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Avis et sentiments sur la géopolitique mondiale


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J'ouvre ce file pour avoir une vision plus globale de la géopolitique mondiale, des risques et enjeux futur qui ce mettent en place. 

Ici il y a 3 anciens chef d'état-major qui ont publié une tribune commune sur la nouvelle donne et risque au niveau mondiale qui s'est mise en place  , mais chose intéressante ils sont français, américain et britannique. 

Leur analyse est très pertinente en terme de réalité humaine, politique et géopolitique. 

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C'est embêtant, avant on pouvait effacer des erreurs dans l'émission d'un message, maintenant il faut tout effacer... 


 

Citation

 

Dans ce monde dangereux, nous avons besoin d'amis dignes de confiance

, Martin Dempsey, Pierre DE VILLIERS et Nick Houghton | 20/03 | 12:19

LE CERCLE/TRIBUNE - Trois anciens chefs d'Etat-major signent une tribune pour mettre en garde sur les dangers de notre monde. Ils appellent à resserrer les liens d'amitié entre alliés historiques.

Que de hauts responsables militaires, de pays différents, soient unis par des liens de respect mutuel et même d'amitié véritable pourrait sembler surprenant à beaucoup. C'est pourtant cette relation que les anciens chefs d'état-major des armées des Etats-Unis, de France et du Royaume-Uni, ont eu le privilège de pouvoir bâtir.

Dans cette amitié découle, en partie, d'avoir partagé la charge, jadis solitaire, de responsabilités nationales. Nous étions les dépositaires de la puissance militaire de nos pays respectifs et avions le devoir de conseiller nos gouvernements sur la façon de contrer les menaces et les risques auxquels nos pays font face. Désormais allégés de ces responsabilités, nous continuons à être préoccupés, au point que nous avons ressenti le besoin de les partager avec le plus grand nombre.

Trois menaces

Notre premier motif d'inquiétude tient à l'état du monde. Il est devenu assez soudainement moins stable et plus dangereux. Nous devons faire face à trois menaces distinctes mais non disjointes : le terrorisme islamiste radical, l'immigration de masse et le retour des Etats puissance.

 CETTE MONTÉE DES RISQUES DÉCOULE EN PARTIE DES INÉGALITÉS SOCIALES QUI SE SONT CREUSÉES.

La force régulatrice des Etats souverains comme celle des pôles de sécurité collective s'en trouvent fragilisées. Il n'est pas facile d'analyser avec précision les causes profondes de cette triple montée des risques. Mais elle découle en partie des inégalités sociales qui se sont creusées, aussi bien à l'intérieur des pays, qu'entre eux. Autrement dit, l'humanité fait perdurer une désastreuse distribution des richesses et des opportunités dans le monde.

En parallèle, un certain nombre d'Etats prétendent imposer un nouvel ordre mondial au motif que l'histoire leur aurait accordé des privilèges particuliers. Aux portes de l'Europe, en Asie, au Proche et Moyen-Orient, certains Etats mettent en effet en oeuvre des stratégies qui reposent sur le rapport de force, voire le fait accompli. La dynamique stratégique mondiale devient, de ce fait, de plus en plus agressive. C'est un risque majeur de déstabilisation que l'on aurait tort d'ignorer ou de sous-estimer.

LE MONDE RÉARME : EN 2016, LES VENTES DE MATÉRIELS MILITAIRES ONT RETROUVÉ LEUR NIVEAU DE LA FIN DE LA GUERRE FROIDE.

La conviction, partagée par un nombre croissant d'habitants de la planète, que le monde est injuste et que la violence serait un moyen d'y remédier, est une source inquiétante de conflictualité. La preuve en est que le monde réarme : en 2016, les ventes de matériels militaires ont retrouvé leur niveau de la fin de la guerre froide.

Des institutions en difficulté

Notre deuxième inquiétude aggrave encore la première. L'efficacité des institutions internationales connaît un déclin continu. Elles nous semblent en difficulté pour résoudre les problèmes à l'échelle mondiale, alors qu'elles ont été créées pour cela.

 

En outre, ces institutions peinent à considérer que dans un monde complexe et changeant, seules les actions communes peuvent en garantir la stabilité et promouvoir des évolutions bénéfiques vers plus de sécurité, d'inclusion et de solidarité.

L'absence de volonté

Ce tableau serait incomplet si nous n'évoquions pas notre dernière source d'inquiétude : le manque d'engagement de la communauté internationale en faveur d'un leadership collectif et collaboratif.

Cela dénote une absence de volonté pour résoudre des difficultés qui se posent au niveau mondial, qu'il s'agisse du terrorisme, des inégalités sociales, du réchauffement climatique ou de l'immigration de masse. Les responsables internationaux sont de plus en plus absorbés par des logiques nationales. Ils se soucient grandement de leur popularité dans leur propre pays. Cette façon d'exercer le pouvoir ne peut produire aux défis qui se posent à nous, que des réponses peu adaptées, trop onéreuses et surtout temporaires.

QUE L'ON NE S'Y TROMPE PAS : NOUS NE LANÇONS PAS UN APPEL À L'AUGMENTATION DES BUDGETS DE DÉFENSE NI AU RECOURS ACCRU À DES SOLUTIONS MILITAIRES.

Mais que l'on ne s'y trompe pas : nous ne lançons pas un appel à l'augmentation des budgets de défense ni au recours accru à des solutions militaires. Il faut aussi prendre acte qu'aujourd'hui, gagner la guerre ne suffit pas à gagner la paix. Il est indispensable de garantir la sécurité et le développement à long terme, sans quoi les conflits renaîtront.

La meilleure façon de promouvoir la puissance militaire est de bâtir des alliances basées sur la confiance. Et il n'y aurait pas de pire façon de résoudre les difficultés mondiales qu'en les militarisant. Par cette tribune, nous souhaitons souligner que la sécurité du monde sera d'autant plus gravement menacée que l'on refusera de reconnaître les dangers, d'identifier des solutions communes et de faire en sorte que les leaders décident d'actions inclusives. L'histoire s'écrit sous nos yeux.

Général Martin Dempsey est ancien chef d'Etat-major des armées des Etats-Unis

Général Pierre de Villiers est ancien chef d'Etat-major des armées de France

Général Nick Houghton est ancien chef d'Etat-major des armées du Royaume-Uni


 

 

Modifié par Gibbs le Cajun
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à l’instant, Papi Pépite a dit :

"En parallèle, un certain nombre d'Etats prétendent imposer un nouvel ordre mondial au motif que l'histoire leur aurait accordé des privilèges particuliers. "

On fait allusion à qui là? :rolleyes:

C'est un état des lieux général, qui met en avant les changements dans le monde, mais aussi nos erreurs.

Rien que dans le fait qu'ils abordent  l'inégalité dans la redistribution des richesses dans le monde est pour moi la critique de la mondialisation incontrôlé. 

Ils font un état des lieux complet et honnête, enfin à mon humble avis. 

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il y a 10 minutes, Gibbs le Cajun a dit :

C'est un état des lieux général, qui met en avant les changements dans le monde, mais aussi nos erreurs.

Rien que dans le fait qu'ils abordent  l'inégalité dans la redistribution des richesses dans le monde est pour moi la critique de la mondialisation incontrôlé. 

Ils font un état des lieux complet et honnête, enfin à mon humble avis. 

Parce que même sans prendre de partie, ils font aussi j'imagine allusion à la Chine ou la Russie, alors que les Américains (nouvel ordre,etc,...) sont aussi fautifs sur ce sujet, à moins que j'ai peut être sauté le passage ou c'est cité dans les erreurs commises au quelle cas autant pour moi.

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il y a 28 minutes, Papi Pépite a dit :

"En parallèle, un certain nombre d'Etats prétendent imposer un nouvel ordre mondial au motif que l'histoire leur aurait accordé des privilèges particuliers. "

On fait allusion à qui là? :rolleyes:

J'ai tiqué moi aussi en lisant ce texte exactement sur cette phrase.

Où met-on la limite entre l'ancien et le nouveau ?

La Crimée gouvernée par la Russie, c'est ancien ou c'est nouveau ?

Taïwan gouverné par la Chine, c'est ancien ou c'est nouveau ?

Vouloir interdire que l'ancien soit remplacé par le nouveau, c'est affirmer la légitimité de l'ancien, donc c'est soutenir un "privilège accordé par l'histoire".

C'est l'hôpital qui se fout de la charité, ce texte.

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il y a 48 minutes, Wallaby a dit :

J'ai tiqué moi aussi en lisant ce texte exactement sur cette phrase.

La phrase a son pesant d'ambiguïté, je suis bien d'accord... et il est lourd

Citation

En parallèle, un certain nombre d'Etats prétendent imposer un nouvel ordre mondial au motif que l'histoire leur aurait accordé des privilèges particuliers. Aux portes de l'Europe, en Asie, au Proche et Moyen-Orient, certains Etats mettent en effet en oeuvre des stratégies qui reposent sur le rapport de force, voire le fait accompli.

Elle peut aussi être comprise de manière plus équilibrée, c'est-à-dire plus large.

On pensera alors tout autant sinon plus à la Turquie qui se promène en Syrie et en Irak comme si elle était chez elle et reconnaît les séparatistes de Chypre du nord, à Israël qui considère Cisjordanie et Golan comme ses possessions, à l'Arabie saoudite qui martyrise les civils du Yémen comme si c'était son arrière-cour ou qui maintient l'ordre à Bahreïn, à l'OTAN qui bombarde la Serbie et envahit le Kosovo, à la France entraînant les Occidentaux à la guerre contre le bienfaiteur de campagne électorale dictateur libyen et bien entendu aux Etats-Unis qui envahissent des pays sous des prétextes fallacieux et déploient leurs forces sans se soucier de droit international du moment que la force est de leur côté et c'est souvent le cas

... qu'à la Russie reconnaissant Ossétie du Sud et Abkhazie, annexant la Crimée ou soutenant les Ukrainiens anti-Maïdan ou à la Chine annexant en pratique les îles Spratleys à la pointe de l'épée.

Il y a une vue pessimiste : que Pierre de Villiers en parfait petit soldat de l'OTAN a répété le mantra obligé parce qu'il y croit

Et une vue optimiste : qu'il s'est arrangé pour que la formulation soit assez ambiguë à la fois pour qu'on puisse la comprendre tous azimuts et pour que ses camarades anglo-saxons puissent signer.

Je ne sais pas quelle version est vraie. Ce texte a en tout cas le mérite d'exister et de pointer la croissance des inégalités mondiales comme un facteur sous-jacent de l'aggravation des relations internationales.

Il reste qu'il aurait été encore plus intéressant avec cinq signataires... incluant un ancien CEMA russe et un chinois.

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il y a 19 minutes, Papi Pépite a dit :

Parce que même sans prendre de partie, ils font aussi j'imagine allusion à la Chine ou la Russie, alors que les Américains (nouvel ordre,etc,...) sont aussi fautifs sur ce sujet, à moins que j'ai peut être sauté le passage ou c'est cité dans les erreurs commises au quelle cas autant pour moi.

Ne soyons pas naïf en ce qui concerne la Russie et la Chine, même si bien évidemment ont peut entendre qu'il y a des réalités via des intérêts  qui était évidentes pour ces pays via le cas de la Crimée pour la Russie. 

Le pb c'est l'optique choisie ( je vois cela avec le recul),  les russes comme avec le cas panaméen, pouvaient aussi au travers du droit international cadrant de manière officielle un cadre d'accord bilatérale Russie/Ukraine permettant d' imposer des conditions stricte en cas de non respect par l'Ukraine  en ce qui concerne la base navale russe et l'accès aux mers chaude, tout en pouvant mettre en avant la sympathie locale via des liens historique (population russophone) , permettant de garder ainsi de bonnes relation avec l'Ukraine. 

En jouant comme cela, du point de vue international la Russie garantissait ses intérêts, sans pour autant être perçu comme un agresseur, et cela en surfant sur une autre image bien meilleur que celle que les USA et d'autres ont abîmé. 

Enfin voilà mon sentiment. 

il y a 1 minute, Wallaby a dit :

J'ai tiqué moi aussi en lisant ce texte exactement sur cette phrase.

Où met-on la limite entre l'ancien et le nouveau ?

La Crimée gouvernée par la Russie, c'est ancien ou c'est nouveau ?

Taïwan gouverné par la Chine, c'est ancien ou c'est nouveau ?

Vouloir interdire que l'ancien soit remplacé par le nouveau, c'est affirmer la légitimité de l'ancien, donc c'est soutenir un "privilège accordé par l'histoire".

C'est l'hôpital qui se fout de la charité, ce texte.

Désolé mais non, ce n'est pas l'hôpital qui ce fout de la charité. 

Bien évidement que les USA et d'autres  ont aussi commis des erreurs ou imposé des choses via la force, ou d'autres moyens.  

En ayant agit individuellement, on a ouvert une boîte de Pandore. 

Mais 

Citation

L'absence de volonté

Ce tableau serait incomplet si nous n'évoquions pas notre dernière source d'inquiétude : le manque d'engagement de la communauté internationale en faveur d'un leadership collectif et collaboratif.

Cela dénote une absence de volonté pour résoudre des difficultés qui se posent au niveau mondial, qu'il s'agisse du terrorisme, des inégalités sociales, du réchauffement climatique ou de l'immigration de masse. Les responsables internationaux sont de plus en plus absorbés par des logiques nationales. Ils se soucient grandement de leur popularité dans leur propre pays. Cette façon d'exercer le pouvoir ne peut produire aux défis qui se posent à nous, que des réponses peu adaptées, trop onéreuses et surtout temporaires.

Donc l'idée que l'on doit agir ensemble et non en mode individuel, sous entendant que cette relation ne peut-être celle de suivre ou subir le poids d' un pays dans ses actions, et d'être juste dans l'optique d'être non des alliés mais des auxiliaires. 

De facto cela a eu des conséquences dans un passé récent avec la politique américaine qui a ouvert la boîte Pandore dont c'est allègrement servi la Russie où la Chine. 

Néanmoins en mettant en avant que les grandes instance internationales n'assurent pas leur rôle démontre qu'en ayant pas pesé et via le manque de volonté des dirigeants qui ne sont occupé que par l'image au niveau national et donc d'une vision limité aux intérêts propres ( ce qui englobe aussi les USA au vu de la nationalité des 3 intervenants)  , on a pas posé les bases de confiance offrant une stabilité dans les rapports entre puissances . 

Il faut prendre en compte la nationalité des 3 intervenants pour entendre que le message met en avant les choix de nos pays qui ont amené à cette situation où les instances internationale ont été affaibli de plus en plus, et ne permettant plus d'avoir une confiance entre pays, chacun agissant à sa guise. 

 

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il y a 15 minutes, Alexis a dit :

 

Il reste qu'il aurait été encore plus intéressant avec cinq signataires... incluant un ancien CEMA russe et un chinois.

Très intéressante approche. 

Par contre, est ce que l'état d'esprit d'ancien CEMAT russe ou chinois est il prêt à un tel constat ? 

 

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il y a 18 minutes, Gibbs le Cajun a dit :

Très intéressante approche. 

Par contre, est ce que l'état d'esprit d'ancien CEMAT russe ou chinois est il prêt à un tel constat ? 

C'est une très bonne question en effet. Pour voir les choses en positif, disons que maintenant que les trois compères ont pris l'habitude de boire des pots ensemble de temps en temps, rien ne les empêche d'inviter un Russe et un Chinois :smile: ... il n'est jamais trop tard pour bien faire, et leur démarche est effectivement un salutaire premier pas. Et entre professionnels il y a généralement du respect, ce que ce texte rappelle d'ailleurs, et le respect est une bonne base pour aller plus loin.

Reste à savoir ce que Vladimir et Xi en penseraient ? Je peux assez facilement imaginer qu'un CEMA russe ou chinois ait moins de marge de manœuvre pour faire ce genre de démarche que leurs équivalents britannique, américain ou français.

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Je me suis toujours posé la question suivante : Est ce que la Russie par exemple profite de la mauvaise image des occidentaux et en particulier des états unis (à tort ou à raison) pour faire passer ses actes "en douce" ou "embellir" son image ?

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Désolé pour le doublon mais là le début de l'article c'est extra :bloblaugh: :"Pour Williamson, le Grande-Bretagne peut être fière de son histoire militaire, en tout cas celle du XXeme siècle qui a vu les Britanniques, contre la tyrannie, dans le camp de vainqueurs des deux guerres mondiales ainsi que de la guerre Froide. Elle a protégé les plus faibles, au Kosovo ou en Sierre Leone et a exporté les valeurs de démocratie, de justice et de tolérance à travers le monde."

 http://forcesoperations.com/la-grande-bretagne-a-plus-que-jamais-besoin-de-son-armee-de-classe-mondiale/

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Une réponse du Général Lecointre à l'assemblé nationale :

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L’étrange défaite est un beau livre dans lequel Marc Bloch met en exergue la défaite par résignation et par abandon de toute une société, et pas seulement de l’armée française. Sommes-nous dans la même situation aujourd’hui que la génération de 14-18 qui, épuisée, s’est résignée à la défaite en 39 ou bien un sursaut intervient-il à temps ? Voilà la vraie question. Je pense que nous avons pris conscience suffisamment tôt du danger et des difficultés à venir. Au moment où nous avons baissé la garde, je pensais, et j’écrivais, que l’irénisme ambiant était une folie. À l’époque où je rentrais du Rwanda, de Sarajevo, où nous avions des pertes dans nos rangs, où nous étions confrontés à la violence du monde sur les théâtres d’opérations extérieures, nous nous trouvions à notre retour en France face à de gentils « bisounours » qui nous expliquaient qu’il n’y aurait plus de guerre parce que l’homme était devenu définitivement bon. Je pensais déjà à l’époque qu’il était urgent de faire prendre conscience à la classe politique que le monde était dangereux, qu’il en serait toujours ainsi car l’homme ne naît pas bon. Je suis toujours du même avis. Je pense que la prise de conscience intervenue en 2015 est réelle aujourd’hui, que nous serons au rendez-vous et que l’ambition fixée à 2030 nous permettra d’être un acteur crédible sur la scène internationale avec des armées bien équipées.

 

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Il y a 7 heures, Gibbs le Cajun a dit :

En parallèle, un certain nombre d'Etats prétendent imposer un nouvel ordre mondial au motif que l'histoire leur aurait accordé des privilèges particuliers. Aux portes de l'Europe, en Asie, au Proche et Moyen-Orient, certains Etats mettent en effet en oeuvre des stratégies qui reposent sur le rapport de force, voire le fait accompli.

Russie, Chine, Corée du Nord, Syrie, Iran, Turquie, Arabie Saoudite, et Israël correspondent au profil géographique et opérationnel décrit. Il est très diplomatique de ne pas donner de noms, tout spécialement pour les derniers à mon avis.

Il y a 8 heures, Gibbs le Cajun a dit :

Les responsables internationaux sont de plus en plus absorbés par des logiques nationales.

Et là, il est clair pour moi que c'est une critique de Donald Trump et son America First, ainsi que de David Cameron/Theresa May et leur Brexit.

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