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[Russie] Croiseurs lance-missiles Kirov (Izd 1144/1144.2)


PhP

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Je ne comprend pas pourquoi un exocet a besoin de relai et pas un sunburn russe, pourtant tire de plus loin. De meme les russes ont toujours parle de porte enorme pour leurs missiles, comment faisaient-ils? Si il faut mettre un tu-95 bear en relai a 100km du porte avion ennemi, bonjour l'efficacite. Quelqun a des infos :?: Et nous, au sujet des nos ans ou anf, on en est ou?

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Et nous, au sujet des nos ans ou anf, on en est ou?

Par ANS et ANF, tu entends bien le programme de missiles Anti Navire du Futur ?

Si oui, il a été abandonné au profit de la modernisation des exocet au standard block 3.

Pour moi, c'est une bonne chose, puisqu'on aurait jamais pu les vendre à l'export car trop performant (dérivé de l'ASMP-A).

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Il me semble que ans etait anti-navire-supersonique, mais sinon oui. Dommage de les abandonner, on pourrait les fabriquer en parallele avec les exocet block3 destines a l'export. Ca nous donnerait une puissance de feu non negligeable, surtout compare aux exocet facilement interceptables par des crotales edir ou du 100mm cadam (je pousse peut etre un peu :D ). Sinon j'attend toujours pour le relai 8)

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Invité Guest

Un article intéressant sur le Kirov 1 Projet N° 1144 Orlan (Kirov) Avec la constitution par les États-Unis, entre I960 et 1967, d'une flotte de 4l sous-marins nucléaires stratégiques Polaris, l'URSS décide de lancer la construction de bâtiments anti-sous-marins avec de bonnes capacités antiaériennes. Dix-sept bâtiments de seconde génération appartenant à deux classes de bâtiments déplaçant plus de 7000 tonnes sont admis en service entre 1969 et 1977 les Projets 1134 Berkut A et B (Kresta II/Kara) • mais ils n'ont pas l'allonge suffisante pour détecter les sous-marins stratégiques de l'ennemi en haute mer. La Marine soviétique prévoit alors de se doter de 35 à 40 bâtiments de surface anti-sous-marins (Projet 1144 Orlari) et d'un nombre équivalent de bâtiments antiaériens (Projet 1165 Fugas) pour les protéger. La propulsion nucléaire doit apporter à ces deux classes, déplaçant environ 9000 tonnes, l'autonomie suffisante pour traquer les Polaris dans leurs zones d'opérations, sans nécessité de ravitailler en combustible. L'exemple des croiseurs nucléaires américains Long Beach et Truxtun, combinant capacités anti-sous-marines et antiaériennes, incite la Marine soviétique à fusionner les deux projets 1144 et 1165 dans une seule classe, d'un tonnage que l'on va doubler. Le 25 mai 1971, le Projet 1144 Orlan d'un croiseur antisous-marin à propulsion nucléaire est confié au bureau de dessin Severnoye sous la direction de l'ingénieur B.I. Kupenskiy et du capitaine de vaisseau A.A.Savin, représentant la Marine. L'amiral Gorshkov, Chef d'Etat-major de la Marine soviétique, s'implique personnellement dans le projet, imposant en particulier une chaudière à vapeur auxiliaire chauffant au mazout en complément des deux réacteurs nucléaires principaux (système CONAS : Combined Nuclear And Steam). Mise sur cale en 1974, la première unité, baptisée Kirov, est lancée en 1977 et admise au service en 1980. Trois autres unités, les Frunze, Kalinin et Petr Veli-kiy sont construites, la dernière entrant en service en 1996, cinq ans après la disparition de l'URSS. Leurs capacités anti-surface (20 missiles Granit) et antiaériennes (96 missiles Fort) constituent leur armement principal pour conduire une attaque contre des groupes de porte-avions et défendre une force navale contre l'aviation adverse. Avec l'apparition des missiles balistiques américains Trident, il n'est plus possible pour les Kirov d'aller traquer des sous-marins stratégiques ennemis qui opèrent désormais trop près e leurs bases. Les missiles antisous-marins Vodopad2, tirés par les tubes lance-torpilles, servent désormais à la protection des forces navales. Dinosaures dispendieux de l'ère Gorshkov pour beaucoup, les quatre croiseurs Kirov restent cependant de formidables bâtiments de combat pour défendre les approches de la Russie et effectuer une éventuelle démonstration de puissance lors d'un déploiement outre-mer. Actuellement, seul le Petr Velikiy est pleinement opérationnel. Les lres et 3e unités - renommées Admirai Ushakov et Admirai Nakbimov -sont en cours de refonte au chantier de Severodvinsk en Mer Blanche et la 2e unité - rebaptisée Admirai Lazarev - est en réserve dans la Flotte du Pacifique. D'un bâtiment déplaçant 9000 tonnes et devant être reproduit en une quarantaine d'exemplaires, on est passé à un croiseur de bataille de 24400 tonnes. Comme on le verra, l'idée d'un destroyer nucléaire n'est pas morte et la combinaison d'un bâtiment anti-surface avec un bâtiment anti-sous-marin, envisagée au départ, sera reprise avec les classes Sovremennyy et Udaloy.

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  • 8 months later...

Même si je pense que les Kirovs sont un peu dépassés - ou en tout cas pas "armés" aux maximum de leurs compétences (en électronique surtout) - ils représentent une belle plate-forme de tir pour un effet de saturation de zone peu égalable par nombre de marines (européennes surtout). En le modernisant - et lui greffant tous les deniers systémes électroniques modernes - cette classe deviendrait certainement la plus puissante (pour sa mission) sur les océans. Bon il faut de l'argent et surtout un accompagnement à ce monstre - chose que les russes n'ont pas les moyens de se payer actuellement.

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Je ne comprend pas pourquoi un exocet a besoin de relai et pas un sunburn russe, pourtant tire de plus loin. De meme les russes ont toujours parle de porte enorme pour leurs missiles, comment faisaient-ils? Si il faut mettre un tu-95 bear en relai a 100km du porte avion ennemi, bonjour l'efficacite.

Quelqun a des infos :?:

aux dela de d'un certaine distance on peu plus detecter de navire du a la courbure de la terre cela s'appelle le tir dit trans-horizon donc il faut un relaie les russe en avaent aussi besoin
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  • 3 years later...

Bonjour,

Je me passione pour l'armement ( comme pour beaucoup d'entre vous ici ) et j'aimerais savoir ce que vous pensez du croiseur lance missile russe classe Kirov.

Pour ma part, je le considère comme une excellente plate forme de défense anti-aérienne ( avec un armement conséquent : jusqu'a 192 missiles SA-N-9, 96 SA-N-6, 96 SA-N-20, et encore 44 missiles d'auto défense SA-N-4 Gecko ).

J'aimerais savoir ce que vous en pensez, ses principaux défauts et avantages.

Merci.

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Ce n'est pas seulement une formidable plateforme AA, mais un monstre de puissance de feu avec ses missiles Granit sans doute bientôt remplacés par des Yakhont plus polyvalents. Faut juste voir ce que vont donner les mises à jours radar et conduites de tirs pour tout ce bazar.

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voilà en gros la modernisation en cours : implantation d'un S400 avec plus de 70 cellules de lancement, de 6 tourelles Pantsyr soit un total de plus 350 missiles mer-air de portée allant de 20 à 400 km. Tube lance torpille skwal. Enfin un canon rail-guns de 80 km de portée. Ah ah j'ai bien déliré mais ça ne reste qu'un rêve, les budgets étant ce qu'ils sont.

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  • 2 months later...

Moi je suis toujours impressioné par la classe Kirov depuis mon enfance. Je le considère comme un ouvrage excellent. Franchement c'est une arme maritime polyvalante. Au sens du combat anti-aérien, il porte des missiles anti-aérien de divers portées, avec l'aide du radar "stèle funéraire", il peut écasser toutes les menaces provenant de l'air. Et concernant les missiles anti-navires, c'est le dernier coup de Kirov, les géants missiles "Granit" est cent pour cent une grande menace envers les porte-avions. On dirait que la marine russe est en train de restaurer et moderniser les Kirovs, je les espère bonne chance.

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Justement, dès la mise au monde du porte-avion hélécoptère classe Moscou, l'URSS a déjà résolu le problème d'interférence des radars multiples. C'est aussi un grand réussi, c'est pourquoi les navires russes portent des radars divers entassés dans les bâtiments de navire

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Face à un groupe aéronaval US, il n'est de loin pas sûr que le Kirov arrive à s'approcher à moins de 600 km (portée des Granit...) sans morfler...

Car en envoyant des F-18 juste assez loin pour que les missiles AA du Kirov ne puissent pas faire grand chose mais assez proche quand même pour empêcher les hélicos ASW russes de décoller ou en tout cas d'opérer ailleurs que dans le voisinage proche du croiseur aurait pour conséquence de laisser le Kirov avec très peu de défense contre les sous-marins...

Sans compter qu'un radar situé au niveau de la mer (ou presque) ne peut pas voir à plus de quelques dizaines de kilomètres à basse altitude, du fait de la courbure de la terre, donc les US pourraient très bien envoyer leurs FA-18 en ras-mottes tirer des Harpoon à 70/80 km du Kirov sans que celui-ci ne les détecte...

Bon bien sûr, les russes engageront aussi des destroyers ASW, mais eux aussi ne pourront pas engager leurs moyens aériens, ce qui limite la portée de leur armement ASW, et des SNA, mais ceux-ci devront probablement rester dans un rôle défensif car en face le GAN US pourra engager l'ensemble de ces moyens ASW sans risquer de les perdre (maitrise du ciel à plusieurs centaines de kilomètre de distance du fait de la présence d'une chasse embarquée, des Hawkeye et d'aucune menace aérienne en face).

Bref, les russes ont plutôt intérêt à faire escorter leur Kirov par le Kuzetsnov, histoire d'avoir quelques chasseurs à disposition (ce qui risque de changer assez profondément les tactiques américaines, car les FA-18 s'approchant au ras de l'eau pourront être repérés par le Ka-31 d'alerte avancée (escorté par 2 ou 3 SU-33...) et les FA-18 destinés à descendre les hélicos ASW pourront être interceptés), parce que sinon ils seront cantonnés en position défensive...

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En même temps une fois à une centaine de kilomètres, y a de bonnes chances pour le Kirov remarque la tétrachiée de bourdons et sorte le baygon vert. Le GAN US ne peut pas frapper à plus de cent bornes sans risquer de perdre des avions, beaucoup d'avions, le GAN du Kirov ne pourra peut être pas profiter de l'allonge maximale de ses Granit, mais il n'expose guère plus que ses missiles et ses hélicos patmar. D'autant plus que les missiles peuvent être tirés en aveugle et voir leur trajectoire mise à jour en temps réel par leur guidage inertiel (on sait que le gan us est là et va vers là, on sait à quelle vitesse il va hop, on lâche la purée) si des informations tombent pour affiner le guidage, le Kirov peut toujours envoyer ces informations et modifier la course de ses missiles. Une fois à moins de cent kilomètres du GAN US, les missiles sont totalement autonomes et passent en guidage actif par phase. entre leur revêtement RAM, leur profil très étroit et leur configuration de vol, ce sera joyeux de les remarquer avant qu'ils ne passent en mode sprint et ne s'écrasent contre la coque des navires à mach 2.5 et avec 750kg de charge militaire AP/HE, y a très peu de navire du GAN US qui peuvent survivre à un impact contrairement à un Harpoon aussi faiblard en charge qu'en allonge. Un Kirov peut encaisser plusieurs harpoons sans trop souffrir du fait de sa coque renforcée, aucun navire au monde ne peut encaisser sans broncher un monstre tel que le Granit.

le GAN entourant le Kirov et le Kirov lui même c'est un vrai arsenal AA. Franchement s'approcher à moins de deux cent bornes c'est déjà risquer de se manger un S400 et ainsi de suite, plus on se rapproche, plus la quantité de missiles à disposition est importante. Le GAN US est fait pour porter le feu en territoire ennemi, le GAN russo-soviétique lui n'a pour seul but que de casser du GAN US et le Kirov ainsi que les Oscar sont les pierres angulaires de cette doctrine.

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