Patrick Posté(e) le 24 avril 2020 Share Posté(e) le 24 avril 2020 Il y a 2 heures, Frost a dit : L'idée de la filière "Surgénérateur à caloporteur sodium" donc Phénix / Super Phénix / Astrid Modérateur + caloporteur sodium. Astrid c'était modérateur sodium et caloporteur gaz neutre (hélium). Et c'est justement ça qui en faisait un système révolutionnaire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Snapcoke Posté(e) le 24 avril 2020 Share Posté(e) le 24 avril 2020 il y a 37 minutes, Patrick a dit : Modérateur + caloporteur sodium. Astrid c'était modérateur sodium et caloporteur gaz neutre (hélium). Et c'est justement ça qui en faisait un système révolutionnaire. En quoi est ce que c'était révolutionnaire ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 24 avril 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 24 avril 2020 il y a 49 minutes, Snapcoke a dit : En quoi est ce que c'était révolutionnaire ? Parce que remplacer un cycle eau > vapeur par un gaz neutre et surtout inerte, l'hélium, subissant une tension/détente, pour actionner une turbine, ce n'est pas totalement trivial? Le choix avait été fait notamment pour répondre à la question: "il se passe quoi si le contenu du circuit primaire, sodium chaud/froid et radioactif, entre en contact avec de l'eau du circuit secondaire qui circule dans les tubes en contact avec l'échangeur de chaleur dans lequel circule du sodium liquide?" Dans le cas de superphénix c'était la source principale qui aurait pu mener à une explosion. Or si sodium + à peu près n'importe quoi = boum, sodium + hélium = rien. Voilà. C'est aussi pourquoi sous le couvercle de la cuve on trouve une couche de gaz neutre. Dans Superphénix c'était du Xénon 133 et de de l'hélium, il y avait un système d'injection d'urgence de ces gaz entre autres choses. Avoir recours à l'hélium comme caloporteur avait plein d'avantages: totalement transparent, extrêmement peu visqueux, etc. https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/astrid-reacteur-nucleaire-a-neutrons-rapides 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Frost Posté(e) le 24 avril 2020 Share Posté(e) le 24 avril 2020 Il y a 5 heures, Patrick a dit : Modérateur + caloporteur sodium. Astrid c'était modérateur sodium et caloporteur gaz neutre (hélium). Et c'est justement ça qui en faisait un système révolutionnaire. Tout à fait mea culpa ! De mémoire ca diminuait un peu le rendement par rapport à ce qui était utilisé sur Phénix et cie mais les avantages en termes de sécurité ont primé. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 24 avril 2020 Share Posté(e) le 24 avril 2020 Il y a 8 heures, Frost a dit : - cette filière a TRES mauvaise presse dans les groupes écologiques. Eux disent que c'est pour le manque de sécurité de cette filière, leurs opposants disent que c'est parce qu'elle réduirait énormément les inconvénients de la filière nucléaire et descendrait en flamme les énergies renouvelables. Dans tous les cas le réacteur semi-expérimental Superphénix a été fermé pour des raisons purement électorales dans le cadre de la coalition Verts-PS à l'orée des années 2000 Qu'on juge que des groupes écolos sont parfois tellement anti- qu'ils sont surtout malhonnêtes : OK. Par contre, la partie graissée me semble bien fausse. J'étais nettement plus jeune quand décision fut prise de stopper Super-Phénix, mais il n'y a pas eu qu'un arrêt de prod, il y en a eu plusieurs et à chaque fois ça mettait des mois, ça coûtait un bras. Le truc n'était pas au point et, plus grave, n'était probablement pas fiabilisable, si vous me passez ce néologisme probable. Si la conception est plus maline pour Astrid, très bien, examinons ça, mais de grâce qu'on ne parle pas de raisons "purement électorales" dans l'arrêt de Super-Phénix. Une question me titille depuis longtemps sur cette affaire : le sodium, c'est formidable sur le papier pour le rendement optimal, mais problématique par bien d'autres aspects (réaction violente avec air et eau, corrosion, solidification un peu trop rapidement, opacité, etc...). Peut-on le remplacer par autre chose de plus neutre, quitte à dégrader le rendement ? Je note qu'Astrid remplace une partie du sodium par de l'helium, neutre. La dégradation du rendement est-elle si catastrophique si on va au bout de cette logique là ? (moi, j'veux de l'azote, plus facile à faire que l'helium...) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 24 avril 2020 Share Posté(e) le 24 avril 2020 (modifié) Il y a 4 heures, Patrick a dit : Parce que remplacer un cycle eau > vapeur par un gaz neutre et surtout inerte, l'hélium, subissant une tension/détente, pour actionner une turbine, ce n'est pas totalement trivial? Le choix avait été fait notamment pour répondre à la question: "il se passe quoi si le contenu du circuit primaire, sodium chaud/froid et radioactif, entre en contact avec de l'eau du circuit secondaire qui circule dans les tubes en contact avec l'échangeur de chaleur dans lequel circule du sodium liquide?" Dans le cas de superphénix c'était la source principale qui aurait pu mener à une explosion. Or si sodium + à peu près n'importe quoi = boum, sodium + hélium = rien. Voilà. C'est aussi pourquoi sous le couvercle de la cuve on trouve une couche de gaz neutre. Dans Superphénix c'était du Xénon 133 et de de l'hélium, il y avait un système d'injection d'urgence de ces gaz entre autres choses. Avoir recours à l'hélium comme caloporteur avait plein d'avantages: totalement transparent, extrêmement peu visqueux, etc. https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/astrid-reacteur-nucleaire-a-neutrons-rapides Les systèmes à base d'hélium sont développées en France depuis les années 1950, ce qui constitue un arrière-plan technologique important pour Astrid et tout un retour d'experience important. Uranium naturel graphite gaz https://fr.wikipedia.org/wiki/Uranium_naturel_graphite_gaz Modifié le 24 avril 2020 par Benoitleg Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 24 avril 2020 Share Posté(e) le 24 avril 2020 (modifié) il y a 35 minutes, Benoitleg a dit : Les systèmes à base d'hélium sont développées en France depuis les années 1950, ce qui constitue un arrière-plan technologique important pour Astrid et tout un retour d'experience important. Uranium naturel graphite gaz https://fr.wikipedia.org/wiki/Uranium_naturel_graphite_gaz C'est vrai, mais Astrid, comme superphénix avant, aurait eu un coeur plus chaud qu'un UNGG, avec donc de nouvelles contraintes associées. Pour comparer avec ce qui est en fonctionnement actuellement: 320°C pour l'eau circulant autour des éléments du réacteur dans un REP conventionnel, contre 550° pour le sodium liquide de Superphénix, peut-être un peu moins pour Astrid, je n'ai pas de données. Modifié le 24 avril 2020 par Patrick Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 25 avril 2020 Share Posté(e) le 25 avril 2020 Si les souvenirs sont bon c'est qu'on ne sait pas éteindre un incendie mettant en cause les quantité de sodium présentes dans ce genre d'installation ... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Frost Posté(e) le 25 avril 2020 Share Posté(e) le 25 avril 2020 Il y a 12 heures, Boule75 a dit : Qu'on juge que des groupes écolos sont parfois tellement anti- qu'ils sont surtout malhonnêtes : OK. Par contre, la partie graissée me semble bien fausse. J'étais nettement plus jeune quand décision fut prise de stopper Super-Phénix, mais il n'y a pas eu qu'un arrêt de prod, il y en a eu plusieurs et à chaque fois ça mettait des mois, ça coûtait un bras. Le truc n'était pas au point et, plus grave, n'était probablement pas fiabilisable, si vous me passez ce néologisme probable. Si la conception est plus maline pour Astrid, très bien, examinons ça, mais de grâce qu'on ne parle pas de raisons "purement électorales" dans l'arrêt de Super-Phénix. Une question me titille depuis longtemps sur cette affaire : le sodium, c'est formidable sur le papier pour le rendement optimal, mais problématique par bien d'autres aspects (réaction violente avec air et eau, corrosion, solidification un peu trop rapidement, opacité, etc...). Peut-on le remplacer par autre chose de plus neutre, quitte à dégrader le rendement ? Je note qu'Astrid remplace une partie du sodium par de l'helium, neutre. La dégradation du rendement est-elle si catastrophique si on va au bout de cette logique là ? (moi, j'veux de l'azote, plus facile à faire que l'helium...) Alors moi de mon côté je naissais tout juste quand Superphénix a été désactivé et effectivement il serait malhonnête de reconnaître que Superphénix n'a connu aucun problème technique. Cependant, si on lit un peu ce rapport (http://www.senat.fr/rap/l97-4392/l97-439229.html#toc50) on apprend que la centrale a fonctionné pendant 53 mois / a connu 25 mois d'arrêt technique / a connu 54 mois d'arrêts administratifs (i.e la Centrale pouvait techniquement fonctionner mais n'avait pas les autorisations de le faire). Il me semble également que la Cour des Comptes avait statué sur le fait que à la fin de sa vie, le réacteur étant plus fiable que lors de sa mise en service et chargé en combustible, il était moins coûteux de le laisser produire plutôt que d'envisager sa fermeture, même avec un faible taux de production (http://www.assemblee-nationale.fr/11/rap-enq/r1018-1.asp) De plus je me rappelle plusieurs interventions en page 48 et 49 du sujet "Avenir du nucléaire civil en France" qui présentaient des témoignages d'employés du CEA disant que à l'annonce de sa fermeture, des ordres avaient été donnés pour détruire certaines installations et empêcher tout redémarrage de la production en cas de revirement politique. Sauf preuves contraires, je maintiens donc le terme de "fermeture (anticipée) pour des raisons purement électorales" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 25 avril 2020 Share Posté(e) le 25 avril 2020 (modifié) Il y a 14 heures, Boule75 a dit : Par contre, la partie graissée me semble bien fausse. J'étais nettement plus jeune quand décision fut prise de stopper Super-Phénix, mais il n'y a pas eu qu'un arrêt de prod, il y en a eu plusieurs et à chaque fois ça mettait des mois, ça coûtait un bras. Le truc n'était pas au point et, plus grave, n'était probablement pas fiabilisable, si vous me passez ce néologisme probable. Superphénix: 120 mois de durée de vie de l'installation. 53 mois de fonctionnement + 13 mois d'arrêt technique, + 54 mois d'arrêt administratif alors que l'installation était prête à repartir. La "fuite" était une fuite de sodium PRIMAIRE vers le réservoir de sodium SECONDAIRE (environs 20 tonnes) causée par le barrillet de chargement des barres de combustible qui était fabriqué dans un acier de merde pas adapté recommandé par le partenaire ALLEMAND et a rouillé puis perdu son étanchéité. Cette perte de ce système interdirat ce qui était le gros "plus" de superphénix en termes de sécurité: le rechargement/déchargement à chaud des barres de combustible avec le réacteur en fonctionnement. Bilan: 11% du temps passé à l'arrêt pour motifs techniques. 89% du temps passé soit en fonctionnement sans soucis, soit en arrêt politique alors que l'installation pouvait fonctionner et que l'ASN avait donné son accord. Citation Si la conception est plus maline pour Astrid, très bien, examinons ça, mais de grâce qu'on ne parle pas de raisons "purement électorales" dans l'arrêt de Super-Phénix. À aucun moment la sécurité des gens ou des installations n'a été menacée. À aucun moment il n'y a eu de dispersion de radionucléïdes dans l'installation, et à aucun moment celle-ci n'a été empêchée de fonctionner. Je te laisse déduire ce qu'il faut en déduire... Modifié le 25 avril 2020 par Patrick 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 25 avril 2020 Share Posté(e) le 25 avril 2020 @Frost et @Patrick : l'un dit 25 mois d'arrêt technique, l'autre moitié moins, ça change un peu la donne, mais ne nous écharpons pas pour si peu. Il faudrait aussi regarder quelle part était compressible dans les arrêts administratif et si, d'aventure, une grosse partie de ceux-ci n'étaient pas tout simplement des phases de vérification absolument indissociables des arrêts techniques proprement dits. La cuve rotative figurait-elle dans le proro Phénix, et si oui avec quel acier ? Pourquoi a-t-on laissé le bidule se construire s'il était évident qu'il allait se corroder ??? Ce n'était pas parfaitement au point quand même, n'est-ce pas ? En progrès ? Probablement. Mais avait-on fait le tour des emmerdes ? Peut être pas... peut être pas du tout. Des gens ont-ils cru malin de cacher ou de minorer certains faits (au hasard : à la Ministre de l'Environnement de l'époque) pour pousser au redémarrage ? Ca se pourrait aussi, non ? Dans ces cas là, le décideur perd confiance ou, s'il reste favorable, perd des arguments face à ceux qui sont contre... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 27 avril 2020 Share Posté(e) le 27 avril 2020 Le 25/04/2020 à 13:02, Patrick a dit : La "fuite" était une fuite de sodium PRIMAIRE vers le réservoir de sodium SECONDAIRE (environs 20 tonnes) causée par le barrillet de chargement des barres de combustible qui était fabriqué dans un acier de merde pas adapté recommandé par le partenaire ALLEMAND et a rouillé puis perdu son étanchéité. Cette perte de ce système interdirat ce qui était le gros "plus" de superphénix en termes de sécurité: le rechargement/déchargement à chaud des barres de combustible avec le réacteur en fonctionnement. à l'époque on savait éteindre l'incendie d'une tonne de sodium ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stormshadow Posté(e) le 27 avril 2020 Share Posté(e) le 27 avril 2020 Ne pas oublier qu'un réacteur à neutron rapide permet de consommer et donc de se débarrasser de tous les déchets transuraniens qui sont les déchets nucléaires de loin les plus dangereux. Tous réacteur nucléaire devrait être à neutron rapide. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 30 avril 2020 Share Posté(e) le 30 avril 2020 Le 21/04/2020 à 20:30, ARMEN56 a dit : historique soums nuk europe canada ( les notres à partir planche 159) https://lynceans.org/wp-content/uploads/2018/07/Marine-Nuclear-Power-1939-2018_Part-4_Europe-Canada.pdf lien natif , Peter Lobner https://lynceans.org/all-posts/marine-nuclear-power-1939-2018/ J'ai relu ce lien et je pose mon commentaire ici, ça me parait plus adapté. On a pas mal de données chiffrées que je n'avais pas vu ailleurs. Donc pour les réacteurs français, on a : 6 réacteurs de 83 MWt fournissant 16000 ch (12 MW) pour les SNLE, 6 K48 de 48MWt fournissant 9400 ch (ou 7 MW) pour les SNA, 6 K15 de 150 MWt, 4 fournissant 30000 ch (ou 22 MW) pour les SNLE NG, et 2 fournissant 41000 ch (ou 30,5 MW) le CDG, 6 "K15 amélioré" de 150 MWt fournissant 30000 ch (ou 22 MW) pour les SNLE NG, le flexbue a été envisagé avec 530 MWt fournissant 160 MWe, Le K22 de 220 MWt et (d'après la page précédente) jusqu'à 80 MWe Pour les anglais, ils ont eu 30 SNA/SNLE avec un pic à 16 SNA et 4 SNLE : PWR1 de 78MWt fournissant 15000 ch (11 MW), A l'époque du PWR1, un projet civil de réacteur de 140 à 170 MWt fournissant 50000 ch (36 MW) pour la flotte de pétrolier/ravitailleurs, PWR2 de 130 à 145 MWt fournissant 27500 ch (20,5 MW) PWR3 prévu pour 2028, Pour les autres réacteurs européens, on a eu : le réacteur allemand de 38 MWt fournissant 11000 ch (ou 8 MW) pour le cargo civil Otto Hahn un réacteur (non produit) de 80 MWt fournissant 22000 ch (ou 16,4 MW) pour le navire logistique Italien Erico Fermi un réacteur (non produit) de 22 MWt fournissant 4000 ch (ou 3 MW) pour un mini SNA suédois (avec 20 membres d'équipages) un réacteur (non produit) de 36 MWt fournissant 7000 ch (ou 5,2 MW) pour un mini SNA suédois (avec 21 membres d'équipages) Ce qui me parait intéressant, c'est qu'un même réacteur peut avoir 2 dérivés fournissant des puissances différentes entre la version (discrète ?) pour sous-marins et la version (économique ?) pour navire de surface. On passe d'un rendement autour de 15% pour les sous-marins à plus de 20% pour les navires de surfaces. Pour les sous-marins, le rendement est constant quelque soit le modèle de réacteur, même avec des générations ou des puissances différentes. L'écart actuel pourrait être encore plus important si la prochaine génération (K22) obtient un rendement de 37%. Une motorisation nucléaire est une motorisation "presque" comme une autre, il est possible d'effectuer une re-motorisation avec un autre réacteur nucléaire ou avec motorisation conventionnelle. Concernant la puissance brute, je croyais que les SNA français Rubis étaient les plus petits en partie grâce à leur réacteur particulièrement peu puissant et compact. Les allemands ont produit un réacteur moins puissant (pas forcément moins compact) et les suédois avaient envisagé nettement plus petit. Le passage au K22 risque d'impliquer de très gros SNA ou SNLE (pour la prochaine génération), ce serait peut-être justifié de développer un réacteur nettement plus petit de 20 à 70 MW qui pourrait équiper des SNA nettement moins cher que les SNA actuels. Si on trouvait le moyen de transformer en SNA l'ancien projet de SMX-23 Andrasta et d'avoir des SNA de moins de 2 000 tonnes, ce serait une solution pour avoir une flotte importante. S'il faut maintenir un rythme de production/développement important et des grandes séries, une série de mini-réacteur pour des SNA serait peut-être une solution après la série des K22 pour les SNLE 3G et PAN NG. Et une nouvelle génération de réacteur de faible puissance pourrait aussi être utile pour équiper des navires de surface de "faible" puissance (par rapport au PAN) comme des frégates ou des PHA. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 25 mai 2020 Share Posté(e) le 25 mai 2020 La Russie met en service sa nouvelle centrale nucléaire flottante https://www.meretmarine.com/fr/content/la-russie-met-en-service-sa-nouvelle-centrale-nucleaire-flottante Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 8 juin 2020 Share Posté(e) le 8 juin 2020 (modifié) L'audition du CEMM du 13 mai à l'assemblée a été publiée, dedans il y a ça: Citation Monsieur Marilossian me demandait s’il avait été décidé de construire un futur porte-avions avec une chaufferie nucléaire. Aujourd’hui l’avis des industriels est à peu près unanime sur le sujet, dans l’hypothèse d’une propulsion nucléaire. Comme ce sera un porte-avions d’environ 70 000 tonnes, à cause de la taille des avions, il ne pourra pas être équipé de chaufferies K15 comme le Charles de Gaulle, mais il faudra développer des chaufferies K22, d’une conception analogue mais plus grosses et plus puissantes. L’ambition de la loi de programmation militaire est d’avoir un nouveau porte-avions en 2038, au moment où le Charles de Gaulle aura 40 ans, et il faut d’ici-là dé-risquer cette technologie de propulsion, la concevoir, la réaliser puis l’essayer. Dans l’hypothèse d’une propulsion nucléaire, nous sommes sur le chemin critique pour rejoindre cette ambition. Est-ce qu’on peut accélérer et avoir un bateau en 2030 ? Clairement pas un bateau nucléaire. Par ailleurs, c’est une équation budgétaire qui, pour l’instant, n’a jamais été étudiée. J’ai bien lu, comme vous, l’article sorti dans la presse à ce sujet. http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/comptes-rendus/cion_def/l15cion_def1920051_compte-rendu# Modifié le 8 juin 2020 par hadriel 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
glitter Posté(e) le 8 juin 2020 Share Posté(e) le 8 juin 2020 Le 22/04/2020 à 14:22, ARPA a dit : La réunion, c'est peut-être le site le plus crédible. Les besoins énergétiques sont importants et un réacteur nucléaire de 80 MW ne va pas déstabiliser le réseau. Les autres sites français isolés du réseau sont 2 à 3 fois moins peuplés donc avec des besoins plus réduits. Une centrale de 80 MW risque d'être surdimensionnée. 850.000 habitants à la Réunion. On y est presque si on additionne les habitants de la Martinique et la Guadeloupe. J'image qu'on pourrait imaginer un mini réacteur pour alimenter les deux iles (trois avec la Dominique si on veut éviter les câbles sous-marins) non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 8 juin 2020 Share Posté(e) le 8 juin 2020 Il y a 2 heures, glitter a dit : 850.000 habitants à la Réunion. On y est presque si on additionne les habitants de la Martinique et la Guadeloupe. J'image qu'on pourrait imaginer un mini réacteur pour alimenter les deux iles (trois avec la Dominique si on veut éviter les câbles sous-marins) non ? Techniquement, ce serait possible. Mais pour l'instant les DOM sont électriquement isolés. La Guadeloupe est reliée aux autres îles du départements, mais il n'y a pas de liaisons entre la Martinique et la Guadeloupe. En tous cas, d'après wiki... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. hadriel Posté(e) le 18 juin 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 juin 2020 Interview du PDG de technicatome, on apprend que le design détaillé de la chaufferie pour le SN3G est terminé: https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-futur-porte-avions-suscite-beaucoup-d-attentes-pour-technicatome-loic-rocard-850403.html 2 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. johnsteed Posté(e) le 11 décembre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 décembre 2020 (modifié) Le sujet des réacteurs nucléaires est une bonne illustration de ce que la bêtise humaine peut produire. En attendant un hypothétique futur laser gamma, le seul type de réacteur nucléaire susceptible de venir à bout des actinides et autres déchets c’est le concept du surgénérateur. Donc s’il y a bien un type de réacteur que les « anti » auraient pu soutenir, le dernier contre lequel ils auraient du s’opposer, c’est bien celui là. Eh bien devinez quoi, c’est précisément contre ce type de réacteur qu’ils se sont focalisés au point de réussir à l’éliminer. Ce qui coute cher dans l’utilisation d’un réacteur, ce sont les phases d’arrêts techniques, en particuliers celles destinées au renouvellement du combustible. Les phases d’arrêt, de déchargement / rechargement puis redémarrage du réacteur prennent beaucoup de temps et contribuent à plomber l’efficacité économique de la centrale. Pour palier ces phases couteuses mais nécessaires sur les PWR, l'idée de barillet a été développée. Il devenait possible grâce à un système en rotation de décharger / recharger le coeur sans arrêter le réacteur, permettant de viser une production d’électricité beaucoup plus élevée et proche de 100 % de la vie du réacteur. Sur un parc national, le gain obtenu permet d’économiser la construction de plusieurs réacteurs. Or comme il a été dit plus haut, le sodium est un corps chimique infâme. Il s’enflamme spontanément à l’air et explose au contact de l’eau. Déjà que les « anti » sont frileux par principe face au nucléaire, si vous rajoutez à ça du sodium liquide à 550°C dans des canalisation au contact d’autres remplies d’eau, parfois attaqués par des activistes prêts à tout et pas fût fût… je comprends que le gars de la sécurité dorme mal. Indépendamment de ces péripéties, les premiers problèmes techniques provenaient essentiellement de fuites au niveau de la liaison mobile barillet <=> coeur, puis à d’autres problèmes liés au sodium (impuretés à vidanger, fuites….) relevant de problèmes de contrôle du management. Quand on est appelé à se juger soit même, ce n’est jamais bon… Quoi qu’il en soit, le surgénérateur a été abandonné alors qu’il aurait du être le dernier type de concept à être remis en question… Aujourd’hui encore, avec les réacteurs à sels fondus potentiellement exploités dans le cycle du thorium (insuffisamment soutenu en recherche pour ce dernier) il fait partie des pistes les plus valables pour envisager une prochaine génération de réacteur. Si nous avions l’équivalent des K15/22 en réacteur à sel fondu sous filière thorium, nous aurions des réacteurs à la fois plus simples, plus performants et moins chers. Mais la bascule filière uranium actuelle vers le thorium ne semble pas se justifier économiquement. Nous aurions du miser dessus au moment du rachat de la licence PWR à Westinghouse dans les années 70. Aujourd’hui il est plus pertinent de rentabiliser ces choix. Reste que le futur marché des SMR pourrait justifier l’opportunité de mise davantage sur les RSF thorium tout en essayant de fructifier l'expérience des très compacts K15/22 à travers le projet Nuward. Modifié le 11 décembre 2020 par johnsteed 2 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 11 décembre 2020 Share Posté(e) le 11 décembre 2020 On sent comme une légère rancœur ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
johnsteed Posté(e) le 11 décembre 2020 Share Posté(e) le 11 décembre 2020 il y a une heure, clem200 a dit : On sent comme une légère rancœur ... Des regrets plutôt... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 25 janvier 2021 Share Posté(e) le 25 janvier 2021 Le 11/12/2020 à 01:05, johnsteed a dit : Aujourd’hui il est plus pertinent de rentabiliser ces choix. Reste que le futur marché des SMR pourrait justifier l’opportunité de mise davantage sur les RSF thorium tout en essayant de fructifier l'expérience des très compacts K15/22 à travers le projet Nuward. 1) tu m’énerves, je te le dis clairement a chaque fois ou presque tu ecris un truc je me sens obligé d’etre d’accord et ce alors que tu es parmi nous depuis pas longtemps ;) 2) plus sérieusement, les smr et Rsf, c’est pas le meme marché et surtout pas le meme calendrier. Le rsf c’est un remplaçant de l’epr qui n’a toujours pas ete rentabilisé mais n’est pas mort non plus. Astrid a plus ete mis au placard pour des raisons de prix du marche de l’uranium a la baisse actuellement. Si le nucléaire repart, le prix uranium remontera aussi astrid reviendra sur la table tres rapidement et meme les smr pourrait avoir un impact là dessus. Et je pense que ca pourrait arriver plus tot que prevu, le renouvelable n’a pas aussi ecolo que ca, les ressources pour produire ces énergies sont loin d’être illimitées et enfin le renouvelable prend sur le nucleaire et pas du tout sur les énergies carbonées. Les dirigeants s’en rendent compte et sa déraille complètement le plan de neutralité carbone. A l’heure actuelle on peut tenir les engagements européens de 2025 mais sans correction on loupera ceux de 2030 (et de loin). l’idee étant maintenant de faire du renouvelable et nucléaire pour diminuer finalement la part de carbone. J’espere que cette fois on laissera les allemands dans leur merde, l’epr aura ete un boulet. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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