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Dépenses milit. et conflits en 2005


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Nouveau record des dépenses mondiales militaires en 2005, tirées par les USA

Par Jurgen HECKER

lundi 12 juin, 13h12

STOCKHOLM (AFP) - Les dépenses militaires mondiales ont atteint un niveau record en 2005, à 1 118 milliards de dollars, dont la moitié revenant aux Etats-Unis, selon le rapport annuel de l'Institut international de recherche pour la paix à Stockholm (SIPRI), publié lundi.

Par rapport à 2004, le montant total s'est apprécié de 3,4% et équivaut à 173 dollars par habitant sur la planète.

L'augmentation du budget militaire américain, principalement en raison des guerres menées en Irak et en Afghanistan et des cyclones Katrina et Rita, a compté pour le plus gros de la hausse des dépenses militaires mondiales en 2005.

"Les Etats-Unis sont responsables de 48% du total mondial, suivis de loin par la Grande-Bretagne, la France, le Japon et la Chine, avec chacun 4 à 5%", note SIPRI.

En 2004, Washington avait dépensé 47% des 1.035 milliards déboursés par la planète.

"La tendance de l'administration Bush à faire usage de la force de façon unilatérale semble inchangée, mais les troubles en Irak semblent l'empêcher d'aller au-delà d'allusions occasionnelles à un usage préventif de la force", constate l'institut.

La hausse des prix mondiaux des carburants a permis aux pays producteurs de pétrole de dégager des bénéfices permettant d'augmenter les dépenses en armement de l'Algérie, de l'Azerbaïdjan, de la Russie et de l'Arabie Saoudite.

La Chine et l'Inde ont aussi contribué à la hausse des dépenses en armement mondiales, bien que les leurs ne soient toujours qu'une fraction de celle des Etats-Unis, note Sipri.

La Russie a maintenu son rang de premier fournisseur d'armes au monde, place qu'elle occupe depuis 2001, avec environ 30% des ventes d'armes, devant les Etats-Unis, la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne.

La majorité des exportations russes sont allées à la Chine et à l'Inde, tandis que les premiers clients des Etats-Unis ont été la Grèce, Israël, la Grande-Bretagne et l'Egypte.

Les ventes d'armes des 100 premières sociétés du secteur ont augmenté de 15% en 2004, année des dernières données disponibles.

En 2005, il y a eu 17 conflits, principalement en Asie. Il s'agit du chiffre le plus bas depuis la fin de la Guerre Froide, et pour la seconde année consécutive, aucune guerre inter-Etats n'était en cours.

La religion devient un élément de plus en pus important dans les conflits, note SIPRI.

"Depuis quelques années, et plus particulièrement après les évènements du 11 septembre aux Etats-Unis, l'islam radical a été identifié comme une source de violences, y compris le terrorisme", selon le rapport annuel.

En Irak, les violences se sont poursuivies en 2005 de façon quasiment inchangées.

"L'incapacité à comprendre les motivations des bélligérants ou la composition des rebelles, sans parler de l'identification de points sûrs d'entrée dans le dialogue politique, a continué de jeter une ombre sur l'Irak fin 2005", estime l'institut.

Le nombre d'opérations multilatérales en faveur de la paix s'est élevé à 58 en 2005, avec un total de 289.500 employés militaires et 175.000 civils, dont 184.000 employés militaires et de la police civile en Irak.

Entre 1948 et 1989, il y a eu au total 40 missions de maintien de la paix.

Le continent africain a concentré à lui seul 75% des ressources de l'Onu pour le maintien de la paix, un niveau sans précédent.

"Le seul nombre de missions ainsi que leur nature de plus en plus complexe font craindre qu'il existe un risque que l'Onu et d'autres organisations excèdent leurs capacités institutionnelles", met en garde SIPRI.

Allez vous avez tous intérêt à me faire 10 Ave Maria et 25 Pater avant de vous coucher ce soir, parce que sinon je crois bien qu'on va être sacrément mal barré ! Image IPB

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En réalité les depenses mondiales militaires restent a un niveau tres faible.

Il faut compter en monnaie réelle et enlever l'inflation!

Les USA depensaient pres de 10 % de leur PIB dans les années 50/60:

en une decennie et demi ils avaient sortis plus de 2000 bombardiers, 10 000 avions de combat , 100 sous marins nucleaires, 2000 missiles ballistiques, SLBM et ICBM, 8000 helicopteres, pres de 20 000 armes nucleaires...

Aujour dhui la soixantaine d'avion de combat qu'il produise par an fait pale figure. :lol:

Un avion comme le F102 etait produit a raison de 2 par jour et un B52 tous les 2 jours .

Et ils produisaient une ribambelle d'autre modeles comme les B58 ou les KC135...

Le SIPRI est un insitut de gauche ultrapacifiste.c'est de la merde.

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Relatif aux dépenses militaires, voici une nouvelle intéressante qui va plaire certainement à l'armée indienne :

India seeks to raise capital expenditure to 50 pct of defense budget

Indian Defense Minister Pranab Mukherjee said here Monday that the share of capital expenditure in the Indian defense budget should be gradually increased to 50 percent to ensure proper modernization of the armed forces,

Inaugurating a three-day conference of the Principal Controllers and Controllers of Defense Accounts, Mukherjee said the share of capital expenditure in the defense budget has grown from around 25 percent in 2000-2001 to nearly 42 percent in the current financial year.

The average annual growth in the Indian defense budget has beenaround 9.5 percent over the last seven years.

He said it underscores the stress the government has placed on rapid modernization and capability upgrade of the armed forces.

....

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Voici un article rédigé par le vice-amiral des forces d’autodéfense japonaises à la retraite : Hideaki Kaneda qui dirige l’Institut Okazaki de Tokyo.

La course asiatique à l’armement prend de l’ampleur

Le retour à la prospérité de l’Asie du Sud-Est après la crise financière de 1997 a entraîné de folles dépenses en nouvelles armes dans toute la région. La plupart des pays sud-asiatiques sont en effet très occupés à moderniser leurs armées. La majorité l’avait fait jusqu’à présent sans compromettre son autonomie en matière de sécurité.

Mais aujourd’hui, la course militaire de la Chine soulève de nombreuses inquiétudes, et beaucoup de gouvernements de la région se sont mis à collaborer avec des puissances extérieures.

C’est peut-être le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono qui a pris le plus d’assurance. Il est non seulement devenu plus actif dans le domaine de la diplomatie mondiale, mais il va aussi rencontrer le président russe Vladimir Poutine à Moscou ce mois-ci pour discuter de l’achat à la Russie de ses plus récents chasseurs. L’Indonésie veut former un escadron de défense aérienne composé de 12 jets, avec huit chasseurs russes pour compléter les deux Su-27SK et Su-30MKM russes qu’elle a déjà achetés.

Singapour a quant à lui apparemment choisi d’acheter 12 nouveaux chasseurs F-15SG aux États-Unis.

Le Premier ministre thaïlandais, Thaksin Shinawatra, a rencontré Poutine l’année dernière et s’est timidement engagé à acheter 12 Su-30MKM.

[color=green]La Malaisie, elle, a accepté d’acheter 18 Su-30MKM au cours des deux prochaines années, alors que le Vietnam a acheté 36 SU-27SK, dont 12 sont déjà en service.

Singapour excepté, il semble que les avions de chasse russes soient les armes de prédilection de la région en ce moment.

La part croissante de la Russie dans le marché local de l’armement inquiète les États-Unis, plus grand fournisseur d’armes mondial qui conserve son statut de plus grande puissance militaire aux yeux de l’Asie. Ainsi, par exemple, les États-Unis ont-ils levé en novembre dernier leur embargo de six ans sur les ventes d’armes à l’Indonésie, imposé en 1999 en réaction à des violations des droits humains au Timor-Oriental. L’Indonésie a immédiatement affiché son intention d’acheter des avions de transport C-130, ainsi que des vedettes rapides pour mettre en œuvre des « mesures antiterrorisme et antipiraterie. »

Pourtant, l’Indonésie essaie elle aussi de s’aligner sur la nouvelle puissance émergente asiatique en cherchant à collaborer plus étroitement avec la Chine dans le domaine de la défense et de la sécurité. Conséquence du réchauffement de ces relations, la Chine a transmis à l’Indonésie des technologies de missiles à courte portée.

La possibilité que les gouvernements sud-asiatiques puissent faire jouer l’Amérique et la Chine l’une contre l’autre est l’une des inquiétudes qui motivent le plus la dernière revue quadriennale de défense américaine, qui se veut « concentrée sur l’océan Pacifique », avec à l’esprit la puissance navale croissante de la Chine. Il ne fait aucun doute que les États-Unis vont tenter de nouer des liens plus étroits avec l’Indonésie par le biais d’une plus grande coopération militaire, car l’Indonésie borde les lignes de communication maritimes clés de la région.

En particulier, l’Indonésie sera inévitablement impliquée dans la lutte acharnée entre les États-Unis et la Chine pour l’influence d’une importance vitale sur le détroit de Malacca. Comme la Chine doit importer de grandes quantités de pétrole par ce détroit, cette voie maritime est devenue un élément central de la stratégie de sécurité du pays. C’est pour cette raison que la Chine essaie d’utiliser l’aide économique et militaire comme un levier pour améliorer les relations même avec des pays avec lesquels elle a eu des confrontations militaires par le passé, notamment le Vietnam et les Philippines.

L’Inde, elle aussi, se joint désormais à la course militaire. Elle a activement mené des exercices communs multilatéraux accueillis par sa marine dans la mer d’Andaman, dans la partie orientale de l’océan Indien, au début de cette année. Neuf pays asiatiques du Pacifique y ont pris part, parmi lesquels l’Indonésie, la Malaisie, Singapour et la Thaïlande.

L’Inde et la Chine recherchent toutes deux à exercer une plus grande influence sur le Myanmar, un pays à l’importance stratégique. Par exemple, après la signature en 2005 d’un accord selon lequel le Myanmar s’engageait à fournir du gaz naturel à la Chine, l’Inde a répondu en rompant ses propres accords gaziers avec le Myanmar.

La Corée du Sud n’a pas manqué de se joindre à la ruée générale. Le président Roh Moo-hyun s’est rendu en Malaisie et a accepté d’étendre la coopération économique mutuelle principalement dans les domaines de l’informatique, de la biotechnologie, des ressources et de l’énergie. Roh aurait aussi discuté de l’exportation de matériel de défense d’une valeur de 2,3 milliards de dollars, comprenant des avions d’entraînement, des destroyers et des véhicules armés. En outre, en janvier 2006, le ministre coréen de la Défense Yoon s’est engagé à livrer deux patrouilleurs d’occasion aux Philippines.

Seul le Japon s’est exclu de cette lutte pour le pouvoir, en choisissant de rester à l’écart et de cultiver ses relations avec les États-Unis. Mais en dépit d’une profonde animosité datant de la Seconde Guerre mondiale, la région attend de plus en plus du Japon qu’elle étende son influence pour contrebalancer celle de la Chine. En réalité, le Japon n’est pas encore prêt pour cela, car il adhère toujours fortement au principe de « modération auto-imposée » contre « l’influence sur d’autres pays en termes de sécurité et de défense », ce qui comprend les exportations d’armes.

Dans les années 1960, au moment de son redressement économique, le Japon avait entamé un dialogue sérieux avec des acteurs régionaux, dans le but de construire des relations plus solides avec des pays qu’il avait autrefois conquis et occupés. On peut dire sans exagérer que ces efforts, qui dynamisèrent le commerce et l’investissement dans la région, jetèrent les fondations de la puissance nationale japonaise actuelle. Mais aujourd’hui, l’influence politique et économique du Japon en Asie du Sud-Est décline progressivement, en partie à cause de son échec à exercer une influence en matière de sécurité et de défense.

Les pays asiatiques, qui se rappellent les avancées modérées et raisonnables des politiques régionales japonaises depuis les années 1960, espèrent que le Japon révisera sa position. À une époque où les politiques chinoises soulèvent moult incertitudes, notamment quant à la perspective grandissante d’un premier porte-avions chinois, la participation japonaise à l’évolution du cadre de sécurité asiatique est fondamentale pour sa stabilité. L’époque où le Japon pouvait rester tranquillement sur la touche est révolue.

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Voici un article pertinent du monde diplomatique (avril 2006) :

Face à la Chine, un nouvel accord stratégique entre Tokyo et Washington - Les ambitions militaires du Japon passent par les Etats-Unis

Pas de trêve dans la course aux armements en Asie. La Chine a prévu d’augmenter ses dépenses militaires de 14,7 %, les portant à 35 milliards de dollars en 2006. Le premier ministre japonais s’en est inquiété, oubliant de préciser que son propre budget de la défense atteint déjà… 40 milliards de dollars. Et le nouvel accord stratégique avec les Etats-Unis va renforcer l’alliance politique et militaire entre Tokyo et Washington.

http://www.monde-diplomatique.fr/2006/04/GUYONNET/13349

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