rogue0 Posté(e) le 5 novembre 2017 Auteur Share Posté(e) le 5 novembre 2017 (modifié) Le 02/11/2017 à 19:09, Tancrède a dit : (Bazile dégainant sur Clinton) J'ai vu passer ça: je me demande ce qu'elle veut en faisant ça: elle était dans la fouille du DNC jusqu'à l'an dernier (et aurait certainement intégré une administration Clinton), et maintenant elle crache sur son ex-idole, tout en se déchargeant encore plus sur Debbie Wasserman-Schultz? Non que je n'apprécie pas l'effort -et l'ironie-, mais c'est un peu hypocrite et tardif pour quelqu'un qui était à fond dans la cohorte hillarienne. Elle veut se retailler une image "d'intégrité"? Renseignement pris, la raison est plus simple (et classique). C'était un extrait de son futur livre, à paraitre mardi. En gros, c'était le teaser de StarWars épisode 8 ... oups planté de fil. Pour attirer l'attention et vendre plus: https://www.washingtonpost.com/politics/brazile-i-considered-replacing-clinton-with-biden-as-2016-democratic-nominee/2017/11/04/f0b75418-bf4c-11e7-97d9-bdab5a0ab381_story.html?hpid=hp_no-name_no-name%3Apage%2Fbreaking-news-bar&tid=a_breakingnews&utm_term=.d1ed58376c75 Le premier objectif est certainement rempli: EDIT : autre grosse révélation dont personne n'a entendu parler : lors du malaise de Clinton, elle aurait envisagé de la remplacer par Biden. Si oui, c'est resté en son fort intérieur, et je suis sceptique sur la différence que ça aurait fait... Wikileaks aurait balancé quand même, et (selon le scoop de AP à voir sur le fil cyber) les russes avaient infiltré la totalité de l'infrastructure démocrate, qui n'avait aucun secret pour eux...) Les conspirationnistes de Wikileaks et ZeroHedge l'ont passé sous leur propre loupe, et forcément, pensent avoir trouvé encore un indice de conspiration sur Seth Rich (en ignorant les passages de piratage russe ... et en oubliant que tous les mémoires US contiennent des passages hyperboliques, même la bio de Clinton ... ). Je cite pour référence académique: http://www.zerohedge.com/news/2017-11-04/donna-brazile-says-she-feared-her-life-after-seth-rich-was-killed Modifié le 5 novembre 2017 par rogue0 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 5 novembre 2017 Share Posté(e) le 5 novembre 2017 D'après ce que j'ai vu, y'a aussi un truc qui commence à faire du bruit, mais ne sera probablement pas relevé par les grands médias, ou en tout cas pas mis à la une: Twitter se serait arrangé, au moment où sont sorties les DNC-Wikileaks, pour faire disparaître près de la moitié des contenus ainsi publiés.... Dont tout l'establishment démocrate persiste à dire qu'elles ne contenaient absolument rien de problématique et que.... RUSSIE! Regardez là-bas, POUTINE!!!!! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 6 novembre 2017 Share Posté(e) le 6 novembre 2017 Demandez le programme ! Selon toute vraisemblance et à court terme : Kushner, Flynn, Ross. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 6 novembre 2017 Auteur Share Posté(e) le 6 novembre 2017 (modifié) (dernier complément suite de la criaillerie Uranium1 : signe des temps, cette diversion a déjà été complètement oubliée par l'agenda médiatique (ou alt-médiatique)... ) Le 03/11/2017 à 18:25, rogue0 a dit : (...) Et le blâme ne repose pas seulement sur elle. Le comité CFIUS qui aurait pu opposer son veto à l'achat UraniumOne inclut des représentants d'au moins 9 agences gouvernementales (dont le Directeur national du Renseignement : le Département d'état n'est même pas un membre permanent).Aucun d'entre eux n'a mis son veto (alors que le représentant des SR est typiquement le plus prudent pour ces réunions). Donc, logiquement, il faudrait chercher aussi les traces de corruption sur toutes les agences suivantes (pas seulement Hillary). Détails du fonctionnement du fameux CFIUS (comité de validation des OPA étrangères) par quelqu'un qui y a bossé. En gros, comme je le disais, un ministère/agence seul ne peut influencer la décision... (et à priori, personne, même les russes wikileaks n'a déterré de email ou de mémo avec même des objections de principe) https://www.lawfareblog.com/unpacking-uranium-one-hype-and-law Par conséquent, les millions versées à la fondation Hillary (dont je ne doute pas) n'étaient pas fait pour "acheter" cette décision-là. <fin du complément qui ne sera pas lu, puisque la polémique n°54679.4 a eu son effet escompté, suivant! > Par ailleurs, le matraquage des "médias conservateurs" contre Mueller semble fonctionner. Sa cote de confiance a énormément baissé depuis sa nomination https://www.lawfareblog.com/note-caution-robert-mueller-attacks-special-counsel-are-working Modifié le 6 novembre 2017 par rogue0 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 6 novembre 2017 Share Posté(e) le 6 novembre 2017 21 minutes ago, rogue0 said: Par ailleurs, le matraquage des "médias conservateurs" contre Mueller semble fonctionner. Sa cote de confiance a énormément baissé depuis sa nomination https://www.lawfareblog.com/note-caution-robert-mueller-attacks-special-counsel-are-working Il a le cuir solide, et il en a vu d'autres: pas s'en faire pour lui.... Quote (dernier complément suite de la criaillerie Uranium1 : signe des temps, cette diversion a déjà été complètement oubliée par l'agenda médiatique (ou alt-médiatique)... ) Détails du fonctionnement du fameux CFIUS (comité de validation des OPA étrangères) par quelqu'un qui y a bossé. En gros, comme je le disais, un ministère/agence seul ne peut influencer la décision... (et à priori, personne, même les russes wikileaks n'a déterré de email ou de mémo avec même des objections de principe) https://www.lawfareblog.com/unpacking-uranium-one-hype-and-law Par conséquent, les millions versées à la fondation Hillary (dont je ne doute pas) n'étaient pas fait pour "acheter" cette décision-là. <fin du complément qui ne sera pas lu, puisque la polémique n°54679.4 a eu son effet escompté, suivant! > Déjà, il y a un veto présidentiel sur ce genre de décision, donc de toute façon, c'est là que le mot de la fin vient ou non; la question n'a jamais été là. Dans cette histoire, il est question de l'achat d'influence, pas de l'achat de la décision finale, et sur ce plan, il est clair que l'avis de la personne en charge du dossier (nommément HRC), surtout s'il s'agit du secrétaire d'Etat, pèse plus qu'aucun autre. De même, on ne sait que peu de choses du processus menant à la décision finale dans ce cas précis: les patrons d'agences peuvent avoir un avis à fournir, mais comme souvent dans une bureaucratie, et encore plus (ou encore moins) selon les circonstances (et qui se trouve aux hauts postes de commandes; ici, c'est HRC à un moment où tout le monde est certain qu'elle est la prochaine présidente), la tendance naturelle est de couvrir son cul et de pas faire de vague, de sentir le vent avant d'émettre un avis (et HRC est à ce moment un des quelques "faiseurs de vent", et sans doute l'un des plus gros), et de s'aligner sur l'avis de qui pèse le plus. Autant éviter le conspirationnisme aigu sur ce dossier est nécessaire, mais pas au point de nier que quelque chose pue. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Gibbs le Cajun Posté(e) le 7 novembre 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 novembre 2017 Le dessin est marrant . 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 7 novembre 2017 Share Posté(e) le 7 novembre 2017 (modifié) le F...k y...u se paie cher. La cycliste qui a fait un doigt d'honneur à Donald Trump assume, mais perd son travail http://www.lefigaro.fr/international/2017/11/07/01003-20171107ARTFIG00033-la-cycliste-qui-a-fait-un-doigt-d-honneur-a-donald-trump-assume-mais-perd-son-travail.php Modifié le 7 novembre 2017 par zx 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 7 novembre 2017 Share Posté(e) le 7 novembre 2017 Il y a 2 heures, Gibbs le Cajun a dit : Le dessin est marrant . Ce qui l'est encore plus c'est qu'en anglais, "porcelaine" se dit "china". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 7 novembre 2017 Auteur Share Posté(e) le 7 novembre 2017 il y a 32 minutes, zx a dit : le F...k y...u se paie cher. La cycliste qui a fait un doigt d'honneur à Donald Trump assume, mais perd son travail http://www.lefigaro.fr/international/2017/11/07/01003-20171107ARTFIG00033-la-cycliste-qui-a-fait-un-doigt-d-honneur-a-donald-trump-assume-mais-perd-son-travail.php Dommage pour elle. Son cas est "borderline" aux US ... (en France non, ça n'est pas un motif de licenciement, malgré le procès du prof de philo sous Sarko) J'avoue que j'attend impatiemment la réaction de (certains) professionnels de l'indignation : Ceux qui défendaient avec lyrisme et flamme le droit à la liberté d'expression (invoquer Premier Amendement) ... Mais plutôt quand il s'appliquait aux (petits) rassemblements de suprémacistes, ou leurs visites (à peine provoc') sur des universités libérales. A mon avis, ils seront soit motus, soit vont plutôt invoquer l'outrage au drapeau/ au pays / geste anti-américain pour demander le lynchage. Ca commence à me fatiguer ce genre de pays divisé Quelqu'un a des suggestions / potion magique pour ressouder tous ces pays déchirés ? J'exclut une nouvelle guerre mondiale, et une invasion alien, et une présidente actrice p0rn0 siliconée (je reste open si 100% naturel ). La parole est à vous Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 7 novembre 2017 Share Posté(e) le 7 novembre 2017 Il y a 18 heures, Boule75 a dit : Demandez le programme ! Selon toute vraisemblance et à court terme : Kushner, Flynn, Ross. Ça fait pas mal de monde, effectivement. Cela dit, quand je lis Citation Top White House adviser Jared Kushner, Trump’s son-in-law, is also implicated. The documents reveal that Kremlin-connected interests invested in social media giants Facebook and Twitter through one of Kushner’s business associates. Russian tech leader Yuri Milner, who funneled the money to Facebook and Twitter, has a stake in a company partly owned by Kushner. j'essaie de résumer et j'arrive à : des gens qui ont des relations avec le Kremlin ont acheté des actions Facebook et Twitter à l'aide de quelqu'un qui fait des affaires avec Kushner. Ou en d'autres termes, l'entrepreneur russe Iouri Milner a investi dans ces deux entreprises pour le compte de quelqu'un qui est lié au Kremlin, or Milner a une part dans une entreprise où Kushner en a une aussi ! Ce n'est plus "l'homme qui a vu l'ours". Il y a un ou deux étages de plus ... Vraiment, c'est grâce aux Russes que Trump a pu l'emporter. Tout plutôt que de laisser suggérer que le DNC, bloquant un candidat qui contrairement à la Clinton était à vingt points devant Trump dans les sondages, pourrait avoir joué un rôle. Tout plutôt que de discuter la manière dont la corruption des politiques, les guerres incessantes et le service exclusif des plus riches pratiqué et par les uns et par les autres a fini par motiver tant d'Américains à prendre un risque pour donner un coup de pied dans la fourmilière - une question qui vaut d'être discutée y compris si l'on constate que ce coup de pied a fameusement échoué. "Ils n'ont rien appris, ni rien oublié", comme disait Talleyrand en un autre temps. Surtout, ils ne veulent rien apprendre. C'est les Russes, voyez-vous. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 7 novembre 2017 Share Posté(e) le 7 novembre 2017 (modifié) il y a une heure, Alexis a dit : j'essaie de résumer et j'arrive à : des gens qui ont des relations avec le Kremlin ont acheté des actions Facebook et Twitter à l'aide de quelqu'un qui fait des affaires avec Kushner. Ou en d'autres termes, l'entrepreneur russe Iouri Milner a investi dans ces deux entreprises pour le compte de quelqu'un qui est lié au Kremlin, or Milner a une part dans une entreprise où Kushner en a une aussi ! Ce n'est plus "l'homme qui a vu l'ours". Il y a un ou deux étages de plus ... C'est vrai qu'on le soupçonne à travers des montages complexes, sur ce coup là. D'un autre côté, l'actualité démontre abondamment que ces montages complexes sont souvent volontaires et entièrement maîtrisés par un ou quelques individus seulement, pour des questions d'optimisation fiscale, comme on dit, ou d'optimisation juridique. Le procureur va devoir éventuellement prouver que Kushner était au courant, Kushner devra tenter de prouver l'inverse, et ce n'est pas gagné. Il va, de toute façon, devoir encore amender sa déclaration de relative à ses accréditations. L'article signale que, s'il s'était agit d'à peu près n'importe qui d'autre, ces accréditations auraient été révoquées depuis longtemps : à juste titre vu de moi. Citation Vraiment, c'est grâce aux Russes que Trump a pu l'emporter. Tout plutôt que de laisser suggérer que le DNC, bloquant un candidat qui contrairement à la Clinton était à vingt points devant Trump dans les sondages, pourrait avoir joué un rôle. Tout plutôt que de discuter la manière dont la corruption des politiques, les guerres incessantes et le service exclusif des plus riches pratiqué et par les uns et par les autres a fini par motiver tant d'Américains à prendre un risque pour donner un coup de pied dans la fourmilière - une question qui vaut d'être discutée y compris si l'on constate que ce coup de pied a fameusement échoué. "Ils n'ont rien appris, ni rien oublié", comme disait Talleyrand en un autre temps. Surtout, ils ne veulent rien apprendre. C'est les Russes, voyez-vous. Ce sont deux sujets distincts en fait, tous deux navrants, mais pas de même magnitude ni de même signification. L'un est une affaire purement interne. Ce qui me frappe, personnellement, c'est la totale asymétrie entre les capacités d'agit-prop à l'étranger (et les nuisances associées) entre les régimes autoritaires et les démocraties. C'est évidemment en partie structurel mais les secondes sont infiniment plus vulnérables et ce qui faisait l'une de leur forces est clairement retourné contre elles, tandis que les despotes en rigolent et exploitent les outils de la liberté d'expression contre ses promoteurs. Capacité d'influence des USA en Russie ? Nulle, ou absolument non-documentée. On pourrait faire des parallèles avec les grosses boîtes aussi : capacité d'influence de l'opinion de Monsanto* : importante / capacité d'influence de l'opinion à l'intérieur de Monsanto : quasi nulle. "Bon" défi. -- * c'est mon super-vilain préféré. Modifié le 7 novembre 2017 par Boule75 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 7 novembre 2017 Share Posté(e) le 7 novembre 2017 @Boule75 je te rappelle que ton vilain préférez n'est plus qu'une petite filiale d'un groupe germanique Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 7 novembre 2017 Share Posté(e) le 7 novembre 2017 il y a 21 minutes, collectionneur a dit : @Boule75 je te rappelle que ton vilain préférez n'est plus qu'une petite filiale d'un groupe germanique Pas encore je crois (décision de la Commission de l'UE pour le 8 janvier), et ça ne change pas mon opinion. Je met Bayer et Syngenta à peu près dans le même sac, celui des entreprises stratégiquement dangereuses, qui nous mettent collectivement en péril par leur volonté farouche de ruine des écosystèmes pour faire leur beurre, plus d'ailleurs que par d'éventuels dommages à la santé ; le premier point me semble plus fondamental. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 8 novembre 2017 Auteur Share Posté(e) le 8 novembre 2017 Le 03/11/2017 à 20:13, rogue0 a dit : La gauche centre démocrate la plus stupide du monde. Un lobby démocrate a désavoué un candidat démocrate (pour une élection de gouverneur), pour une question de "principe" qui ne s'applique même pas à l'état en question... Bon, ce n'était pas le candidat le mieux placé, mais quand même. https://www.thedailybeast.com/hey-dfa-wtf-are-yhe-most-self-righteous-political-act-of-2017-just-took-place-in-the-va-governors-race Note : l'article montre que ça laisse les républicains en position d'appeler une convention constituante (il ne manquerait plus qu'1 gouverneur) (...) Bon, la branche démocrate locale était suicidaire, mais il semble que leurs électeurs l'étaient moins. Sur les élections partielles (gouverneur Virginie, NJ, maire NY) , la participation a été massive, et il semblerait que les électeurs aient choisi les candidats démocrates (ou au moins voté contre le GOP). Je laisse les spécialistes faire l'interprétation fine Réaction de Trump : En gros, je n'ai pas perdu, c'est mon le candidat GOP qui était mauvais Petite brève amusante suite aux "paradise papers". Wilbur Ross (secrétaire d'état au commerce) n'est plus milliardaire. Suite à ses déclarations de fortune depuis 2004, le magazine Forbes l'avait intronisé dans son classement des milliardaires, avec 2.9G$ de fortune (estimé en 2016). Après les révélations, il semble qu'il ait menti sur ... 75% de sa fortune (une paille). Il a été rétrogradé à 0.7G$ de patrimoine, "seulement". Shocking, un ministre qui a menti et pire encore, qui devient moins riche que POTUS. Il va finir par perdre sa place http://www.lemonde.fr/international/article/2017/11/07/le-secretaire-americain-au-commerce-wilbur-ross-meme-pas-milliardaire_5211619_3210.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 8 novembre 2017 Auteur Share Posté(e) le 8 novembre 2017 Après 1 an de Trump, c'est l'heure des rétrospectives et bilans. Retour sur l’un de ses projets chéri selon @Tancrède, celui de monétiser la présidence. Finalement, ça ne se passe pas si bien que ça (pour lui : je n’ai pas vu de détails sur les Kushner : Icahn lui dit 600M$ de grand merci avec son raid sur les réglementations d’agrocarburant). Selon le classement Forbes, son patrimoine, pardon le patrimoine de l’organisation Trump (puisque c’est censé être séparé de façon étanche ahem), aurait fondu de 600M$ en 1 an, tombé à 3.1G$. Quelques points se sont « bien » passés pour ce plan: outrepasser les contrôle d’éthique : c’est fait (avec un cas cocasse, où Trump est à la fois locataire et propriétaire d’un immeuble …) certains hôtels ont gagné du business (assez pour hausser les tarifs), surtout dans des zones pro-Trump ou à Washington (où le gouvernement a mystérieusement décidé de faire réserver toutes ses chambres dans ses hôtels pardon les hôtels du groupe Trump ). Pour de nombreux autres points, c’est la crise. Les controverses ont terni la franchise Trump, au point où certains ont payé pour mettre fin à un contrat/relation (embarrassante ?: 6M$ de pénalité de rupture anticipée payé par un hôtel au Canada…). Et les réceptions et galas de charité ont décidé d’aller voir ailleurs (surtout après Charlottesville et sa défense des suprématistes). https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/030789242048-la-maison-blanche-une-affaire-pas-si-rentable-pour-trump-2128219.php SI paywall, j'ai inclus le texte de l'article, qui s'archive... Révélation La Maison-Blanche, une affaire pas si rentable pour Trump ENQUÊTE Depuis son élection il y a un an, la fortune du président américain se réduit. Son image sulfureuse finit par déteindre sur les activités de la Trump Organization. A ce rythme-là, il ne restera plus grand-chose de la fortune personnelle de Donald Trump à la fin de ses quatre (ou huit) ans à la Maison-Blanche... Le dernier classement réalisé par le magazine « Forbes » , qui fait référence en la matière, indiquait que le président américain avait perdu 600 millions de dollars en un an. Sa fortune est désormais estimée à 3,1 milliards de dollars. En cause : un marché immobilier à la baisse à New York, là où il a bâti l'essentiel de son empire, mais aussi le financement de sa campagne et un ralentissement des ventes de ses produits. Un tour dans l'une de ses boutiques, dans la Trump Tower, sur la 5e Avenue à New York, suffit pourtant à se donner une idée de l'étendue de la gamme Trump et de son inventivité. Entre les mugs à son effigie, les lingots en chocolat, les casquettes, les polos, le bar Trump et le restaurant, la marque Trump a bien essayé de surfer sur la vague de l'élection. Mais, à part quelques touristes et curieux, davantage là pour regarder que pour acheter, l'attraction n'attire pas vraiment la foule. Peut-être que l'ouverture prochaine du magasin d' Ivanka, la fille de Donald , donnera un coup de fouet à une Trump Tower dont les activités sont, en outre, régulièrement perturbées par les manifestants... Appels au boycott La Maison-Blanche, un tremplin pour s'enrichir personnellement ? L'accusation a été maintes fois répétée à l'encontre de Donald Trump. C'est même devenu l'un des principaux arguments de ceux qui espèrent une procédure de destitution dans les mois qui viennent. Un an après son élection, toutefois, qu'en est-il réellement ? Les multiples activités de la Trump Organization ont-elles tiré profit de l'accession de son patron à la fonction suprême, ou en ont-elles, au contraire, souffert, alors que les appels au boycott se sont multipliés ? La position du président américain elle-même est complexe. Parfois, il fanfaronne, claironnant que ses activités sont prospères, que son seul nom suffit à faire vendre, qu'il a installé la marque Trump à la Maison-Blanche... D'autres fois, il se plaint du traitement réservé à sa fille, dont la ligne de produits a été boycottée par certains magasins et associations de consommateurs, affirme que son business n'a pas à souffrir de son rôle de président et qu'il a complètement passé la main à ses fils Eric et Donald Jr. My daughter Ivanka has been treated so unfairly by @Nordstrom. She is a great person -- always pushing me to do the right thing! Terrible! — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) February 8, 2017 Pour ses opposants, les liens ne sont pourtant pas rompus entre la Maison-Blanche et la galaxie Trump. D'autant que le président reste le principal actionnaire de son empire, ce qui nourrit les accusations de conflit d'intérêts. « Clairement, le chef d'entreprise Trump est toujours à la Maison-Blanche, et il mène les affaires du pays comme s'il était à la tête de sa société », affirme Shannon Coulter, l'activiste qui a lancé le mouvement Grab your Wallet, appelant à boycotter les produits Trump , pendant la campagne présidentielle. Grab your Wallet Le mouvement, qui se dit apartisan, est né pour protester contre les propos de Donald Trump sur les femmes. Dans une vidéo, on le voyait expliquer, hilare : « Quand tu es connu, on te laisse tout faire. Tu peux faire ce que tu veux, les attraper par la chatte... » « Grab them by the pussy » est devenu « Grab your Wallet » (attrapez votre portefeuille), qui se proposait d'attaquer Trump là où ça fait mal... De nombreuses entreprises ont compris notre démarche, certaines ont stoppé leur collaboration avec la famille Trump. « Difficile de dire quel impact notre mouvement a eu sur son activité, mais cela a fait prendre conscience à beaucoup que les consommateurs ont un pouvoir. De nombreuses entreprises ont compris notre démarche, certaines ont stoppé leur collaboration avec la famille Trump », ajoute Shannon Coulter. C'est ainsi que Home Depot ou Sears ont arrêté de commercialiser les produits Trump Home dans leurs magasins. Idem pour Nordstrom, qui a retiré la ligne de vêtements et d'accessoires d'Ivanka Trump de ses rayons. De même, le Japonais Kawasaki, un temps sponsor de l'émission de télévision produite par Donald Trump, a dû s'expliquer, niant tout lien avec le président et s'engageant à ne parrainer aucun autre événement où il serait impliqué... La Trump Organization n'est pas cotée et n'est donc pas tenue de publier ses comptes. Malaisé, donc, de savoir à quel point la société a été secouée par ces remous. Mais le président doit, lui, régulièrement déclarer ses revenus et autres activités . Et dans les documents les plus récents, publiés en juin, il apparaissait une légère baisse, de 3 %, du chiffre d'affaires de la Trump Organization. Impact variable Cela révèle toutefois des situations bien différentes. En règle générale, les activités situées dans les zones ayant voté Trump à la présidentielle ont bénéficié de son élection. C'est le cas notamment du Trump National Golf Club, près de Charlotte, en Caroline du Nord, ou encore des propriétés situées en Floride. Mais, ailleurs, dans l'Etat de New York par exemple, les réservations sont en chute libre. Selon le « New York Times », le golf situé dans le Bronx - un quartier de New York qui a voté à 88,5 % pour Hillary Clinton ! - a vu sa fréquentation chuter de 8 % depuis l'élection présidentielle. Quelques exceptions existent à cette esquisse générale. Ainsi, le Trump Hotel de Washington, une ville qui a largement voté pour Hillary Clinton l'an dernier, est devenu l'un des établissements les plus rentables de la galaxie Trump. Dans des documents publiés cet été par erreur, on apprend ainsi que le taux d'occupation des chambres a grimpé sur les premiers mois de l'année : +12,6 % en un an en février, +6 % en mars et +3,5 % en avril. Alors qu'il prévoyait de réaliser une perte nette de 2 millions de dollars sur les quatre premiers mois de l'année, il a généré un bénéfice de 2 millions, profitant surtout de la tenue de congrès et de réunions, notamment chez les républicains, et de l'afflux de lobbyistes qui espéraient y croiser le président... L'établissement a pu y relever ses prix en toute quiétude : plus de 650 dollars la nuit, en moyenne, quand les autres hôtels de luxe de la ville plafonnent à 500 dollars. Mélange des genres Le montage pour ouvrir cet hôtel se révèle encore plus glissant : en 2013, Trump a signé un contrat de 60 ans pour la gestion de cet espace avec... l'Administration des services généraux, une agence du gouvernement fédéral. Dénonçant un « arrangement contraire à l'éthique », le démocrate Peter DeFazio est l'un de ceux qui a vigoureusement protesté, cet été, contre la décision de la même agence, qui a affirmé cet été que le contrat n'était pas contraire à la loi. On se retrouve dans une situation sans précédent, où le président des Etats-Unis est à la fois le propriétaire et le locataire d'un immeuble fédéral. « Le plus exaspérant, c'est que l'on se retrouve dans une situation sans précédent, où le président des Etats-Unis est à la fois le propriétaire et le locataire d'un immeuble fédéral », avait-il alors regretté, se joignant aux 200 démocrates qui ont porté plainte pour conflit d'intérêts, arguant notamment que le fait que des officiels étrangers se rendaient dans ses hôtels pouvait être considéré comme des cadeaux et que cela violait la Constitution. Autre cas qui a attiré l'attention : la décision de la Chine d'accéder aux requêtes de la Trump Organization et de protéger neuf de ses marques, rejetées quand Trump n'était pas président... Une rupture nommée « Charlottesville » Depuis, toutefois, le vent semble avoir définitivement tourné pour la Trump Organization. La rupture vient de Charlottesville, une ville où Donald Trump possède des vignes... Le refus du président américain de condamner les violences des suprémacistes blancs, en août, a renforcé la défiance des consommateurs et des décideurs envers ses affaires. Même Mar-a-Lago en a souffert. image: https://www.lesechos.fr/medias/2017/11/07/2128219_la-maison-blanche-une-affaire-pas-si-rentable-pour-trump-web-tete-030839927239.jpg Trump International Golf Club à Palm Beach, près de Mar-a-Lago. Après Charlottesville, les annulations se sont multipliées. - SIPA/Jose More/VWPics Le club de luxe situé à Palm Beach, en Floride, résidence secondaire de Trump, avait pourtant vu un afflux de demandes en début d'année et avait fait monter ses prix, doublant même le prix de sa cotisation annuelle (à 200.000 dollars). Mais, après Charlottesville, les annulations se sont multipliées. En un mois, ce sont une vingtaine d'organisations qui ont préféré déplacer leurs événements, levées de fonds caritatives, etc. Parmi elles : la Croix-Rouge américaine, l'Armée du Salut, le Zoo de Palm Beach... Ce n'est pas neutre pour l'établissement : ces soirées peuvent lui rapporter plusieurs dizaines de milliers de dollars et réunir pour une cause l'élite américaine, politique, économique, culturelle... Comme beaucoup, le président d'une association d'aide aux handicapés de Palm Beach a justifié sa décision car il voulait que « l'événement reste focalisé sur sa mission principale ». Cas d'école « Le nom de Trump a cessé d'être associé à la réussite pour devenir quelque chose de négatif. C'est un cas d'école de comment une marque peut changer du point de vue des consommateurs ou des actionnaires », juge Alex Haigh, directeur de Brand Finance, une société de conseil et de valorisation des marques. C'est d'autant plus dommageable pour la Trump Organization qu'elle a basé son modèle sur un système de licences. La stratégie de Trump se retourne contre lui. Il a fait de son nom une marque. Associée à un personnage impopulaire, cela devient très gênant pour son groupe. « La stratégie de Trump se retourne contre lui. Il a fait de son nom une marque, qu'il licencie à travers le monde. Une grande part de ses revenus provient de cette marque. Associée aujourd'hui à un personnage impopulaire, cela devient très gênant pour l'activité de son groupe », poursuit Alex Haigh. C'est ainsi que certains en viennent à payer pour se débarrasser de lui ! Un hôtel de Toronto a dû verser 6 millions de dollars pour rompre le contrat qui le liait à la Trump Organization et ne plus être associé à son nom. Pour ne rien arranger, le marché de l'immobilier subit un léger recul cette année, en particulier à New York, là où la famille Trump a amassé le plus de propriétés. Selon les estimations de « Forbes », la Trump Tower a ainsi perdu 23 % de sa valeur en un an, sous l'effet de recettes moindres et de prix du mètre carré en baisse. De même à Chicago, où les bureaux se vident... Les seuls biens qui prennent vraiment de la valeur (+28 % en un an) sont les Spring Creek Towers, un ensemble de logements sociaux à Brooklyn, dans lequel la famille Trump possède encore quelques parts. Dommage pour elle : elle a déjà vendu la grande majorité des 20.000 logements que Fred, le père de Donald, avait amassés... Du luxe au low cost Est-ce pour cette raison que le groupe amorce un repositionnement ? Face aux difficultés, en tout cas, la marque Trump pourrait bien subir un profond lifting. Le luxe ne lui réussit plus ? Elle s'oriente désormais vers le low cost. Les fils Trump ont lancé en juin American Idea, une nouvelle chaîne d'hôtels bon marché. L'idée aurait germé pendant la campagne présidentielle. Eric et Donald Jr. n'auraient pas vraiment apprécié les prestations de leurs hôtels lorsqu'ils suivaient leur père. En revanche, ils ont bien compris qu'une partie de l'électorat voyait son pouvoir d'achat sévèrement diminuer. Ajoutez quelques ingrédients du « Make America Great Again » et vous aurez, prochainement, un nouveau concept d'hôtels trois étoiles, à prix réduit, décorés au bon goût des symboles de l'Amérique, des vieux distributeurs de Coca-Cola dans les entrées aux produits made in America dans les chambres. Des lettres d'intention ont été signées un peu partout dans le pays, les premiers prototypes devraient ouvrir prochainement dans le Mississippi. Là encore, pour l'instant, les différentes autorités n'ont vu aucun conflit d'intérêts. Nicolas Rauline Bureau de New York 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 8 novembre 2017 Auteur Share Posté(e) le 8 novembre 2017 (modifié) Le 05/11/2017 à 21:09, Tancrède a dit : D'après ce que j'ai vu, y'a aussi un truc qui commence à faire du bruit, mais ne sera probablement pas relevé par les grands médias, ou en tout cas pas mis à la une: Twitter se serait arrangé, au moment où sont sorties les DNC-Wikileaks, pour faire disparaître près de la moitié des contenus ainsi publiés.... Dont tout l'establishment démocrate persiste à dire qu'elles ne contenaient absolument rien de problématique et que.... RUSSIE! Regardez là-bas, POUTINE!!!!! Tiens, j'ai failli rater ta question. J'ai vu les articles putaclick dessus des alt right habituels, mais je n'ai pas encore eu le temps de creuser la défense de Twitter (trop de criailleries, trop d'info, je sature). L'information est partie du témoignage Twitter devant la commission aux interférences russes (Page 6) A. Malicious Automation and Misinformation Detected in 2016 https://www.judiciary.senate.gov/imo/media/doc/10-31-17 Edgett Testimony.pdf Révélation A. Malicious Automation and Misinformation Detected in 2016 We detected examples of automated activity and deliberate misinformation in 2016, including in the run-up to the 2016 election, that in retrospect appear to be signals of the broader automation problem that came into focus after the election had concluded. On December 2, 2016, for example, we learned of @PatrioticPepe, an account that automatically replied to all Tweets from @realDonaldTrump with spam content. Those automatic replies were enabled through an application that had been created using our Application Programming Interface (“API”). Twitter provides access to the API for developers who want to design Twitter-compatible applications and innovate using Twitter data. Some of the most creative uses of our platform originate with applications built on our API, but we know that a large quantity of automated spam on our platform is also generated and disseminated through such applications. We noticed an upward swing in such activity during the period leading up to the election, and @PatrioticPepe was one such example. On the same day we identified @PatrioticPepe, we suspended the API credentials associated with that user for violation of our automation rules. On average, we take similar actions against violative applications more than 7,000 times per week. Another example of aberrant activity we identified and addressed during this period involved voter suppression efforts. In particular, Twitter identified, and has since provided to the Committee, examples of Tweets with images in English and Spanish that encouraged Clinton supporters to vote online, vote by phone, or vote by text. In response to the attempted “vote-by-text” effort and similar voter suppression attempts, Twitter restricted as inaccessible, pending deletion, 918 Tweets from 529 users who proliferated that content. Twitter also permanently suspended 106 accounts that were collectively responsible for 734 “vote-by-text” Tweets. Twitter identified, but did not take action against, an additional 286 Tweets of the relevant content from 239 Twitter accounts, because we determined that those accounts were seeking to refute the “text-to-vote” message and alert other users that the information was false and misleading. Notably, those refuting Retweets generated significantly greater engagement across the platform compared to the Tweets spreading the misinformation—8 times as many impressions, engagement by 10 times as many users, and twice as many replies. Before the election, we also detected and took action on activity relating to hashtags that have since been reported as manifestations of efforts to interfere with the 2016 election. For example, our automated spam detection systems helped mitigate the impact of automated Tweets promoting the #PodestaEmails hashtag, which originated with Wikileaks’ publication of thousands of emails from the Clinton campaign chairman John Podesta’s Gmail account. The core of the hashtag was propagated by Wikileaks, whose account sent out a series of 118 original Tweets containing variants on the hashtag #PodestaEmails referencing the daily installments of the emails released on the Wikileaks website. In the two months preceding the election, around 57,000 users posted approximately 426,000 unique Tweets containing variations of the 7 #PodestaEmails hashtag. Approximately one quarter (25%) of those Tweets received internal tags from our automation detection systems that hid them from searches. As described in greater detail below, our systems detected and hid just under half (48%) of the Tweets relating to variants of another notable hashtag, #DNCLeak, which concerned the disclosure of leaked emails from the Democratic National Committee. These steps were part of our general efforts at the time to fight automation and spam on our platform across all areas. Pour résumer, déjà 2 sous de bon sens technique: Si Twitter voulait vraiment censurer les documents, il aurait bloqué la totalité des hashtags (et si les conspirationnistes avaient raison, demandé la suppression /filtrage des documents source...). Comme les logiciels de communication autorisés en Chine, customisés pour surveiller/bloquer certains sujets / mots-clés (dernières versions avec IA). Selon le témoignage de Twitter, ils auraient implémenté avant l'élection, des fonctions de détection de spam et botnet. C'est peu surprenant, ce type de fonction est intégré dans les serveurs mail depuis 15 ans, sinon on se prendrait 100x plus de spam ...A confirmer quand même, parce que vu la volumétrie des botnets russes, ces fonctions antispam semblent vraiment peu efficaces. Du coup, selon leur témoignage, ils auraient bloqué seulement des messages de spambot (genre les botnet de 1000+ comptes zombies balançant chacun 1 tweet par seconde... et qui constituent la majorité du volume des sujets poussés par RT/Sputnik): faisaient le perroquet de Trump (doublon automatique de ses tweets), d'autres incitant à invalider le vote des électeurs (fake news de vote par SMS autorisé... envoyé en espagnol aux latinos, (oui bien sûr...). et les spambots propageant les hashtags #podestaemails et #dncleaks.Selon eux, ils n'auraient pas touché aux messages d'utilisateurs lambda. A confirmer, mais l'existence de filtre antispam fait partie de l'infrastructure de base d'internet. Du coup, la polémique est soit une criaillerie / fake news malhonnête de plus ... soit leurs experts IT sont du même acabit que celui qui niait le piratage du DNC sur la base d'une vitesse de transfert qui ressemble à une clé USB . Soit plutôt les 2... Un bémol quand même: Il y a toujours le sujet de la toute puissance de la Silicon Valley sur l'accès à l'information (soulevé par Tancrède depuis toujours). Toujours dans leur témoignage, Ils ont laissé tranquilles d'autres botnet qui cherchaient à alerter les électeurs des fake news (sur le vote par SMS).(EDIT : En résumé, y a du jugement suivant l'objectif de l'infraction : j'avais aussi enfreint l'embargo électoral sur les présidentielles FR, mais c'était pour démonter les #MacronLeaks. Techniquement, j'étais aussi en infraction que les diffuseurs des fakes, mais pas avec le même objectif... Ou le même effort de neutralité. Ou le contre virus informatique qui "patchait" une faille informatique) Donc pouvoir immense de juge et partie sur les informations autorisées. Modifié le 10 novembre 2017 par rogue0 clarification 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 8 novembre 2017 Share Posté(e) le 8 novembre 2017 10 minutes ago, The mouse said: Malgré une faible participation, le maire sortant a estimé que les New Yorkais avaient, en le réélisant, « envoyé un message à la Maison Blanche », un an exactement après l'élection de Donald Trump Source: http://www.rfi.fr/ameriques/20171108-elections-etats-unis-parti-democrate-blasio-trump On verra bien dans un an. Les élections intermédiaires ne passionnent pas les foules aux Etats-Unis, ni les autres élections. Les politiciens américains sont en mode "repeat" depuis longtemps: chaque fois qu'un vote a lieu, ou que quelqu'un dit quelque chose, ils sortent cette phrase comme des disques rayés: "cela envoie un message".... Vu le vote de la ville de NY aux présidentielles (genre plus de 90% démocrate à Manhattan, pas beaucoup moins dans les 4 autres boroughs), le "message", c'est quoi: "Donald, on t'aime toujours pas"? Le problème de telles proportions dès le début, c'est qu'on ne peut rien dire de nouveau. Et en attendant, la gouvernance de DeBlasio peut se passer médiatiquement d'examen, si il fait tourner la question autour de la présidence..... Et je doute quand même que tant de NewYorkais aient voté en pensant émettre un avis sur Trump: une certaine proportion, certainement, ce qui a suffi à donner à DeBlasio une marge confortable. Par contre, en Virginie et dans le NJ, c'est la branlée pour le GOP; et -les SJW vont exulter et émettre plein de théories- l'arrivée d'un transexuel au Parlement de Virginie promet des discours édifiant sur la "modernité". Pour le New Jersey, rien de très étonnant: non seulement l'Etat est profondément démocrate (et n'avait, initialement, voté pour Christie que par réaction contre la corruption, les problèmes qu'elle implique, de l'équipe précédente, et dans le contexte post crise financière), mais la seule image de Christie a été le nuage noir sur les candidatures républicaines, par association. Il a refilé sa puanteur aux candidats républicains. Dans un autre registre, ces résultats, surtout ceux de Virginie, en disent beaucoup sur le "pouvoir" de Steve Banon et la soi-disant "vague nationaliste" (sous entendu "white nationalists") qu'il est censé avoir suscité et développé. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 novembre 2017 Share Posté(e) le 9 novembre 2017 http://www.politifact.com/truth-o-meter/article/2017/nov/06/donald-trump-and-fish-food-dump-how-early-reports-/ (6 novembre 2017) Là, je pense avoir trouvé un très bon sujet pour le fil des "criailleries" : le "koigate", c'est à dire le scandale des carpes koi. L'autre jour, Trump est allé nourrir les carpes koi du palais d'Akasaka avec Shinzo Abe. Et scandale : après avoir délicatement versé quelques cuillerées à la cuiller, il a jeté tout le paquet dans l'étang. Ce qui montre que Trump est vraiment un gros bourrin incapable de se tenir. C'est ce qu'auraient dit sur Twitter plusieurs personnes y compris un journaliste freelance. Sauf que on s'est vite aperçu que c'était Shinzo Abe qui le premier avait jeté tout son paquet dans l'étang, Trump ne faisant que suivre le geste de son hôte. Donc je ferais deux remarques : 1°) C'est un véritable cas d'école prouvant que le bon journalisme se fait par la mise en contexte. Si on isole ce qu'a fait Trump, cela a l'air choquant. Si on le met dans le contexte où il ne fait que suivre ce qu'a fait Shinzo Abe, c'est peut-être toujours choquant, mais c'est Shinzo Abe qui devient le principal coupable, et Trump s'est au contraire montré très diplomate en ne contredisant pas Abe sur l'art de nourrir les carpes koi. On a au contraire un Trump très diplomate, qui à Rome fait comme les Romains. 2°) Cela me confirme dans mon idée que Twitter n'est pas une source d'information crédible. La presse écrite a joué son rôle de filtrage et n'a pas reproduit les bêtises de Twitter. Twitter est un lieu de mauvais journalisme, sans les vérifications adéquates et sans la mise en contexte adéquate. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 9 novembre 2017 Share Posté(e) le 9 novembre 2017 @Wallaby : je ne sais pas trop qui tu cherches à convaincre, en fait. Sur Twitter il y a à la fois des journalistes qui l'utilisent pour présenter des nouvelles (qu'ils pensent) recoupées, des journalistes qui y sont en bonne partie à titre privé voire polémique et ne prétendent pas fournir le même niveau de rigueur que dans leurs rédactions, plein de particuliers, des entreprises, des propagandistes amateurs et professionnels, des fous, et des bots ! A boire, à manger, à vomir. Tu ne peux pas considérer Twitter en entier comme une source fiable ou pas : c'est intrinsèquement le bazar. Certains tiendront des fils honnêtes, d'autres pas, pour d'autres ce ne sont tout simplement pas des nouvelles mais une extension de leur blog ou un espace de vannes. Le mieux qu'on puisse en tirer, c'est de tenter de sélectionner des fils intéressants parce que régulièrement fiables, drôles ou intéressants d'une autre manière. Pas forcément facile, n'est-ce pas... Mais ça n'est pas pour autant que tout y est à jeter. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 novembre 2017 Share Posté(e) le 9 novembre 2017 il y a 13 minutes, Boule75 a dit : je ne sais pas trop qui tu cherches à convaincre, en fait. Qui je cherche à convaincre ? Tout le monde, mais par exemple, sans être exhaustif, les informaticiens du forum qui ont fait en sorte que les URLs de twitter se transforment en reproduction telle quelle du message twitter. Si bien que les forumeurs peuvent reproduire des Twitts, sans les digérer, sans se poser la question de l'intégration de ces tweets dans des connaissances plus larges - que ces mêmes forumeurs ont, je n'en doute pas, mais qu'ils laissent en jachère au lieu de les faire fructifier en réagissant au tweet, et pas simplement en recrachant le tweet tel quel, bêtement, naïvement, sans le critiquer, sans le passer au crible de la raison. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 9 novembre 2017 Share Posté(e) le 9 novembre 2017 1 hour ago, Boule75 said: @Wallaby : je ne sais pas trop qui tu cherches à convaincre, en fait. Sur Twitter il y a à la fois des journalistes qui l'utilisent pour présenter des nouvelles (qu'ils pensent) recoupées, des journalistes qui y sont en bonne partie à titre privé voire polémique et ne prétendent pas fournir le même niveau de rigueur que dans leurs rédactions, plein de particuliers, des entreprises, des propagandistes amateurs et professionnels, des fous, et des bots ! A boire, à manger, à vomir. Tu ne peux pas considérer Twitter en entier comme une source fiable ou pas : c'est intrinsèquement le bazar. Certains tiendront des fils honnêtes, d'autres pas, pour d'autres ce ne sont tout simplement pas des nouvelles mais une extension de leur blog ou un espace de vannes. Le mieux qu'on puisse en tirer, c'est de tenter de sélectionner des fils intéressants parce que régulièrement fiables, drôles ou intéressants d'une autre manière. Pas forcément facile, n'est-ce pas... Mais ça n'est pas pour autant que tout y est à jeter. Je dois m'inscrire en faux: Twitter est par essence et par sa nature même un chancre sur le débat public. C'est pas 2 ou 3 cellules saines ici et là dans l'organisme qui changent sa nature. La preuve? Etre régulièrement sur twitter est très mauvais pour l'intellect, les nerfs, et la santé . Le média est le message, et ce média là, c'est pour l'essentiel un multiplicateur (en quantité, en qualité, en rapidité) des tares humaines, de leurs névroses, de leurs calculs antagonistes et de leurs prises de bec. Avec encore moins de temps pour donner la moindre chance au cortex préfrontal de décider de se poser quelques questions, voire, ô chose choquante de nos jours, envisager d'actionner la langue pour qu'elle tourne quelques fois dans la bouche. Je vais donc de ce pas lancer un fil twitter pour faire fermer Twitter . Et après, faudra s'occuper de Buzzfeed, le cancer anal de l'internet. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 9 novembre 2017 Share Posté(e) le 9 novembre 2017 @Wallaby et @Tancrède comme pour Facebook, je n'ai pas de compte Twitter, je ne suis pas "sur Twitter". Et oui il y a un côté diarrhée mentale là dedans, et qui renforce encore, s'il en était besoin, le côté parfaitement moutonnier de certains corps professionnels, journalistes en tête. Il n'empêche : nombre de gazouillis renvoient en fait vers des liens web où se trouve le contenu effectif, qu'il convient ensuite d'apprécier, et beaucoup proposent des contenus vidéos, par exemple, auxquels on avait tout simplement pas accès avant. C'est de ce point de vue, de temps en temps, un moyen facile de publier et de signaler des choses éventuellement intéressantes. On est pas obligé de cliquer ; ici, je préfère voire un tweet (forcément court), juger s'il m'intéresse ou pas directement, plutôt que d'ouvrir un lien dans un nouvel onglet, m'y rendre et constater que je peux le fermer direct. Et toutes les nouvelles n'appellent pas beaucoup de texte, l'information brute est souvent intéressante tel quel, chacun se tient à la distance qui lui convient. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 9 novembre 2017 Auteur Share Posté(e) le 9 novembre 2017 (modifié) Tiens, le forum se ramollit vraiment ça fait 18h que POTUS45 a prononcé une phrase que je ne pensais pas entendre de mon vivant, et le forum n'a rien dit ? En Chine, devant un parterre d'hommes d'affaires (US ou chinois?), il dit (à partir de 15") en gros, qu'il ne blâme pas la Chine d'avoir tiré profit du déficit commercial avec les USA.N'importe quel pays aurait fait pareil pour ses citoyens. A la place, il blâme les présidents précédents d'avoir "laissé" filer ce déficit "hors de contrôle" Révélation En soi, ce discours n'est pas faux (sauf la fin rejettant la faute aux autres présidents : surtout Obama, "Hillary", Clinton je pense, sinon ses électeurs feraient une crise ). Néanmoins, c'est shocking sortant de sa bouche. Lui qui accusait régulièrement la Chine de tous les maux : rappel, manipulation de devise, "viol" économique des états unis, cf vidéo. Révélation Faut qu'il arrête les parades, bains de foule, et visites en grande pompe (alias la méthode Macron / Xi Ping): Il devient tout gentillet le père Trump, et prêt à signer n'importe quoi. Faut qu'il rentre vite aux US, sinon Bannon va se retourner dans sa tombe... mauvaise métaphore Par curiosité, je suis même allé voir les sites alt-right, pour voir comment ils peuvent "rattraper" ce discours, choquant pour la base... Bizarrement, ils ont retranscrit son discours tel quel, sans blitz médiatique intense ("heureusement" pour eux, les accusations de pédophilie sur Roy Moore vont tout effacer ... ) http://www.independent.co.uk/news/world/asia/donald-trump-china-one-sided-unfair-relationship-beijing-speech-a8045071.html https://www.politico.com/story/2017/11/09/trump-china-trade-deficit-244728https://asia.nikkei.com/Politics-Economy/International-Relations/Trump-credits-China-for-being-able-to-take-advantage-of-US-in-trade alt right http://dailycaller.com/2017/11/09/trump-says-he-doesnt-blame-china-for-trade-imbalances/http://www.breitbart.com/big-government/2017/11/09/donald-trump-i-blame-previous-presidents-for-massive-trade-deficit-not-china/ 2) Là où il redevient le Trump/Pinocchio habituel de mauvaise foi, c'est quand il rejette la faute sur les anciens présidents. Passons sur l'escamotage du contexte (coup Nixonien de séparer la Chine du bloc soviétique, espoir que le développement économique amène la libéralisation du régime, etc). Demain, de retour aux USA, qu'est-ce qu'il va faire de mieux que les autres pour résorber ce déficit commercial avec les chinois? A mon avis rien. Il a trop besoin de leur argent (pour se renflouer), il pense avoir besoin d'eux sur la Corée du Nord, ses soutiens milliairdaires en ont besoin aussi, et dixit l'article de @Shorr kan, la "montagne" de contrat qu'il s'enorgueillit d'avoir signé, représente à peine la moitié du déficit "normal" (et ne changera rien sur les causes structurelles). 3) Pour rebondir sur les discussions de biais médiatique, twitter, etc. Les tweet "liberals" et MSNBC ont abondamment relayé cette pensée complexe de Trump : mais sans la citation complète (raison: par manque de place, clickbait, biais politique), ça ne fait que renforce la caricature de son image. Comme le disait @Tancrède , illlustration concrète du biais de MSNBC. (ci-dessous) Le discours de Trump (plein de trou et ambiguïté), peut être retranscrit de diverses façons, et MSNBC a choisi une représentation biaisée. ça rentre encore dans la marge "acceptable" de l'éthique journalistique, mais je suis quand même déçu. EDIT: <mode @Wallaby ON> On peut critiquer Trump, mais inutile d'en rajouter. Citation "Trade between China and the United States has not been -- over the last many years -- a very fair one for us." "We must immediately address the unfair trade practices." "has been very one-sided" (...) But “I don’t blame China,” [sous entendu: for the trade imbalance (1 retranscription CNN)/ taking advantage of US (2 retranscription MSNBC)] “After all, who can blame a country for being able to take advantage of another country for the benefit of their citizens? I give China great credit.” "I do blame past administrations for allowing this out-of-control trade deficit to take place and to grow," he added. Traduction perso "Je ne blâme pas la Chine" [pour le déficit commercial / ou d'avoir "profité" des USA (2)] (ambiguïté) "Après tout, qui peut blâmer un pays de "tirer profit" d'un autre pays, pour le bénéfice de ses citoyens? "Je reconnais un grand mérite à la Chine" [pour ça]. Note : (1) transcription écrite par CNN "neutre" (2) transcription écrite par MSNBC : la transcription choisie est défendable, mais clairement plus "orientée" et sensationnaliste. -1 point pour MSNBC, Complément: Regarder la différence des titres des vidéos sur youtube suivant la sensibilité des auteurs. C'est édifiant https://www.youtube.com/results?search_query=donald+trump+blame+china Modifié le 10 novembre 2017 par rogue0 mise en page 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 10 novembre 2017 Auteur Share Posté(e) le 10 novembre 2017 (modifié) Le 08/11/2017 à 13:58, Tancrède a dit : Dans un autre registre, ces résultats, surtout ceux de Virginie, en disent beaucoup sur le "pouvoir" de Steve Banon et la soi-disant "vague nationaliste" (sous entendu "white nationalists") qu'il est censé avoir suscité et développé. Justement, on va avoir le vrai test du pouvoir réel de Banon et des réseaux alt-online : Le WaPo a publié de graves accusations sur Roy Moore (atouchements sur adolescentes 14-16 ans ).https://www.washingtonpost.com/investigations/woman-says-roy-moore-initiated-sexual-encounter-when-she-was-14-he-was-32/2017/11/09/1f495878-c293-11e7-afe9-4f60b5a6c4a0_story.html?hpid=hp_hp-top-table-main_moore-art-1pm%3Ahomepage%2Fstory&utm_term=.aed431777b8f C'est 40 ans après les faits, mais avec des témoignages multiples : et son épouse est beaucoup plus jeune que lui. Les rumeurs couraient déjà depuis longtemps (et le tsunami de révélation post affaire Weinstein a libéré la parole de beaucoup de victimes, cf K.Spacey par exemple). Plusieurs observations: Ce type d'accusation est plutôt gênant Cet ex-juge se présente comme un candidat ultra-conservateur religieux (*), anti LBGT, anti musulmans et anti-immigré (bref le parangon de vertu, plus raide que la justice ). Bref "Ze" Candidat idéal qui épouse toutes les thèses de Trump et Bannon (voire qui le trouve "trop tiède") Et il est candidat à l'élection de Sénateur de l'Alabama. Révélation (* d'ailleurs il a été destitué en 2003 de la Cour Suprême d'Alabama pour avoir installé et refusé d'enlever des tablettes des 10 commandements de la Bible... dans la Cour Suprême. Et suspendu une seconde fois en 2016...) Le timing est "intéressant". L'élection Sénatoriale partielle (pour "remplacer"Jeff Sessions) est prévue dans 3 semaines. Il est déjà trop tard pour changer le candidat républicain. Révélation (et Roy Moore refuse d'ailleurs de se démettre ... ça ne vous rappelle pas une élection en France ? ). Ah et aussi, s'ils perdent cette élection, la majorité du GOP n'aurait plus qu'une seule voix de marge au Sénat (51/100): Majorité toute théorique vu qu'il y a 3 sénateurs dissidents ouvertement anti Trump. Pour l'instant, peu de gens le défendent. Révélation Les républicains modérés et même la porte-parole de Trump font la réponse standard prudente : si c'est vrai, il faut qu'il se retire. Ses quelques soutiens tentent une défense ... calamiteuse (sauf pour les archi-croyants). Exemple : Marie, mère de Jésus était aussi une mère (adolescente) bien plus jeune que son mari Joseph... (sic)http://www.independent.co.uk/news/world/americas/roy-moore-paedophilia-allegations-joseph-mary-bible-defence-jim-ziegler-alabama-republicans-senate-a8047246.html Sans remettre en cause la sincérité des accusations (ou du journal, qui a sans doute dû archi-blinder son dossier), je l'aurais prise avec des pincettes, s'il n'y avait pas eu cette vague de révélation de harcèlement à travers le monde (US, RU, FR, etc). (à priori, les officines chargées de trouver des casseroles avant élection (opposition research), avaient raté ces frasques supposées de Moore) Je lis que Jeff Bezos (amazon), le nouveau proprio du WaPo a renforcé leurs équipes d'investigation ?Question aux spécialites média : selon vous, ce rachat était spécifiquement dans ce but ? ("opposition research" officieux pour pourrir l'administration Trump) Ou "simplement" comme contre-pouvoir "général" contre l'influence des fake news et alt-right ? EDIT : la différence est mince, vu le nombre de casseroles que le gouvernement Trump traîne ... Mais c'est une question de but/intention. Y a t il rachat des MSM pour les transformer en arme politique dédiée (weaponized) ? Tout comme les fake news ont été instrumentalisées comme arme par les réseaux alt-machin ? S'il n'est pas jeté aux loups comme grillé, alors il ne lui reste plus qu'un seul recours. Détourner massivement l'attention, le même remède qui a permis à Trump de survivre au fameux enregistrement mysogyne "Grab them by the pussy". (comme le disait @Tancrède, presque le même jour , un ouragan, les SR déclarant une interférence massive russe, le scoop Access Hollywood "grab them" , une bombe wikileaks, puis le débat des élections... EDIT: dans ce cas, Moore a été prévenu en avance : il a publié une tribune sur Breitbart dénonçant les fake news libérales, devançant de quelquess heures l'article du Wapo. Pas besoin de fantasmer sur l'espionnage russe : le wapo a dû contacter son entourage en avance pour vérifier les allégations avant de publier l'article . Révélation D'ailleurs wikileaks vient de faire un nouveau dump (technique, vault8, rien d'excitant sauf pour les infosecs). ça sera plus dur, mais les réseaux russes sont déjà durs à la tâche. Etrangement, depuis hier soir, ils se mettent subitement à attaquer la crédibilité des journalistes du scoop de wapo, et diffuser des allégations de scandales de harcèlement sexuel touchant des démocrates, etc. ça sera plus dur cette fois, il y a une chasse aux trolls et botnet en cours (plein de nouvelles depuis 1 mois que je n'ai pas eu le temps de poster ...). Morceaux choisis de ces criailleries (attention, c'est sorti tout droit des réseaux alt-right / russes, la crédibilité est ... non garantie on va dire) http://gotnews.com/breaking-washington-post-reporter-behind-roy-moore-hit-piece-history-writing-fake-checks/ http://www.nydailynews.com/news/politics/sen-robert-menendez-hired-underage-hookers-feds-article-1.2336046 https://www.minnpost.com/politics-policy/2017/11/multiple-women-accuse-minnesota-state-senator-dan-schoen-sexual-harassment* Modifié le 10 novembre 2017 par rogue0 précisions 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 10 novembre 2017 Share Posté(e) le 10 novembre 2017 Potentiellement une deuxième bombe sale lâchée dans la nature : Fiabilité de l'information estimée à combien selon vous ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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