pas simplement de se partager le travail mais d’être efficace. »

Et pour cela, a-t-il continué, il « faut un maître d’ouvrage qui […] représente les intérêts des opérationnels » et un maître d’ouvre industriel et technique qui va vraiment porter la performance de l’avion » tout en veillant à ce que le « programme soit tenu en termes de délais et de coûts. » S’agissant du SCAF, ce rôle est revenu à Dassault Aviation…

Mon commentaire:  il me semble que Trappier met le doigt sur  le côté bancal de ce projet à 2 puis 3 : Où est le maître d'ouvrage ?  Les Armées de l'Air ( surtout avec l'Allemagne ) se sont elles suffisamment parlé ?  Au delà des politiques - surtout allemands - qui ont dit  "j'en veux" ( Trappier dit pour "faire plaisir à 3 pays" )   sans en mesurer toutes les implications du management de projet - surtout côté allemand - 

Eric Trappier ne me parait pas encore paniquer ... Force tranquille !?     La balle reste dans le camp allemand 

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Citation

Il ne faut pas sacrifier la coopération à un partage des tâches à ce point équilibré au millimètre près, Trappier

Il devrait se montrer ferme en remettant l'église au milieu du village et surtout, en rappelant ce que Dassault apporte à la France avant tout. Là, il ne fait que renforcer l'idée que tout est encore négociable et que les allemands peuvent y aller gaiement sur la renégo de la fabrication du boulon de 6, plusieurs mois après avoir figé le partage industriel. Ce n'est à mon sens pas la bonne approche car les faits sont têtus; petit rappel pour ceux qui auraient oublié:

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/six-cooperations-europeennes-dans-l-armement-quatre-flops-un-echec-et-un-succes-775705.html

https://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/trois-contrats-de-ventes-d-armes-francaises-bloques-par-berlin-30-10-2014-1877033_53.php

 

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il y a 26 minutes, Chimera a dit :

Il devrait se montrer ferme en remettant l'église au milieu du village et surtout, en rappelant ce que Dassault apporte à la France avant tout. Là, il ne fait que renforcer l'idée que tout est encore négociable et que les allemands peuvent y aller gaiement sur la renégo de la fabrication

Est-ce au fournisseur, certes très respectable, de rappeler ces vérités objectives ?  Je ne doute pas que Eric Trappier a la bonne oreille des 2 responsables politiques français ( PR et MinArm )

Pour moi c'est aux 2 politiques FR en principal sur ce dossier de le faire... Ce qui ne veut d'ailleurs pas dire qu'ils ne le fond pas: mais cela reste entre 4 yeux avec Merkel ou AKK, toutes 2 engluées ( comme tous les politiques allemands, et la plupart des allemands d'ailleurs  )  dans l' ultra-démocratie à l'allemande  ( toujours pas soignée de ses horribles fautes passées avec les nazis )

D'ici qq. semaines ce ne sera plus à faire à mots couverts, mais publiquement ( avec menace de suspension du processus de coopération avec ce pays là: l' Allemagne ) 

Modifié par Bechar06
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Il y a 1 heure, Bechar06 a dit :

Eric Trappier ne me parait pas encore paniquer ... Force tranquille !?     La balle reste dans le camp allemand 

Quand on dit que la France a un plan B, c'est encore plus vrai pour Dassault. Si le SCAF a du retard ou n'aboutit sur rien l'opérationnel, ça n'empêchera pas Dassault de vendre du Rafale F5 ou une variante agrandie (qui sera éventuellement financé sur fond propre) permettant d'utiliser la prochaine génération de réacteurs...

Si on gaspille de l'argent dans le SCAF a doubler nos développement, à devoir partager avec les Allemands nos technologies donc à ne pas réutiliser les technologies maîtrisées du Rafale... bah ça ne fera pas moins d'argent pour Dassault.

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Au contraire c’est un rappel a l’accord d’origine ! 
ok revient au meilleur athlète, je pensais qu’on avait meme enterré le concept tellement on s’en était éloigné. Je pense que l’avertissement est sévère mais s’il reste très diplomatique (celle de papa). En gros la porte est pas loin. 
il est aussi très probable que la déclaration ait été relu et corrigé par l’état. 

Modifié par wagdoox
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et le PIRE de tout ça, c'est qd meme de proposer un demonstrateur sur la base de l'Eurofighter... Comme si on pouvait faire quoi que ce soit de valable avec cette plateforme....

Si ça c'est pas une machine à faire perdre du fric pour faire tourner le BE de Airbus...

Bref, l'allemagne soutient Airbus pour les faire perdurer et chopper du savoir faire.

Les industriels allemands sont à poil et ils le savent... 

Modifié par mgtstrategy
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Ne pas oublier un point : on est dans la phase finale des négociations sur la répartition des tâches, du moins pour la partie "démonstrateur", puisque les deux chefs d'état ont affirmé qu'elle serait bouclée dans quelques semaines.

Donc "il y a du bruit", un bruit inhabituel en France puisque les domaines de responsabilité habituels en la matière sont répartis entre société en position de monopole, pour l'essentiel (j'imagine bien qu'il y ait quelque compétition entre Safran et Thélès sur certains morceaux, et entre certains fournisseurs de la triade qu'ils forment avec Dassault. Trappier devait s'y attendre et fera attention tout de même à ne pas tout confier aux seuls industriels français. Thalès et Safran (et d'autres probablement) y ont d'ailleurs intérêt puisqu'ils ne veulent certainement pas être exclus du reste des lots à venir, bien conséquents également même s'il ne s'agit plus du seul avion.

On va voir ce qu'il en sort...

Modifié par Boule75
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BAVIÈRE

 

Tremblement chez Airbus à propos de la construction du successeur de l'Eurofighter | BR24

 

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Drapeau avec logo Airbus (image du symbole) Drapeau avec logo Airbus (image du symbole) 

© BR

 

13 février 2021 à 11h21

Tremblement chez Airbus à propos de la construction du successeur de l'Eurofighter

Les employés d'Airbus à Manching craignent de prendre du retard sur la France dans le développement du futur avion de combat européen. Le prototype doit être développé et construit en France.

 

6e

 

deSusanne Pfaller

Les employés de Manchinger Airbus sont inquiets. Plus précisément, ils craignent d'être laissés pour compte dans le développement du futur avion de combat européen et successeur de l' Eurofighter , le FCAS. Car jusqu'à présent, seul un prototype du nouveau système de combat aérien a été prévu. Celui-ci sera développé et construit à Dassault en France, sur la base du pilote de chasse français Rafale.

 

Comité d'entreprise et IG Metall inquiets

Le comité d'entreprise d'Airbus Defence et IG Metall ont fait part de leurs préoccupations à Bayerischer Rundfunk. Les représentants du personnel demandent expressément le développement de leur propre prototype allemand basé sur l'Eurofighter. Un prototype allemand est d'une importance capitale - pour l'industrie allemande de l'armement, les employés d'Airbus et de nombreux fournisseurs de taille moyenne.

 

«Si la République fédérale d'Allemagne renonce à son propre prototype, FCAS deviendra un projet de politique industrielle, notamment pour la France - financé en grande partie par l'Allemagne.» Thomas Pretzl, président du comité d'entreprise d'Airbus Defence

Un prototype allemand est "crucial pour transférer les connaissances des ingénieurs qui ont développé le Tornado et l'Eurofighter à la jeune génération d'ingénieurs. Si l'Allemagne ne construit pas son propre démonstrateur, ce savoir-faire sera perdu", a averti IG Metall d'Ingolstadt. -Chef Bernhard Stiedl Cela mettrait l' industrie aéronautique allemande et ses fournisseurs sur la touche.

 

Trois pays - un système de combat aérien

L'Allemagne, la France et l'Espagne sont convenues de développer conjointement le futur système de combat aérien FCAS. Il devrait être opérationnel en 2040 et piloter un nouvel avion de combat, des drones et des satellites. Avec un volume de 300 milliards d'euros, c'est le plus grand projet d'armement des prochaines années. La pièce maîtresse de FCAS est un nouvel avion de combat européen qui doit remplacer l'Eurofighter et le Rafale français.

 

L'aviation civile devrait en bénéficier

Avec le développement du prototype, on s'attend à un coup de pouce technologique pour l'aviation civile, par exemple avec le vol sans pilote. "Tout comme la France, l'Allemagne doit développer son propre démonstrateur", a déclaré Pretzl. La répartition équitable des contrats de développement est essentielle pour une coopération internationale réussie dans les décennies à venir.

 

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