WizardOfLinn Posté(e) le 11 décembre 2020 Share Posté(e) le 11 décembre 2020 En 1940, on s'est pris la pire raclée depuis Azincourt, suivie d'années d'occupation honteuse, et on arrive à en faire des films comme "La 7ème compagnie", "La grande vadrouille" ou "Papy fait de la résistance". Je n'ai pas souvenir d'avoir vu l'équivalent ailleurs, ou alors ça existe mais ce genre de film ne passe pas les frontières et relève de la thérapie spécifiquement nationale. Aux USA, la guerre a pu être traitée de façon humoristique, avec "MASH" pour la guerre de Corée, mais la Corée n'a pas été une défaite. Il faudrait plutôt chercher du côté du traitement de la guerre du Vietnam. Et pour l'Allemagne, rien sur les années d'occupation après la chute du 3ème Reich ? Des idées sur la question et exemples étrangers ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 11 décembre 2020 Share Posté(e) le 11 décembre 2020 (modifié) @WizardOfLinn Il y avait un très bon film allemand, tourné juste après la guerre, qui raconte l'histoire d'un ancien soldat de la Wehrmacht qui cherche à assassiner celui qui a été son supérieur à Stalingrad. Malheureusement, je ne retrouve pas son titre. Il y a aussi Die Brücke (Le pont) de 1959, qui raconte l'histoire de jeunes Allemands enrôlés dans le Volkssturm et qui vont être employés comme chair à canon dans des combats désespérés alors que la défaite est inévitable. On y voir bien la décrépitude de l'Allemagne de la fin de guerre et l'absurdité d'une lutte sans espoir. La mission de ces Volkssturm est d'ailleurs absurde : défendre un ponts... que les sapeurs de la Wehrmacht ont prévu de démolir. Chez les Japonais, il y a Le soldat de Dieu, qui raconte l'histoire d'un soldat japonais mutilé au combat. C'est une dénonciation du militarisme de la société japonaises des années 30-40. Modifié le 11 décembre 2020 par Kiriyama Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
WizardOfLinn Posté(e) le 11 décembre 2020 Auteur Share Posté(e) le 11 décembre 2020 Il y a deux niveaux : - représentation de la défaite traitée en mode dramatique et réaliste : effectivement, ça se trouve - représentation en mode humoristique, dérision, façon "La 7ème compagnie" : j'ai bien l'impression (mais peut-être que je me trompe) que c'est une particularité française. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 11 décembre 2020 Share Posté(e) le 11 décembre 2020 Oui, la défaite façon dérision, il me semble aussi n'avoir vu ça qu'en France. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 11 décembre 2020 Share Posté(e) le 11 décembre 2020 En même temps la dérision est un bon mécanisme de défense face à une terrible défaite, de plus c est bien dans l air du temps et de l antimilitarisme de l époque 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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