Petite pépite sur les fusiliers marins

[max]

Alors voila, le biffin de base que j'étais ne cesse de s’interroger perpétuellement sur la nature mème du fusilier marin. Moitié "chie-dans-l'eau", moitié "bandes molletières", il réussit à utiliser judicieusement ses doigts de pieds palmés dans la bouillasse des pistes à chars et sait se servir de son unique œil (car comme chacun le sait, un fusilier marin porte dès sa naissance le bandeau haut) pour prendre une visée. Dès son plus jeune age un Chassepot lui sert de Doudou et le pâté Hénaff est dilué avec du "cid'" dans son biberon...

Bref, je suis tombé sur cette pépite à propos de la bataille de Dixmude. Je vous laisse seul juge. Quand à moi, je vais vite filer en librairie !

@Fusilier, mes hommages.

 

[Fusilier]

Il y a 5 heures, max a dit :

Alors voila, le biffin de base que j'étais ne cesse de s’interroger perpétuellement sur la nature mème du fusilier marin. Moitié "chie-dans-l'eau", moitié "bandes molletières", il réussit à utiliser judicieusement ses doigts de pieds palmés dans la bouillasse des pistes à chars et sait se servir de son unique œil (car comme chacun le sait, un fusilier marin porte dès sa naissance le bandeau haut) pour prendre une visée. Dès son plus jeune age un Chassepot lui sert de Doudou et le pâté Hénaff est dilué avec du "cid'" dans son biberon...

     

[wielingen1991]

@Fusilier  un autre point de vue beaucoup moins drôle !

Citation

Les pompons rouges à Dixmude : l'envers d'une légende

La bataille de la Marne achevée, une large offensive allemande est menée après le 14 septembre pour tenter d’arracher le nœud vital des routes maritimes en Manche, et s’emparer des ports de Boulogne et de Calais. Lors de cette « course à la mer », la Bretagne maritime a l’occasion de pleurer ces premiers morts tués non pas sur mer, mais en Belgique, sur les bords de l’Yser. En effet, en octobre 1914, après la chute d’Anvers, « une armée grisée par le succès et constituée par la fleur de la jeunesse allemande se ruait nach Calais, […] sans imaginer que l’étroit fossé de l’Yser et les collines d’Ypres barreraient le chemin plus que quelques heures » . Le 17 octobre 1917, sur un front d’une trentaine de kilomètres entre Dixmude et la mer, plusieurs milliers d’hommes vont s’affronter, mais la bataille qui nous intéresse est celle de l’Yser proprement dite, dont les sanglantes péripéties se déroulent entre le 15 octobre et Noël 1914. C’est d’abord la victoire de l’armée belge et des fusiliers marins, « car ces héroïques bataillons, 48 000 Belges et 6 000 fusiliers marins, soutinrent d’abord seuls l’effort de l’armée allemande, et ne furent secourus que le 24 par les premières divisions de l’armée d’Urbal, qui décida de la victoire » . Toute la presse de l’époque, les publicistes, les académiciens, les hommes politiques, relatent les exploits de cette « phalange héroïque née spontanément à la lumière ! ».  La réalité n’est pas forcément celle des propos alors tenus, quelque peu pompeux et creux qui systématiquement omettent de signaler les pertes qui s’élèvent au bout de trois mois de combat à 100 % des hommes engagés en octobre 1914. À l’aide des archives très peu utilisées des Affaires maritimes, il est possible de présenter la manière dont les populations littorales eurent connaissance de ces combats et les perçurent. À la solennité excessive des discours et des écrits, répondent des faits précis, froids et implacables qui contrebalancent les descriptions empreintes d’emphase et de componction.

Lire la suite sur : :Guerres mondiales et conflits contemporains 2010/4 (n° 240), pages 5 à 21

 

Modifié le 11 mars 2021 par wielingen1991

[Fusilier]

Il y a 1 heure, wielingen1991 a dit :

un autre point de vue beaucoup moins drôle !

Je connais cet article. Que dans la brigade il n'y avait pas que des fusiliers c'est connu. Lui dit 1400 fusiliers de métier, d'autres 1600, a priori les élèves fusiliers (Ecole des Fus) ne sont pas comptés dedans (des fois ils apparaissent comme "fusilier auxiliaire") il avait aussi l'Ecole des Mousses (très jeunes)n  Plus tard il est arrive un contingent de 400 à majorité de fusiliers  de métier. Ceci dit il exagère un peu sur l'instruction, même si à l'évidence c'était une troupe improvisée.  Pour les pertes, ça reste dans les standards  de l'époque, les français on du perdre plus de 300 000 hommes pour l'année 1914 (27 000 pour la seule journée du 22 aout) il n'y avait as beaucoup de choix pour combler les trous. 

[Fusilier]

@wielingen1991 une autre version 

http://dixmude.2014.free.fr/pdf/boisson_dixmude1914.pdf

 

[wielingen1991]

En octobre 2014, le BPC Dixmude est venu à Zeebruges, avec à son bord un bataillon de 450 fusiliers marins, pour les commémorations du centenaire de la Bataille de Dixmude. 

Le monument à Dixmude dédié aux Fusiliers marins français :