Patrick Posté(e) le 22 mars Share Posté(e) le 22 mars Il y a 1 heure, Rivelo a dit : Quelques détails en plus dans l'article publié par Les Echos sur ce sujet aujourd'hui : https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/char-du-futur-paris-et-berlin-fixent-la-repartition-des-taches-2084497 Concernant la charge de travail, il est indiqué que c'est 50-50% pour la production, sans plus de détails (ce n'est pas dit par exemple que la charge de travail pour la conception était elle aussi 50-50%) : 50-50 entre PAYS ou entre ENTREPRISES? Parce que si c'est entreprises, bonjour l'arnaque... Ou alors on a fait rentrer Thalès et ses 40 000 employés dans la barraque... il y a une heure, SLT a dit : Même question que Herciv. "Partage à égalité", c'est un peu vague. 50-50, certes, mais est-ce entre la France et l'Allemagne (ce qui était peu ou prou l'esprit initial du projet) ou entre KNDS et Rheinmetall (ce qui serait une quenelle magistrale) ou encore un 33,3 Nexter, 33,3 KMW et 33,3 Rheinmetall (donc à égalité par entreprise mais pas par pays ?) Je sais que je me répète un peu dernièrement, mais la communication pas claire, c'est la porte ouverte aux interprétations dans tous les sens. Ça, ça voudrait dire 50 pour la France et 50 pour l'Allemagne, avec une répartition allemande entre KMW et Rheinmetall à organiser en interne chez eux. Un peu rassurant, mais je m'attends à une arnaque quand même dans les petits caractères. Exactement. il y a une heure, SLT a dit : (Et le "en matière de production" semble signifier qu'il y aura une autre répartition pour le développement et le suivi des contrats/la maintenance ? Affaire à surveiller) Surtout que c'est là qu'est l'argent... il y a 16 minutes, Albatas a dit : PS : En vrai je suis contant que ça se débloque. Maintenant j'espère surtout que les opérationnels vont tomber d'accord sur le cdc pour que l'armée française obtienne un/des systèmes adaptés à son besoin. La répartition industrielle exacte, du moment que c'est pas l'arnaque complète, ça m'ira, de toute façon on fait déjà plus de mbt. Et on pourra plus facilement faire pression pour du laché de lest sur le scaf si on lache du lest sur le mgcs. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 22 mars Share Posté(e) le 22 mars 45 minutes ago, Albatas said: En vrai je suis contant que ça se débloque. Maintenant j'espère surtout que les opérationnels vont tomber d'accord sur le cdc pour que l'armée française obtienne un/des systèmes adaptés à son besoin. La répartition industrielle exacte, du moment que c'est pas l'arnaque complète, ça m'ira, de toute façon on fait déjà plus de mbt. Et on pourra plus facilement faire pression pour du laché de lest sur le scaf si on lache du lest sur le mgcs. D'après ce qu'on avait vu récemment, les allemands semblaient d'accord avec le besoin d'un char ayant la mobilité pour focus et le concept des différentes variantes. Ça ressemble fortement à ce que l'Armée française avançait. Même si cette mobilité ne garanti pas une masse plus faible ou une mobilité opérationnelle/stratégique plus importante. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 22 mars Share Posté(e) le 22 mars 2 hours ago, SLT said: ou entre KNDS et Rheinmetall (ce qui serait une quenelle magistrale) ou encore un 33,3 Nexter, 33,3 KMW et 33,3 Rheinmetall (donc à égalité par entreprise mais pas par pays ?) Mais... Nexter et KMW n'existent plus, non ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 22 mars Share Posté(e) le 22 mars (modifié) Il y a 3 heures, Rivelo a dit : Quelques détails en plus dans l'article publié par Les Echos sur ce sujet aujourd'hui : https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/char-du-futur-paris-et-berlin-fixent-la-repartition-des-taches-2084497 Concernant la charge de travail, il est indiqué que c'est 50-50% pour la production, sans plus de détails (ce n'est pas dit par exemple que la charge de travail pour la conception était elle aussi 50-50%) : Ce qui est étonnant, c'est que l'on n'évoque pas - du moins dans ce que j'ai pu lire - le nombre d'unités sur lequel s'engage chaque partenaire en termes de commandes. Parce que l'on estime que ce n'est pas une question ? Que les commandes franco-allemandes représenteront une proportion limitée des ventes ? Modifié le 22 mars par Skw 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Rivelo Posté(e) le 22 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 mars 1 hour ago, Patrick said: 50-50 entre PAYS ou entre ENTREPRISES? Parce que si c'est entreprises, bonjour l'arnaque... Ou alors on a fait rentrer Thalès et ses 40 000 employés dans la baraque... Si on croise les différentes sources, on est sur 50-50% sur LA PRODUCTION entre les deux PAYS sur l'ensemble du programme MGCS (le char et le reste). Et on voit dans le post de @Titus K que l'Allemagne parle de son besoin de conserver des savoir-faire critiques sur châssis/tourelle en Allemagne. On en saura sans doute plus après le 26 Avril, mais ce que je crois deviner et lire entre les lignes, c'est on a lâché du lest sur la maîtrisé d'oeuvre de certains lots du char proprement dit pour faire de la place à Rheinmetal, mais que on va récupérer de la fabrication en France d'éléments conçus conjointement par les bureaux d'étude français et allemand pour maintenir 50% de la production en France. Par exemple, RENK à une usine en Alsace, la boite de vitesse du futur char pourrait être fabriquée là même si elle a été conçue en Allemagne. On pourrait aussi avoir une FAL d'assemblage en France en complément de celle en Allemagne. Cela pourrait même arranger les industriels allemands pour des raisons de coûts et de disponibilité de main d'oeuvre. Cela sans compter comme je le disais au dessus ce qui pourrait revenir à Thalès, Safran ou à nos équipementiers (ex : capteurs, optronique, vétronique, systèmes de communication, RWS ?, GE ? ...). Par contre, le scénario eMBT dans lequel les allemands font le châssis et les français la tourelle me semble très, très improbable... 2 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 22 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 mars il y a 32 minutes, Skw a dit : Ce qui est étonnant, c'est que l'on n'évoque pas - du moins dans ce que j'ai pu lire - le nombre d'unités sur lequel s'engage chaque partenaire en termes de commandes. Parce que l'on estime que ce n'est pas une question ? Que les commandes franco-allemandes représenteront une proportion limitée des ventes ? C'est une base de répartition qui a largement montré ses faiblesses dans d'autres programmes. On annonce beaucoup pour avoir la meilleure part possible et puis on réduit, parce que nous très très pauvre ma bonne dame. Globalement c'est pas une mauvaise chose. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 22 mars Share Posté(e) le 22 mars il y a 34 minutes, Skw a dit : Ce qui est étonnant, c'est que l'on n'évoque pas - du moins dans ce que j'ai pu lire - le nombre d'unités sur lequel s'engage chaque partenaire en termes de commandes. Parce que l'on estime que ce n'est pas une question ? Que les commandes franco-allemandes représenteront une proportion limitée des ventes ? LA question qui tue. QUI va acheter QUOI. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 22 mars Share Posté(e) le 22 mars Il y a 2 heures, Skw a dit : Ce qui est étonnant, c'est que l'on n'évoque pas - du moins dans ce que j'ai pu lire - le nombre d'unités sur lequel s'engage chaque partenaire en termes de commandes. Parce que l'on estime que ce n'est pas une question ? Que les commandes franco-allemandes représenteront une proportion limitée des ventes ? Ou alors on prévoit un corps de bataille blindé lourd franco-allemand ? -> Je retourne à mon absinthe. Il y a 1 heure, Rivelo a dit : Si on croise les différentes sources, on est sur 50-50% sur LA PRODUCTION entre les deux PAYS sur l'ensemble du programme MGCS (le char et le reste). Et on voit dans le post de @Titus K que l'Allemagne parle de son besoin de conserver des savoir-faire critiques sur châssis/tourelle en Allemagne. On en saura sans doute plus après le 26 Avril, mais ce que je crois deviner et lire entre les lignes, c'est on a lâché du lest sur la maîtrisé d'oeuvre de certains lots du char proprement dit pour faire de la place à Rheinmetal, mais que on va récupérer de la fabrication en France d'éléments conçus conjointement par les bureaux d'étude français et allemand pour maintenir 50% de la production en France. Par exemple, RENK à une usine en Alsace, la boite de vitesse du futur char pourrait être fabriquée là même si elle a été conçue en Allemagne. On pourrait aussi avoir une FAL d'assemblage en France en complément de celle en Allemagne. Cela pourrait même arranger les industriels allemands pour des raisons de coûts et de disponibilité de main d'oeuvre. Cela sans compter comme je le disais au dessus ce qui pourrait revenir à Thalès, Safran ou à nos équipementiers (ex : capteurs, optronique, vétronique, systèmes de communication, RWS ?, GE ? ...). Par contre, le scénario eMBT dans lequel les allemands font le châssis et les français la tourelle me semble très, très improbable... Ou alors on valorise l'environnement Scorpion, les réseaux et l'informatique derrière avec une grosse part française tandis que et la répartition des portions "mécaniques" du contrat est en faveur de l'Allemagne (ce qui ne me choquerait pas plus que ça s'ils commandent 2 ou 3 fois plus de chars). Question : de la place est-elle prévue pour des tiers ? (italiens, polonais, néerlandais, suédois, finlandais, espagnols...). Je me dis que sur les équipements produits en nombre, et notamment les munitions, on gagnerait peut-être, au niveau européen, à monter des productions "en deux cercles" : national ou binational pour un premier cercle, en préservant le cas échéant la capacité à produire souverainement, et puis dans un ensemble plus vaste de sites dans plusieurs pays utilisateurs du même matériel et ne produisant chacun qu'une portion du dit matériel. Pour illustrer avec le MGCS : production centrale "souveraine" fr + de production secondaire répartie dans des filiales ou des co-entreprises établies en fonction des capacités dans un second cercle de pays. Au final : Inconvénients : chaque pièce est produite à 2 endroits, c'est hypothétiquement moins optimal. Il y a risque de fuite de savoirs-faire, méthodes, procédés... Avantages : résilience, fédération des capacités industrielles, retours sur achat et authentique participation au programme de la part des pays du second cercle, facilitant l'aspect politique et les ventes. Sur des productions comme l'AASM ou des IFV, ça aurait vraiment tout son sens je pense. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 23 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 23 mars (modifié) Explucation de texte de cabirol. Il jubile. L'ascalon a laissé des traces. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/paris-impose-a-berlin-sa-griffe-sur-la-tourelle-et-le-canon-du-futur-char-franco-allemand-mgcs-993595.html Révélation L'accord trouvé « établit très clairement qu'en matière de production, il y aura une répartition de 50/50 entre les industries des différentes nations », a clairement expliqué le ministre de la Défense allemand, Boris Pistorius. (Crédits : KNDS) C'est une victoire impétueuse pour le ministre des Armées. Sébastien Lecornu a arraché un compromis important aux Allemands, qui s'étaient montrés jusqu'ici très réticents depuis plus d'un an à faire de la place à Nexter dans le développement des « feux » (tourelle et canon) dans le cadre du programme franco-allemand MGCS (Main Ground Combat System), selon nos informations. Pour la partie française, il n'était pas question d'abandonner des capacités industrielles chez Nexter. Côté français, c'était même une ligne rouge. D'où le blocage persistant du programme lancé depuis 2017 par Paris et Berlin. Sur plan industriel, Nexter et Rheinmetall bataillaient durement en vue d'obtenir le leadership du pilier dédiés aux « feux », un pilier jugé crucial en France pour le maintien de l'expertise de la BITD française (Base industrielle et technologique de défense). Dernier arrivé dans ce programme en novembre 2018 à la surprise des Français, le groupe de Düsseldorf n'a eu de cesse de vouloir marginaliser Nexter dans le MGCS. Mais, à l'arrivée, il devra coopérer avec le groupe français dans le domaine des « feux » qu'il n'avait pas du tout envie de partager. Arguant que la France avait fait une concession majeure en acceptant de co-développer le moteur du futur avion de combat (New Generation Fighter) du programme SCAF par le motoriste allemand MTU et Safran, Sébastien Lecornu n'a pas lâché l'affaire face aux Allemands en tenant une ligne de négociations ferme. Et finalement vendredi matin les ministres de la Défense allemand et français ont trouvé un accord sur le MGCS sur la répartition du travail entre industriels, un point clé pour débloquer ce projet jusqu'ici miné par des intérêts divergents. « Nous nous sommes mis d'accord sur la répartition de toutes les tâches pour ce grand projet », a déclaré vendredi le ministre allemand Boris Pistorius lors d'une conférence de presse aux côtés de son homologue français Sébastien Lecornu. Signature fin avril Cet accord d'engagement de la prochaine phase du programme (dite « 1A », la phase de pré-démonstrateur) sera signé par les deux ministres le 26 avril. Il prévoit notamment un partage industriel réparti de façon équitable pour les huit piliers du programme. Selon Sébastien Lecornu, cet accord est un bon accord pour l'industrie française. Comme initialement prévu, la charge sera partagée à 50/50 (développement et production) entre la France (Nexter) et l'Allemagne (Krauss-Maffei Wegmann et Rheinmetall). Résultat, le groupe franco-allemand KNDS reste au centre du programme à travers Krauss-Maffei Wegmann (KMW) et Nexter. L'accord trouvé « établit très clairement qu'en matière de production, il y aura une répartition de 50/50 entre les industries des différentes nations », a confirmé Boris Pistorius. « C'est très clairement délimité, sans laisser de place à l'interprétation ou aux malentendus », a-t-il précisé, reconnaissant qu'il s'agissait de « négociations compliquées (...) et difficiles ». Depuis septembre dernier, la Direction générale de l'armement (DGA) et des équipes du secrétaire d'État à la défense Benedikt Zimmer travaillaient à la définition précise des différents piliers d'une part et d'autre part sur la répartition du leadership au sein des piliers entre les différents industriels. Ce travail de la DGA a été réalisé en associant les industriels tricolores concernés, notamment Nexter mais aussi Thales, Safran, MBDA et des PME. Puis les deux ministres ont réglé vendredi matin les derniers points à traiter avec la clé un accord qui valorise en principe l'expertise des industriels des deux pays. A l'issue de ce travail, la France et l'Allemagne ont défini huit piliers (contre initialement neuf, qui pour l'heure restent très vagues : plateforme (pilier 1), feux classiques, qui regroupe et canon (pilier 2), feux innovants qui englobe les armes à énergie dirigée (lutte anti-drone) et les missiles (pilier 3). Il y a trois autres piliers sur la partie systèmes de communications et cloud de combat (pilier 4), sur la simulation (pilier 5) et sur les capteurs (pilier 6). Enfin, les deux États ont convenu de mettre en place un pilier sur la protection des différentes plateformes et, enfin, un dernier pilier sur les infrastructures nécessaires pour accueillir ces chars. La France et l'Allemagne se partagent les piliers mais les deux pays se sont montrés extrêmement réticents à détailler cet accord sur les leaderships même si globalement l'équilibre est respecté. Les contrats seront notifiés par le BWB (Bundesamt für Wehrtechnik und Beschaffung, l'Office fédéral allemand des techniques de l'armement et de l'approvisionnement) aux industriels d'ici à la fin de l'année. Au global, ce contrat va s'élever à plusieurs centaines de millions d'euros (entre 100 et 300 millions d'euros). En outre, le coût global n'a pas été indiqué en raison des ambitions technologiques à définir encore dans certains piliers et le nombre de plateformes. Ce qui peut avoir un fort impact sur le coût du programme. Dans le cadre de la loi de programmation militaire (LPM), la France a déjà budgété 500 millions d'euros pour le MGCS, qui est financé à parts égales entre Paris et Berlin. KNDS crée une filiale en Ukraine Le groupe d'armement franco-allemand KNDS, qui fabrique notamment les chars Leopard et les canons Caesar, va produire des équipements militaires et des munitions sur le sol ukrainien, ont annoncé vendredi les ministres de la Défense des deux pays à l'issue d'une rencontre à Berlin. « Nous allons faire en sorte de produire ensemble en Ukraine des armes et des munitions », dont Kiev a besoin pour repousser l'invasion russe, a déclaré Boris Pistorius au cours d'une conférence de presse commune avec son homologue français Sébastien Lecornu. KNDS « va s'installer en Ukraine » en créant une filiale dont l'objectif sera dans un premier temps de « former » les Ukrainiens et de « produire rapidement des pièces de rechange, notamment pour les systèmes déjà livrés », a précisé Sébastien Lecornu, sans préciser d'échéance pour l'instant. KNDS produira ce qui sera le plus utile aux Ukrainiens. Très clairement, ce sont les pièces qui cassent très vite sur des systèmes très sollicités. Clairement KNDS est en position de force face à Rheinmetal. Modifié le 23 mars par herciv 6 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars (modifié) Comment il peut jubiler ?! Citation La FR et ALL se partagent les piliers mais les deux pays se sont montrés extrêmement réticents à détailler cet accord sur les leaderships même si globalement l'équilibre est respecté. Ca veut dire quoi ? Qu'on veut pas dire qui décide du design final de la tourelle ? Que tout est en co-co-co comme sur le SCAF ?! Franchement il n'y a pas de quoi jubiler... Citation Arguant FR que avait fait une concession majeure en acceptant de co-développer le moteur du NGF du SCAF, Lecornu n'a pas lâché l'affaire face à en tenant une ligne de négociations ferme. Ah bon ? C'est le moteur sur lequel on a lâché du lest sur le SCAF ? Mince alors, moi qui pensais qu'on avait oublié Thales sur les capteurs, Dassault sur les drones LW, Thales et Atos sur l'IA/combat cloud, MBDA France sur les drones RC... J'ai du mal analyser les évènements tiens donc. Modifié le 23 mars par Chimera 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars Moi ce qui m'étonne c'est un accord sur le partage industriel qui précède les études de définition du système : j'en ai loupé un bout ou celles-ci ne sont pas encore finalisées, fut-ce à un stade grossier (par opposition à détaillé). 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars 1 minute ago, Boule75 said: Moi ce qui m'étonne c'est un accord sur le partage industriel qui précède les études de définition du système : j'en ai loupé un bout ou celles-ci ne sont pas encore finalisées, fut-ce à un stade grossier (par opposition à détaillé). À priori, les états majors se sont mis d'accord sur le concept du système, et ça rejoignait la vision française. J'ignore s'ils ont déjà un cahier des charges détaillés mais les grandes lignes sont là. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars il y a 3 minutes, mehari a dit : À priori, les états majors se sont mis d'accord sur le concept du système, et ça rejoignait la vision française. J'ignore s'ils ont déjà un cahier des charges détaillés mais les grandes lignes sont là. Et ça c'est quand même vraiment une bonne nouvelle. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars (modifié) il y a 22 minutes, Boule75 a dit : Moi ce qui m'étonne c'est un accord sur le partage industriel qui précède les études de définition du système : j'en ai loupé un bout ou celles-ci ne sont pas encore finalisées, fut-ce à un stade grossier (par opposition à détaillé). il y a 16 minutes, mehari a dit : À priori, les états majors se sont mis d'accord sur le concept du système, et ça rejoignait la vision française. J'ignore s'ils ont déjà un cahier des charges détaillés mais les grandes lignes sont là. Moi je trouve que çà a vachement avancé quand même : - le partage 50%/50% se fait au niveau national, pas au niveau industriel ni même au niveau des quantités. La conséquence directe c'est que NEXTER a la part du lion. La seconde conséquence c'est que KRAUSS et Rheinmetall vont devoir discuter mais que globalement KNDS aura la maitrise d'oeuvre quoiqu'il arrive. - Rheinmetall garde un pouvoir de nuisance mais uniquement au niveau des piliers. Donc ils ont été isolé. - Un partage 50%/50% signifie que d'autres nations peuvent encore rentrer mais uniquement en tant que sous-traitant. La porte d'entrée sur la définition du programme est définitivement clause. - Tout le monde semble avoir validé un concept. Modifié le 23 mars par herciv 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars il y a 20 minutes, Boule75 a dit : Moi ce qui m'étonne c'est un accord sur le partage industriel qui précède les études de définition du système : j'en ai loupé un bout ou celles-ci ne sont pas encore finalisées, fut-ce à un stade grossier (par opposition à détaillé). Ou il y a une "conception" qui n'a pas ( encore ) été divulguée étant donnés les enjeux Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars il y a 1 minute, herciv a dit : - Un partage 50%/50% signifie que d'autres nations peuvent encore rentrer mais uniquement en tant que sous-traitant. La porte d'entrée sur la définition du programme est définitivement clause. close Mais oui, et c'est conforme à ce qui avait été annoncé au niveau politique depuis un certain temps déjà, avant la prise de fonction des deux ministres actuels. Je croit que quelques détails supplémentaires sont fournis dans ce papier d'Euractiv (uk -> fr via deepl.com) : La répartition exacte des tâches sera rendue publique dans le cadre d'un protocole d'accord commun, qui devrait être signé le 26 avril à Paris, a déclaré le ministre. Il a indiqué qu'elle refléterait la répartition du programme commun d'avions de combat FCAS, dont la France a pris la direction. Les deux ministres souhaitent que leurs armées produisent un document conceptuel sur les exigences technologiques, à temps pour la prochaine réunion bilatérale en septembre, en France. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars 6 minutes ago, herciv said: - le partage 50%/50% se fait au niveau national, pas au niveau industriel ni même au niveau des quantités. La conséquence directe c'est que NEXTER a la part du lion. La seconde conséquence c'est que KRAUSS et Rheinmetall vont devoir discuter mais que globalement KNDS aura la maitrise d'oeuvre quoiqu'il arrive Il y a toujours moyen de marginaliser Nexter en donnant beaucoup de travail à Thales, Safran ou Arquus. Si toute l'électronique est Safran/Thales, qu'ils sont chargés de créer un APS, les UAV/UGV (avec Arquus, Novadem, MBDA, etc. à la manœuvre de ce côté-là), il y a moyen de donner des parts extrêmement significative de travail à la France sans donner quoi que ce soit à Nexter. Mais est-ce que vous y perdriez vraiment au change? Je ne suis pas sûr... Ceci dit, je doute que KNDS laisse faire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars (modifié) il y a une heure, mehari a dit : Ceci dit, je doute que KNDS laisse faire Il faut un maitre d'œuvre global de toute façon. Il y aura des maitres d'œuvre sur chaque pilier mais ils devront répondre à ce maitre d'œuvre à tout moment parce que c'est KNDS qui définir les interfaces. Si les Français sont cohérents la stratégie est maintenant très simple. Ils mettent NEXTER en tant que maitre d'œuvre sur le plus de piliers possibles. SI Krauss récupère une ou deux maitrise d'œuvre de son côté alors KNDS sera de facto le maitre d'œuvre global. SAFRAN et THALES n'ont pas non plus intérêt à jouer contre NEXTER. Modifié le 23 mars par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars Ce que je note aussi c'est que, selon toute vraisemblance, la volonté politique de se retrouver au niveau franco-allemand est à nouveau là. Il était plus que temps. De ce point de vue, il se pourrait que Scholtz, pas forcément opposé sur le fond à cet objectif, soit malgré tout un peu "en marge" ou du moins vaguement en porte-à-faux compte tenu des sujets concernés qui heurtent mécaniquement sa sensibilité. @Manuel77, @Pakal : qu'est-ce qu'on dit de tout ça ce matin en Allemagne ? (je ne vois pas encore d'article sur augengeradeaus.net 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
casoucasou Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars Excellentes nouvelles. Espérons que Nexter profitera de sa position renforcée pour pousser son canon Ascalon de 140 mm. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars il y a 42 minutes, herciv a dit : - le partage 50%/50% se fait au niveau national, pas au niveau industriel ni même au niveau des quantités. La conséquence directe c'est que NEXTER a la part du lion. La seconde conséquence c'est que KRAUSS et Rheinmetall vont devoir discuter mais que globalement KNDS aura la maitrise d'oeuvre quoiqu'il arrive. On en sait rien... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
francois Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars Est ce vraiment une bonne nouvelle de claquer du pognon dans un système qui risque d arriver 15 ans en retard sur l urgence du moment (Russie). J aurais préfère que l on investisse dans un char intermédiaire prêt bcp plus rapidement (genre e mbt pour ne pas le citer) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars Il y a 2 heures, francois a dit : Est ce vraiment une bonne nouvelle de claquer du pognon dans un système qui risque d arriver 15 ans en retard sur l urgence du moment (Russie). J aurais préfère que l on investisse dans un char intermédiaire prêt bcp plus rapidement (genre e mbt pour ne pas le citer) Il arrivera dans quoi, 6-7 ans ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars Il y a 7 heures, Boule75 a dit : @Manuel77, @Pakal : qu'est-ce qu'on dit de tout ça ce matin en Allemagne ? (je ne vois pas encore d'article sur augengeradeaus.net Pas vu passer grand chose à ce stade, à part qq tweets non significatifs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars Il y a 4 heures, francois a dit : Est ce vraiment une bonne nouvelle de claquer du pognon dans un système qui risque d arriver 15 ans en retard sur l urgence du moment (Russie). J aurais préfère que l on investisse dans un char intermédiaire prêt bcp plus rapidement (genre e mbt pour ne pas le citer) Quand l'objectif "à long terme" est déterminé à plusieurs pays ( All, Fr ... ), le MGCS, il est plus facile de se donner des étapes intermédiaires pour le développement progressif des systèmes composants avant d'aboutir au Système de systèmeS Et alors parmi ces étapes intermédiaires on verra peut-être des composants systèmes apparaître et s'intégrer dans de solutions partielles à + court terme C'est un peu ce que l'on voit avec le Rafale F5 et son nEUROn actualisé ou ses Remote Carrier du moment, avant le FCSA et son NGF et autres composants Il est heureux que l'objectif à long terme d'un Système de systèmeS d' "Artillerie à long portée" ( « Common Indirect Fire System » ) réintègre les plans Mais je sais que les convergences ne seront pas faciles ( cf. les étapes du FCAS, le défunt MAWS... ) après les années de divergences européennes : au moins on assiste à une inversion de tendances Tant que les US n'interviendront pas trop dans ces efforts pour imposer leurs solutions ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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