Wallaby Posté(e) le 31 août 2019 Share Posté(e) le 31 août 2019 https://www.capital.fr/economie-politique/coree-du-sud-lex-presidente-park-et-lheritier-de-samsung-seront-rejuges-1348579 (29 août 2019) La Cour suprême sud-coréenne a ordonné jeudi que soient rejugés l'ex-présidente Park Geun-hye et l'héritier de l'empire Samsung, Lee Jae-yong, dans un retentissant scandale de corruption, infligeant un revers au premier fabricant mondial de smartphones. Première femme élue présidente en Corée du Sud, Mme Park, 67 ans, purge actuellement une peine de 25 ans de prison après avoir été reconnue coupable en appel l'an dernier de corruption et abus de pouvoir notamment. Vice-président de Samsung Electronics et fils du président du groupe Samsung, qui est de loin le plus gros conglomérat sud-coréen, M. Lee avait de son côté obtenu en appel en février 2018 que sa condamnation à cinq ans de prison soit ramenée à du sursis. Leurs procès avaient jeté une lumière crue sur les accointances troubles entre les groupes familiaux sud-coréens et le pouvoir politique, au travers de Mme Park et de sa confidente de l'ombre Choi Soon-sil qui avaient accepté des pots-de-vin en échange de faveurs politiques. Jeudi, la Cour suprême a ordonné que Mmes Park et Choi et M. Lee soient rejugés, en invoquant des erreurs de la Haute Cour. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 octobre 2019 Auteur Share Posté(e) le 24 octobre 2019 (modifié) http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20190930-film-coree-sud-misogynes-antifeministes (30 septembre 2019) Selon de récentes études, les Sud-Coréens qui ont entre 20 et 30 ans se montrent plus misogynes que la génération des 30-40 ans. Dans un sondage l’année dernière, 76% disaient s’opposer au féminisme. En avril, 56 % des jeunes interrogés refusaient d’avoir une petite amie qui se dise féministe. On note aussi l’émergence de groupes masculinistes, constitués d’hommes qui se disent victimes de discriminations sexuelles. Ce phénomène a un impact politique : le président Moon Jae-in, perçu comme féministe, a vu son taux de soutien chez les hommes vingtenaires chuter et passer à moins de 30 % en deux ans. Ce phénomène peut s’expliquer par une réaction face à la montée en puissance des revendications féministes en Corée du Sud. La société coréenne reste très patriarcale, les différences de salaires hommes-femmes sont par exemple les pires des pays de l’OCDE. Mais les féministes ont remporté quelques victoires ces dernières années. Le mouvement #MeToo a eu un impact considérable. Le gouvernement a mis en place des mesures pour faciliter l’emploi féminin. Dans le milieu professionnel, les hommes doivent désormais faire face à la concurrence grandissante des femmes... ce qui ne convient guère à certains, qui affirment par exemple que le service militaire long et obligatoire pour les hommes constitue une discrimination. Ces tensions entre les sexes sont exacerbées par un marché du travail toujours plus compétitif, et par la hausse du taux de chômage des jeunes. Modifié le 24 octobre 2019 par Wallaby 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 25 octobre 2019 Share Posté(e) le 25 octobre 2019 13 hours ago, Wallaby said: http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20190930-film-coree-sud-misogynes-antifeministes (30 septembre 2019) Selon de récentes études, les Sud-Coréens qui ont entre 20 et 30 ans se montrent plus misogynes que la génération des 30-40 ans. Dans un sondage l’année dernière, 76% disaient s’opposer au féminisme. En avril, 56 % des jeunes interrogés refusaient d’avoir une petite amie qui se dise féministe. On note aussi l’émergence de groupes masculinistes, constitués d’hommes qui se disent victimes de discriminations sexuelles. Ce phénomène a un impact politique : le président Moon Jae-in, perçu comme féministe, a vu son taux de soutien chez les hommes vingtenaires chuter et passer à moins de 30 % en deux ans. Ce phénomène peut s’expliquer par une réaction face à la montée en puissance des revendications féministes en Corée du Sud. La société coréenne reste très patriarcale, les différences de salaires hommes-femmes sont par exemple les pires des pays de l’OCDE. Mais les féministes ont remporté quelques victoires ces dernières années. Le mouvement #MeToo a eu un impact considérable. Le gouvernement a mis en place des mesures pour faciliter l’emploi féminin. Dans le milieu professionnel, les hommes doivent désormais faire face à la concurrence grandissante des femmes... ce qui ne convient guère à certains, qui affirment par exemple que le service militaire long et obligatoire pour les hommes constitue une discrimination. Ces tensions entre les sexes sont exacerbées par un marché du travail toujours plus compétitif, et par la hausse du taux de chômage des jeunes. Ca me fait toujours marrer que les gens se disant anti-féministes soient immédiatement assimilés, via la magie des automatismes médiatiques, à des misogynes/réactionnaires (voulant sans doute renvoyer les femmes à la cuisine), alors même que, dans la plupart des pays développés, une grande majorité de femmes se dit non féministe et/ou n'aimant pas les féministes. Ou comment une idéologie minoritaire prend le contrôle des termes du débat. Toujours un fascinant phénomène à observer. Mais c'est vrai que dans un pays avec une conscription universelle (entendez "juste universelle pour les mecs") et un marché du travail hyper compétitif, ce genre de confrontation a plus de chances de monter en épingle plus sérieusement que par chez nous. Y'a t-il possibilité de voir des pans significatifs des jeunes adultes coréens commencer à organiser des mouvements de refus d'incorporation à une échelle significative pour pousser en avant ce débat, et un certain nombre de questions qui y sont liées (ou en sont plus distantes)? On verra. On observe cependant depuis au moins 20 ans une chute brutale (plus qu'en occident encore) de la nuptialité en partie liée à ces questions: les femmes CSP+ avec une carrière sont confrontées à un pool bien plus limité de mecs gagnant plus qu'elles, alors même que ce point reste un critère, semble t-il pas/peu négociable (l'hypergamie est en partie déterminé par l'anthropologie/la biologie) pour le choix d'un conjoint par les femmes. L'impact est démographiquement significatif, ce qui, là encore, devient plus rapidement crucial dans un pays reposant sur la conscription des hommes, encore plus que dans des pays sans se souci, qui ont néanmoins aussi un problème croissant pour de telles raisons (renouvellement de la main d'oeuvre, surtout des CSP plus aisées, qui produisent en moyenne des enfants plus stables/éduqués/productifs, soutien des systèmes sociaux....). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 25 octobre 2019 Share Posté(e) le 25 octobre 2019 il y a 19 minutes, Tancrède a dit : Ca me fait toujours marrer que les gens se disant anti-féministes soient immédiatement assimilés, via la magie des automatismes médiatiques, à des misogynes/réactionnaires (voulant sans doute renvoyer les femmes à la cuisine) Si tu n'es pas pour l'égalité homme femme, tu es donc contre nan ? C'est assez binaire comme sujet Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 25 octobre 2019 Share Posté(e) le 25 octobre 2019 11 minutes ago, clem200 said: Si tu n'es pas pour l'égalité homme femme, tu es donc contre nan ? C'est assez binaire comme sujet C'est en présupposant que "féminisme" et "égalité" sont une seule et même chose. Quiconque se penche plus de 2 minutes sur les écrits et organisations féministes, et encore plus leur évolution depuis les années 60 peut voir que ce n'est pas le cas. Loin s'en faut. Comparer une idéologie militante à l'application égale de la loi, c'est manquer l'essentiel du repas et se contenter de l'apéro (je sais, y'en a pour qui c'est le seul truc qui compte ). Je sais plus si c'était aux USA ou au RU, mais plus de 75% des femmes s'y disaient non féministes: sont-elles pour un retour unilatéral aux fourneaux? Une inégalité devant la loi? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 25 octobre 2019 Share Posté(e) le 25 octobre 2019 il y a 35 minutes, Tancrède a dit : C'est en présupposant que "féminisme" et "égalité" sont une seule et même chose. Quiconque se penche plus de 2 minutes sur les écrits et organisations féministes, et encore plus leur évolution depuis les années 60 peut voir que ce n'est pas le cas. Loin s'en faut. Je ne présuppose rien. C'est la définition du mot féminisme "Mouvement militant pour l'amélioration et l'extension du rôle et des droits des femmes dans la société" Après le problème c'est peut être que le mot est devenu un véritable fourre tout Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 25 octobre 2019 Auteur Share Posté(e) le 25 octobre 2019 Cela fait longtemps que je ne me suis pas intéressé à la société coréenne. Pour mémoire je relis ce texte : Le 27/06/2018 à 19:18, Wallaby a dit : https://apjjf.org/2018/11/Epstein.html (1er juin 2018) Le roman provocateur de Chang Kang-myoung intitulé Parce que je hais la Corée (Han'gugi sireoseo) est devenu un best-seller en 2015 et compte parmi les œuvres littéraires les plus remarquables pour répondre à l'insatisfaction généralisée des millenials sud-coréens. Le taux de chômage des 15-29 ans a atteint un niveau annuel record en 2017. Si l'on inclut ce qu'on appelle le "taux de chômage de sentiment", qui prend également en compte ceux qui ont cessé de chercher un emploi par découragement, ceux qui ne trouvent qu'un travail à temps partiel et ceux qui ont obtenu leur diplôme universitaire et attendent le bon moment pour aller sur le marché du travail, ce chiffre a atteint près de 23 % l'année dernière. Chang Kang-myoung a aussi forgé le concept de "Hell Joseon" : Se-woong Koo résume bien les caractéristiques saillantes de cet équivalent contemporain sinistre de la dynastie féodale Joseon : "devoir sacrifier la jeunesse pour une éducation interminable, l'État et un emploi auquel on ne croit pas ; un chemin étroit vers la sécurité financière et un chemin encore plus étroit vers le succès ; l'inégalité croissante et les privilèges héréditaires des nantis ; le manque de protection sociale qui pourrait amortir la chute vers la pauvreté ; et la corruption de l'élite. Le terme Hell Joseon s'est également accompagné de la montée des mèmes comme la " théorie de la cuillère " qui considère le statut social de la Corée contemporaine comme héréditaire. La notion selon laquelle, par exemple, une "cuillère de terre" (heulksujeo) ne peut jamais devenir une "cuillère d'or" (geumsujeo) souligne la croyance répandue selon laquelle les possibilités de mobilité ont été fermées. Les indignités associées à la pyramide socio-économique de la Corée prennent vie pour Gye-na lorsqu'elle subit un dîner atroce avec les parents de son petit ami Ji-myeong, qui l'ignorent à table lorsqu'elle les rencontre enfin pour la première fois. Gye-na vit dans un quartier pauvre de Séoul, au nord de la rivière Han ; son père est gardien de bâtiment et sa sœur aînée, peu ambitieuse, travaille chez Starbucks. Ji-myeong, d'autre part, vit à Gangnam, beaucoup plus riche, au sud de la Han, et son père est universitaire dans une université de Séoul. La distance sociale est intensifiée parce que son petit ami, dans une tentative bien intentionnée mais condescendante de prévenir les questions gênantes lors du dîner, révèle les antécédents familiaux de Gye-na. Ses parents réagissent à cette information en snobant Gye-na, la traitant comme si elle était pratiquement invisible. Dans un passage au point culminant du roman, Gye-na considère la tendance extrême vers le classement dans la société qui l'entoure. Dans son analyse, non seulement les étudiants créent des hiérarchies élaborées entre les universités en fonction de leur réputation et de leur emplacement, mais même à l'Université nationale de Séoul, l'institution la plus élitiste du pays, les étudiants font des distinctions en fonction de la faculté d'études et de l'école secondaire fréquentée et, par conséquent, le ressentiment s'envenime. Pour elle, la confrontation régulière avec le manque de respect à cause de sa position dans cette chaîne alimentaire sociale entraîne le malheur. « Pourquoi ai-je quitté la Corée ? Bref, je déteste ça. Si vous voulez que je m'étende un peu, c'est parce que je ne peux pas vivre ici. (...) Je n'ai pas vraiment ce qu'il faut pour être compétitive en Corée. Je suis un animal qui devrait être en voie d'extinction. Il y a cet animal, la gazelle de Thomson. Il apparaît dans des documentaires sur la savane africaine et se fait manger par les lions. Quand vous les voyez, vous savez qu'un lion va arriver, et l'une des gazelles va certainement sauter d'un endroit bizarre et se faire prendre. C'est moi, la gazelle qui est enlevée ». Si les jeunes hommes sont dans l'incertitude quant à leur place dans la hiérarchie sociale à cause des problèmes d'emploi, peut-être que le dernier truc auquel ils peuvent se raccrocher, c'est le sentiment d'être à leur place dans leurs présupposés de hiérarchie hommes-femmes. Donc ce n'est peut-être pas le bon moment pour remettre en question ces présupposés. En tout cas, on m'a toujours dit que la société coréenne est une société hiérarchique - et confucéenne, ce qui est un quasi-pléonasme. Vouloir mettre du "féminisme" là dedans, c'est un peu comme mélanger l'eau et le feu. Ça fait forcément des étincelles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 25 octobre 2019 Share Posté(e) le 25 octobre 2019 5 minutes ago, Wallaby said: Cela fait longtemps que je ne me suis pas intéressé à la société coréenne. Pour mémoire je relis ce texte : Si les jeunes hommes sont dans l'incertitude quant à leur place dans la hiérarchie sociale à cause des problèmes d'emploi, peut-être que le dernier truc auquel ils peuvent se raccrocher, c'est le sentiment d'être à leur place dans leurs présupposés de hiérarchie hommes-femmes. Donc ce n'est peut-être pas le bon moment pour remettre en question ces présupposés. Qu'est-ce qui te dit que c'est pas simplement le fait de non seulement devoir perdre (du point de vue de la carrière) 2 ans dans l'armée (donc se retrouver avec un boulet au pied sur un marché très compétitif), mais en plus de voir tout un tas de programmes et financements spéciaux pour le sexe opposé, une priorisation intentionnelle, des facilités accordées, des quotas et autres dispositifs arbitraires destinés à compenser une inégalité inquantifiable (et dans de nombreux domaines inexistante de nos jours), alors même que, dans ce qui compose le projet de vie le plus courant (se marier, fonder une famille), il est attendu d'eux (de manière sans doute non changeable) qu'ils gagnent plus que leur conjointe putative? Avec en plus une "zeitgeist" dans les médias (pub, talk shows, débats, fiction....) qui insiste de mille et une manière pour signifier (quand il ne s'agit pas de le dire ouvertement) que "What are little boys made of? Snips and snails And puppy-dogs' tails" et que "What are little girls made of? Sugar and spice And everything nice" (ou la version plus récente: "girls rule, boys drool"). Le "message sociétal" d'ensemble de l'accumulation de tels comportements, signaux.... Finit par avoir un effet. Et ceux qui ressentent le plus tôt la pression (sociale, culturelle, économique, psychologique), donc rarement le top du top de la pyramide socio-économique (sauf peut-être pour ce qui est du culturel/psychologique), seront les premiers à exprimer le dit effet. Dans le cadre coréen, l'existence même d'un vrai service militaire uniquement imposé aux hommes doit constituer un accélérateur d'une telle réaction, de même que le niveau particulier de pression carriériste/matérialiste qui s'exerce en Asie de l'est sur les enfants: Corée, Taiwan, Japon en particulier, exhibent des problèmes de diverses sortes depuis un bail (avec impact démographique, économique, sociétal), qui se ressemblent beaucoup en raison de types d'éducation et pressions sociétales proches. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 25 octobre 2019 Share Posté(e) le 25 octobre 2019 Le truc c'est qu'il y a féminisme et féminisme, et tout le monde n'utilise pas la même définition de ce qu'est le féminisme. Pour la ligne de base (égalité en droits entre les hommes et les femmes, sans discriminations), je pense que personne ne peut s'y opposer sans être effectivement rétrograde. Mais quand on creuse, ça commence à devenir plus compliqué. Par exemple : le port du voile dit islamique. Il y a des féministes qui revendique le droit de le porter au nom de la liberté des femmes à se vêtir comme elles le veulent ; et il y a des féministes qui veulent l'interdire comme étant un outil d'oppression des femmes et un symbole du patriarchat religieux. Autre exemple, la question des transsexuelles, il y a des féministes qui les considérent comme étant des hommes s'introduisant par stratagème dans le monde des femmes et empêchant donc les femmes d'avoir des refuges où elles ne sont qu'entre elles, en conséquence de quoi le féminisme doit les combattre ; et il y a des féministes qui les considèrent comme des femmes à part entière, subissant également des discriminations basées sur leur corps et leur identité, et ayant donc besoin d'être protégées par le féminisme. Le féminisme n'est pas monolithique, il y a des querelles qui y font rage, et donc il est assez facile de trouver des figures faisant repoussoir et de se dire "si le féminisme, c'est ça, alors je ne suis pas féministe". Et celà même sans aller jusqu'à certains extrêmes, comme Valerie Solanas, qui sont généralement considérées comme des provocatrices plutôt que des idéologues, mais qui font aussi de parfaits épouvantails, pardon, épouse-vantailles. La présence d'affreux et d'affreuses dans les divers mouvements de justice sociale fait que beaucoup préfèrent ne pas s'impliquer directement, surtout ceux qui ne se sentent pas directement concernés. Une femme qui ne se plaint pas de sa situation personnelle est une femme qui sera moins encline à se revendiquer du féminisme -- même si des féministes lui diront qu'elle a tout pleins de raisons de se plaindre. il y a 35 minutes, Tancrède a dit : Avec en plus une "zeitgeist" dans les médias (pub, talk shows, débats, fiction....) qui insiste de mille et une manière pour signifier (quand il ne s'agit pas de le dire ouvertement) que "What are little boys made of? Snips and snails And puppy-dogs' tails" et que "What are little girls made of? Sugar and spice And everything nice" (ou la version plus récente: "girls rule, boys drool"). C'est une comptine anglaise. En français, on a les gentils coquelicots. https://fr.wikisource.org/wiki/Gentil_Coquelicot Il me dit trois mots en latin Que les hommes ne valent rien Et les garçons encor bien moins Des dames il ne me dit rien Mais des d’moiselles beaucoup de bien Zeitgeist de 1870, une année très féministe comme on le devine. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 25 octobre 2019 Share Posté(e) le 25 octobre 2019 42 minutes ago, Kelkin said: Le truc c'est qu'il y a féminisme et féminisme, et tout le monde n'utilise pas la même définition de ce qu'est le féminisme. Pour la ligne de base (égalité en droits entre les hommes et les femmes, sans discriminations), je pense que personne ne peut s'y opposer sans être effectivement rétrograde. Mais quand on creuse, ça commence à devenir plus compliqué. Par exemple : le port du voile dit islamique. Il y a des féministes qui revendique le droit de le porter au nom de la liberté des femmes à se vêtir comme elles le veulent ; et il y a des féministes qui veulent l'interdire comme étant un outil d'oppression des femmes et un symbole du patriarchat religieux. Autre exemple, la question des transsexuelles, il y a des féministes qui les considérent comme étant des hommes s'introduisant par stratagème dans le monde des femmes et empêchant donc les femmes d'avoir des refuges où elles ne sont qu'entre elles, en conséquence de quoi le féminisme doit les combattre ; et il y a des féministes qui les considèrent comme des femmes à part entière, subissant également des discriminations basées sur leur corps et leur identité, et ayant donc besoin d'être protégées par le féminisme. Le féminisme n'est pas monolithique, il y a des querelles qui y font rage, et donc il est assez facile de trouver des figures faisant repoussoir et de se dire "si le féminisme, c'est ça, alors je ne suis pas féministe". Et celà même sans aller jusqu'à certains extrêmes, comme Valerie Solanas, qui sont généralement considérées comme des provocatrices plutôt que des idéologues, mais qui font aussi de parfaits épouvantails, pardon, épouse-vantailles. La présence d'affreux et d'affreuses dans les divers mouvements de justice sociale fait que beaucoup préfèrent ne pas s'impliquer directement, surtout ceux qui ne se sentent pas directement concernés. Une femme qui ne se plaint pas de sa situation personnelle est une femme qui sera moins encline à se revendiquer du féminisme -- même si des féministes lui diront qu'elle a tout pleins de raisons de se plaindre. Tout existe toujours dans le champ théorique, tant qu'on n'en est qu'aux discussions, parce qu'au final, il y a autant d'itérations d'une idée que d'individus (et même des individus n'étant pas d'un seul avis). Mais je parle du champ pratique: les courants dominants, ceux qui pèsent effectivement, ceux qui dirigent les organisations et lobbies qui comptent, sont financées et ont de l'influence, impactent des grandes organisations, des réglementations, des législations, le discours dominant des médias, le ton des conversations publiques.... Et là, il y a beaucoup moins de variété dans les idées. C'est même très univoque sur qui décide et dans quel sens les choses, vont, où l'argent est attribué, qui reçoit attention et financements.... C'est de ça que je parle. Le reste, l'infinie diversité des opinions sur tout et n'importe quoi, c'est de l'abstraction qui compte peu. Quote C'est une comptine anglaise. J'aurais du préciser: les vers de cette comptine que j'ai cité sont devenus d'usage courant dans la langue anglo-américaine (pour préciser que c'est pas tellement vrai au RU et dans d'autres pays anglophones) pour évoquer de telles choses. Un peu comme la comptine d'Humpty Dumpty dans Alice au Pays des Merveilles est aussi devenue une métaphore/image couramment employée sur de nombreux sujets, surtout sa conclusion ("and all the king's horses, and all the king's men, could not put Humpty back together again"). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 25 octobre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 octobre 2019 (modifié) il y a une heure, Kelkin a dit : En français, on a les gentils coquelicots. https://fr.wikisource.org/wiki/Gentil_Coquelicot Il me dit trois mots en latin Que les hommes ne valent rien Et les garçons encor bien moins Des dames il ne me dit rien Mais des d’moiselles beaucoup de bien Zeitgeist de 1870, une année très féministe comme on le devine. Hmmm... Personnellement, je préfère La Rirette Surtout la morale, qui comme toute histoire ambiguë qui se respecte est double. D'une part : Citation La morale de cette histoire, La rirette, la rirette, La morale de cette histoire,C'est qu'les hommes sont des cochons (bis) Mais encore : Révélation Citation La morale de cette morale, La rirette, la rirette, La morale de cette morale,C'est qu'les femmes aiment les cochons (bis) Modifié le 25 octobre 2019 par Alexis 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 novembre 2019 Auteur Share Posté(e) le 13 novembre 2019 http://world.kbs.co.kr/service/news_view.htm?lang=f&Seq_Code=67538 (13 novembre 2019) Les Etats-Unis multiplient les pressions sur Séoul pour que celui-ci revienne sur sa décision de ne pas reconduire son accord de partage de renseignements militaires (GSOMIA) avec Tokyo. Cette fois-ci, c’est au tour du commandant des forces américaines en Corée du Sud (USFK) de s’exprimer sur le sujet. Robert Abrams a en effet souligné la nécessité de maintenir ce pacte, affirmant qu’il permettait d’assurer la stabilité et la sécurité en Asie du Nord-est. Il a fait ces remarques dans une conférence de presse tenue hier à la base militaire américaine Camp Humphreys, située à Pyeongtaek au sud de Séoul. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 novembre 2019 Auteur Share Posté(e) le 22 novembre 2019 Et voilà : Séoul a cédé : http://world.kbs.co.kr/service/news_view.htm?lang=f&Seq_Code=67702 (22 novembre 2019) Revirement dans le dossier du GSOMIA, l’accord de partage de renseignements militaires entre Séoul et Tokyo. La nouvelle vient de tomber à 18h, c’est-à-dire six heures seulement avant son expiration initialement prévue. Jusqu’à présent, la Cheongwadae se montrait intransigeante, martelant que « si le Japon ne changeait pas d’attitude, il serait impossible d’éviter la fin de ce traité militaire ». Comprendre par-là que l’Archipel se devait de lever ses mesures restrictives commerciales, sinon le gouvernement de Moon Jae-in ne reviendrait pas sur sa décision de ne pas renouveler l’accord bilatéral. Au final, c’est une autre option qui a été retenue, suite aux concertations avec le Japon et des discussions lors d’une nouvelle réunion du Conseil de sécurité nationale (NSC) tenue cet après-midi. Il s’agit de repousser l’échéance du GSOMIA mais sous condition. L’administration Abe aurait accepté de retirer ou d’assouplir une partie de ses mesures de restrictions sur ses exportations vers la Corée du Sud, en échange d’un prolongement de ce pacte controversé. A son tour, Séoul s'est engagé à suspendre le processus de sa requête auprès de l'OMC sur ce sujet. Les deux pays ont convenu de trouver une solution ultérieurement lors d’une réunion de haut niveau qui portera sur l’indemnisation des victimes de travail forcé lors de la Seconde guerre mondiale, une affaire qui est à l’origine de cette discorde. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 novembre 2019 Auteur Share Posté(e) le 22 novembre 2019 https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/en/news/20191122_12/ (22 novembre 2019) Le Sénat américain a adopté une résolution réaffirmant l'importance d'un pacte d'échange de renseignements entre le Japon et la Corée du Sud. Le Sénat a adopté la résolution à l'unanimité jeudi. L'Accord général sur la sécurité des renseignements militaires, connu sous le nom de GSOMIA, doit expirer samedi. La résolution affirme que le pacte est essentiel pour protéger les intérêts des États-Unis et de leurs alliés. Il a déclaré que l'expiration de l'accord pourrait avoir un impact négatif sur la sécurité nationale américaine. Cette résolution, qui n'est pas juridiquement contraignante, vise à promouvoir le dialogue entre Séoul et Tokyo pour surmonter leurs divergences. Le président de la commission sénatoriale des affaires étrangères, James Risch, a déclaré que l'alliance des Etats-Unis avec le Japon et la Corée du Sud est indispensable pour faire face aux menaces communes de la Corée du Nord, de la Chine et de la Russie. Il a dit qu'il exhortait la Corée du Sud à poursuivre sa participation à l'accord. En août, la Corée du Sud a notifié au Japon son intention de mettre fin au pacte. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 4 février 2020 Auteur Share Posté(e) le 4 février 2020 https://www.nytimes.com/2020/02/04/world/asia/coronavirus-china.html Hyundai, qui s'appuie sur des pièces automobiles en provenance de Chine, a déclaré dans un communiqué qu'elle avait "décidé de suspendre ses lignes de production dans ses usines en Corée. Cette décision est due aux perturbations dans l'approvisionnement en pièces détachées résultant de l'épidémie de coronavirus en Chine". De nombreuses usines automobiles en Chine ont fermé à cause du virus, y compris des usines gérées par Hyundai, Tesla, Ford et Nissan. Les usines Hyundai en Corée du Sud seraient les premières à fermer des lignes en dehors de la Chine, et cette décision intervient alors que Hyundai avait augmenté sa production en Chine au cours des deux dernières décennies. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 février 2020 Auteur Share Posté(e) le 11 février 2020 https://www.nytimes.com/2020/02/10/world/asia/Parasite-Oscar-bong-joon-ho.html (10 février 2020) Parasite de Bong Joon-ho, palme d'or à Cannes, a été quadruplement oscarisé. Dès son apparition sur les écrans en mai dernier, "Parasite" a trouvé un écho auprès des Sud-Coréens car il a utilisé un savant mélange de comédie, de satire et de violence pour décrire l'un des plus grands problèmes sociaux et politiques du pays : l'inégalité croissante des revenus et le désespoir qu'elle a engendré, en particulier chez les jeunes Sud-Coréens. Le film a touché les nerfs des Sud-Coréens en raison de sa représentation de la misère et des prix exorbitants des logements auxquels les pauvres sont confrontés dans la capitale congestionnée du pays, et du fatalisme grandissant chez les pauvres à cause de leur incapacité à gravir l'échelle sociale. Le fossé et l'aliénation entre la soi-disant cuillère en or et la cuillère en terre ont alimenté un récent scandale impliquant le ministre de la justice du pays, qui a été accusé d'utiliser son influence pour aider ses enfants à entrer dans des collèges prestigieux. Le ministre, Cho Kuk, a démissionné après des semaines de tumulte public, et le président Moon Jae-in s'est excusé auprès des jeunes Sud-Coréens pour les inégalités économiques croissantes du pays. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 11 février 2020 Share Posté(e) le 11 février 2020 Les problèmes semblent partout les mêmes dans les démocraties en particulier la paupérisation galopante des classes moyennes par les nantis 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 février 2020 Auteur Share Posté(e) le 23 février 2020 https://www.scmp.com/news/asia/east-asia/article/3051952/grave-coronavirus-situation-south-korean-city-daegu-mayor (23 février 2020) Créée en 1984, l'église Shincheonji compte 200 000 fidèles dans tout le pays, dont environ 13 000 à Daegu. Selon le pasteur Shin Hyun-uk, un militant anti-sectes, elle compte quelque 20 000 adeptes dans une trentaine d'autres territoires, dont le Japon, la Chine, Hong Kong et des pays d'Asie du Sud-Est. "Ils sont en général considérés comme une secte dangereuse et odieuse qui s'est développée rapidement en abusant de la croyance au jugement dernier", a-t-il déclaré, faisant référence à la croyance de certaines confessions en la seconde venue du Christ. Shincheonji affirme que son fondateur, Lee Man-hee, 88 ans, a revêtu le manteau de Jésus-Christ et emmènera 144 000 personnes avec lui au ciel au jour du jugement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 février 2020 Auteur Share Posté(e) le 23 février 2020 https://www.scmp.com/news/asia/east-asia/article/3051952/grave-coronavirus-situation-south-korean-city-daegu-mayor (23 février 2020) La Corée du Sud a signalé dimanche 123 nouveaux cas de coronavirus et trois nouveaux décès, ce qui représente le plus grand nombre d'infections confirmées en dehors de la Chine. Le bilan national de 556 cas est désormais le deuxième plus élevé en dehors de la Chine continentale, à l'exception du navire de croisière Diamond Princess au Japon, après que le nombre d'infections ait grimpé en flèche ces derniers jours. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 février 2020 Auteur Share Posté(e) le 24 février 2020 https://www.scmp.com/week-asia/health-environment/article/3052129/coronavirus-infected-health-official-leading-south (24 février 2020) Un haut responsable de la santé, en première ligne de la lutte contre le Covid-19 en Corée du Sud, a été testé positif pour le coronavirus - et s'est identifié comme membre de la secte religieuse liée à des centaines d'autres cas. Le fonctionnaire, dont le nom a été caché au public, est le chef du département de médecine préventive des infections dans le district ouest de la ville de Daegu, qui est à l'épicentre de l'épidémie en Corée du Sud. Depuis qu'elle a attiré l'attention du public après que des centaines de ses adeptes ont été testés positifs au coronavirus, apparemment infectées par une femme de 61 ans, la secte a suscité la controverse tant par ses campagnes évangéliques publiques agressives que par le secret de ses adeptes, qui cachent leur affiliation au mouvement. Le mouvement est largement décrit comme une "secte apocalyptique" car il croit que son fondateur Lee Man-hee, 88 ans, a revêtu le manteau de Jésus-Christ et qu'il emmènera 144 000 personnes avec lui au ciel le jour du jugement. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 25 février 2020 Auteur Share Posté(e) le 25 février 2020 https://fr.euronews.com/2020/02/24/covid-19-la-coree-du-sud-plus-grand-foyer-de-l-epidemie-en-dehors-de-la-chine (25 février 2020) Le pays est le plus important foyer de l'épidémie en dehors de la Chine. Le dernier bilan officiel fait état de 831 cas et sept morts. Le gouvernement sud-coréen a prolongé d'une semaine la fermeture des écoles. Les autorités sanitaires vont procéder au contrôle d'environ 28 000 personnes à Daegu, dont les 2,5 millions d'habitants doivent rester chez eux. https://www.nouvelobs.com/societe/20200224.AFP3638/coronavirus-colere-en-coree-du-sud-contre-une-secte-chretienne.html (24 février 2020) Les deux dernières personnes décédées avaient quant à elles un lien avec l'hôpital Daenam de Cheongdo, situé à une quarantaine de kilomètres de Daegu. Il est le second foyer de contagion du pays. Plus d'une centaine de cas ont été rapportés dans cet établissement dont la plupart des patients sont traités pour des problèmes psychiatriques. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 26 février 2020 Share Posté(e) le 26 février 2020 J'ai pas saisi le rapport entre le coronavirus et cette secte apocalyptique : ont-ils propagé sciemment le virus pour hâter la fin du monde ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 février 2020 Auteur Share Posté(e) le 26 février 2020 https://www.scmp.com/news/china/society/article/3052402/coronavirus-spreads-europe-china-cases-fall-406-new-infections (26 février 2020) Sur les 169 nouveaux cas signalés le matin, 153 se trouvent à Daegu, à 300 km au sud-est de Séoul, et dans la province voisine de Gyeongsang du Nord, mais presque toutes les grandes provinces et villes ont signalé des infections, dont quatre cas dans la capitale Séoul, selon le Centre coréen de contrôle et de prévention des maladies (KCDC). 115 autres cas ont été signalés dans l'après-midi. Pusan, la deuxième plus grande ville de Corée du Sud, a signalé huit nouveaux cas et la province de Gyeonggi un nouveau cas mercredi matin, selon le KCDC. Jusqu'à présent, 11 personnes sont mortes du virus en Corée du Sud, dont un ressortissant mongol de 36 ans qui a été hospitalisé pour une transplantation de foie. Entre-temps, un soldat américain stationné au Camp Carroll en Corée du Sud a été testé positif pour le coronavirus, selon un communiqué des forces américaines en Corée (USFK). L'homme de 23 ans est le premier militaire américain à avoir été testé positif pour le virus, et est actuellement en auto quarantaine dans sa résidence hors base. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 février 2020 Auteur Share Posté(e) le 27 février 2020 https://www.cfr.org/blog/coronavirus-oil-and-global-supply-chains (24 février 2020) Une mise à jour de Citi sur le coronavirus cette semaine a noté que les exportations globales de la Corée ont diminué de près de dix pour cent jusqu'à présent ce mois-ci, tandis que les importations sont inférieures de quinze pour cent. La banque prévoit une aggravation des effets commerciaux sur la Corée du Sud pour le mois de mars. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 février 2020 Auteur Share Posté(e) le 27 février 2020 https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/02/27/les-mouvements-religieux-au-c-ur-de-l-epidemie-de-coronavirus-en-coree_6031027_3244.html L’inquiétude gagne Séoul après la découverte de contaminations au sein de l’Eglise presbytérienne de Somang, dans le quartier Gangnam, qui compte quelque 60 000 fidèles, et de celle de Myungsung, qui y en revendique 80 000. Sept cas ont par ailleurs été signalés à l’hôpital Eunpyeong Sainte-Marie de l’Université catholique de Corée, dans le nord-ouest de la capitale. L’Eglise catholique de Corée a annoncé la suspension de tous ses offices, une première en deux cent trente-six ans d’histoire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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