Billion85 Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures Il y a 9 heures, Patrick a dit : On a fait monter en compétence des gens C'est ce qu'on fait en Inde... Faudra pas s'étonner si d'ici 2050-60 ils ne soient plus intéressés par acheter des avions à l'étranger (pas par centaines en tout cas). Ils auront tout ce qu'il faut pour faire les leurs. On aime bien se moquer gentiment de l'inefficacité indienne mais "bientôt" on ne rira plus. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures Il y a 1 heure, hadriel a dit : La position allemande me pose quelques interrogations sur leur besoin militaire: Pourquoi faire un chasseur lourd? Ils ont toujours aimé ce qui est gros et fort ... Déjà le F-104G avait grossi, le F-4 était un bon gros, le Tornado avait de l'embonpoint ... ET je ne remonte pas avant 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures Il y a 1 heure, hadriel a dit : La position allemande me pose quelques interrogations sur leur besoin militaire: Pourquoi faire un chasseur lourd? Ils sont pas très loin du front, ils veulent faire de la CAP en Estonie depuis le Sud Ouest de l'Allemagne (c'est une vraie question). Surtout si ils veulent des CCA relativement légers donc à rayon d'action relativement court. C'est un peu curieux qu'ils veulent quelque chose de plus lourd que nous, alors qu'on a besoin de faire un raid nucléaire avec un dernier ravitaillement qui doit être pas mal loin de la zone de tir. Globalement on aurait pu s'attendre il y a 20 ans à une projet franco-britannique sur le besoin militaire commun d'un avion long rayon d'action, avec l'allemagne l'italie et la suède qui font un avion plus court sur pattes On pourrait inverser la question. Nous sommes limités à 15t sur un critère (le PANG) qui ne concerne pas les Allemands. Si on prend le F35 et le F15EX comme références de poids, les 2 sont autour de 15t à vide. Mais le F35 n'est que monomoteur. Pour passer à un bimoteur en conservant des capacités comparables de furtivité et de soutes on imagine sans mal qu'il faut aller au delà des 15t. On parle bien de 2 conceptions d'avion différentes. Et on peut en déduire des conceptions d'emploi et donc de besoins militaires différentes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures il y a 1 minute, Billion85 a dit : C'est ce qu'on fait en Inde... Ben oui mais à la différence des Européens, les Indiens, eux, nous achètent des choses... il y a 1 minute, Billion85 a dit : Faudra pas s'étonner si d'ici 2050-60 ils ne soient plus intéressés par acheter des avions à l'étranger (pas par centaines en tout cas). Ils auront tout ce qu'il faut pour faire les leurs. On aime bien se moquer gentiment de l'inefficacité indienne mais "bientôt" on ne rira plus. Honnêtement vu leur propension à faire n'importe quoi et à se prendre pour ce qu'ils ne sont pas, je ne m'en fais pas trop. Quelques belles réussites, mais à quel prix et en combien de temps? Doit-on reparler du Tejas? L'industrie militaire Indienne est portée à bouts de bras par les industries Française, Américaine, Israélienne, et historiquement surtout russe. La seule chose qu'ils peuvent faire c'est de continuer à jouer la multipolarité et développer en propre leurs solutions avec leurs propres briques. Mais c'est un peu plus compliqué que de faire des maquettes et des powerpoints. De façon générale, l'Inde n'a pas le centième des capacités chinoises en matière de technologie militaire, capacités chinoises qui pour leur part ont été en bonne partie fondées sur de l'espionnage industriel à très grande échelle, dans un contexte économique ultra-favorable où la chine sert d'usine du monde, mais qui ont quand même nécessité des sacrifices délirants aboutissant à une société socialement cauchemardesque aujourd'hui, et dont l'industrie civile est toujours percluse de marqueurs assez frappants quant à l'état de ses capacités réelles (voir le cas du Comac C-919 qu'on annonçait déjà il y a 15 ans comme le tueur de l'A320, et ce alors que les chinois ont de façon avérée fait disparaître un A320 entier pour le désosser). Alors bon, l'Inde... On est parfaitement prêts à leur faire produire des éléments de structure du Rafale, mais il y a aussi des choses qu'on ne transfèrera jamais et il va falloir qu'ils se fassent une raison à ce propos, notamment en ce qui concerne le code-source du Rafale. La seule chose qu'on a réellement à faire c'est de leur faciliter l'intégration en coopération d'équipements locaux notamment leurs propres armements, sans leur facturer ça une blinde. Mais il faut que ça se fasse dans un contexte commercial via une entité contrôlée par la partie Française, typiquement DRAL à Nagpur par exemple. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures il y a 24 minutes, Alberas a dit : On pourrait inverser la question. Nous sommes limités à 15t sur un critère (le PANG) qui ne concerne pas les Allemands. C’est une limite technique ou financière ? Le F-14 faisait 18 tonnes à vide. Le NGF va opérer uniquement du PA-NG. Donc un PA lourd équipé de catapultes plus puissantes que celles à vapeur et d’AAG qui devraient aussi être plus performant que les classiques. Techniquement, je pense qu’on pourrait avoir un NGF deux fois plus gros que le Rafale, donc de 20 tonnes à vide et 45 au catapultage (et éventuellement un peu plus en vol, comme les 27,2 tonnes du Rafale) Enfin, on ne peut pas à la fois avoir de la quantité et des avions très lourds. Si la France veut plus qu’un nombre symbolique de chasseurs (ce qui est le cas), on ne veut pas d’avions trop lourd. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Obelix38 Posté(e) il y a 12 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 12 heures Il y a 17 heures, Manuel77 a dit : Mais le problème demeure, car Saab est en réalité synonyme de petits avions monomoteurs : Nonobstant leur problèmes de mise au point avec le Gripen E, cela ne présume pas de leurs capacités à gérer l'intégration d'un gros bimoteur, car, AMHA : Une petite cellule pose plus de problèmes d'intégration des sous-systèmes qu'une cellule plus grosse Un monomoteur impose une maitrise de la sureté du moteur bien plus poussée que sur un bi-moteur Il y a 3 heures, hadriel a dit : Pourquoi faire un chasseur lourd? Facile ! Le coût d'un avion étant plus ou moins proportionnel à son poids, plus il est lourd, plus il coute cher, et plus il permet de subventionner sa BITD. Leur choix d'un drone MALE bimoteur par les mêmes acteurs aurait pourtant pu te mettre sur la voie, vu que l'excuse de la sureté des vols au-dessus du territoire Allemand (un temps avancée) ne résiste pas à la réalité du choix d'un chasseur monomoteur (F-35) 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures il y a 34 minutes, ARPA a dit : C’est une limite technique ou financière ? D'apres l'article des echos de octobre c'est la motorisation qui limite la masse a vide à "15-16 tonnes" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures (modifié) La position de Dassault sur l'avion léger et compact est une règle d'or sur laquelle il ne faut pas transiger. Plus c'est lourd, plus c'est cher, plus c'est dur techniquement pour les moteurs. Et cette règle est immuable dans le temps, peu importe les générations d'avions. Je suis convaincu que les allemands vont vite abandonner ces idées d'avion lourd une fois la problématique moteur abordée ou qu'ils se dirent fuck it on reprend du F-35 (solution de facilité). Et je suis sur que le camps GCAP va devoir faire de doulereux choix de format de flotte. Modifié il y a 11 heures par Chimera 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yorys Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures (modifié) Il y a 4 heures, hadriel a dit : La position allemande me pose quelques interrogations sur leur besoin militaire: Pourquoi faire un chasseur lourd? Ils sont pas très loin du front, ils veulent faire de la CAP en Estonie depuis le Sud Ouest de l'Allemagne (c'est une vraie question). Surtout si ils veulent des CCA relativement légers donc à rayon d'action relativement court. C'est un peu curieux qu'ils veulent quelque chose de plus lourd que nous, alors qu'on a besoin de faire un raid nucléaire avec un dernier ravitaillement qui doit être pas mal loin de la zone de tir. Globalement on aurait pu s'attendre il y a 20 ans à une projet franco-britannique sur le besoin militaire commun d'un avion long rayon d'action, avec l'allemagne l'italie et la suède qui font un avion plus court sur pattes C'est une question que je me pose également pour la France. En clair : pourquoi le SCAF lourd et cher, alors que les capacités de détection et de destruction des aéronefs furtifs semblent être sur une pente exponentielle ? Pourquoi ne pas rafraichir le Rafale F5 ou F6 par une version Rafale II en généralisant l'utilisation de loyal wingmans furtifs et consommables de type Neuron et de missiles AA de type Météor améliorés et ne pas diriger directement les budgets vers une "génération 7+" d'aéronefs possiblement hypersoniques et éventuellement à capacités quasi spatiales, pour la seconde moitié du siècle capables d'approcher, voire de pénétrer les défenses les plus sophistiquées et d'être à la fois des vecteurs nucléaires, conventionnels et de faire la chasse aux autres "génération 7" qui vont fatalement se profiler ? Pourquoi développer à grands frais un engin qui arrivera alors que les "grands" (Chine, USA) en seront à préparer le remplacement de son équivalent ? Modifié il y a 11 heures par Yorys 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Chimera Posté(e) il y a 10 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 10 heures Il y a 3 heures, MatOpex38 a dit : https://militaeraktuell.at/schweden-saab-entwicklung-kampfjet-demonstrator/ Vive l'Europe, puis: Chacun sa maitresse, les soirées de l'ambassadeur se feront plus avec les Ferrero Rochers? C'est assez remarquable que l'Allemagne refuse de rentrer en "dépendance" avec la France mais : - Ça gêne personne à Berlin quand c'est l'inverse sur Eurodrone, MGCS et autres programmes sous contrôle allemand où la France ne moufte pas -Ca ne semble pas les émouvoir tant que ça quand ils vont imposer un rapport de force et de dépendance avec la Suède qui elle, a deja eu l'amère expérience avec l'affaire Saab-Kockums-TKMS. -La dépendance vis a vis des US ? ah non ça on en parle pas c'est bien mieux que de devoir subir les injonctions du méchant Eric Trappier qui veut imposer les industriels allemands qui sont connus comme performants ! La conclusion de ce SCAF est assez claire pour tout le monde : l'Allemagne se rêve hégémonique dans TOUS les secteurs en Europe (terrestre, naval, spatial, air) et n'acceptera aucune dépendance ou contrôle depuis l'étranger sur des programmes de coopération avec des européens et tout sera fait a minima en 50/50. 1 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) il y a 10 heures Share Posté(e) il y a 10 heures Chimera, ils imposeront rien à personne, le A400M et les puddings européens sont des fiascos, trop cher, trop lent, invendable ils suivent, on le voit à chaque truc qu'ils essaient d'engager. ils ne dominent personne en défense, à part les truc terrestres lourds et incomplet et vu qu'ils veulent assembler et non faire de R&D, ils seront toujours dépendant de qq.. c'est triste Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures il y a une heure, Yorys a dit : C'est une question que je me pose également pour la France. En clair : pourquoi le SCAF lourd et cher, alors que les capacités de détection et de destruction des aéronefs furtifs semblent être sur une pente exponentielle ? Pourquoi ne pas rafraichir le Rafale F5 ou F6 par une version Rafale II en généralisant l'utilisation de loyal wingmans furtifs et consommables de type Neuron et de missiles AA de type Météor améliorés et ne pas diriger directement les budgets vers une "génération 7+" d'aéronefs possiblement hypersoniques et éventuellement à capacités quasi spatiales, pour la seconde moitié du siècle capables d'approcher, voire de pénétrer les défenses les plus sophistiquées et d'être à la fois des vecteurs nucléaires, conventionnels et de faire la chasse aux autres "génération 7" qui vont fatalement se profiler ? Pourquoi développer à grands frais un engin qui arrivera alors que les "grands" (Chine, USA) en seront à préparer le remplacement de son équivalent ? Je me souviens des propos de E Trapier sur l'avion, qu'elle dose de furtivité ? Un avion avec tout en soute est plus gros qu'un avion avec une partie des armes sous voilure. S'il est plus gros il risque d'être plus lourd. Avec des drones furtifs capablement de transporter l’armement en soute, est-ce-que l'avion à besoin de transporter tout en soute ? A-il besoin d'être aussi furtif que les plus furtif drones qui feront "les derniers kilomètres" ? Une nouvelle cellule plus furtive que celle du Rafale au mieux de l'état de l'art des années 2030, avec plus de carburant en soute, avec le pod intégré, avec des missiles AA en soute, ce ne serait pas suffisant ? Pour le bombardement il a soit les armes sous voilure, soit les armes dans les soutes de drones furtifs. Je me demande si l'avion de 2017 n'est pas une impasse et qu'il ne faut pas mieux partir sur autre chose en prenant plus en compte les drones, avec le futur drone furtif + Rafale F5 on ne sera plus mi 2030. Ce qu'il faut c'est étudier les briques pour faire un nouvel avion après 2040. 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures il y a 20 minutes, gargouille a dit : Je me souviens des propos de E Trapier sur l'avion, qu'elle dose de furtivité ? Un avion avec tout en soute est plus gros qu'un avion avec une partie des armes sous voilure. S'il est plus gros il risque d'être plus lourd. Avec des drones furtifs capablement de transporter l’armement en soute, est-ce-que l'avion à besoin de transporter tout en soute ? A-il besoin d'être aussi furtif que les plus furtif drones qui feront "les derniers kilomètres" ? il y a 20 minutes, gargouille a dit : Une nouvelle cellule plus furtive que celle du Rafale au mieux de l'état de l'art des années 2030, avec plus de carburant en soute, avec le pod intégré, avec des missiles AA en soute, ce ne serait pas suffisant ? À titre personnel je pense que oui, mais: il faut des armements avec un facteur-forme réduit, donc des voilures effacées ou déployables après lancement, afin d'en mettre beaucoup dans des volumes réduits en soute. il faut une soute en longueur permettant d'emporter un unique armement long, typiquement un missile balistique avec un planeur hypersonique à sa pointe. il faut pouvoir emporter beaucoup de missiles air-air parce que le combat du futur impliquera probablement un PK plus faible qu'aujourd'hui. Tout ça nous amène vers une soute unitaire de grande taille, longue, et de largeur médiane, pas autant que celle d'un F-22, mais avec des armements tirés depuis des rails ou éjecteurs eux-mêmes fixés aux portes de la soute. il y a 20 minutes, gargouille a dit : Pour le bombardement il a soit les armes sous voilure, soit les armes dans les soutes de drones furtifs. Alors les drones seront énormes, ou bien le NGF ne sera pas furtif. Si les missiles ont une furtivité et une portée suffisants ça peut le faire, mais il ne faut pas oublier que les moyens de détections vont eux aussi évoluer et être déployés plus en amont. Ballons captifs, satellites, drones MALE, il y a plein d'options pour l'AWACS du futur. On ne peut donc pas se permettre de s'approcher avec une solution non-furtive pour la frappe stratégique sans préavis. C'est se mettre en danger inutilement. il y a 20 minutes, gargouille a dit : Je me demande si l'avion de 2017 n'est pas une impasse et qu'il ne faut pas mieux partir sur autre chose en prenant plus en compte les drones, avec le futur drone furtif + Rafale F5 on ne sera plus mi 2030. Ce qu'il faut c'est étudier les briques pour faire un nouvel avion après 2040. Peut-être, mais il faudra aussi probablement un avion de transition, et si c'est vrai que ça pourra être l'UCAS comme l'avait proposé Eric Trappier, du moins dans certains domaines, ça ne pourra toutefois pas être le cas pour toutes les missions. D'où peut-être l'intérêt d'un avion d'entraînement furtif et optionnellement piloté. Honnêtement c'est pour ça que j'étais contre le Rafale F5 sous sa forme actuelle et que j'aurais préféré un changement de cellule, un "Rafale 1.5". Pour une série peut-être pas énorme, mais tout de même, avec 75 avions France à fournir d'un côté pour monter à 286 commandes, et puis des commandes export qui seraient peut-être aussi venues... On aurait payé ça moins cher qu'un développement totalement nouveau. On aurait pu facilement intégrer des nouveautés. Le M88 T-REX ou un dérivé reprenant les plans du M88-4 ou -5 aurait pu motoriser un tel engin. ...Et il aurait été aisé de commencer le développement d'un appareil de très hautes performances par exemple inspiré du projet Espadon de l'ONERA, en pouvant dormir tranquilles d'ici-là. On aurait ainsi suppléé au Rafale par le haut avec l'UCAS et un "Rafale 1.5", au NGF par le bas avec les deux mêmes, et plus tard au Rafale 1.5 et à l'UCAS par le haut avec Espadon. Et avec un avion d'entraînement typé chasseur léger mais reprenant une partie de l'écosystème de l'ancien et du nouveau Rafale, on assurait l'existence d'un concept de panoplie et une capacité à transiter facilement d'un environnement à un autre pour les clients. On se retrouverait avec 5 plates formes, en plusieurs temps de développement: Rafale F4 UCAS Rafale 2 furtif jet d'entraînement de nouvelle génération Rafale F?R achevant le développement du Rafale Espadon Mais il aurait fallu beaucoup de courage politique pour lancer une telle opération. Sauf que bon, pour le Rafale F5 c'est fait, et pour l'UCAS c'est fait aussi. Ne manque que le jet d'entraînement supposé servir de chasseur pour la basse moyenne intensité et la police du ciel qu'on était prêts à lancer il y a encore peu et qui revient dans les discussions pour le remplacement de l'Alphajet. On a donc déjà quasiment fait la moitié du chemin. Et tout ça sans avoir besoin de l'argent de l'Europe ou que sais-je. Je pense que la voie est toute tracée pour un "Rafale 1.5" très furtif de formes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures Il y a 4 heures, Alberas a dit : On pourrait inverser la question. Nous sommes limités à 15t sur un critère (le PANG) qui ne concerne pas les Allemands. Si on prend le F35 et le F15EX comme références de poids, les 2 sont autour de 15t à vide. Mais le F35 n'est que monomoteur. Pour passer à un bimoteur en conservant des capacités comparables de furtivité et de soutes on imagine sans mal qu'il faut aller au delà des 15t. On parle bien de 2 conceptions d'avion différentes. Et on peut en déduire des conceptions d'emploi et donc de besoins militaires différentes. (Désolé pas vu ta réponse tout à l'heure) Dans ce cas pourquoi se sont-ils seulement engagés dans cette affaire? C'est aberrant. Ils ont forcément les capacités à définir même grossièrement les caractéristiques d'un tel appareil. À quel moment ont-ils pu se dire que ça leur conviendrait, ou pire, qu'ils pourraient convaincre les Français de passer outre leurs besoins? Les caractéristiques générales du PANG sont connues depuis un moment. Ses EMALS, sa longueur totale... Pour des ingénieurs habitués à traiter des données de cette nature, et l'Allemagne n'en manque quand même pas a priori, avoir une idée générale de ce qui était possible ou pas du point de vue Français, était relativement aisé. Bon, sans doute pas à 2 tonnes près, mais quand même. Ils ne pouvaient donc pas ignorer les besoins de l'aéronavale Française et les caractéristiques que cela engendrerait pour le NGF navalisé. Alors qu'ils aient pu rêver à un avion de 16 17 18 tonnes au lieu de 15, pourquoi pas! ...Mais là on a le sentiment qu'ils veulent un F-22 ou un J-20 de 20 ou 22 tonnes... Il est clair qu'on ne pourra pas en France se payer un engin pareil en nombre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures il y a 45 minutes, Patrick a dit : Il est clair qu'on ne pourra pas en France se payer un engin pareil en nombre. On peut faire comme l'Allemagne : se les payer, mais les laisser pourrir au parking sans update. Sans volonté d'intervention, pas de MCO qui coute cher sur le long terme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures (modifié) . Modifié il y a 7 heures par mgtstrategy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures il y a une heure, Patrick a dit : (Désolé pas vu ta réponse tout à l'heure) Dans ce cas pourquoi se sont-ils seulement engagés dans cette affaire? C'est aberrant. Ils ont forcément les capacités à définir même grossièrement les caractéristiques d'un tel appareil. À quel moment ont-ils pu se dire que ça leur conviendrait, ou pire, qu'ils pourraient convaincre les Français de passer outre leurs besoins? Les caractéristiques générales du PANG sont connues depuis un moment. Ses EMALS, sa longueur totale... Pour des ingénieurs habitués à traiter des données de cette nature, et l'Allemagne n'en manque quand même pas a priori, avoir une idée générale de ce qui était possible ou pas du point de vue Français, était relativement aisé. Bon, sans doute pas à 2 tonnes près, mais quand même. Ils ne pouvaient donc pas ignorer les besoins de l'aéronavale Française et les caractéristiques que cela engendrerait pour le NGF navalisé. Alors qu'ils aient pu rêver à un avion de 16 17 18 tonnes au lieu de 15, pourquoi pas! ...Mais là on a le sentiment qu'ils veulent un F-22 ou un J-20 de 20 ou 22 tonnes... Il est clair qu'on ne pourra pas en France se payer un engin pareil en nombre. L'accord a été politique avant d'avoir impliqué les militaires. Mais nos exigences de compatibilité PANG + AS4NG ont été exprimées très vite. En revanche quand est arrivé la limitation de la masse à vide à 15t? Est ce vraiment justifié? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Pakal Posté(e) il y a 6 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 6 heures (modifié) Pour mieux y croire certains Allemands ressortent de leurs cartons des ébauches de prototypes des années 90, qui n'ont jamais vu le jour. https://x.com/chrisschmitz/status/1988986506749288625 Avion dit furtif avec soute et poussée vectorielle (2 axes) mais monodérive Modifié il y a 6 heures par Pakal 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Billion85 Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures Il y a 4 heures, gargouille a dit : Une nouvelle cellule plus furtive que celle du Rafale au mieux de l'état de l'art des années 2030, avec plus de carburant en soute, avec le pod intégré, avec des missiles AA en soute, ce ne serait pas suffisant ? Un KF-21EX français donc ? Ceux qu'on commence à appeler la génération 5.5. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures Sur la masse encore quelques interrogations: Si c'est par le PANG, ça doit pas être par le lancement non? Les EMALS ont été testées à 40 tonnes: https://www.naval-technology.com/news/hii-tests-new-emals-catapult-from-us-aircraft-carrier/ La masse au retour par contre peut être un soucis. Après il y a aussi la question de l'encombrement sur le pont d'envol Si c'est par les moteurs, on peut pas "juste" augmenter leur diamètre? On perdrait en efficacité? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures (modifié) il y a 16 minutes, hadriel a dit : Sur la masse encore quelques interrogations: Si c'est par le PANG, ça doit pas être par le lancement non? Les EMALS ont été testées à 40 tonnes: https://www.naval-technology.com/news/hii-tests-new-emals-catapult-from-us-aircraft-carrier/ La masse au retour par contre peut être un soucis. Après il y a aussi la question de l'encombrement sur le pont d'envol Si c'est par les moteurs, on peut pas "juste" augmenter leur diamètre? On perdrait en efficacité? les US c'est pas l'alpha et l'Omega des chariots électro magnétiques non plus, LSM ou LIM Modifié il y a 5 heures par MatOpex38 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures 1 hour ago, Pakal said: Pour mieux y croire certains Allemands ressortent de leurs cartons des ébauches de prototypes des années 90, qui n'ont jamais vu le jour. https://x.com/chrisschmitz/status/1988986506749288625 Avion dit furtif avec soute et poussée vectorielle (2 axes) mais monodérive c'est bien, qu'ils le fassent, ils ont tout, mieux que tout le monde. Et puis avec la retraite à 67 ans, ils sont tjs les memes au BE. Blague à part, le discours change en allemagne, c'est chouette. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures il y a 10 minutes, mgtstrategy a dit : c'est bien, qu'ils le fassent, ils ont tout, mieux que tout le monde. Et puis avec la retraite à 67 ans, ils sont tjs les memes au BE. Blague à part, le discours change en allemagne, c'est chouette. S'ils en sont à ressortir un vague projet d'il y a 30 ans .... il va falloir rappeler les retraités du bureau d'études Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures il y a 32 minutes, Alberas a dit : S'ils en sont à ressortir un vague projet d'il y a 30 ans .... il va falloir rappeler les retraités du bureau d'études Donc on a déjà une bonne base de travail entre les Mirage G8 et 4000 pour des biréacteur de presque 14 tonnes, on devrait arriver à avoir une masse à vide qui convienne aux allemands. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) il y a 3 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 3 heures Le FCAS devient le CFSN https://suv.report/aus-fcas-wird-cfsn/ Le Future Combat Air System (FCAS) entre dans une phase décisive. Huit ans après son lancement, le programme montre des fissures importantes entre les intérêts nationaux. Alors que la France lutte pour obtenir le contrôle majoritaire du Next Generation Fighter (NGF), l'Allemagne poursuit une autre approche : elle définit de plus en plus le FCAS comme un cadre d'interopérabilité et crée en parallèle sa propre base, le Combat Fighter System Nucleus (CFSN). À Berlin, les responsables ne considèrent plus le CFSN comme un simple projet parallèle, mais comme le successeur structurel du FCAS. L'objectif : fournir le premier Combat Cloud opérationnel d'Europe ainsi qu'une famille d'aéronefs collaboratifs sans pilote. Le débat Lors du sommet Air Force Tech Summit à Berlin, le colonel Andreas Rauber, responsable allemand du programme FCAS au BAAINBw, a livré une évaluation inhabituellement franche. Comme l'a initialement rapporté Defence-Network, il a présenté un graphique de la structure FCAS prévue : une structure équilibrée de composants multinationaux – un « équilibre mondial », comme il l'a appelé. « Cet équilibre global est désormais remis en question », a déclaré M. Rauber. « Plusieurs partenaires souhaitent de plus en plus traiter les avions et les systèmes sans pilote comme des actifs nationaux. Cela détruit complètement l'équilibre. C'est le principal défi à relever lors du passage à la phase 2. » Ces nouvelles exigences en matière de partage du travail compromettent fondamentalement le projet. M. Rauber a confirmé que Dassault et le nouveau ministre français de la Défense avaient récemment revendiqué à nouveau le contrôle majoritaire de certains domaines de conception spécifiques, contrairement aux accords de répartition des tâches conclus précédemment. L'Allemagne souhaite « poursuivre dans la configuration établie », a-t-il déclaré. « Mais si cela ne fonctionne plus, nous devrons envisager d'autres solutions. » Sa conclusion était pragmatique : « Oui, le programme doit se poursuivre. La question est simplement : comment ? » Une décision politique est attendue avant la fin de l'année. Ce qui reste du FCAS Au-delà de la rhétorique, le programme commun s'est réduit à son épine dorsale technique : le Combat Cloud et son architecture de données sous-jacente. Les responsables du BAAINBw définissent désormais le FCAS principalement comme un « cadre de coordination pour l'interopérabilité entre les systèmes nationaux ». Les démonstrateurs pour les capteurs et les liaisons de données restent actifs, mais le concept d'un NGF unique développé conjointement est largement abandonné. La feuille de route de l'armée de l'air allemande discutée à Berlin esquisse quatre objectifs centraux pour l'ère post-FCAS : CFSN Combat Cloud : le niveau national de commandement et de données constitue l'épine dorsale allemande du FCAS Combat Cloud étendu et garantit l'interopérabilité entre les réseaux alliés. Développement CCA : deux classes de systèmes sans pilote (4-5 t et 10 t) pour les rôles d'escorte, d'attaque et de brouillage. Intégration des plateformes existantes : l'Eurofighter EK, le F-35A et les futurs drones seront mis en réseau via la fusion des données. Next Generation Fighter : développement d'un successeur à l'Eurofighter, idéalement en coopération avec l'Espagne et/ou la Suède. Parallèlement, Berlin a entamé des discussions techniques avec les membres du GCAP au Royaume-Uni et en Italie afin d'explorer l'orientation de la liaison de données et l'interopérabilité entre le CFSN et l'architecture du système anglo-italo-japonais. L'objectif est d'étendre la compatibilité du Combat Cloud à l'ensemble des projets européens. L'alternative allemande : CFSN Lors du même sommet, Stefan Heltzel, chef du département FCAS au BAAINBw, a souligné la nouvelle orientation du programme. L'Allemagne a l'intention de « devenir le premier pays européen à mettre en service une plateforme de combat sans pilote », a-t-il déclaré, dans le cadre du programme CFSN. Ces systèmes, en fait des avions de combat collaboratifs allemands (CCA), seront le premier résultat tangible du CFSN. La classe des 4-5 tonnes se concentre sur la reconnaissance et la guerre électronique, tandis que la variante de 10 tonnes se concentre sur les missions air-sol et air-air. Les besoins globaux estimés par l'armée de l'air pour les CCA de plus grande taille s'élèvent actuellement à environ 400 systèmes. L'acquisition et les premières livraisons d'essai devraient commencer en 2029. L'Allemagne insiste sur le leadership national en matière de développement : au moins une ligne de production et une suite de systèmes de mission doivent être conçues et construites dans le pays. Dans le cadre du CFSN, le Combat Cloud sert de colonne vertébrale numérique qui relie les plateformes habitées et non habitées grâce à un échange de données cryptées, en totale compatibilité avec le réseau de missions fédérées de l'OTAN et les normes Link 16/22/MADL établies. Un responsable des achats de haut rang a résumé le concept en ces termes : « L'interopérabilité n'est plus un effet secondaire, mais un objectif principal. » Options potentielles Si l'accord trilatéral FCAS avec la France et l'Espagne échoue, l'Allemagne garde des alternatives ouvertes. La Suède s'est imposée comme le partenaire de remplacement privilégié. Le PDG de Saab, Micael Johansson, a récemment déclaré dans une interview accordée à Table.Briefings que son entreprise était « prête à explorer une future architecture de combat aérien commune avec l'Allemagne, y compris des systèmes sans pilote et des technologies d'avions de combat de nouvelle génération ». Bien qu'aucun accord formel n'ait été annoncé, les contacts au niveau opérationnel entre les industries allemande et suédoise se sont intensifiés. L'expérience de Saab en matière d'intégration de systèmes et de guerre électronique correspond étroitement à l'approche CFSN de l'Allemagne. Les coopérations existantes, telles que celles dans le cadre de l'Eurofighter EK, pourraient servir de passerelle technologique pour de futurs projets communs. La France fait cavalier seul Paris, en revanche, consolide son concept national NGF sur la base de la norme Rafale F5. Dassault Aviation poursuit le développement du F5 pour en faire une nouvelle plateforme équipée de systèmes basés sur un radar RBE2-XG amélioré, un nouveau design de moteur dans le cadre du programme T-REX et une interface pour la coopération avec des systèmes sans pilote. Les représentants du gouvernement français qualifient cette évolution de rentable et préservant la souveraineté industrielle. Cette décision exclut de fait les partenaires étrangers du futur développement français en matière de combat aérien et renforce le lien de la France avec sa base industrielle éprouvée à l'exportation. Si cela renforce la position de Dassault sur le marché et le contrôle national, cela limite également l'apport technologique et la portée du programme, en raison d'une coopération externe réduite et de contraintes budgétaires. Conclusion Le Future Combat Air System fonctionne désormais davantage comme un cadre politique que comme un programme unifié. Son héritage pratique devrait être partagé : la France poursuivra le développement d'un successeur souverain au Rafale de plus petite envergure et d'un éventuel successeur au nEURON-UCAV, tandis que l'Allemagne mettra en place le CFSN avec son propre avion de combat collaboratif et explorera un concept d'avion de combat germano-espagnol-suédois. Dans ce contexte, le CFSN vise à garantir que la prochaine génération de forces aériennes européennes ne soit pas créée dans une usine ou sous un seul drapeau, mais via des réseaux interconnectés et interopérables. 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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