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Chine - Inde : Relations bilatérales


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Il y a 5 heures, pulsar a dit :

 

Le meme lac Pangong Tso comporte une partie eau douce et une partie eau salée ? Comment est-ce possible ?

 

La sacro-sainte gravité

 

L'eau douce et eau salée ce mélange assez difficilement car pas la même densité, l'eau douce à une densité de 1 ( 1 litre=1kg) l'eau salée 1.025( en moyenne cela varie selon le taux de sel). L'eau salée coule sous l'eau douce literallement et donc sur un terrain en pente on retrouvera aux points les plus eau de l'eau douce et les points les plus bas de l'eau salée. 

 

Edited by Connorfra
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D'ailleurs à ce sujet il y a tout plein de mots rigolos en "-cline" qui sont intéressants : barocline, chimiocline, halocline, pycnocline, thermocline... Toutes les séparations entre deux couches d'un milieu fluide (comme l'eau, ou l'air) qui ne se mélangent pas.

 

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il y a une heure, Connorfra a dit :

La sacro-sainte gravité

 

L'eau douce et eau salée ce mélange assez difficilement car pas la même densité, l'eau douce à une densité de 1 ( 1 litre=1kg) l'eau salée 1.025( en moyenne cela varie selon le taux de sel). L'eau salée coule sous l'eau douce literallement et donc sur un terrain en pente on retrouvera aux points les plus eau de l'eau douce et les points les plus bas de l'eau salée. 

 

Merci.

Et quel est la source de sel produisant de l'eau salée en haut de l'hymalaya ? 

Ce n'est pas courant d'avoir un lac salé et encore moins en haut d'une montagne, non ?

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il y a 27 minutes, pulsar a dit :

Merci.

Et quel est la source de sel produisant de l'eau salée en haut de l'hymalaya ? 

Ce n'est pas courant d'avoir un lac salé et encore moins en haut d'une montagne, non ?

 

Surement la montagne riche en élements salins ravinés par les pluies et les neiges. 

 

L'himalaya et un ancien planché océanique sortie de l'eau suite à la colision de la plaque Indienne et rentrée dans la plaque eurasienne (plaque indienne qui continue à s'enfoncer dessous d'ailleurs).

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  • 4 weeks later...

(posté par Pic- sur StrategicFront, du coup je le colle ici)

 

TheWarZone (16juin): China's bewilderingly quick construction of airfields atop man-made islands in the South China Sea, as well as its extra-territorial claims over that body of water, have grabbed headlines for years and the issue remains one of the most significant strategic and geopolitical problems of our time. Yet another far less discussed, but similar strategic expansion is underway in the western reaches of the Chinese mainland, which has gotten much less attention, yet it isn't all that less concerning. Beijing's remarkable blitz on airfield and other military-related construction in this remote region coincides with escalating tensions with its neighbor, India...

1623618248377-ch-chineseairbasedevelopme

https://www.thedrive.com/the-war-zone/41065/tracking-chinas-sudden-airpower-expansion-along-its-western-border

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  • 2 months later...
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Citation

Dans l’Himalaya, le conflit sino-indien s’étend

Les négociations sur le Ladakh sont dans l’impasse, et l’Inde accuse la Chine d’incursions sur son territoire

New Delhi, Pékin   correspondants

Le conflit s’éternise, loin des caméras, sur les hauteurs de l’Himalaya, dans un désert glacé. Seul l’hiver qui va se refermer sur les montagnes pourrait apporter un moment de répit aux soldats. Voilà plus d’un an et demi que les armées chinoise et indienne se font face au Ladakh à plus de 5 000 mètres d’altitude. Les premiers heurts avaient éclaté le 5 mai 2020 dans la région du lac Pangong et avaient dégénéré le 15 juin, près du point de patrouille 14, dans la vallée de Galwan, dans un combat à coups de pierres et de gourdins qui avait coûté la vie à 20 soldats indiens et, officiellement, quatre chinois. Ce fut le premier affrontement mortel entre les deux géants asiatiques depuis 1975, un combat à corps à corps car les deux rivaux se sont engagés, depuis 1966, à ne pas faire usage d’armes à feu. Pékin et New Delhi se disputent la ligne de contrôle effectif (LAC) dans l’est du Ladakh, une ligne de démarcation mal définie, et, malgré 13 cessions de discussions militaires et diplomatiques et un accord signé en février, les deux pays ont échoué dans leurs négociations de désengagement. Les troupes ont bien été retirées de la ligne de front au lac Pangong et à Gogra, mais d’autres points de friction demeurent, notamment à Hot Springs et à Depsang, et les deux puissances nucléaires continuent de déployer leurs forces. Pékin et New Delhi auraient placé entre 50 000 et 60 000 soldats chacun dans la région avec du matériel lourd. Les deux pays sont engagés dans une course aux infrastructures, ponts, tunnels, routes, pour assurer la connectivité des différents sites.

Le Ladakh n’est plus le seul élément de conflit. Des incursions chinoises ont été rapportées sur d’autres portions de la frontière himalayenne, longue de 3 488 km. Le 30 août, par exemple, une centaine de soldats chinois ont pénétré à cheval en territoire indien à Barahoti, en Uttarakhand et y sont restés durant trois heures avant de détruire des infrastructures, notamment un pont.

Pour Sushant Singh, du Centre de recherche politique de New Delhi, « cet incident marque une reprise de l’agression chinoise contre l’Inde. Bien que ce soit un territoire revendiqué par les deux parties, il s’agit d’une zone démilitarisée. Aucune personne en uniforme ne peut y pénétrer. Cette règle a été violée par les Chinois ». Ce spécialiste des questions militaires juge que « ces incursions témoignent de la volonté de l’armée chinoise de maintenir l’armée indienne sous pression » et fragilisent l’Inde, déjà occupée à défendre son front dans le Cachemire, face au Pakistan.

Un autre signe inquiète New Delhi : la construction par la Chine d’infrastructures et de villages dans des zones contestées de la frontière avec l’Inde et le Bhoutan. La Chine aurait bâti au moins quatre nouveaux villages en Arunachal Pradesh, dont Pékin revendique la souveraineté, estimant qu’il s’agit du territoire sud du Tibet.

Un rapport du Pentagone remis le 3 novembre au Congrès américain confirme également cette colonisation et note que la Chine a continué à « prendre des mesures progressives et tactiques » pour faire valoir ses revendications sur la ligne de contrôle effectif et a cherché, en vain, à empêcher New Delhi d’approfondir ses relations avec les Etats-Unis. Le ministère américain de la défense cite la construction d’un village de plus de 100 maisons dans l’Arunachal Pradesh.

L’Inde, qui a toujours contesté l’incursion sur son territoire de l’armée chinoise, a réfuté par la voix du chef d’état-major, Bipin Rawat, les conclusions du Pentagone, assurant que les constructions n’ont pas empiété sur le territoire indien. New Delhi a cependant décidé de renforcer son dispositif militaire le long de la frontière qui sépare l’Arunachal Pradesh du Tibet, en déployant des missiles de croisières, des obusiers, des hélicoptères et des drones.

C’est dans ce contexte qu’ont eu lieu les dernières discussions le 10 octobre, avant d’échouer. Quelques jours plus tard, le 23 octobre, Pékin adoptait une loi sur les frontières terrestres qui entrera en vigueur en janvier 2022 et qui stipule que la Chine se protégera et combattra tout acte portant atteinte à sa souveraineté et intégrité territoriale et à ses frontières terrestres. L’affaire a été largement commentée en Inde, New Delhi y voyant une preuve supplémentaire de la menace chinoise.

« Période de relations difficiles »

Selon Pékin, cette législation en préparation depuis vingt ans ne change rien aux relations entre la Chine et ses voisins. Le quotidien nationaliste chinois Global Times qualifie même l’Inde de « paranoïaque ». Définissant l’intégrité territoriale comme « sacrée » et « inviolable », cette loi est cependant perçue par nombre d’observateurs comme un signal envoyé par la Chine à ses voisins, non seulement l’Inde mais surtout, en raison des tensions qui y règnent, l’Afghanistan et le Myanmar.

Le ton n’est plus à la détente, comme lorsque Narendra Modi et Xi Jinping s’étaient retrouvés en avril 2018, au bord du lac de l’Est, à Wuhan, en Chine, puis en octobre 2019, à Mamallapuram, dans le sud de l’Inde. Le ministre indien des affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, l’a reconnu, le 19 novembre : les deux pays traversent « une période de relations difficiles». Le chef de la diplomatie indienne accuse notamment Pékin d’avoir « pris une série de mesures en violation des accords sans explication crédible ».

Après l’échec des négociations, le chef d’état-major de la défense, le général Bipin Rawat, a assuré que la Chine constitue désormais « la plus grande menace pour la sécurité de l’Inde » et que les troupes positionnées le long de la ligne de contrôle effectif resteraient sans doute longtemps sur place. «L’Inde est prête à faire face à toute mésaventure le long de la frontière et en mer », a-t-il prévenu. Des propos « irresponsables et dangereux », a rétorqué le colonel supérieur Wu Qian de l’Armée populaire de libération. Le porte parole de l’armée chinoise a qualifié les commentaires d’« incitation à la confrontation ». La Chine cherche plutôt à relativiser les tensions avec l’Inde, sans céder un pouce de terrain. Surtout préoccupé par sa rivalité avec les Etats-Unis, Pékin voit évidemment d’un mauvais œil tout rapprochement entre Delhi et Washington.

Aucune mention du conflit n’apparaît dans la presse chinoise. Mais, depuis les heurts dans le Ladakh, pas une semaine ne passe sans un éditorial méprisant du Global Times à l’encontre de l’Inde. Ainsi le 22 novembre, il expliquait qu’« au lieu de muscler ses forces armées, [elle] ferait mieux de comparer le bien-être de ses paysans avec la Chine ». « L’Inde a un rêve de grande puissance. Mais l’Inde a tellement besoin de dépenser son argent en interne. Augmenter le niveau de vie de ses habitants est une nécessité plus impérieuse qu’acheter des armes. Malheureusement, le gouvernement semble être dépassé par ses illusions sur la sécurité nationale », écrit le journal.

Sophie Landrin et Frédéric Lemaître

https://www.lemonde.fr/international/article/2021/11/29/dans-l-himalaya-le-conflit-s-etend-entre-l-inde-et-la-chine_6104055_3210.html

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