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[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...


g4lly

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il y a 6 minutes, Manuel77 a dit :

car Saab est en réalité synonyme de petits avions monomoteurs :

Le Viggen n’était pas si petit que ça ... Le gros F-4 n’était que 40% plus gros. 

Réduire Saab au Gripen serait dommage. 

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il y a 12 minutes, Manuel77 a dit :

D'autres indices laissent penser qu'il pourrait y avoir quelque chose entre Saab et les Allemands.

Mais le problème demeure, car Saab est en réalité synonyme de petits avions monomoteurs :

https://militaeraktuell.at/schweden-saab-entwicklung-kampfjet-demonstrator/

Dans cet article, le directeur général de Saab se recommande comme partenaire pour le FCAS, mais je n'ai malheureusement pas accès à cet article :

https://table.media/security/interview/saab-ceo-johansson-wir-koennen-ein-faehiger-partner-fuer-fcas-sein
 

Resumé par ChatGPT de son interview, Saab se positionne officiellement sur le FCAS au moment où le point de rupture approche. Saab cherche à se marier avec un des deux sortants, je parie sur l'Allemagne compte tenu de la teneur des propos: 

Citation

Voici un résumé détaillé et structuré de l’entretien accordé par Micael Johansson, PDG de Saab AB, au média allemand Table.Briefings (publié le 12 novembre 2025).
Ce résumé compile l’ensemble des informations accessibles publiquement, en restituant fidèlement les thèmes, les arguments et le ton de l’interview.

Contexte de l’entretien

Micael Johansson s’exprime dans un moment stratégique pour l’industrie européenne de défense, marquée par :

la guerre en Ukraine, qui a réveillé la demande en matériel militaire ;

la montée des budgets de défense dans toute l’Europe ;

la compétition autour du programme franco-allemand-espagnol FCAS (Future Combat Air System), auquel Saab espère être associé d’une manière ou d’une autre.

Saab veut « être un partenaire capable » pour FCAS

Johansson affirme que Saab dispose des compétences technologiques et industrielles nécessaires pour contribuer utilement au FCAS, notamment dans :

les systèmes embarqués (capteurs, communications, gestion de mission) ;

l’intégration logicielle ;

les solutions de guerre électronique ;

et la maîtrise de plateformes complètes, grâce à l’expérience du chasseur Gripen E.

« Nous pouvons être un partenaire capable pour FCAS », déclare-t-il, insistant sur la flexibilité de Saab et sa capacité à coopérer au-delà des frontières nationales.

Cependant, il reconnaît que le FCAS reste un projet très fermé, dominé par Dassault Aviation, Airbus Defence and Space et Indra, et que l’intégration d’un acteur comme Saab ne dépendra que d’une ouverture politique et industrielle plus forte du programme.

Une vision critique de la fragmentation européenne

Johansson déplore une Europe de la défense trop fragmentée, où chaque pays garde ses propres spécifications, systèmes et priorités :

Cela ralentit la production et rend les programmes peu rentables.

L’absence d’un cadre commun freine la montée en puissance industrielle, pourtant nécessaire face à la demande croissante.

« Tant que chaque pays développera sa propre version d’un même système, nous ne pourrons pas atteindre les volumes nécessaires ni la standardisation requise pour une vraie autonomie européenne. »

Il appelle à une standardisation accrue, citant l’exemple de l’OTAN, où la compatibilité des équipements permet une meilleure efficacité opérationnelle.

Le rôle du Gripen E comme modèle

Le PDG présente le Gripen E comme une plateforme agile et modulaire, illustrant ce que Saab veut proposer à l’Europe :

Un avion de chasse performant, mais adaptable, capable d’évoluer avec les besoins ;

Une architecture ouverte facilitant l’intégration d’équipements nationaux ;

Une maintenance et une logistique simplifiées.

Johansson met en avant la philosophie du Gripen : offrir un système complet à coût maîtrisé, sans dépendance excessive à un seul fournisseur.

« Nos clients veulent aujourd’hui des systèmes flexibles, capables de s’adapter rapidement aux nouvelles menaces. »

L’effet Ukraine et le retour du réalisme stratégique

Interrogé sur l’impact de la guerre en Ukraine, Johansson note un changement de paradigme :

Les pays européens réalisent que la production de défense doit redevenir soutenable et rapide ;

L’attention se déplace vers la défense aérienne, les réseaux de données et l’intégration multi-capteurs ;

Saab en profite pour accroître ses capacités de production, notamment en Suède et en Pologne.

Il indique aussi que les États européens doivent passer de la planification à long terme à des livraisons concrètes à court terme, avec une logistique simplifiée.

Une stratégie d’expansion prudente mais offensive

Johansson explique que Saab :

investit massivement dans la numérisation et la robotisation de ses lignes de production ;

renforce sa présence en Europe centrale et en Allemagne, considérée comme un marché clé ;

tout en restant indépendant, préfère multiplier les partenariats plutôt que les fusions.

Son message central est clair : Saab veut être le pont entre les grandes puissances industrielles (France, Allemagne, Royaume-Uni) et les pays nordiques ou baltes, en proposant des solutions modulaires et interopérables.

En conclusion

Micael Johansson plaide pour une Europe de la défense plus intégrée et pragmatique, tout en défendant le modèle Saab : innovation rapide, modularité, et ouverture technologique.

"Nous voulons être un acteur européen fort, mais libre de collaborer avec tous ceux qui partagent notre vision d’une défense agile, connectée et durable. "

Souhaitez-vous que je vous prépare une version en français simplifiée et fluide (comme un article de presse de 1 page), ou une traduction fidèle du texte original anglais à partir des extraits accessibles ?

Il veut plus d'Europe et plus de collab, plus de co-co-co.

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Citation

Johansson déplore une Europe de la défense trop fragmentée, où chaque pays garde ses propres spécifications, systèmes et priorités :

Cela ralentit la production et rend les programmes peu rentables.

L’absence d’un cadre commun freine la montée en puissance industrielle, pourtant nécessaire face à la demande croissante.

« Tant que chaque pays développera sa propre version d’un même système, nous ne pourrons pas atteindre les volumes nécessaires ni la standardisation requise pour une vraie autonomie européenne. »

Il appelle à une standardisation accrue, citant l’exemple de l’OTAN, où la compatibilité des équipements permet une meilleure efficacité opérationnelle.

Le rôle du Gripen E comme modèle

Le PDG présente le Gripen E comme une plateforme agile et modulaire, illustrant ce que Saab veut proposer à l’Europe :

1) eurofighter,  vive le co co co

2) là j'ai rit 

3) là j'ai reversé mon café, hilarant , il propose donc ITAR, full US OTAN, Full dépendant, bizarre pour une une vraie autonomie européenne

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il y a 20 minutes, Myrtil a dit :

une mise en oeuvre pénible du Gripen NG (la nouvelle génération d'avant).

C'est tellement vrai... le Gripen NG est la modernisation du Gripen en utilisant le réacteur du Super Hornet ... qui n’est plus produit. 

Quand le Gripen NG sera vraiment opérationnel, il aura un réacteur qui risque de faire 200 kg de plus que le M88 T-REX pour peut-être seulement 5 KN de plus. 

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il y a 36 minutes, Myrtil a dit :

Quant à SAAB, ils ont certainement plus d'intérêt à collaborer avec les Allemands pour étendre leur flotte mais ça sera une relation piégeuse de part et d'autre. Puis, avis très personnel, la mariée saab a beau avoir quelques beaux atours, ses sourires masquent mal son âge. Il n'y a rien d'affriolant dans ce qu'elle prévoit à moyen terme, outre une mise en oeuvre pénible du Gripen NG (la nouvelle génération d'avant).

Coté allemand, il va falloir ramer pour expliquer qu'ils vont collaborer avec Saab sur un monomoteur léger en remplacement du NGF français qui lui même leur semblait déjà trop frêle. C'est un peu le mariage de la carpe et du lapin mais quand on est au pied du mur on serait prêt à tout, même à revenir sur des principes établis de longue date. Les allemands trouveront bien l'argumentaire pour dire que oui, oui, c'était bien le cahier des charges initial du SCAF! Si un mariage (de raison) semble envisageable sur les drones (Saab faisant déjà le FMS de l'Eurodrone), un mariage pour faire le successeur de l'Eurofighter ne semble pas du tout évident.

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Il y a 9 heures, Manuel77 a dit :

FCAS – Passage à la phase 2

Jusqu'à présent, le développement en était à la phase 1B. Seul problème : le FCAS est encore confronté à des lacunes issues de la phase précédente. Chaque nation aurait d'abord développé ses propres concepts, qui auraient ensuite dû être combinés entre eux.

Ça c'est un véritable échec.

Surtout avec des équipes d'ingérieurs Allemands et Espagnols à Saint-Cloud.

Il y a 9 heures, Manuel77 a dit :

« Mais nous n'avons pas réussi », regrette le colonel Rauber, « à coordonner cela au niveau trinational et à aboutir à une architecture commune ». Les idées des partenaires divergent notamment en ce qui concerne le démonstrateur d'un nouvel avion. Or, la phase 2 du projet, qui doit débuter prochainement, doit aboutir à des démonstrateurs déjà aptes au vol.

...Et c'est donc pour ça que les Allemands refusent un démonstrateur Allemand, ou Allémano-Espagnol, d'un côté, et un démonstrateur Français de l'autre.

Dassault ont bien compris que la proposition Allemande aboutissait à un avion trop gros, trop lourd, trop cher, et non-navalisable.

Et c'est pour ça que la phase 2 "n'avance pas" comme s'en plaignait je ne sais plus qui de chez Airbus D&S. Parce qu'à ce stade Dassault n'a aucune raison de faire du ToT gratuitement à ses si bons partenaires.

Il y a 9 heures, Manuel77 a dit :

« Le temps presse », a-t-on donc répété hier à Berlin. Le FCAS doit être opérationnel en 2040. Un objectif qui ne pourrait être plus ambitieux. Alors que certaines technologies telles que les moteurs, les capteurs et la mise en réseau des données sont développées en parallèle, des questions centrales restent en suspens : à quoi ressemblera l'architecture finale ? Jusqu'où va l'autonomie nationale avant de compromettre l'objectif commun ?

La France n'a que 3 sujets:

navalisation
capacité nucléaire
exportation

Ces trois sujets ne devraient pas être discutables. Et bien apparemment ils le sont toujours puisqu'ils reviennent EN PERMANENCE dans les rapports qu'on lit sur les discussions.

À partir de là, à quoi ça sert de se parler si ce n'est pour se dire qu'on a rien à se dire?

Il y a 9 heures, Manuel77 a dit :

Équilibre mondial generale sous pression

C'est précisément là que se manifestent de profonds fossés entre les partenaires que sont la France, l'Allemagne et l'Espagne. Des priorités divergentes, des intérêts industriels différents et des conceptions divergentes quant aux profils d'intervention entravent les progrès. L'équilibre entre participation nationale et ligne européenne commune reste l'un des principaux défis à relever.

Quelle surprise.

Mais, de quels "profils d'interventions" parle-t-on au juste?

Quand Allemagne et Espagne achètent ou se déclarent prêtes à acheter des F-35, ont-elles décidé des "profils d'intervention" rendus possibles par les capacités de cet avion?

Non. Elles achètent ou prévoient d'acheter du prêt-à-porter. Bon, et bien quand on se satisfait de prêt-à-porter, on ne va pas faire la leçon au tailleur sur la coupe de ses costumes sur-mesure.

Des trois pays, la France est, et ce de TRES loin, le plus interventionniste, celui qui fait le plus la guerre. Et ça ne risque pas de changer à l'avenir.

Donc en toute logique les chers "partenaires" devraient en tirer les leçons, et mettre LEURS "conceptions" sur les "profils d'intervention" entre parenthèses.

Mais ils ne vivent pas dans ce monde-là.

Il y a 9 heures, Manuel77 a dit :

Le colonel Rauber a présenté à ce sujet un graphique représentant les composants nationaux du FCAS sous forme de plusieurs barres, reflétant une répartition équitable et équilibrée.

LOL. :laugh:

J'ai une autre théorie:

Il y a 9 heures, Manuel77 a dit :

« Cet équilibre global est aujourd'hui remis en question par des propositions visant à privilégier davantage les systèmes individuels pour les avions et les systèmes sans pilote au niveau national. Cela rompt bien sûr complètement l'équilibre. C'est le défi central auquel est actuellement confronté le programme lors du passage à la phase 2 », a expliqué le colonel Rauber.

OOOOH.

Alors ça c'est vraiment mignon.

Le monsieur parle bien évidemment du projet UCAS de Dassault, qui reprend quasiment 30 ans de travaux sur LOGIDUC, nEUROn, et FCAS-DP (le premier "FCAS").

Ce drone est d'abord supposé suppléer au RAFALE F5.

Rappelons à cette occasion que Dassault n'a absolument RIEN, NADA, en termes de workshare, sur l'UCAV prévu dans le FCAS pour lequel jusqu'à présent Airbus D&S n'a été fichu que de présenter une acquisition de XQ-58 Américains destinés à des tests d'intégration, comme un "programme", tout en prétendant que ces systèmes seront "plus tard" intégrés sur un AUTRE UCAV cette fois 100% Airbus... Un esprit ingénu demandera évidemment pourquoi ne pas les intégrer directement sur un dérivé par exemple de l'EADS Barracuda en plus gros, mais bon...

...Donc, pour faire plaisir au colonel Jörg Rauber (et à d'autres) Dassault devrait donc arrêter son propre programme UCAS destiné en premier lieu au Rafale F5 (mais qui ne sera pas mis à la poubelle pour autant ensuite) et se concentrer plutôt sur L'ACHAT (ce terme a déjà été employé) d'un drone ALLEMAND, qui, lui:
- n'est pas encore en phase de développement
- s'achemine pour le moment vers une option type "production sous licence du XQ-58 Valkyrie de Kratos", un drone 100% Américain, qui pourtant réemploie une formule aérodynamique proche de celle de l'EADS Barracuda Germano-Espagnol de 2006...

En clair il faut que Dassault s'arrête de vivre le temps qu'Airbus D&S apprennent à faire ce qu'ils ne savent pas faire.

On croit rêver. :rolleyes:

Il y a 9 heures, Manuel77 a dit :

Récemment, un fabricant français a de nouveau réclamé davantage de nationalité. « De notre point de vue – et c'est la position nationale », a déclaré le colonel Rauber, « nous voulons poursuivre dans cette voie ». Rauber a toutefois ajouté : « Si cela ne fonctionne pas, nous devrons réfléchir à des alternatives. »

Les alternatives sont toutes trouvées: davantage de F-35. Bis repetita.

 

Il y a 6 heures, HK a dit :

SAAB se disent prets a contribuer aux systeme de combat allemand (drones/CCA, guerre electronique, potentiellement un chasseur furtif).

Bien sur que la France pourrait faire des appels de pied pour integrer SAAB dans le NGF francais et le Neuron 2.0 (vu qu'ils ont participe au Neuron 1.0)... mais ce n'est pas semble-t-il a l'ordre du jour et les seules discussions qu'on sait a l'heure actuelle ont lieu entre Suedois et Allemands.

Sauf que SAAB a pu observer ce qu'il s'est passé jusqu'à présent, et ne se laissera pas manger facilement. Sortez les pop corns.

 

Il y a 6 heures, HK a dit :

Il y a eu une autre intervention allemande, assez clair et nette sur leurs intentions d'abandoner le programme pour se recentrer sur leurs solutions nationales. Cela vient du représentant de la DGA allemande (BAAINBw):

https://table.media/en/security/news-en/fcas-air-defense-system-germany-wants-national-solutions

Citation

FCAS air defense system: Germany wants national solutions

The future of FCAS is more uncertain than ever: Instead of the Franco-German-Spanish cooperation, Berlin is aiming for its own project that relies on unmanned systems to complement the Eurofighter and the US F-35 fighter aircraft,  the "Combat Fighter System of System Nucleus” (CFSN).

The focus will no longer be on the new Next Generation Fighter (NGF) from the French company Dassault, but on the Eurofighter and the US F-35, as part of CFSN, explained Martin Heltzel, who is responsible for FCAS at the BAAINBw, at the “Air Force Tech Summit” in Berlin on Tuesday. This is about strengthening "national technological developments," according to Heltzel. Germany would be the first country in Europe to operationalize “an unmanned platform” as part of CFSN, he said.

FCAS consists of an NGF and unmanned systems. They are to communicate within a “Combat Cloud” network. In the German CFSN, Eurofighters and F-35s, of which Germany has ordered three dozen, are to communicate with each other. France would be left out of this system. This would mean a de facto termination of the joint FCAS project and, in turn, increase dependence on the US F-35.

France continues to claim the leading role in the joint program. “We have not managed to agree on a system concept,” explained Colonel Jörg Rauber, responsible for FCAS at the Ministry of Defense. Above all, it is unclear what the Next Generation Fighter must be able to do. France attaches great importance to the aircraft being able to carry nuclear weapons and land on an aircraft carrier. Should FCAS fail with France, the Swedish company Saab would be ready as a partner, as CEO Micael Johansson explains in an interview with Table.Briefings.

Et donc dans cette sortie on découvre que quand l'Allemagne se concentre sur l'amélioration de l'Eurofighter en lui adjoignant un UCAV Allemand (?) là, il n'y a pas de problèmes de cohabitation avec le FCAS. :laugh:

Bon, pour les systèmes sans pilotes complémentant le F-35, il faudra que les Américains soient d'accord. Or on peut déjà parier qu'ils le seront uniquement si les drones sont Américains. D'où une porte de sortie très avantageuse pour le XQ-58 qui serait élevé du rang de simple plate-forme de tests à celle de plan A?

...Et on admirera le "la France continue de réclamer le rôle de leader". LA FRANCE EST SUPPOSÉE AVOIR LE RÔLE DE LEADER D'APRÈS LES CONTRATS QUI ONT ÉTÉ SIGNÉS.

Mais quel Vaudeville... C'est un sketch.

 

Il y a 2 heures, Chimera a dit :

Resumé par ChatGPT de son interview, Saab se positionne officiellement sur le FCAS au moment où le point de rupture approche. Saab cherche à se marier avec un des deux sortants, je parie sur l'Allemagne compte tenu de la teneur des propos: 

Il veut plus d'Europe et plus de collab, plus de co-co-co.

Ils feront la paire. Mais imaginez l'ambiance quand ça va commencer à vouloir gratter du ToT à l'oeil...

 

Il y a 1 heure, Chimera a dit :

Coté allemand, il va falloir ramer pour expliquer qu'ils vont collaborer avec Saab sur un monomoteur léger en remplacement du NGF français qui lui même leur semblait déjà trop frêle. C'est un peu le mariage de la carpe et du lapin mais quand on est au pied du mur on serait prêt à tout, même à revenir sur des principes établis de longue date. Les allemands trouveront bien l'argumentaire pour dire que oui, oui, c'était bien le cahier des charges initial du SCAF! Si un mariage (de raison) semble envisageable sur les drones (Saab faisant déjà le FMS de l'Eurodrone), un mariage pour faire le successeur de l'Eurofighter ne semble pas du tout évident.

Ils ne sont pas à une petite contradiction près.

Et puis à l'avenir ils n'auront qu'à acheter des F-47 monkey model, peu importe qu'on ne sache pas encore si les USA vont accepter de l'exporter ou pas... Remarquez il y a aussi le F/A-XX, qui certes est mis en pause, enfin on ne sait pas trop.

BREF.

On aura perdu 7 ans avec ces conneries.

"Le le temps perdu qu'on ne rattrape plus". Comme dit la chanson.

Modifié par Patrick
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4 hours ago, paulwingwing said:

Tout le monde abat ses cartes, les Allemands peuvent faire sans nous, on peut faire sans eux... Restent les Espagnols qui peuvent se raccrocher à un des deux partenaires, sans embêter personne je suppose. Ou qui peuvent se rabattre sur du F-35.

Ou jouer un putain de bon coup en faisant en sorte que le pilier capteurs reste et qu'indra fournisse le ngf fr et al :0

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1 hour ago, Patrick said:

Rappelons à cette occasion que Dassault n'a absolument RIEN, NADA, en termes de workshare, sur l'UCAV prévu au FCAS

Normal, y'a pas de pilier FCAS, juste RC et c'est MBDA qu'il l'a

Quote

 puis à l'avenir ils n'auront qu'à acheter des F-47 monkey model, peu importe qu'on ne sache pas encore si les USA vont accepter de l'exporter ou pas... Remarquez il y a aussi le F/A-XX, qui certes est mis en pause, enfin on ne sait pas trop.

M'est d'avis que c'est dans un coin de la tête de beaucoup d'allemands !

Modifié par Asgard
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il y a 11 minutes, Asgard a dit :

Ou jouer un putain de bon coup en faisant en sorte que le pilier capteurs reste et qu'indra fournisse le ngf fr et al :0

Avec le F5 Thalès va encore accroître son avance technologique opérationnelle. 

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il y a 3 minutes, Asgard a dit :

Normal, y'a pas de pilier FCAS, juste RC et c'est MBDA qu'il l'a

Ah bon?

Et il y a un UCAV parmi les Remote carriers, parce qu'il y en a plusieurs. Or cet UCAV c'est bien Airbus D&S Allemagne qui est supposé s'en charger.

FCAS_Workshare_2.jpg?itok=odyFTFdX&f=1&n

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Il y a 10 heures, Manuel77 a dit :

Le colonel arrive à la conclusion suivante : oui, il faut continuer. La question est seulement : comment ? Une décision doit être prise au niveau politique d'ici la fin de l'année. Le colonel Rauber n'a pas souhaité s'exprimer sur les alternatives concrètes si le FCAS venait à échouer définitivement.

Ca fait combien de temps qu'on entend ça ? J'ai l'impression qu'ils ne se rendent pas compte qu'il reste que 6 semaines avant la fin de l'année et je doute qu'une vraie décision soit prise et annoncée entre le 20 décembre et le 1er janvier........

Donc il leur reste 1 mois de tergiversations.

Sinon moi ce qui m'inquiète le plus avec le SCAF, c'est pas du tout les blocages actuels, c'est les fameuses garanties sur la souverainté à l'export qu'on est censés obtenir de l'Allemagne. Lecornu avait dit il y a quelques années que l'Allemagne ne pourrait pas s'opposer aux exportations françaises concernant le MGCS et le SCAF et que c'était une condition sine qua non à la poursuite des projets. Mais peut-on faire confiance à l'Allemagne sur ce point ? Car faudrait pas que dans 20 ans, l'Allemagne sorte une clause de son chapeau pour bloquer la vente si l'Egypte nous commande du SCAF. Je sais qu'il y a des accords bilatéraux de 2019 mais est-ce suffisant pour éviter les entourloupes ? Nos politiques m'ont l'air trop naïfs...... 

Modifié par Billion85
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1 minute ago, Patrick said:

Ah bon?

Et il y a un UCAV parmi les Remote carriers, parce qu'il y en a plusieurs. Or cet UCAV c'est bien Airbus D&S Allemagne qui est supposé s'en charger.

FCAS_Workshare_2.jpg?itok=odyFTFdX&f=1&n

Je pensais aussi, mais quelqu'un (je pensais que c'était toi d'ailleurs !) m'a fait remarquer qu'il n'y avait pu de pillier UCAV depuis les derniers accords. D'ailleurs aucune maquette n'a jamais été présentée dans le cadre du scaf. Alors qu'on a eu droit a plusieurs maquettes de scaf et RC

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4 minutes ago, Billion85 said:

Sinon moi ce qui m'inquiète le plus avec le SCAF, c'est pas du tout les blocages actuels, c'est les fameuses garanties sur la souverainté à l'export qu'on est censés obtenir de l'Allemagne. Lecornu avait dit il y a quelques années que l'Allemagne ne pourrait pas s'opposer aux exportations françaises concernant le MGCS et le SCAF et que c'était une condition sine qua non à la poursuite des projets. Mais peut-on faire confiance à l'Allemagne sur ce point ? Car faudrait pas que dans 20 ans, l'Allemagne sorte ne clause de son chapeau pour bloquer la vente si l'Egypte nous commande du SCAF. Je sais qu'il y a des accords bilatéraux de 2019 mais est-ce suffisant pour éviter les entourloupes ? Nos politiques m'ont l'air trop naïfs...... 

Il a rappelé à la commission du premier trimestre de cette année qu'il n'y avait rien de contractuel et que le sujet, même s'il avait confiance dans la parole allemande, n'était tjs pas 100% écarté 

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2 hours ago, Patrick said:

On aura perdu 7 ans avec ces conneries.

Allez je vais de donner le verre a moitié plein... en fait on n'a pas perdu de temps, on est dans le timing parfait:

- Le "Team Rafale" (Dassault/Thales/Safran/MBDA FR) vont défricher la quasi-totalité du terrain pour un FCAS francais, grace au Rafale F5, T-REX, l'UCAS, les missiles SmartGlider/SmartCruiser et Stratus LO/RS etc

- Sans les allemands on va faire un NGF 100% exportable, pas trop gros (15 tonnes a vide) et bien adapté aux besoins d'autres pays

- La Phase 1B nous aura permis de confronter différents concepts, de valider nos besoins, de lancer les études amont, et peut-etre meme de piocher qqs bonnes idées chez Airbus DS ou chez nos partenaires Espagnols

- Sans les allemands on va gagner 2-3 années, permettant au NGF d'arriver en 2036-38, au bon moment pour gagner des marchés export, 25 ans apres le F-35, quand le NGAD, GCAP etc seront trop gros, trop sophistiqués, trop chers, et/ou pas exportables. On arrivera sur le marché en "fast follower" juste derriere eux, ce qui nous permettra de voir ou ils vont, quels choix ils font, et d'ajuster le tir si nécessaire, avec moins de risque de se lancer sur les mauvais choix techniques et un avion supérieur aux nouveaux entrants coréens, turcs etc

- Entre temps jusqu'en 2035 la chaine Rafale va tourner a fond, on va rentabiliser les investissements passés avant de passer a la prochaine génération

- On va trouver d'autres partenaires qui seront plus compatibles... on gardera l'Espagne (Indra, ITP), on ira démarcher d'anciens partenaires Neuron (Suede, Grece), éventuellement l'Inde.

 

(J'ai juste une petite inquiétude s'il faudra confronter des chasseurs chinois J-20/J-35 avant 2040, mais bon on n'irait pas tout seul dans une telle affaire)

Modifié par HK
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il y a 23 minutes, Asgard a dit :

Il a rappelé à la commission du premier trimestre de cette année qu'il n'y avait rien de contractuel et que le sujet, même s'il avait confiance dans la parole allemande, n'était tjs pas 100% écarté 

Tant que cette question n'est pas contractualisée avec des termes très contraignants pour l'Allemagne alors pour moi c'est inutile d'aller plus loin dans le développement. Ca doit être réglé AVANT la phase 2. 

 

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il y a 19 minutes, HK a dit :

Allez je vais de donner le verre a moitié plein... en fait on n'a pas perdu de temps, on est dans le timing parfait:

- Le "Team Rafale" (Dassault/Thales/Safran/MBDA FR) vont défricher la quasi-totalité du terrain pour un FCAS francais, grace au Rafale F5, T-REX, l'UCAS, les missiles SmartGlider/SmartCruiser et Stratus LO/RS etc

- Sans les allemands on va faire un NGF 100% exportable, pas trop gros (15 tonnes a vide) et bien adapté aux besoins d'autres pays

- La Phase 1B nous aura permis de confronter différents concepts, de valider nos besoins, de lancer les études amont, et peut-etre meme de piocher qqs bonnes idées chez Airbus DS ou chez nos partenaires Espagnols

- Sans les allemands on va gagner 2-3 années, permettant au NGF d'arriver en 2036-38, au bon moment pour gagner des marchés export, 25 ans apres le F-35, quand le NGAD, GCAP etc seront trop gros, trop sophistiqués, trop chers, et/ou pas exportables. On arrivera sur le marché en "fast follower" juste derriere eux, ce qui nous permettra de voir ou ils vont, quels choix ils font, et d'ajuster le tir si nécessaire, avec moins de risque de se lancer sur les mauvais choix techniques

- Entre temps jusqu'en 2035 la chaine Rafale va tourner a fond, on va rentabiliser les investissements passés avant de passer a la prochaine génération

- On va trouver d'autres partenaires qui seront plus compatibles... on gardera l'Espagne (Indra, ITP), on ira démarcher d'anciens partenaires Neuron (Suede, Grece), éventuellement l'Inde.

D'accord avec tout sauf le rouge: ce SCAF aura marqué les esprits partout en Europe et Dassault va devoir vivre seul pendant un certain temps (à ma très grande satisfaction). Tous les signaux indiquent un maintien du duo germano-espagnol par le lien Airbus entre les deux pays. On peut le déplorer, on peut penser que c'est con pour l'Espagne qui aurait mieux à gagner en s'émancipant, mais ils semblent incapables de faire le choix raisonnable pour leur industrie et veulent encore et toujours être "traités d'égal à égal" sans le mériter vraiment.

Le mieux pour la France est de tracer son chemin et dire tenir une position ferme : "qui m'aime me suive, sous mes conditions".

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