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FCAS SCAF et connexes (NGWS, drone FCAS - DP etc.)


prof.566

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il y a 8 minutes, prof.566 a dit :

l'autosatisfaction morale

C'est pas mal, mais on perd l'idée d'une forme d'affirmation de ses convictions éthiques vis-à-vis d'autrui. Ensuite, le terme employé par Enders est celui d'éthique... mais il est vrai qu'à partir où l'on tend à vouloir en faire une norme qui s'impose aux autres, on tombe dans la morale.

Modifié par Skw
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Bon ben tout s'éclaircit, pour la France la coopération européenne c'est on fait un truc et chacun fait ce qu'il veux du produit et pour l'Allemagne c'est on fait un truc et chacun fait ce que je veux du produit. :biggrin::biggrin:.

Après on dira que la France est égocentrique et veux imposer sa vision a toute l'Europe.

En tout cas c'est pas gagné pour le Scaf.

Modifié par emixam
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il y a 7 minutes, emixam a dit :

Bon ben tout s'éclaircit, pour la France la coopération européenne c'est on fait un truc et chacun fait ce qu'il veux du produit et pour l'Allemagne c'est on fait un truc et chacun fait ce que je veux du produit. :biggrin::biggrin:. Après on dira que la France est égocentrique et veux imposer sa vision a toute l'Europe.

En même temps, on peut comprendre que l'Allemagne puisse refuser à ce qu'un système d'armes dont certains composants seront produits sur son sol soit exporté à n'importe quelle condition. En outre, la proposition allemande n'interdirait pas à la France d'imposer son véto sur une proposition d'exportation que souhaiterait l'Allemagne. Mais il est vrai que la sortie de Enders tranche avec ce que l'on entend traditionnellement. La France est loin d'être la seule à faire valoir ses conditions.

Modifié par Skw
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il y a 19 minutes, Skw a dit :

La France est loin d'être la seule à faire valoir ses conditions.

Mais enfin, qu'aviez-vous cru ?

Et attendez les phases avancées de définition ... 

La probalité de réussite de cette ambitieuse entreprise dépendra du fait que les conditions des uns et des autres soient tout simplement "compatibles" dans leurs grandes lignes.

Les bonnes volontés des uns et des autres vont-être requises pour aller à terme.

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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il y a 14 minutes, Skw a dit :

En même temps, on peut comprendre que l'Allemagne puisse refuser à ce qu'un système d'armes dont certains composants seront produits sur son sol soit exporté à n'importe quelle condition. En outre, la proposition allemande n'interdirait pas à la France d'imposer son véto sur une proposition d'exportation que souhaiterait l'Allemagne. Mais il est vrai que la sortie de Enders tranche avec ce que l'on entend traditionnellement. La France est loin d'être la seule à faire valoir ses conditions.

Et il serait bon, dans tous les cas de figure, qu'on définisse une doctrine claire, des deux côtés, en ce qui concerne ces problématiques d'exportation : le "aucunes limites !" n'est de toutes façon pas la règle, côté français. "Aucunes limites explicites", c'est déjà différent. Il faut voir ensuite par quels mécanismes définir les arbitrages.

Pour moi ça pourrait passer par une structure commune du plus haut niveau, un Conseil Stratégique commun, hors UE, et qui aurait à plancher sur ça entre autres.

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Il y a 1 heure, dark sidius a dit :

Si ça commence comme ça c'est un boulevard pour le Tempest Britannique et le F-35, si on ne se met pas d'accord rapidement avec l'Allemagne et si le SCAF capote ça signe la fin de l'industrie d'avions de combat en Europe. Et également la fin de la defense Européenne, voir même de l'Europe car quoi de plus important que la defense pour former un ensemble politique.

Tout à fait d'accord, on peut être contre ou pour l'Europe en tant que véritable ensemble politique, mais quoiqu'il en soit, on est obligé de constater que là, c'est un peu la dernière chance...

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Il y a 2 heures, Skw a dit :

En même temps, on peut comprendre que l'Allemagne puisse refuser à ce qu'un système d'armes dont certains composants seront produits sur son sol soit exporté à n'importe quelle condition. En outre, la proposition allemande n'interdirait pas à la France d'imposer son véto sur une proposition d'exportation que souhaiterait l'Allemagne. Mais il est vrai que la sortie de Enders tranche avec ce que l'on entend traditionnellement. La France est loin d'être la seule à faire valoir ses conditions.

Charité bien ordonnée commençant par soi-même, quelles décisions vont prendre les allemands pour les dernières ventes des Eurofighters ?

Non parce que là aussi après tout, des pièces sont produites en Allemagne même si le vendeur est italien ou anglais, et là aussi la question de l’éthique pourrait tout à fait se poser.

Quelque soit le type de coopération, ce genre d’interdiction ne peut pas être à voilure variable, selon le sens du vent et quand ça arrange l’un ou l’autre pour des questions de politique interne ou de diplomatie.

Pour le SCAF, pas de compromis possible sur ce point-là : soit les 2 pays s’entendent pour interdire la vente à un tel ou un tel, soit la vente se fait. Mais il ne peut pas y avoir de veto de l’un ou l’autre comme avec l’Itar. Déjà qu’on a du mal à s’aligner pour de « simples » questions européennes, alors au-delà... 

Modifié par TarpTent
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Il y a 3 heures, Skw a dit :

En même temps, on peut comprendre que l'Allemagne puisse refuser à ce qu'un système d'armes dont certains composants seront produits sur son sol soit exporté à n'importe quelle condition.

En quoi fabriquer un composant donne un droit de regard sur l'ensemble supérieur ? Ca pourrait éventuellement se justifier pour certaines technologies qui pourrait   être détournées, ce qui est à la base d'ITAR, mais on sait où ça mène.

Donc si les allemands persistent dans cette voie, la seule solution viable est de se passer de leurs composants.

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Ceci dit, on tape sur ces braves teutons, mais si j'ai bien compris, y a aussi un problème franco français. Dassaut se serait mis d'accord avec Airbus dans le dos de Thalès qui n'aurait pas apprécié, pas plus que le ministère des armées...

J'ai bon, on c'est un résumé un peu trop digne d'une telenovela?

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/programme-scaf-la-france-tient-bon-le-manche-794348.html

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8 hours ago, Skw said:

Dans un article publié aujourd'hui par le Spiegel, il est fait état de lourdes tensions entre parties allemandes et françaises autour du projet FCAS, notamment dans le cadre d'une réunion s'étant tenue à Paris le 21 Septembre dernier au cours de laquelle étaient présents des hauts fonctionnaires des deux pays. La France aurait à cette occasion menacé de sortir du projet... Hmmm, cela nous rappelle quelque chose. Le différend porte essentiellement sur la politique d'exportation et sur les restrictions que voudraient faire valoir Berlin en la matière. Argument apparemment irrecevable côté français. Claire Landais, secrétaire générale de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), aurait déclaré - selon un compte-rendu établi par L'ambassadeur d'Allemagne en France Nikolaus Meyer-Landrut -  que l'exportation sans restriction de l'avion de combat et d'autres équipements militaires était "un élément clé du financement de l'ensemble des projets". Pour la France, "des garanties à long terme pour l'exportation future des systèmes sont donc indispensables".

Le PDG d'Airbus, Tom Enders, a appelé à un accord rapide entre les deux pays, déclarant au Spiegel : "Berlin ne peut pas constamment réclamer une plus grande coopération européenne dans les discours et ensuite refuser quand cela devient concret." Il évoque chez Berlin une "'affirmation du soi par le déploiement de sa conviction éthique" (désolé, tentative de traduction de l'expression "gesinnungsethische Selbstüberhöhung") qui "bloque finalement une défense franco-allemande commune." "Au fond, Berlin tend à faire valoir auprès de ses amis français que leur politique étrangère et de sécurité ne peut-être considérée comme responsable." [NdT : Enders est dans son rôle. Il défend les intérêts d'Airbus]

Source : http://www.spiegel.de/politik/ausland/frankreich-droht-deutschland-mit-ausstieg-aus-kampfjet-projekt-a-1235276.html

NB : Cela fait d'une certaine manière écho à ce que je pouvais développer ici :

On peut tout à fait imaginer qu'à travers ces conditions éthiques à géométrie variable, tel ou tel partenaire puisse faire valoir ses intérêts, à l'encontre des autres partenaires, en jouant le rôle de blocage au profit de tel ou tel élément extérieur. La question est bien plus épineuse et complexe à mon avis qu'une simple question de valeurs.

 

Qui sont le promoteurs de cette "ethique" en Allemagne?

 

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il y a 2 minutes, P4 a dit :

Qui sont le promoteurs de cette "ethique" en Allemagne?

La gauche allemande, le SPD et les Grünnen notamment, est nourrie d'idéaux pacifistes et très mal à l'aise avec l'idée de ventes d'armes, tout simplement, et plus globalement dans toute implication dans des activités guerrières non-strictement défensives. A cette aune, développer des capacités expéditionnaires, s'immiscer ou déclencher tel ou tel conflit (Lybie...) est vu avec la plus grande méfiance, et le développement d'un complexe militaro-industriel qui bénéficierait de ces politiques parce qu'il y a intérêt est considéré avec la plus grande méfiance, avec peur même : une industrie aussi puissante acquiert un poids économique et politique susceptible d'influencer les choix nationaux. Le raisonnement a une certaine cohérence et se nourrit de nombreux exemples historiques et actuels : on peut penser facilement aux USA, mais aussi à la France (ou à la Russie bien sûr, ou au RU, bientôt à la Chine n'en doutons pas).

De ce point de vue, on voit bien qu'en plus de son pétrole et de son poids financier, les achats d'armement massifs de l'Arabie Saoudite lui donnent des arguments qui gouvernent en bonne partie les diplomaties occidentales, et pas forcément dans le bon sens.

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Il y a 15 heures, Boule75 a dit :

Et il serait bon, dans tous les cas de figure, qu'on définisse une doctrine claire, des deux côtés, en ce qui concerne ces problématiques d'exportation : le "aucunes limites !" n'est de toutes façon pas la règle, côté français. "Aucunes limites explicites", c'est déjà différent. Il faut voir ensuite par quels mécanismes définir les arbitrages.

Pour moi ça pourrait passer par une structure commune du plus haut niveau, un Conseil Stratégique commun, hors UE, et qui aurait à plancher sur ça entre autres.

Comme quoi avec cette europe de la défense on est au cœur des problématiques nationales bloquantes.

Peut-on simplement envisager de n'avoir aucun composant clef provenant uniquement d'Allemagne ?

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il y a 4 minutes, herciv a dit :

Comme quoi avec cette europe de la défense on est au cœur des problématiques nationales bloquantes.

Peut-on simplement envisager de n'avoir aucun composant clef provenant uniquement d'Allemagne ?

Si tu fais ça, adieu les économies d'échelle :sad:

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il y a 1 minute, MrBlue a dit :

Si tu fais ça, adieu les économies d'échelle :sad:

Si tu as une conception modulaire de toute façon c'est quelque chose que tu envisages à la base. Rien n'empèchera Leonardo de fournir un capteur à la place de Thales pour peu qu'il est des spécifications identiques.

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il y a 6 minutes, herciv a dit :

Si tu as une conception modulaire de toute façon c'est quelque chose que tu envisages à la base. Rien n'empèchera Leonardo de fournir un capteur à la place de Thales pour peu qu'il est des spécifications identiques.

Le capteur est un mauvais exemple, très spécifique. Tu vas par exemple te retrouver avec des tonnes de transitoires à gérer pour lesquels il va être compliqué d'avoir deux comportements identiques (ouverture des pistes, types de poursuites, pertes...). 

Et encore, ton exemple n'est valable que si Thales ne te colle pas une "sensor suite" dans les pattes. 

Puis deux composants, c'est double validation, plus de développement (pas double car il y a des choses en commun, mais adapter le reste du système pour deux composants c'est quand même du boulot en plus). 

Ce n'est pas irréaliste, mais c'est compliqué et ça coûte des sous dont on aurait sûrement besoin ailleurs. 

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Risque de HS par approche trop globale => Europe de la Défense

A propos d'export d' ARMEMENTS EUROPEENS ou d' import d'armements non européens, je suggère un "traité" politique européen, avec en gros:

- Tout import d'armement non européen ne se justifie QUE SI aucun armement européen ne remplit le besoin: BUY EUROPEAN FIRST

- Ipso facto: tous les pays européens s'engagent à N'ACHETER QUE des armements EUROPEENS: immédiatement ou dans le futur => Emergence de programmes à moyen et long termes  BUY EUROPEAN ONLY

- Tout EXPORTATION d'armement européen devient SUPERFLUE, car les effets de série ( et baisses de prix pour les rendre abordables in-europe ) et volumes de production induits par les achats intra-européens auront déjà produit leurs effets !  NO EUROPEAN EXPORT SALE

Impossible ?  Non !  Cf. ce qui s'est passé avec les fusées de l'ESA pendant longtemps, de fait : choix politiques - ces pays là en ont été capables ! -  et donc industriels ( ceci alors que les achats de créneaux de lancement avec des lanceurs non-européens ont tendance à se développer => Il y a une "reprise" à faire là-dessus )

Les règles de l'OMC seraient elles violées  pour de l'armements: achats éminemment politiques ?    

Les règles de l' UE ( concurrence intra-européenne ? ) seraient remplies  !

Quant aux règles de l'UE vis à vis de l'OMC ??   j'ignore. Mais les armements ont des questions politiques ! c'est de l'hors-commerce ! 

 

 

Modifié par Bechar06
Risque de HS par approche trop globale => Europe de la Défense
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Toutes mes félicitations messieurs.

En levant le lièvre d’un possible veto allemand contre l’export de cet avion, vous venez de (re)découvrir que la souveraineté – denrée indivisible, s’il en est- ne se partage pas non plus.

De là deux options se présentent :

- Soit on fait son truc de son côté. Comme ça, on rien à demander à personne et surtout pas la permission. 

- Soit l’un des deux s’aligne sur les intérêts, la vision et les façons de faire du plus puissant des deux. Et je vous laisse deviner dequel coté du Rhin penche la balance géopolitiquement *.

 

* je vous aide en vous donnant un indice: La puissance militaire ne fait rien à l'affaire.

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il y a une heure, Shorr kan a dit :

Toutes mes félicitations messieurs.

En levant le lièvre d’un possible veto allemand contre l’export de cet avion, vous venez de (re)découvrir que la souveraineté – denrée indivisible, s’il en est- ne se partage pas non plus.

De là deux options se présentent :

- Soit on fait son truc de son côté. Comme ça, on rien à demander à personne et surtout pas la permission. 

- Soit l’un des deux s’aligne sur les intérêts, la vision et les façons de faire du plus puissant des deux. Et je vous laisse deviner dequel coté du Rhin penche la balance géopolitiquement *.

 

* je vous aide en vous donnant un indice: La puissance militaire ne fait rien à l'affaire.

Ou on fait le truc avec les Anglais :chirolp_iei:

Pour l'export, ils n'ont pas trop d'état d'âme, en plus ce sont eux qui "tirent toutes les ficelles" de tout les paradis fiscaux, a moins que ce ne soit l'inverse.(mais sous des airs de saintes nitouche les Allemands ne sont pas à la traine non plus dans la filouterie.)

Les professions de foi dans la vertu, c'est de l'instantané politique.

 Au stade ou nous en sommes, Il faut avancer a plusieurs ou reculer tout seul.

Modifié par capmat
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Un article sur l'interopérabilité dans le futur des différentes flottes...

Juste quelques extraits:

Citation

...

Mais avec qui le F-35 peut-il communiquer ? Et que communique-t-il ? Le F-35 cohabite dans les forces américaines avec d’autres flottes mais avec beaucoup de difficultés. Il se révèle ainsi d’ores et déjà comme non interopérable. Un constat qui laisse ses acquéreurs étrangers perplexes. 

 

Citons le Royaume-Uni, partenaire de premier rang du programme JSF, qui doit concevoir la complémentarité de ses Typhoon et de ses premiers F-35. Même équation s’agissant de la composante aérienne du CJEF (Combined Joint Expeditionnary Forces) dans le cadre du traité de Lancaster House conclu avec la France, qui a elle opté pour le tout Rafale. 

 

De plus, l’incapacité des réseaux actuels à transmettre le flux énorme d’informations générées par le système du F-35 est criante. Un rapport parlementaire britannique dénonçant en 2017 les « coûts cachés » du programme F-35 s’inquiétait des faibles capacités de la bande passante pour les communications à haut débit entre le porte-avions HMS Queen Elizabeth et les F-35B, limitée à 8 mégabits… quand les navires américains accueillant le même chasseur disposent eux de 32 mégabits de bande passante. Ces enjeux sont d’ailleurs bien connus de la marine française à bord du porte-avions avec notamment le retour d’expérience de l’emploi des pods de reconnaissance de nouvelle génération. 

...

Citation

...

.La France a ainsi inscrit dans la Loi de Programmation Militaire 2019-25 les travaux de développement du SCAF (Système de Combat Aérien Futur), système de systèmes d’armes intégrant tous les participants du théâtre d’opérations contribuant à la supériorité aérienne. 

 

Plus importante encore est la nécessité de hisser dès à présent le SCAF au niveau européen. Les discussions actuelles sur la mise en place d’un programme franco-allemand d’avion de combat devraient, en parallèle, s’étendre au développement d’un FCAS bi-national d’abord, européen ensuite. 

 

Surtout, les possibilités budgétaires nouvelles offertes par le Fonds Européen de Défense devraient permettre la mise en place d’études de faisabilité du FCAS au niveau global européen. Le mécanisme pourrait être le suivant : pendant que la France et l’Allemagne développent en commun un FCAS bi-national, la Commission Européenne inscrit une étude de faisabilité FCAS d’ampleur européenne dans le Fonds Européen de Défense. Une fois l’étude aboutie (et en espérant que de nombreux pays européens y participent), le FCAS bi-national, alors avancé dans son développement, pourrait être proposé comme cœur technique du FCAS Européen. 

 

Même les « pays européens F-35 » seraient invités à participer à ce processus, pouvant ainsi équiper leurs appareils d’un système d’armes capable de dialoguer au choix sur le FCAS ou sur le réseau F-35 en fonction des circonstances. 

 

Malheureusement la Commission Européenne n’a, jusqu’à présent, curieusement pas répondu favorablement à cette proposition pourtant par essence particulièrement européenne dans sa vision. 

 

De façon surprenante, une lueur d’espoir semble venir de l’OTAN. En effet le SACT (Supreme Allied Command Transformation, basé à Norfolk aux USA et commandé par le Général français Lanata) a lancé le projet FMN (Federated Mission Networking). L’idée est d’abandonner le principe d’un énorme réseau unique OTAN, potentiellement porteur d’échecs (comme l’ACCS), et de mettre en place un fédérateur de réseaux (FCAS, F-35, national UK, national suédois…). En quelque sorte l’interopérabilité future à grande échelle, sans conflit ni subordination entre réseaux. 

 

Encore faut-il pouvoir compter sur des partenaires européens volontaristes… C’est ici le nouvel exemple de la Belgique, mais nous pourrions aussi citer l’Italie, qui déjà engagée dans le programme F-35, regarde désormais aussi vers le « Tempest » britannique, dont l’architecture réseau a d’ailleurs été annoncée par BAE Sytems comme ouverte afin de favoriser l’interopérabilité. 

 

 

Le défi s’annonce immense car on l’aura compris, l’arrivée du F-35 et de son réseau associé en Grande Bretagne, Italie, aux Pays-Bas, Norvège et Turquie (non-UE, mais OTAN), et maintenant donc, en Belgique, constitue une nouvelle grave menace pour l’autonomie stratégique française et européenne. Une menace nécessitant dès à présent une réaction d’ampleur tout à la fois en termes politique, stratégique, programmatique, opérationnel et technique.

http://www.paxaquitania.fr/2018/10/f-35-big-data-epee-de-damocles-pour-la.html

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il y a une heure, Ponto Combo a dit :

Le défi s’annonce immense car on l’aura compris, l’arrivée du F-35 et de son réseau associé en Grande Bretagne, Italie, aux Pays-Bas, Norvège et Turquie (non-UE, mais OTAN), et maintenant donc, en Belgique, constitue une nouvelle grave menace pour l’autonomie stratégique française et européenne. Une menace nécessitant dès à présent une réaction d’ampleur tout à la fois en termes politique, stratégique, programmatique, opérationnel et technique.

 

Une réaction qui n’aura bien évidemment pas lieu puisque tout cela etait déja bien connu avant et pour autant, cela n’a nullement influencé les choix.

Factuellement et pragmatiquement, la seule réponse est de rendre les systèmes de systèmes interopérables, et si ce n’est finalemznt pas possible, l’Otan nous obligera à nous aligner.

 

A quoi ça sert de vouloir donner des leçons quand on en a pas les moyens, et que géopolitiquement tout le monde s’en fiche ?

A quel moment une « autonomie stratégique européenne » a réellement été définie avec des actions de mise en oeuvre ? Il ne peut pas y avoir de menace sur quelque chose d’inexistant, dans la mesure où absolument aucun jalon même embryonnaire n’a réellement été posé en ce sens.

Modifié par TarpTent
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Il y a 5 heures, capmat a dit :

L'Europe devient autonomes pour ses ravitailleurs en vol : A330MRTT.

Avant on avait la moitié de nos ravitailleurs qui étaient européens (les VC10 anglais, pendant européens de nos C135fr)

Il y a 5 heures, capmat a dit :

Les futurs AWACS ne seront plus exclusivement US.

Je ne vois pas trop le changement... la Suède et la Grèce ont déjà un AWACS non US et des entreprises françaises avaient fortement contribuées au développement de l'AWACS iraquien (sur une cellule russe)

Il y a 5 heures, capmat a dit :

Les futurs PATMAR augmenteront la part Européenne....

Par rapport au Atlantic et Atlantique 2 ?

 

Bon pour le reste je suis d'accord.

il y a 7 minutes, TarpTent a dit :

Factuellement et pragmatiquement, la seule réponse est de rendre les systèmes de systèmes interopérables, et si ce n’est finalemznt pas possible, l’Otan nous obligera à nous aligner.

Personnellement, ce qui me fait peur, ce n'est pas qu'on est du mal à être interopérable avec les F35 européens, mais que ce soit inutile. 

Demain la flotte de F35 européens risque de ne pas être plus importante que la flotte de Rafale français. Si on rajoute la capacité de projection, la France risque de déployer plus de Rafale qu'il n'y aura de F35 non US. Et opérationnellement, on va se rendre compte qu'entre la disponibilité, l'autonomie sur zone et la charge utile... seuls les USA avec des moyens énormes seront encore utile à une coopération. 

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