Covid-19 - Impact économique mondial

[elannion]

Le 27/07/2020 à 23:56, g4lly a dit :

Le télétravail ... c'est la porte grande ouverte à la délocalisation massive des emplois des "emplois de service" et même CSP+ en Inde - je cite l'Inde parce l'anglais et les normes réglementaire fiscales semblable -... mais chut ...

... et je ne parle même pas des probleme fiscaux que ça cause déjà ... ou impose t on le télétravailleur ...

Ici au Luxembourg ou les banques ont mis tout le monde en total remote depuis le covid ... ça commence déjà ... depuis qu'elles savent que ca marche ... et que ça marche plutôt bien ... y a plus de raison de se gêner :lol:

Ça va être le second effet kiss cool du covid ... une deuxième vague de chômeur fortement diplômé qui comprendront trop tard comment ils se sont fait niquer.

Même pas dans tes pires rêve humides ...

... et ne parlons pas de la bêtise du tout le reste de l'article ... visiblement les auteurs non jamais télétravaillé sérieusement ... voir jamais travaillé du tout ...

 

Le 28/07/2020 à 10:01, WizardOfLinn a dit :

Ce qui est dangereux pour certains cadres sup qui peuplent des lieux comme les gratte-ciel de la Défense et équivalent, c'est qu'on risque de se rendre compte de l'inutilité de leur "bullshit job" s'ils ne font même plus de présence et ne peuvent même plus parader dans des vraies réunions physiques et faire de la politique, ou faire semblant de diriger en direct les exécutants.
Le bureau remplit des fonctions sociales importantes.
Les transactions immobilières ont chuté pendant trois mois et vont remonter, comme le reste, le système va simplement s'adapter, avec quelques réaménagements des bureaux - les "open space" pourraient avoir une autre tête avec des vitres de séparation.

 

Après et surtout les "jeunes générations" (moins de 35 ans) vivent assez mal ces bullshit jobs. Arrivez sur ce genre d'emplois directement après les études est déprimant et surtout inquiétant pour l'avenir. Contrairement aux aînés dont certain ont pu occuper des postes "utiles" et productifs le "jeune" ingénieur n'a même pas eu le temps de développer quelques compétences clés ( sans même parler d'un certain épanouissement) et peut vote se retrouver has been.

Et comme pour tout ceux qui occupent ce genre de postes "inutiles" une tension permanente pour la pérennité de son job mais multiplié par 10. Avoir ce genre de poste à 50/55 ans (et je ne nie pas que beaucoup peuvent mal le vivre) tu peux t'accrocher, tu as généralement un bon voir très bon salaire, tu peux éventuellement t'occuper d'autres choses, ou tout simplement serrer les dents et attendre la retraite.Quand tu as 30/35 ans et que tu te retrouves dans ce genre de poste rien de tout ça. Et tu sais parfaitement qu'arriver à la quarantaine tu vaudras rien : aucune compétence réelle et/ou utile, 25 ans encore à faire ( donc dans la première moitié de ta carrière) et pour beaucoup des immenses sentiments de frustration.

Avoir désindustrialiser pendant 40 ans aboutit à ce résultat. . .

 

[Kiriyama]

Sodexo licencie 380 personnes

A lire ici. 

[Akhilleus]

Il y a 1 heure, Patrick a dit :

C'est bon pour l'économie qui en a bien besoin, mais bonjour les nouveaux clusters... 

Niveau respect du port du masque ça donnait quoi?

Zone très familiale, respect à peu près complet du port du masque (notamment en raison des affichettes d'obligation dans les zones touristiques) pour les adultes (peu d'enfants avec masques)

Après faut pas parler de la qualité et efficacité du port (sous le nez, sur le coude, etc)

[Kiriyama]

L'impact de la crise du COVID sur les Emirats.

Ca s'est vraiment écroulé comme un château de cartes, même si je pense que ce n'est que temporaire.

 

Modifié le 6 septembre 2020 par Kiriyama

[Kiriyama]

 

[kalligator]

J ai vu mon banquier ce jour, il est très pessimiste sur l évolution économique de 2021

[Fanch]

Le 05/11/2020 à 15:44, kalligator a dit :

J ai vu mon banquier ce jour, il est très pessimiste sur l évolution économique de 2021

Et du coup il t'a conseillé quoi ? Tout planquer sous ton matelas ? Investir dans le bitcoin, les fabricants de brenneke ?

Jamais vu de banquier conseiller en clientèle optimiste 

Modifié le 9 novembre 2020 par Fanch

[Chronos]

il y a 31 minutes, Fanch a dit :

Et du coup il t'a conseillé quoi ? Tout planquer sous ton matelas ? Investir dans le bitcoin, les fabricants de brenneke ?

Jamais vu de banquier conseiller en clientèle optimiste 

Ça dépend.

Je peux t'assurer que quand le mien pense pouvoir me caser un SUV en renting, leasing ou autre il est d'un optimisme béat et me chante les louanges de ses formules de financement avec la foi des convertis.

 

Modifié le 9 novembre 2020 par Chronos

[WizardOfLinn]

Le 05/11/2020 à 15:44, kalligator a dit :

J ai vu mon banquier ce jour, il est très pessimiste sur l évolution économique de 2021

Je pense qu'il a tout à fait raison en ce qui le concerne de s'inquiéter pour sa peau. La banque en ligne ça marche très bien, et donc les agences ferment les unes après les autres sans que le Covid y soit pour rien. Ca va juste accélérer une évolution naturelle.

 

[Patrick]

Il y a 4 heures, Chronos a dit :

Ça dépend.
Je peux t'assurer que quand le mien pense pouvoir me caser un SUV en renting, leasing ou autre il est d'un optimisme béat et me chante les louanges de ses formules de financement avec la foi des convertis.

Hybride le SUV j'espère?
Seulement 25 litres aux 100 et le bilan carbone d'une cinquantaine de Clio 1 sur sa durée de vie.

[kalligator]

Acheter un nouveau véhicule ne peut être écolo à cause de la énergie grise

[Chronos]

Il y a 7 heures, Patrick a dit :

Hybride le SUV j'espère?
Seulement 25 litres aux 100 et le bilan carbone d'une cinquantaine de Clio 1 sur sa durée de vie.

 

Peugeot 3008, vantant ainsi l'argument familial à un célibataire .

 

 

[kalligator]

12 hours ago, Fanch said:

Et du coup il t'a conseillé quoi ? Tout planquer sous ton matelas ? Investir dans le bitcoin, les fabricants de brenneke ?

Jamais vu de banquier conseiller en clientèle optimiste 

Une maison aux Pyrénées + l or

[rogue0]

Petit geste individuel de soutien à l'économie confinée.

J'ai acheté des cadeaux de Noël en ligne ... et pas chez Amazon.

Il n'y a pas de petits magasins de jouet ou de bouquinistes à proximité à soutenir , donc j'ai voté décidé que mon argent irait au moins à un groupe qui a des magasins/employés en France (voire peut-être même qui paye des impôts en France).
EDIT: Ca ne bénéficiera à une multinationale qui exfiltre tous ses bénéfices dans les paradis fiscaux.

(Bon, ça m'a pris 15 minutes de plus quand même).

Voilà, les petits gestes font des grands ruisseaux.

Modifié le 12 novembre 2020 par rogue0

[Kiriyama]

Citation

"Le télétravail fonctionne moins parce que le discours du gouvernement a changé"

On compterait deux fois moins de télétravailleurs cet automne qu’au printemps d’après un récent sondage d’Harris Interactive De nombreuses entreprises se montrent réticentes, tandis que certains salariés veulent éviter à tout prix l’isolement.

Confinement ou pas, les habitudes professionnelles de Clémence* n’ont pas changé. Chaque matin, du lundi au vendredi elle se rend à son bureau. Ses collègues également. L’activité de la quinquagénaire n’est pourtant pas répertoriée comme étant "essentielle à la nation" par temps de pandémie. Employée de bureau dans les Pyrénées-Orientales, Clémence est "inquiète". "Indignée" aussi. Pour l’instant le virus ne touche pas trop la région, "mais quand même, c’est aberrant de faire déplacer les gens alors que l’on pourrait éviter, non ?", questionne-t-elle faussement.

Au bout du fil, Clémence assure pouvoir réaliser quasi 100 % de son activité en télétravail. "Il faudrait peut-être que l’on se relaie pour passer récupérer le courrier, mais c’est tout", dit-elle. En mars et avril dernier, l’entreprise avait d’ailleurs fonctionné ainsi. Désormais, plus question de faire du télétravail d’après son directeur. Dans le coin, il ne semble pas faire exception. Sur le parking commun à plusieurs entreprises de bureaux, presque toutes les places sont occupées. "On ne se croirait presque pas en confinement", lâche-t-elle.

Le phénomène se confirme à l’échelle nationale. Partout, les rues sont moins désertes qu’en mars. Les routes un peu plus embouteillées matin et soir et les transports en communs davantage fréquentés. D’après un récent sondage Harris Interactive commandé par le gouvernement, il y aurait deux fois moins de télétravailleurs qu’au printemps. Pourtant à l’issue du confinement en mai dernier, le télétravail était annoncé comme l’un des principaux marqueurs du monde d’après. Il devait révolutionner les entreprises du tertiaire. Était-ce un vaste mirage ?

Dès l’annonce du deuxième confinement par Jean Castex le 29 octobre dernier, le gouvernement l’a martelé. "Si 100 % de vos tâches peuvent être faites à distance, vous devez être 5 jours sur 5 en télétravail". Pourtant, d’après les témoignages qu’a pu récolter Marianne, de nombreuses entreprises font la sourde oreille face aux multiples appels du gouvernement à recourir au travail à distance, afin d’endiguer l’explosion des contaminations de Covid-19. Des PME aux grandes entreprises.

"Quand on lui a fait notifier que le télétravail était obligatoire, notre patron a répondu : 'Je n’ai pas la même interprétation des textes de lois que vous'", raconte Clémence. En effet, le travail à distance n’est pas prévu par le Code du travail. "Le télétravail n’est pas réellement obligatoire", consent l’avocate lyonnaise Françoise Albrieux-Vuarchex. "Néanmoins, dans le cadre du protocole national pour les entreprises, le télétravail constitue une obligation de sécurité pour l’employeur vis-à-vis de ses employés".

Pour contourner ces obligations, le patron de Lémuel, dans l’Eure, a invoqué la non-possibilité d’effectuer toutes les tâches en télétravail. "Contrairement à la première fois, il a dit que ce n’était pas possible de travailler à distance, alors que ça l’est", se désole le trentenaire, téléopérateur.

D’après Laetitia Viatud, spécialiste du monde du travail et auteur du livre "Du labeur à l’ouvrage" (paru aux éditions Calmann Levy en 2019), la différence fondamentale de l’engouement pour le télétravail entre le premier confinement et le deuxième est la définition même de ce dernier. "Fin mars, seules deux options s’ouvraient aux travailleurs. Soit on bossait dans un secteur d'activité essentielle et on continuait de sortir, soit on pouvait travailler depuis chez nous. Pour le reste, c'était du chômage partiel", rappelle-t-elle. "Aujourd’hui, le discours du gouvernement est différent. Il encourage la poursuite de l’activité, et donc quand on ne peut pas télétravailler on va travailler en présentiel".

Un argument que de nombreuses entreprises invoquent pour que leurs salariés soient présents. Selon l’enquête Harris Interactive, 15 % des chefs d’entreprise refusent catégoriquement le télétravail, tandis que 27 % acceptent le principe mais demandent quand même à leurs salariés de venir dans les locaux.

C’est le cas de Julia, cadre dans la finance en région parisienne. "On nous dit qu’on peut télétravailler, mais clairement c’est mal vu", esquisse la jeune femme. Même constat pour Charles, responsable marketing dont les employeurs considèrent que le travail à distance n’est pas productif. "Chez nous c’est devenu un mot tabou", regrette-t-il. "Quand on leur a demandé le télétravail, ils ont refusé sous prétexte que le nombre d’abonnement à Netflix avait augmenté au cours du premier confinement…", souffle celui qui assure pourtant avoir trimé davantage en mars et avril dernier. Très récemment, Charles et ses collègues ont réussi à négocier deux jours de télétravail pour ceux qui viennent en voiture. Trois pour les employés obligés de prendre les transports en commun (jugés plus à risque). En "échange", à chaque jour travaillé depuis leur maison, ils devront envoyer un tableau Excel à leur supérieur rempli des tâches réalisées dans la journée. Pour le jeune homme, ce flicage injustifié a tendance "à saper le moral des équipes, de fait moins productives au fil des jours".

Dans les Pyrénées-Orientales, Clémence, elle, en est certaine, son directeur les tient en présentiel parce qu’ "il veut pouvoir contrôler ce qu’on fait". Des réticences au télétravail que Laetitia Lavaud attribue à la culture managériale française. "Le travail à distance est synonyme d’horizontalité, d’autonomie. Or en France nous fonctionnons de façon très verticale", analyse la spécialiste. "Le changement de mentalité ne pouvait pas s’opérer si vite, ça va prendre du temps".

De son côté, le sociologue du travail et auteur du livre "Manager le travail à distance et le télétravail", Daniel Olliver estime que "les méthodes de télétravail doivent encore être pérennisées pour que celui-ci soit davantage démocratisé".

Lola*, elle, avait tout pour travailler depuis son appartement nantais. Un ordinateur prêté par son entreprise et un directeur plutôt pour la mise en place du télétravail généralisé. Rien n’y fait la jeune femme souhaite continuer quelques jours en présentiel. Très isolée au printemps, elle n’a pas eu envie de réitérer l'expérience. "J’ai passé deux mois toute seule. Mes seules interactions de la semaine c’était en courses…", détaille-t-elle. "J’arrivais moins à me concentrer et j’étais moins créative. C’est comme si j’avais perdu le goût de mon travail". Quid du confinement ? De l’épidémie ? "Je ne me sens pas moins en sécurité au travail, que dans les transports en commun ou au supermarché", rétorque-t-elle.

Comme Lola, de nombreux salariés en télétravail lors de la première vague ont mal vécu la période. "Beaucoup rejettent le travail à distance", observe Françoise Albrieux-Vuarchex, qui gère souvent des dossiers de transition des méthodes de travail en entreprise. D'autant que les risques psychosociaux pour les employés dans leur espace de travail incombent également à l’employeur. "Si l’entreprise a une obligation de sécurité, celle-ci n’exclut pas la sécurité psychologique", développe la juriste. "Si le salarié demande à rester en présentiel, il est nécessaire d’arbitrer si c’est le mieux pour sa sécurité".

Marianne2

 

Modifié le 16 novembre 2020 par Kiriyama

[Akhilleus]

Le 09/11/2020 à 09:59, Fanch a dit :

Et du coup il t'a conseillé quoi ? Tout planquer sous ton matelas ? Investir dans le bitcoin, les fabricants de brenneke ?

Jamais vu de banquier conseiller en clientèle optimiste 

Mon conseil (je suis pas banquier)Investir soit dans des big pharmas (mais va falloire choisir la bonne)

Soit (et c'est plus sure) dans des boites qui fond du froid industriel validé pour le secteur santé

Parceque là, tout le monde est en train de chercher des mégacongélateurs

 

[Kiriyama]

il y a 51 minutes, Akhilleus a dit :

Soit (et c'est plus sure) dans des boites qui fond du froid industriel validé pour le secteur santé.

Ou les systèmes de climatisation pour logement. Vu le réchauffement du climat, c'est un secteur qui devrait connaître une belle croissance. 

[kalligator]

Les frigo superglacials ne sont pas nécessaires à tous les vaccins, c est pas un marché durable

[Akhilleus]

Il y a 3 heures, kalligator a dit :

Les frigo superglacials ne sont pas nécessaires à tous les vaccins, c est pas un marché durable

Non mais ca s'appelle un gros pic ponctuel pour le marché. La France en a acheté 30 je crois. Si tout le monde en Europe en achete entre 10 et 40, que tu fais pareil pour les USA, Canada, Australie, CdS, Japon ta ligne de production est full pour les années a venir. Ca se monte pas en 2j ce genre de bouzin. Et y'a tout l'ecosysteme qui va avec (sondes, traçabilité logicielle de la temperature, alarme dediée, relais de secours interne ou externe)

[kalligator]

Oui mais nécessaire pour un type de vaccin seulement, le Spoutnik est lyophilisé lui...

C est juste un créneau temporaire, si tu es déjà équipé pour la fabrication c est intéressant 

[Kiriyama]

Zombification de l'économie : quel avenir pour nos entreprises et nos emplois ?

Edit : il n'y a plus moyen de poster un lien YouTube ! 

 

Modifié le 22 novembre 2020 par Kiriyama

[rogue0]

Avant l'allocution ce soir du président, rappel des petits commerces exsangues*:

(Shakespeare & Co, une librairie légendaire à Paris en face de Notre Dame, en situation critique... même si le covid n'a fait qu'accélérer les choses : amazon, gilets jaunes, grèves des transports, etc)

https://www.theguardian.com/books/2020/oct/28/legendary-paris-bookshop-shakespeare-and-company-begs-for-help-in-pandemic?CMP=share_btn_tw

(* la situation du petit commerce, et des emplois qui en dépendent,  étant totalement ignorée par les marchés financiers euphoriques)

[Kiriyama]

Il y a 18 heures, rogue0 a dit :

(* la situation du petit commerce, et des emplois qui en dépendent,  étant totalement ignorée par les marchés financiers euphoriques).

Ça en dit long sur leur omniscience souvent vantée. 

[pascal]

Le 22/11/2020 à 10:04, Kiriyama a dit :

Zombification de l'économie : quel avenir pour nos entreprises et nos emplois ?

Edit : il n'y a plus moyen de poster un lien YouTube ! 

 

c'est pas plus mal ...

[Kiriyama]

il y a 2 minutes, pascal a dit :

c'est pas plus mal ...