collectionneur Posté(e) le 6 avril 2005 Share Posté(e) le 6 avril 2005 Les SAS auront de la compagnie, le "Telegraph" annonce officiellement la création d'un nouveau régiment de forces spéciales dans la British Army http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2005/04/06/nterr06.xml&sSheet=/portal/2005/04/06/ixportal.html Voici un commentaire prit sur le Blog de Monnerat : "Un article paru aujourd’hui dans le Telegraph rend publique l’entrée en service d’un nouveau régiment de l’armée britannique : le Special Reconnaissance Regiment, une unité qui se vient se ranger aux côtés du Special Air Service et du Special Boat Service, en élargissant la palette et le volume des forces spéciales britanniques. Cette formation de 300 hommes au maximum découle d'une unité de renseignement engagée initialement en Irlande du Nord, et aujourd’hui active sur une grande partie des théâtres d’opérations des armes britanniques ; elle est focalisée sur la reconnaissance spéciale, c’est-à-dire l’acquisition de renseignements par des méthodes et avec des moyens non disponibles dans les unités classiques – à commencer par les missions clandestines axées sur le renseignement de source humaine. Il est révélateur de constater que l’armée britannique, dont plusieurs régiments historiques sont menacés de disparition en raison des coupes budgétaires, consacre de précieuses ressources à la création d’une troisième unité active de forces spéciales. C’est un phénomène qui se produit dans toutes les armées occidentales ou presque : la réduction de la composante combattante classique, bien que son rôle ait considérablement évolué en 15 ans, va de pair avec le développement de forces capables d’intervenir d’une manière plus précoce, rapide, lointaine, discrète et précise, tout en accomplissant des actions spécifiques. De nos jours, une brigade blindée de plus ou de moins n’a guère de conséquences majeures sur un grand Etat européen, même s’il ne lui en reste plus que deux ou trois ; en revanche, l’existence d’une force capable d’infiltrer une zone non permissive ou une organisation hostile peut être vital. La raison d’être du Special Reconnaissance Regiment, comme l’indique le titre de l’article, est de fournir des renseignements sur les ennemis modernes de la Grande-Bretagne. Bien entendu, la reconnaissance spéciale s’inscrit dans toute opération un tant soit peu risquée, et les armées l’emploient aussi bien dans le cadre du maintien de la paix que de l’aide humanitaire d’urgence. Mais pour un Etat engagé dans un conflit face à des acteurs terroristes organisés en réseaux, ce type d’unité spécialisée doit être en mesure de mener une véritable chasse à l’homme, de pratiquer la traque à l’échelle d’un théâtre d’opération. La limite qui sépare le renseignement militaire du renseignement stratégique, pour emprunter une distinction ayant cours notamment en Suisse, devient dans un tel cas des plus ténues. Les hommes du SRR seront les yeux et les oreilles du Premier ministre britannique comme du commandant opératif déployé" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rayak Posté(e) le 7 avril 2005 Share Posté(e) le 7 avril 2005 C'est surtout une question de coût :evil: Les Forces Spéciales, même très entraînées, sont beaucoup moins onéreuses qu'une brigade blindée. Un prétexte de plus pour réduire les dépenses. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 7 avril 2005 Auteur Share Posté(e) le 7 avril 2005 Je ne sais pas trop, il est certains que ce début de siécle, les forces spéciales travaillent bien plus sur bien plus de terrain que les chars de batailles ;) Les fonctions de cette unité sont similaires a celle des S.O.G de la C.I.A. ou du 13eme Dragons Parachutiste. Un colonel Anglais à dit : "the SRR will find the target, the SAS will kill it" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité grinch Posté(e) le 10 septembre 2005 Share Posté(e) le 10 septembre 2005 il ya aussi la création du JSR qui eux font de l'appui, dans le dernier RAID de ce mois il en parle mais à quand la création d'un tel regiment pour la BFS, il ya en un superbe, le 2eme REP. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 10 septembre 2005 Share Posté(e) le 10 septembre 2005 Justement ,il y a débat en France ,l'emploi de plus en plus de FS au profit de certains fantassins spécialisés. ;) est de plus en plus critiqué au sein du COS. Les SAS accusent de sérieux problèmes d'effectifs ,des opérateurs démissionnent pour retourner dans des Private Military Forces. De plus ,ils doivent faire face à des accusations de corruptions. :oops: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité grinch Posté(e) le 10 septembre 2005 Share Posté(e) le 10 septembre 2005 en effet, mais je n'ai pas compris cette histoire. IL parait que des SAS trempe dans des affaires de drogues Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 18 août 2007 Share Posté(e) le 18 août 2007 2 articles parus cette semaine C'EST le grand malaise de l'armée britannique. Près de 20 % des officiers qui travaillent pour les services de renseignements de l'armée ont quitté leurs fonctions ces trois dernières années, selon une source militaire citée hier par le Daily Telegraph. Au total, cela représente le départ de près d'une centaine d'officiers, essentiellement engagés en Irak et en Afghanistan. La raison ? Les salaires dans les entreprises privées à la recherche de renseignements dans ces pays sont beaucoup plus alléchants. Un an à Bagdad pour une société privée peut rapporter jusqu'à 185 000 euros, avec trois mois de vacances. En comparaison, un officier britannique en Irak gagne 70 000 euros, presque trois fois moins. Pour faire face, l'armée envisagerait d'offrir une prime supplémentaire. Au-delà de la concurrence du secteur privé, le retrait des officiers illustre aussi le malaise général de l'armée britannique. En Afghanistan, le bilan s'est encore alourdi samedi, avec un mort de plus lors d'une attaque contre un convoi dans le sud du pays. Cela porte le total des tués à 70 depuis le début de la guerre en 2001. En Irak, le bilan est de 168 depuis 2003. Grogne généralisée : Si les désertions ne se sont pas multipliées, contrairement aux États-Unis, la grogne s'est étendue. Périodiquement, des exemples de rébellion à l'intérieur de l'armée apparaissent. L'an dernier, Ben Griffin, un membre des services secrets SAS, a refusé de retourner à Bagdad, à cause de la façon dont ses collègues américains traitaient les Irakiens. Il a dû démissionner. L'association Combat Stress, qui aide les anciens militaires qui souffrent de dépression, estime que le ras-le-bol est généralisé. « Ceux qui font partie d'unités spécialisées sont déjà allés au moins deux fois en Irak, explique Robert Marsh, son porte-parole. Pour eux, l'idée d'y retourner n'est pas réjouissante. » L'association connaît une forte progression du nombre de cas qu'elle traite : 759 en 2004, 939 en 2005, et 948 l'an dernier. Le mécontentement est tel qu'une « fédération des forces armées britanniques » a vu le jour en octobre. Ses fondateurs soulignent qu'il ne s'agit pas d'un syndicat. Mais son objectif officiel est quand même de « promouvoir les intérêts professionnels, sociaux et autres » des soldats, malgré l'opposition du ministère de la Défense. Le trouble de l'armée britannique semble être là pour durer. Sources : le figaro.fr Chronique de Jean-Jacques Celine : Le Lieutenant-colonel chef de Corps du 22 Special Air Service britannique a décidé de remettre sa démission après avoir essuyé une réprimande verbale pour ne pas avoir observé les consignes reçues. Celles-ci lui prescrivaient d’éviter de mener lui-même ses hommes au combat en vertu d’une règle non écrite ainsi résumée par une source anonyme sur le site Internet This is London : les hommes de troupe sont consommables mais les officiers commandants ne le sont pas. C’est un homme de valeur que perd le SAS : ancien officier du Parachute Regiment, il avait gagné la Military Cross pour son action lors des combats à Tora Bora. En 2001, deux sabre squadrons du SAS étaient partis à l’assaut des grottes où BEN LADEN était censé se cacher. Mais lofficier démissionnaire ne perdra pas au change : il a été recruté par une société militaire privée. On murmure que son salaire sera ainsi quadruplé. Dans l’immédiat, l’officier supérieur reste à son poste en attendant qu’un successeur lui soit désigné. Pour tenter de résoudre l’affaire, le Ministry of Defence avait proposé une promotion au grade de Colonel. Les nouvelles fonctions liées à cette promotion auraient eu l’avantage d’éloigner du terrain le fauteur de troubles.. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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