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Les USA, toujours nos alliés ?


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Je créé ce nouveau fil pour discuter des dernières news sur la relation US - France et l'influence grandissante des USA dans notre économie, des dernieres affaires dramatiques pour notre indépendance energétique, de défense et des décisions qu'il faudrait prendre pour arrêter le massacre.

Je commence par quelques videos pour piqure de rappel:

Le cas du désastre Alstom - GE

 

Et l'interview A VOIR ABSOLUMENT (bien que longue) de Montebourg sur les sujets Alstom, Technip et autres. Il a une bonne vision des enjeux et des solutions à mettre urgemment en place, les actions sur les GAFA, etc

 

 

Modifié par Chimera
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Il y a 2 heures, Chimera a dit :

Et l'interview A VOIR ABSOLUMENT (bien que longue) de Montebourg sur les sujets Alstom, Technip et autres. Il a une bonne vision des enjeux et des solutions à mettre urgemment en place, les actions sur les GAFA, etc

 

00:49:09 A. Montebourg : Comment allons-nous faire dans la bataille qui se prépare entre la Chine et l'Amérique ? Notre intérêt à nous c'est de faire ce que le général de Gaulle avait fait au moment de la guerre froide entre les deux empires soviétique et américain : l'équidistance.

01:14:17 A. Montebourg : Alors après, dans ce monde qui se fracture, quels sont nos alliés dans le monde : l'Inde, la Russie et les Africains.

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Le plus déprimant étant que nous avons tout l'arsenal législatif pour contrer une partie de la prédation économico-stratégique des USA mais qu'on se laisse piller comme des lapins de 6 semaines. Alors qu'en face, les USA ne se gênent pas pour activer leur propres règles ultra-protectionnistes à tout moment. :sad:

Ceux, au plus haut niveau des conseils d’administration qui laissent le pillage se faire sont promus, les lanceurs d'alertes sont laissés en pâture à une "justice" américaine complètement instrumentalisée.

Enfin, cela illustre l'inconséquence, la négligence voire l'incompétence de nos gouvernements dont la préservation des intérêts stratégiques de la nation devrait pourtant être la priorité. Qu'attend t-on pour reprendre le contrôle total d'Alstom et Technip ? Qui a intérêt à ce que cela ne se fasse pas ? Pourquoi vend t-on ADP ? Pourquoi tout le monde s'en fou ?

 

Il y a 8 heures, Chimera a dit :

Et l'interview A VOIR ABSOLUMENT (bien que longue) de Montebourg sur les sujets Alstom, Technip et autres. Il a une bonne vision des enjeux et des solutions à mettre urgemment en place, les actions sur les GAFA, etc

 

Non ces interviews ne sont pas longues. Beaucoup de gens passent bien 2h devant BFM tous les soirs en ayant l'illusion de s'informer. 2 heures d'interview de ce calibre ça vaut plus que 2 ans de BFM/LCI/CNEWS 24h/24. Donc en fait ça te fait gagner du temps. :sleep:

Modifié par Kovy
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Il y a 1 heure, kotai a dit :

C'est une question économique, les USA représentent 1/4 des richesses et le plus gros investisseur et marché au monde.

Mais non. quand Patrick Kron tortillait du cul pour faire passer la vente d'Alstom (pour sauver ses fesses corrompues), l'état français pouvait dire non et tout s’arrêtait. C'est uniquement une question de volonté politique et de vision stratégique à plus de 5 ans.

Montebourg est très clair la dessus.

: https://youtu.be/W7OY8TeglnM?t=872

Et là : https://youtu.be/W7OY8TeglnM

Montebourg sur le décret du 14 Mai 2014:

"Le décret du 14 Mai 2014, [...] permet au Ministre de l'économie, sans contreseing [...] de bloquer tout investissement étranger dans une vente à caractère stratégique dans 7 secteurs: L'eau, la Santé, l'énergie, le transport, la défense, les jeux et les télécommunications. Donc Alstom, on pouvait bloquer la vente en disant c'est non !"

"Ce décret aurait permis de bloquer la vente de Technip, aurait permis de bloquer la vente d'Alstom [...] Mais le ministre de l'économie ne l'a pas bloquée [...]

L'interviewer :

"Le Ministre de l'économie, à l'époque, c'était qui ?"

Montebourg  :

"Je crois que c'était un certain... Emmanuel Macron" :mellow:

Modifié par Kovy
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il y a une heure, kotai a dit :

C'est une question économique, les USA représentent 1/4 des richesses et le plus gros investisseur et marché au monde.

Alstom n'avait pas besoin de GE pour tenir la barre dans les moments difficiles. D'ailleurs GE est bien dans la merde en ce moment et brade a tout va des branches pour survivre malgré une recapitalisation par le gouvernement US récemment. Ils sont dans une merde noire et il faut en profiter d'autant plus que l'on peut reprendre ce qui nous appartient en dénonçant l'accord comme dolosif. Reprendre la site d'Alstom ne coute pas grand chose au regard du bénéfice et l'indépendance énergétique que l'on se re-créé.

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Il y a 1 heure, Kovy a dit :

Montebourg sur le décret du 14 Mai 2014:

"Le décret du 14 Mai 2014, [...] permet au Ministre de l'économie, sans contreseing [...] de bloquer tout investissement étranger dans une vente à caractère stratégique dans 7 secteurs: L'eau, la Santé, l'énergie, le transport, la défense, les jeux et les télécommunications. Donc Alstom, on pouvait bloquer la vente en disant c'est non !"

"Ce décret aurait permis de bloquer la vente de Technip, aurait permis de bloquer la vente d'Alstom [...] Mais le ministre de l'économie ne l'a pas bloquée [...]

L'interviewer :

"Le Ministre de l'économie, à l'époque, c'était qui ?"

Montebourg  :

"Je crois que c'était un certain... Emmanuel Macron" :mellow:

Aux Etats-Unis, on a lancé une grande enquête sur la possible influence indue qu'un pays étranger la Russie aurait pu s'assurer sur l'élection américaine.

... Et si on faisait la même chose en France ? Des pays étrangers se sont-ils assuré une influence sur le résultat de notre dernière élection :mellow: ?

(et non, je ne pense pas prioritairement à la Russie... car il existe des pays beaucoup plus influents que celui-là)

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Il y a 8 heures, Alexis a dit :

Aux Etats-Unis, on a lancé une grande enquête sur la possible influence indue qu'un pays étranger la Russie aurait pu s'assurer sur l'élection américaine.

... Et si on faisait la même chose en France ? Des pays étrangers se sont-ils assuré une influence sur le résultat de notre dernière élection :mellow: ?

(et non, je ne pense pas prioritairement à la Russie... car il existe des pays beaucoup plus influents que celui-là)

Donc les élections françaises auraient pu être influencées par les USA, dont les élections ont été influencées par la Russie. Mais par qui aux USA du coup ? Ceux qui ont été influencés par la Russie ou d'autres? :biggrin:

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Il y a 9 heures, Alexis a dit :

Aux Etats-Unis, on a lancé une grande enquête sur la possible influence indue qu'un pays étranger la Russie aurait pu s'assurer sur l'élection américaine.

... Et si on faisait la même chose en France ? Des pays étrangers se sont-ils assuré une influence sur le résultat de notre dernière élection :mellow: ?

(et non, je ne pense pas prioritairement à la Russie... car il existe des pays beaucoup plus influents que celui-là)

Cette histoire de l'influence russe sur l’élection américaine de 2016 est une vaste pantalonnade médiatique, c'est pas comme si cette méthode était nouvelle et propre à la Russie, même les services secrets de sa gracieuse majesté sont allés faire un tour à Washington histoire de tenter d’accélérer l'entrée en guerre des USA en 1940 et pourtant ils sont toujours les meilleurs amis du monde (et encore je ne prend pas en compte l'affaire de la lettre de Murchison de 1888). :rolleyes:

Tout pays qui désire avoir une influence mondiale et/ou qui veut défendre ses intérêts devra forcement se poser la question d'employer de telles méthodes et la liste est déjà longue :

https://en.wikipedia.org/wiki/Foreign_electoral_intervention

Bien entendu les USA de par leur immense richesse et leur volonté hégémonique démesurée couplé à une peur systématique des autres leur donnant l’impression d'avoir des ennemis partout se retrouvent avec une belle réputation.

https://www.latimes.com/nation/la-na-us-intervention-foreign-elections-20161213-story.html

Révélation

La CIA a accusé la Russie d'interférer dans l'élection présidentielle de 2016 en piratant les réseaux informatiques démocrates et républicains et en diffusant sélectivement des courriels. Mais les critiques pourraient souligner que les États-Unis ont fait des choses similaires.

Les États-Unis tentent depuis longtemps d'influencer les élections présidentielles dans d'autres pays - ils l'ont fait jusqu'à 81 fois entre 1946 et 2000, selon une base de données constituée par le politicologue Dov Levin de l'Université Carnegie Mellon.

Ce nombre ne comprend pas les coups d'État militaires et les efforts de changement de régime à la suite de l'élection de candidats que les États-Unis n'ont pas aimés, notamment ceux de l'Iran, du Guatemala et du Chili. Elle n'inclut pas non plus une assistance générale au processus électoral, telle que l'observation des élections.
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Levin définit l'intervention comme "un acte coûteux qui est conçu pour déterminer les résultats des élections[en faveur] de l'un des deux camps". Ces actes, accomplis en secret aux deux tiers du temps, comprennent le financement des campagnes électorales de certains partis, la diffusion de la désinformation ou de la propagande, la formation d'une seule partie locale à diverses techniques de campagne ou d'éviction, l'aide à la conception de matériel électoral par une partie, les déclarations ou menaces publiques en faveur ou contre un candidat et l'octroi ou le retrait d'aide étrangère.

Dans 59% de ces cas, le camp qui a reçu de l'aide est arrivé au pouvoir, bien que Levin estime que l'effet moyen des "interventions électorales partisanes" n'est que d'environ 3% d'augmentation des voix.

Les États-Unis n'ont pas été les seuls à tenter de s'ingérer dans les élections d'autres pays, selon les données de Levin. La Russie a tenté d'influencer 36 élections étrangères entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le début du siècle - ce qui signifie qu'au total, au moins une des deux grandes puissances du XXe siècle est intervenue dans environ une élection exécutive compétitive de niveau national sur neuf pendant cette période.

L'élection générale de 1948 en Italie est un des premiers exemples d'une course dont les actions américaines ont probablement influencé l'issue.

"Nous avons tout jeté, y compris l'évier de cuisine" pour aider les chrétiens-démocrates à battre les communistes en Italie, a dit Levin, y compris la livraison secrète de "sacs d'argent" pour couvrir les dépenses de la campagne, envoyer des experts pour aider à mener la campagne, subventionner des projets "porc" comme la récupération des terres, et la menace publique de mettre fin à l'aide américaine en Italie si les communistes sont élus.

M. Levin a dit que l'intervention des États-Unis avait probablement joué un rôle important dans la prévention d'une victoire du Parti communiste, non seulement en 1948, mais lors de sept élections italiennes ultérieures.

Tout au long de la guerre froide, la participation des États-Unis aux élections à l'étranger a été principalement motivée par l'objectif de contenir le communisme, a déclaré Thomas Carothers, un expert en politique étrangère du Carnegie Endowment for International Peace. "Les États-Unis ne voulaient pas que les gouvernements de gauche soient élus, et c'est pourquoi ils se sont assez souvent engagés à essayer d'influencer les élections dans d'autres pays, a dit M. Carothers.

Cette approche s'est poursuivie dans la période post-soviétique immédiate.

Lors des élections de 1990 au Nicaragua, la CIA a divulgué aux journaux allemands des informations préjudiciables sur la corruption présumée des Sandinistes marxistes, selon Levin. L'opposition a utilisé ces rapports contre le candidat sandiniste, Daniel Ortega. Il a perdu contre la candidate de l'opposition Violeta Chamorro.

En Tchécoslovaquie, la même année, les États-Unis ont fourni une formation et des fonds de campagne au parti de Vaclav Havel et à son affilié slovaque alors qu'ils planifiaient les premières élections démocratiques du pays après sa transition hors du commun.

"On pensait que nous voulions nous assurer que le communisme était mort et enterré ", a dit Levin.

Même après cela, les États-Unis ont continué d'essayer d'influencer les élections en sa faveur.

En Haïti, après le renversement du dictateur et allié américain Jean-Claude "Baby Doc" Duvalier en 1986, la CIA a cherché à soutenir certains candidats et à saper Jean-Bertrande Aristide, un prêtre catholique romain et partisan de la théologie de libération. Le New York Times a rapporté dans les années 1990 que la CIA avait des membres de la junte militaire à son service qui, en fin de compte, détruirait Aristide après qu'il eut été élu démocratiquement lors d'un glissement de terrain sur Marc Bazin, un ancien fonctionnaire de la Banque mondiale et ministre des Finances favorisé par les États-Unis.

Les États-Unis ont également tenté d'influencer les élections russes. En 1996, sous la présidence de Boris Eltsine et alors que l'économie russe vacillait, le président Clinton a approuvé un prêt de 10,2 milliards de dollars du Fonds monétaire international lié à la privatisation, à la libéralisation du commerce et à d'autres mesures qui permettraient à la Russie de passer à une économie capitaliste. Eltsine a utilisé le prêt pour renforcer son soutien populaire, disant aux électeurs qu'il était le seul à avoir les qualifications réformistes pour obtenir de tels prêts, selon les médias de l'époque. Il a utilisé l'argent, en partie, pour des dépenses sociales avant les élections, y compris le paiement des arriérés de salaire et des pensions.

Au Moyen-Orient, les États-Unis ont cherché à soutenir les candidats qui pourraient faire avancer le processus de paix israélo-palestinien.

En 1996, cherchant à honorer l'héritage de l'assassinat du premier ministre israélien Yitzhak Rabin et des accords de paix négociés par les États-Unis, Mme Clinton a ouvertement soutenu Shimon Peres, convoquant un sommet de paix à Charm el Cheikh en Égypte pour renforcer son soutien populaire et l'invitant à une rencontre à la Maison Blanche un mois avant les élections.

"Nous étions persuadés que si[le candidat du Likoud Benjamin] Netanyahou était élu, le processus de paix serait clos pour la saison ", a déclaré Aaron David Miller, qui travaillait au département d'État à l'époque.

En 1999, dans un effort plus subtil pour influencer l'élection, des stratèges Clinton, dont James Carville, ont été envoyés pour conseiller le candidat travailliste Ehud Barak dans l'élection contre Netanyahou.

En Yougoslavie, les États-Unis et l'OTAN cherchaient depuis longtemps à couper le dirigeant nationaliste et yougoslave serbe Slobodan Milosevic du système international par des sanctions économiques et une action militaire. En 2000, les États-Unis ont dépensé des millions de dollars en aide aux partis politiques, en coûts de campagne et en médias indépendants. Le financement et l'équipement de diffusion fournis aux médias de l'opposition ont été un facteur décisif dans l'élection du candidat de l'opposition Vojislav Kostunica comme président yougoslave, selon Levin. "S'il n'y avait pas eu d'intervention manifeste... Milosevic aurait très probablement gagné un autre mandat, a-t-il dit.

 

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Je l'avais mis dans un autre fil mais voilà ce que disait le CEMA il y a une semaine.

Les USA sont placés sur le même plan que la Chine et la Russie.

http://www.opex360.com/2019/07/26/general-lecointre-il-faut-etre-pret-a-sengager-pour-un-conflit-de-survie/

"Et « cette période nous expose à trois grandes formes de conflictualité, qui se conjuguent », a relevé le général Lecointre. Ainsi, a-t-il dit, « un affrontement majeur apparaît aujourd’hui comme une potentialité réelle ». Selon lui, « l’armement de la Chine, l’affirmation de puissances régionales avec des prétentions nucléaires, le jeu de la Russie, la concurrence à la puissance américaine ou les déséquilibres autour du golfe Arabo-Persique sont de nature à provoquer un point de rupture. »"

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il y a 25 minutes, kotai a dit :

Donc quand est ce que la France quitte l'Otan, qu'elle vende les AWACS etc...

Une nation bien hypocrite qui oublie l'aide militaire des USA.

Il faut vraiment que tu arrêtes Kotai.

Aide militaire? Depuis quand les USA donnent du matos ou offrent des services à la France? Ils en VENDENT et on paie rubis sur l'ongle.

Nous ne sommes pas Israël, merci.

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il y a 29 minutes, Kiriyama a dit :

Depuis 1945 disons. 

ils sont nos alliés quand nos intérêts coïncident... or ils ont souvent coïncidé dans le passé. Depuis la chute du mur et depuis qu'ils sont devenus l'unique grande puissance, nous (Les Européens en général)  ne sommes plus que des vassaux à leurs yeux et s'ils peuvent nous asservir et nous tondre ils ne s'en privent pas. Les GAFA sont au service de leur hyper-puissance et somme toute ils nous vampirisent et nous rendent dépendants.

En gros  les USA, à tort ou à raison s'imaginent être devenus le suzerain du monde occidental et c'est une chose acquise à leurs yeux.

Il n'y a que 3 sortent de pays pour les USA  :  l'Axe du Mal ,  les pays de merde,  et les vassaux

Les Européens commencent à vraiment s'en rendre compte.

J'ai déjà dit que la situation me faisait penser à la Ligue de Délos - Les USA ayant envers leurs "alliés" le même comportement qu'Athènes au faite de sa puissance - en espérant un autre sort pour les alliés récalcitrants ( https://fr.vikidia.org/wiki/Ligue_de_Délos )

Modifié par Lezard-vert
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Malheureusement, je n'ai pas l'impression que les dirigeants européens soient capables de réagir assez vite et efficacement.

Sans compter que les pays de l'Est de l'Europe, inutiles de les citer nommément, sont à leurs crochets. Que d'autres ont une politique qui est entièrement tournée vers les USA, la politique étrangère de l'Allemagne se bornant à vendre des Mercedes aux Etats-Unis...

Je ne suis pas optimiste. 

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https://www.fondation-res-publica.org/Guerre-economique-comment-les-Etats-Unis-la-font-par-la-loi_a1167.html (24 septembre 2018)

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue et pourtant une guerre à mort. »

Qui s’exprimait ainsi ?

Non, ce n’est pas le général de Gaulle, ni un souverainiste, ni un anti-américain primaire. C’est le président François Mitterrand qui, en 1994, à la fin de son ultime mandat, confiait à Georges-Marc Benhamou cette observation que le journaliste retranscrira dans son livre Le dernier Mitterrand.

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Une alliance a toujours été une entente contraignante de deux pays ayant des (pas tous) intérêts communs.

Ce n'est pas par ce qu'on découvre que nous avons des intérêts divergents ou qu'on se plaint de la contrainte et des clauses de l'alliance (Otan) qu'il faut se dire que nous n'avons pas à être allié avec eux. En réfléchissant ainsi, on ne sera l'allié de personnes, on sera seul contre tous.

En réalité, ce que je constate fortement sur internet, c'est un "courant" anti-américain qui cherche clairement à pousser une fracture des deux côtés de l'atlantique. Les gens, les organisations, les états qui agissent pour cela ne le font pas sans raison.

1)Il y a ceux qui rêvent de nous affaiblir et qui sont généralement des étrangers, ils veulent voir les occidentaux affaiblis, divisés, mieux même qu'ils se bouffent entre eux. Ces étrangers qui se réjouissent de tout ce qui peut créer des fractures dans l'Otan (Turquie etc..) dans l'UE (Brexit, montée du populisme...) et dans une politique isolationniste américaine remettant tous les fondements en cause (Trump), qui se font le plaisir d'imaginer le chaos après chaque attentats terroristes ou encore des problèmes des gilets jaunes, ces étrangers là sont à mes yeux des ennemis qui attendent dans notre dos le moment opportun de planter un couteau pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres, par idéologie et certains par plaisir tant ils sont gangrené par la haine.

2)De l'autre côté il y a des français qui ont un anti-américanisme qui se veut "construit" dans une idéologie de grandeur et de fierté nationale. Par nostalgie (généralement avec eux on a droit à De Gaulle très rapidement) ou par ambition, on veut voir une France forte, puissante, indépendante qui n'a pas besoin des USA (il y a aussi une certaine jalousie envers eux mais qu'on cache), qui ne suit pas les USA et qui même imposerait aux USA ses choix. Moi même d'une certaine manière je peux parfois m'identifier à ces gens là.

*Sur internet surtout, on remarque que ces deux groupes de courants se croisent et se mélangent et qu'on a parfois du mal à faire la distinction. Ils finissent bien souvent par soutenir ceux qui s'opposent aux USA comme étant des pays modèles, la Russie est sans doute en pole position. C'est pour cela qu'aujourd'hui, vous ne trouverez pas un seul anti-américain qui n'éprouve un amour ou de la sympathie envers la Russie, le courant de pensée, les références idéologiques, surtout grâce à internet se rassemblent et convergent, c'est très intéressant à étudier pour comprendre l'influence collective, les discours se répétant tellement qu'on pourrait penser avoir en face de soit un robot aux réponses automatiques et préprogrammées. Cette pensée anti-américaine pour laquelle je me suis attardée semble tellement présente un peu partout qu'il est nécessaire de bien l'étudier et ne pas simplement suivre le mouvement en pensant qu'on suit une tendance naturelle, car moi je vous le dis, ce rejet des américains peut parfois se justifier sur certains sujets, mais il a une proportion qui dépasse souvent la raison.

Car effectivement, cette tendance au rejet qui pousse certains au dégoût, à la haine, fait que le courant nationale devient destructeur et non constructeur. On veut tout casser, casser nos alliances, casser l'UE, casser notre modèle politique, casser les riches, casser le modèle économique, bref quand on voit le nationalisme aujourd'hui, putain merde quoi, on creuse sa tombe en pensant chercher un trésor. Il n'y a tout simplement plus un nationalisme réaliste et constructif de la grandeur de la France, il n'y a pas de cohérence à vouloir tout quitter, tout casser, tout bloquer en criant cocorico pour qu'au final on se retrouve plus faible qu'avant.

Il faut donc avoir une politique lucide sur ce que nous sommes, sur ce que nous pouvons faire, sur ce que nous devons faire. Avant de se dire que tel ou tel intérêt ne mérite pas d'avoir les USA comme alliés, demandons nous ce que nous avons à gagner à en faire un ennemi (car faut pas croire que sortir de l'Otan du jour au lendemain sera sans effets). Restons lucide sur ce que sont les USA, sur ce qu'ils peuvent apporter de bien et de mauvais, car une relation entre deux pays, ce n'est pas seulement une relation militaire. Les USA ont une capacité de nuisance économique qu'on peut critiquer, mais qui doit être comprise et prise en compte, une nuisance qu'on doit éviter car nous avons beaucoup plus à perdre qu'à gagner en jouant à celui qui "résiste" par fierté . Un bon politicien doit pouvoir gagner mais doit aussi éviter de perdre, il faut être subtil, la malhonnêteté, les coups tordus sont légions pour y arriver. Il faut savoir faire plaisir en offrant un petit cadeau, en faisant un petit geste pour éviter de perdre cent fois plus, mais certains ne comprennent pas cela, certains y voient de la soumission, de la perte d'indépendance, car pour eux, nous serions en position dominante vis à vis d'eux et il est hors de question de donner ou concéder quoi que ce soit. Encore une fois, une idéologie destructrice qui pense que la seule grandeur d'un pays s'inscrit dans l'opposition et le rapport de force à l'autre, ou c'est nous qui faisons plier les autres (faut pas compter d'autres alliés avec ce genre de mentalité). On critique la manière de faire des américains, pourtant on veut les imiter, ce qui démontre bien que la nature de domination américaine n'est pas propre aux américains, que ce soit nous dans le passé, ou les chinois dans le futur, c'était et ce sera pareil, le rapport du fort au faible.

On peut regretter de ne pas être le fort mais il faut savoir s'adapter au monde réel et que si ce monde là, on ne l'aime pas, il ne faut pas le détruire car on s'en mordra les doigts et ce sont ceux derrière dans notre dos avec un couteau qui en profiteront, mais il faut le reconstruire intelligemment. Nos liens avec les USA sont ce qu'ils sont, c'est à dire très forts. Si l'affaiblissement des USA est d'intérêt à ce que nous soyons plus fort, commençons déjà aujourd'hui par être nous mêmes plus forts car faut pas croire qu'en sortant de l'Otan on sera plus fort et ce ne sont pas les contraintes de cette alliance qui doit nous faire oublier ses avantages. Une politique nationaliste réaliste doit être européenne et otanienne dans un premier temps, ça peut sembler con à ceux qui veulent tout détruire en pensant trouver de meilleures pierres pour reconstruire, pourtant c'est vrai. On doit par contre fortement développer notre outil militaire, pour avoir l'indépendance à tous les niveaux et pour avoir la force de faire sans les américains, voir de proposer à d'autres pays, notamment européens, une alternative française. Pour se faire la conscription est nécessaire, on doit avoir de la masse. Je suis convaincu que si la France se lancerait dans un tel élan militaire (on peut imaginer 3,5-4% du PIB) qu'après quelques années, il y aurait un effet contaminant chez nos voisins. Cette montée en puissance militaire en Europe marginaliserait les américains d'autant plus que même si on en fait des tonnes avec la Russie, son armée n'est plus ce qu'elle était (ses budgets ont fortement réduits ces derniers temps) et Poutine finira par prendre sa retraite (Trump n'est pas non plus celui qui va diriger les USA pour 20 ans) en comprenant peut-être qu'il y a plus à s'inquiéter de sa frontière asiatique qu'européenne.

Ce n'est qu'après quelques années cette remontée en puissance militaire qu'on sera en position de revoir l'Otan et le lien militaire transatlantique, qu'on pourrait avoir une alternative européenne pour les européens avec un partenariat élargie à l'Otan ou à un monde anglo-saxon (avec le Brexit on peut s'interroger). Je ne pense pas une seule seconde que si demain, la France sortirait de l'Otan par fierté souverainiste, que notre pays rayonnera plus à travers le monde et cette tendance des nationalistes à voir en la Russie une sorte "d'alternative" aux USA, montre bien que l'ambition est de limiter la casse pour ne pas être trop faible seul alors que justement, il faudrait en sortir "grandit", c'est subtil comme ça, mais à mes yeux c'est bien deux perspectives différentes. Le lien transatlantique doit être maintenu, mais un équilibre doit se faire, il ne faut pas couper ce lien.

 

 

 

 

 

Modifié par Jésus
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Il y a 2 heures, Jésus a dit :

il ne faut pas couper ce lien

Non mais on ne doit pas non plus faire l'économie d'un réexamen tenant compte des réalités d'aujourd'hui. La première de ces réalités est le comportement impérialiste universel des USA alors qu'auparavant les alliés avait une place plus confortable, maintenant c'est celle de vassaux versant un impôt (contribution de guerre) permettant de financer les efforts de guerre des USA.

Modifié par herciv
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Tout a fait d'accord avec Jesus.  Plein d'imbeciles pro Russes, Chine ou Moyen Orient qui trollent sur le net.  Ils doivent avoir une memoire courte ou une ignorance totale des faits historiques.  Putin s'en mets plein les poches et se comporte comme un vrai dictateur (assassinat, emprisonement, annexation etc...) et reve de recreer le pacte de Varsovie! Ou sinon on est ami de l'Iran, etc... vraiment n'importe quoi!  Je suis contre une guerre contre l'Iran mais ils se ne sont pas nos amis.  Et quand on voit ce qu'il se passe a Hong Kong, il ne faut pas oublier que le parti regne supreme en Chine.

Bien sur nous sommes allies avec les US, on partage les memes valeurs depuis Voltaire. Cela ne veut pas dire qu'on doit etre d'accord avec les US a chaque fois.  Les US ont leurs interets et nous les notres.  C'est sur qu'en ce moment avec Trump c'est le creu de la vague, mais il ne sera pas au pouvoir eternellement.  

15 minutes ago, herciv said:

Non mais on ne doit pas non plus faire l'économie d'un réexamen tenant compte des réalité d'aujourd'hui. La première de ces réalité est le comportement impérialiste universel des USA alors qu'auparavant les alliés avait une place plus confortable, maintenant c'est celle de vassaux versant un impôt (contribution de guerre) permettant de financer les efforts de guerre des USA.

On n'est pas aller en Iraq en 2003, et on a pas la meme position sur l'Iran, ni le climat, etc...  Et les US n'ont pas besoin de la France pour financer leur guerre, faut arreter de delirer.

Modifié par Lordtemplar
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Il y a 5 heures, true_cricket a dit :

Donc les élections françaises auraient pu être influencées par les USA, dont les élections ont été influencées par la Russie. Mais par qui aux USA du coup ? Ceux qui ont été influencés par la Russie ou d'autres? :biggrin:

Mouais, et si de plus on tient compte du rapprochement sino-russe du type "Viens ici Vladimir que je t'embrasse", un partenariat qui est naturellement égalitaire, en dépit de la différence d'un facteur 8 ou 10 entre population et économie des deux pays :unsure: ...

... Il faut conclure au final que nous sommes sous influence directrice chinoise :dry: !

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il y a 10 minutes, Lordtemplar a dit :

Tout a fait d'accord avec Jesus.  Plein d'imbeciles pro Russes ou Moyen Orient qui troll sur le net.  Ils doivent avoir une memoire courte ou une ignorance totale des faits historiques.  Putin s'en mets plein les poches et se comporte comme un vrai dictateur (assassinat, emprisonement, annexation etc...) et reve de recreer le pacte de Varsovie!

Bien sur nous sommes allies avec les US.  Cela ne veut pas dire qu'on doit etre d'accord avec les US a chaque fois.  Les US ont leurs interets et nous les notres.  C'est sur qu'en ce moment avec Trump c'est le creu de la vague, mais il ne sera pas au pouvoir eternellement.  

On n'est pas aller en Iraq en 2003, et on a pas la meme position sur l'Iran, ni le climat, etc...  Et les US n'ont pas besoin de la France pour financer leur guerre, faut arreter de delirer.

tu as aussi une mémoire courte mon amie Templar  - Quand on est pas d'accord avec un allié, il te comprend, l'ami américain  lui il te punit.

"Ignorer l'Allemagne, pardonner à la Russie, punir la France."  La Grande Phrase de Condoleezza Rice ....  lors d'invasion de l'Iraq  pour "armes de destructions massives" qui n'existaient pas.

Les "Faucons" avaient décidé ... il était naturel dans leur tête que tous les vassaux répondent à l'Appel... le Vassal qui n'a pas répondu devait donc expier pour ce crime.

 

 

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21 minutes ago, Lezard-vert said:

tu as aussi une mémoire courte mon amie Templar  - Quand on est pas d'accord avec un allié, il te comprend, l'ami américain  lui il te punit.

"Ignorer l'Allemagne, pardonner à la Russie, punir la France."  La Grande Phrase de Condoleezza Rice ....  lors d'invasion de l'Iraq  pour "armes de destructions massives" qui n'existaient pas.

Les "Faucons" avaient décidé ... il était naturel dans leur tête que tous les vassaux répondent à l'Appel... le Vassal qui n'a pas répondu devait donc expier pour ce crime.

 

 

Explique moi comment ils ont puni la France?  En changeant le noms des French Fries a Freedom Fries?  Cette tendance n'a jamais pris avec la population et depuis Bush jr on n'en parle plus

Les politiciens font pleins de commentaire pour consommation domestique.  Je suis certain qu'on puisse trouver plein de citation anti americaine de la part de politiciens francais ;) 

J'ai vecu 15+ ans aux US et 15+ aux RU, et je peux te dire que les anglais font bien plus pires que les americains en "French bashing", et nous ont fait pareil en France a leur egard.  Mais il ne faut pas se vexer si facilement a cause de quelques imbeciles, nos peuples sont amis et ont plus en communs que des differences.  Des engueulades ca arrive entre amis, mais c'est le long terme qui compte.

 

Modifié par Lordtemplar
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Il y a 3 heures, kotai a dit :

Donc quand est ce que la France quitte l'Otan, qu'elle vende les AWACS etc...

Une nation bien hypocrite qui oublie l'aide militaire des USA.

Non, nous n'oublions ni l'aide dans un sens, ni dans l'autre :

- Ni qu'en 1 500 ans d'histoire, la France n'a été totalement occupée et asservie à un ennemi qu'une seule fois, et que ce sont les Etats-Unis qui ont fourni l'aide directe la plus importante pour notre libération

- Ni que le seul pays dont l'aide militaire fut indispensable à la création des Etats-Unis, celui qui a gagné la bataille de Yorktown condamnant la domination anglaise sur ce qui allait devenir les USA n'est autre que la France

Il va de soi que la France doit être tout aussi soumise et à l'écoute des Etats-Unis aujourd'hui que les Etats-Unis étaient soumis et à l'écoute de la France vers 1850

Révélation

... c'est-à-dire pas du tout :tongue:

 

il y a une heure, Wallaby a dit :

https://www.fondation-res-publica.org/Guerre-economique-comment-les-Etats-Unis-la-font-par-la-loi_a1167.html (24 septembre 2018)

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue et pourtant une guerre à mort. »

Qui s’exprimait ainsi ?

Non, ce n’est pas le général de Gaulle, ni un souverainiste, ni un anti-américain primaire. C’est le président François Mitterrand qui, en 1994, à la fin de son ultime mandat, confiait à Georges-Marc Benhamou cette observation que le journaliste retranscrira dans son livre Le dernier Mitterrand.

Oui.

En même temps, pour apporter une nuance, les Etats-Unis en 1994 étaient la seule superpuissance, on devait bientôt dire "hyperpuissance", théorisant l'approfondissement de sa domination - poliment appelée "leadership" - toujours et partout pour l'éternité.

Aujourd'hui, un quart de siècle plus tard, les Etats-Unis restent le pays le plus puissant, mais ils sont en déclin évident, les limites de leur pouvoir ont été largement mises en évidence, une superpuissance rivale s'est affirmée et leur influence diminue - ce qui ne devrait pas s'arranger à court terme vu la politique étrangère "Scrogneugneu vous f'rez c'que j'veux !" adoptée par leur actuel président.

Le pouvoir américain est tout aussi dur et vorace qu'avant, il vise toujours un pouvoir sans partage sur le monde.

... Seulement, le monde lui échappe. Et les occasions se multiplient pour les puissances-qui-ne-sont-pas-des-superpuissances (faudra inventer un nom pour ça hein !) du type Inde, Japon, Russie... ou France.

 

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Il y a 16 heures, Kovy a dit :

Mais non. quand Patrick Kron tortillait du cul pour faire passer la vente d'Alstom (pour sauver ses fesses corrompues), l'état français pouvait dire non et tout s’arrêtait. C'est uniquement une question de volonté politique et de vision stratégique à plus de 5 ans.

Montebourg est très clair la dessus.

: https://youtu.be/W7OY8TeglnM?t=872

Et là : https://youtu.be/W7OY8TeglnM

Montebourg sur le décret du 14 Mai 2014:

"Le décret du 14 Mai 2014, [...] permet au Ministre de l'économie, sans contreseing [...] de bloquer tout investissement étranger dans une vente à caractère stratégique dans 7 secteurs: L'eau, la Santé, l'énergie, le transport, la défense, les jeux et les télécommunications. Donc Alstom, on pouvait bloquer la vente en disant c'est non !"

"Ce décret aurait permis de bloquer la vente de Technip, aurait permis de bloquer la vente d'Alstom [...] Mais le ministre de l'économie ne l'a pas bloquée [...]

L'interviewer :

"Le Ministre de l'économie, à l'époque, c'était qui ?"

Montebourg  :

"Je crois que c'était un certain... Emmanuel Macron" :mellow:

Montebourg sous entend que Macron est a la solde des américains ?

 

 

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