wagdoox Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 Il y a 1 heure, BP2 a dit : Bref on ne se désendette pas : le ratio diminue juste parce que le dénominateur a augmenté. Ca revient au meme ! Quand tu as de la croissance, la masse de dette de diminue pas necessairement mais le ratio diminuera. Et c’est que lorsque l’emprunt arrive a son terme que la masse diminue reellement. inversement en cas de recession, ton endettement remonte meme si la masse de dette reste la meme. C’est le jeu ma petite lucette. Vous comprenez maintenant pourquoi je voulais de l’inflation (pas autant, les 2% par an minimum prevu par les traites m’allait tres bien). Il y a 5 heures, Ronfly a dit : Ok. Du coup c'est bon alors (à par pour nous avec tous qui augmente) On a de quoi se débrouiller tout seul pour faire le SCAF.... Par contre, la banque de France semble inquiète sur les années qui viennent et notamment la soutenabilité de la dette et de ses charges à la vue des défis qui nous attendent... et du besoin de réduire l'augmentation des dépenses, ce qui paraît compliqué en France. https://www.banque-france.fr/intervention/la-soutenabilite-de-la-dette-francaise-entre-hausse-des-taux-et-regles-europeennes Le programme rafale rapporte a la France. L’activite cree est plus importante que les resouces données (pour ce qui est de l’industrialisation, pas du service). d’ou l’interet d’exporter le rafale plus que d’en equiper l’aae. Mais il y en a toujours besoin. il en ira de meme pour le nfg. Le scaf en revenche est d’abord et avant tout un bien immateriel (le cloud en tout cas) qui rapportera finalement pas grand chose (sauf a trouver des applications civiles). ca explique aussi pourquoi les allemands se sentent floués. Les drones devraient etre des produits a « faible » valeure ajoutée. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 Il y a 2 heures, BP2 a dit : Peut être plus a celle de certaines monarchies du moyen orient. Ca commence bien : "reculé à 113,3 % à la fin du deuxième trimestre 2022, contre 114,7 % à fin du trimestre précédent" Ca se termine moins glorieusement : "Ce recul s’explique par la hausse en valeur du produit intérieur brut" Bref on ne se désendette pas : le ratio diminue juste parce que le dénominateur a augmenté. Mais il a augmenté principalement à cause de l'inflation, en valeur réelle on s'est bien désendetté, quelle importance que la France ait 3000 Milliards de dette si chaque Français a en moyenne un salaire annuel de 1 milliard? 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 (modifié) Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit : Mais il a augmenté principalement à cause de l'inflation, en valeur réelle on s'est bien désendetté, quelle importance que la France ait 3000 Milliards de dette si chaque Français a en moyenne un salaire annuel de 1 milliard? Je te réponds en privé, sinon on va se faire gronder car hors sujet Modifié le 26 septembre 2022 par BP2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 (modifié) Le compte rendu d'ESUT souligne la différence de priorités suite à la visite de M Lecornu à Berlin: FCAS pour la France, Ukraine pour l'Allemagne. Interprété par les Allemands, comme je le pressentais, comme un aveu de faiblesse sous-entendu ... https://esut.de/2022/09/meldungen/36919/ruestungskooperation-thema-beim-besuch-von-frankreichs-verteidigungsminister-in-berlin/ En fin de semaine dernière, la ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht, a reçu son homologue français, Sébastien Lecornu, en poste depuis le mois de mai. Entre autres choses, les entretiens ont porté sur le projet d'armement commun, auquel les deux hommes politiques se sont engagés. Alors qu'en Allemagne, les reportages sur cette réunion - y compris la page d'accueil du BMVg - tournent principalement autour de la guerre d'agression russe contre l'Ukraine, dans le pays voisin de la rive gauche du Rhin, l'accent est clairement mis sur les deux relations conjointes les plus complexes et les plus coûteuses projets d'armement : FCAS (Future Combat Air System) et MGCS (Main Ground Combat System). Au MGCS, la partie allemande porte la responsabilité principale. Avec le SCAF, la situation est exactement inverse : ici, le leadership du système revient au partenaire français, tant du côté militaire que du côté industriel. Le projet armée de l'air joue donc en France un rôle plus important que le MGCS, tant en termes de sécurité que de politique industrielle. A Paris, on craint que le partenaire de Berlin ne quitte le drapeau au FCAS. Les raisons en sont peut-être les coûts élevés, la complexité technologique, le projet concurrent britannique "Tempest" ou de nouveaux achats du F-35A "Lightning II" américain pour les forces armées allemandes. Le quotidien français « Ouest-France » écrivait au sujet du SCAF à l'occasion de la visite de Lecornus à Berlin : « Les négociations avec l'Allemagne ont été compliquées depuis le démarrage du projet en 2017 ». C'est pourquoi le ministre français a expliqué lors de la conférence de presse conjointe avec son homologue allemand à Berlin : "Beaucoup de choses ont été dites ou écrites ces dernières semaines. Je pense qu'on peut le résumer en une phrase : le SCAF est un projet prioritaire. » Lecornu a ajouté : « Ce projet sera mis en œuvre, on ne peut pas le dire plus clairement ! pourraient, ensemble Trouver des solutions au FCAS. "C'est un projet", a déclaré la ministre allemande, "qui doit être - et sera - un succès. Dans tous les cas, nous apporterons tous les deux notre contribution. » La dernière phrase sous-entend que la contribution des deux ministres à elle seule pourrait ne pas suffire. (.../...). S'agissant de l'ensemble de la coopération franco-allemande en matière d'armement, le ministre a déclaré : Se mettre en place ensemble et en interopérabilité "c'est l'avenir". Le programme de l'armée de l'air germano-française-espagnole FCAS, lancé en 2017 pour développer un "système de systèmes" (avions de combat polyvalents habités, avions d'escorte sans pilote, mis en réseau avec de nouvelles armes et systèmes de communication) qui sera prêt à l'emploi partout dans le monde. 2040, inclut Dassault Aviation, Airbus Defence and Space et Indra Sistemas impliqués. Fin août dernier, les trois gouvernements concernés ont signé un accord qui prévoit 3,6 milliards d'euros pour les études détaillées du "Projet Phase 1B", sur la base duquel un démonstrateur en état de navigabilité doit être construit d'ici 2025 et décollé deux ans plus tard. . Cependant, il n'y a toujours pas d'accord entre les acteurs industriels impliqués, donc cette phase de projet n'a pas encore commencé.(.../...) Modifié le 27 septembre 2022 par Pakal 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 Le 26/09/2022 à 08:55, BP2 a dit : Ca commence bien : "reculé à 113,3 % à la fin du deuxième trimestre 2022, contre 114,7 % à fin du trimestre précédent" Ca t'explique surtout pourquoi les taux courts sont moins élevés que les taux longs. Si çà n'était pas le cas le banquier perdrait de l'argent à cause de l'inflation et de donc de la valeur de son argent. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 Il y a 1 heure, Pakal a dit : Interprété par les Allemands, comme je le pressentais, comme un aveu de faiblesse sous-entendu ... Ca peut aller dans les deux sens, on parlerait pas de l’ukraine car c’est clairement pas a berlin que ca se jouera. Et berlin en parle pour ne surtout pas afficher sa faiblesse dans les programmes… Apres la demonstration de force du ministre envers les indus fr se transforme en demonstration de faiblesse en allemagne, c’etait une evidence dés qu’il l’avait dit. Maintenant que les allemands se sont fait plaisir le ministre n’aura d’autre choix que de suivre les industriels. Ces derniers se feront un plaisir de parler de lui en bien. Probleme réglé, merci les allemands. il y a 32 minutes, herciv a dit : Ca t'explique surtout pourquoi les taux courts sont moins élevés que les taux longs. Si çà n'était pas le cas le banquier perdrait de l'argent à cause de l'inflation et de donc de la valeur de son argent. Ca a toujours ete le cas. Plus tu rembourses rapidement moins le credit est cher. les taux sont le cout de la « location » de l’argent, plus tu loues longtemps plus tu paies. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 il y a 3 minutes, wagdoox a dit : Ca a toujours ete le cas. Plus tu rembourses rapidement moins le credit est cher. les taux sont le cout de la « location » de l’argent, plus tu loues longtemps plus tu paies. Oui bien sûr mais tu paies un risque et ce risque c'est l'inflation, c'est à dire le risque pour le banquier que son argent perde de la valeur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 il y a 32 minutes, herciv a dit : Ca t'explique surtout pourquoi les taux courts sont moins élevés que les taux longs. Si çà n'était pas le cas le banquier perdrait de l'argent à cause de l'inflation et de donc de la valeur de son argent. Ca a toujours ete le cas. Plus tu rembourses rapidement moins le credit est cher. les taux sont le cout de la « location » de l’argent, plus tu loues longtemps plus tu paies. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 27 septembre 2022 Share Posté(e) le 27 septembre 2022 Ce serait bein d'arrêter le HS svp ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Chimera Posté(e) le 28 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 septembre 2022 Trappier ce jour devant la commission Defense de l'AN, il continue à mettre des claques, ses commentaires à partir de 3:33:00. https://videos.assemblee-nationale.fr/video.12193774_6333ef73a3e49.commission-de-la-defense--auditions-diverses-28-septembre-2022 Citation Je rappelle que dans tout le monde industriel, il y a un maitre d'ouvrage qui paye et qui décide, qui donne le contrat, qui définit la feuille de route. Deux, il faut un architecte. Est-ce que vous avez vu dans le monde des produits qui sont fabriqués avant d'etre dessiné sans un architecte ? C'est pas possible. Trois, il faut un maitre d’œuvre, vous pouvez ne pas en prendre quand vous construisez votre maison mais vous savez ce que ça veut dire... Donc il faut une maitre d'ouvrage qui s'engage et un maitre d’œuvre. Et ensuite vous avez des corps de métiers piloté par le maitre d’œuvre et qui sont des gens compétents; quand vous choisissez un plombier, vous choisissez le meilleur au meilleur prix. Si ces règles ne sont pas respectées, ça ne marchera pas." 1 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 29 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 septembre 2022 (modifié) Il y a 16 heures, Chimera a dit : Trappier ce jour devant la commission Defense de l'AN, il continue à mettre des claques, ses commentaires à partir de 3:33:00. https://videos.assemblee-nationale.fr/video.12193774_6333ef73a3e49.commission-de-la-defense--auditions-diverses-28-septembre-2022 Bon, il va y encore y avoir beaucoup de choses à retirer et retranscrire de ces auditions. Voilà donc un verbatim des propos liminaires de Trappier, avant les questions, avec de rares corrections parce que parfois la syntaxe et Trappier ça ne fait pas deux, ses pensées allant plus vite que ses propos. Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, merci de nous recevoir dans ce format pour pouvoir répondre principalement à vos questions.Je vais faire un propos que j'essaierai de ne pas faire trop long. D'abord, je voudrais pas sous-estimer la nouvelle commission de la défense, puisqu'on s'adresse à une nouvelle commission de la défense, mais le fait majeur de l'année c'est effectivement comme vous l'avez rappelé le retour de la guerre en Europe. Et en particulier en Ukraine face à un pays qui s'appelle la Russie et que nous connaissons bien, de par l'histoire. Je pense que de ce côté là la mission d'information qui avait eu lieu il y a quelque temps sur la préparation à la haute intensité était non seulement justifiée je pense mais presque prémonitoire. Et une des conclusions de cette mission a été qu'il faudrait revoir les formats et surtout la massification des équipements si on était engagés nous-mêmes dans une guerre ce qui n'est pas le cas aujourd'hui mais qui est une préparation à cette potentialité. Je pense que nous vivons depuis la chute du mur sur une politique, du moins jusqu'à la fin de l'année dernière, dite des dividendes de la paix, c'est-à-dire d'être capables d'éviter la guerre, et en particulier la guerre en Europe, et ceci a conduit de nombreuses lois de préparation militaires dans le déclin des budgets. Et donc avec quand même une priorité qui était de préserver la technologie, préserver le développement de matériels du futur, donc préparer le futur, mais avec des formats un petit peu réduits par rapport à ce qu'aurait pu être la demande face à une situation plutôt de crise. Donc la dernière loi de programmation militaire, 2017-2022, celle qui est en cours, a essayé de corriger déjà ce gap de capacité, ces lacunes capacitaires, et donc on l'a souvent appelée dans notre jargon, une LPM de rattrapage. Rattrapage veut pas dire que le tout est rattrapé, mais en tout cas on a tous noté l'effort qui avait été fait dans cette nouvelle loi de programmation militaire, qui se termine, ce qui va ouvrir la voie à une nouvelle loi de programmation militaire et des budgets associés. Cette future loi je pense que l'industrie y contribuera, fortement, et on est tout à fait prêts à y travailler, en particulier avec la DGA et j'en reparlerai dans cette problématique que vous avez exposée, sur l'économie de guerre. Je voudrais d'abord faire un préambule sur, parce que c'est finalement la première de vos questions, et c'est ce que j'avais préparé, sur l'état de l'industrie. État de l'industrie, virgule, et état de l'industrie de défense. Mais on va commencer par l'industrie, et comme vous le savez, j'ai une autre casquette de l'UIMM, ce qui m'amène à beaucoup voyager en territoire et à rencontrer, dans les territoires, de nombreuses PME, organisées sur ces territoires et qui contribuent fortement à notre industrie. Nous sortons d'une crise majeure le Covid vous le savez tous, dans laquelle le "quoi qu'il en coûte" a permis de préserver un certain nombre de compétences et de capacités, mais a néanmoins affaibli le tissu industriel d'une manière générale. La reprise a été forte, cette reprise ayant été forte, la crise que nous avons traversé jusqu'à aujourd'hui était une crise, c'est d'ailleurs toujours une crise, de l'offre. C'est-à-dire finalement y a plus de demande que d'offre, c'est vrai en France et c'est vrai dans beaucoup d'autres pays, ce qui a créé des pénuries. Pénuries de composants liée très directement à la crise du Covid en Asie, crise d'un certain nombre de demandes qui ne pouvaient pas être livrées, et donc l'inflation a aussi immédiatement augmenté compte-tenu de cette pression. Qui dit inflation, qui augmente d'ailleurs un peu moins en France que dans d'autres pays en Europe, il faut le noter, c'est tant mieux, mais malgré tout une tension à haut niveau, et ça a créé aussi des tensions sur nos salariés et sur les problématiques du pouvoir d'achat des français. L'arrivée de la guerre en Ukraine, à ce moment-là précis il y a 6 mois, a donc renforcé cette problématique de pénurie. Pénurie des matières premières comme vous l'avez dit, on est venus vous en parler, cette pénurie reste. C'est-à-dire que c'est toujours très difficile de, je prends l'exemple aéronautique, de trouver du titanium. Mais on y arrive, mais on y arrive à court terme. C'est-à-dire qu'en réalité on arrive pas à faire des stocks aussi importants que ça, n'oublions pas qu'on passe pratiquement d'une fourniture russe à une fourniture américaine. Donc c'est pas tout à fait pareil, heureusement, mais quand même ça pose la problématique de mettre en place des nouvelles filières pour aller acheter du titane et surtout le traiter avant qu'il soit utilisable par exemple par l'aéronautique. Mais c'est vrai aussi de l'acier, où les aciéries ont beaucoup baissé de production etc, l'Ukraine s'est effondrée, la Russie, et donc y'a eu tension soudaine. La transition énergétique a mis la tension sur des matières comme le cuivre, comme le nickel, qui étaient aussi, bon voilà... Donc... ça reste. ça reste un sujet. L'industrie de défense y arrive, face à ces pénuries, mais c'est compliqué. Pénurie de main-d'oeuvre. Alors, c'est un peu moins vrai dans les grands groupes parce que les conditions de rémunération sont meilleures, les conditions sont meilleures en général dans les grands groupes. Mais c'est beaucoup plus difficile dans les territoires, dans les PME en particulier, où le problème de l'emploi est un sujet compliqué, et où toutes les PME cherchent à embaucher. Dans notre industrie, et dans notre industrie de défense en particulier, on cherche aussi des gens compétents. Le geste de la main, la capacité à piloter des robots, ce sont de la main d'oeuvre de haut niveau, et donc on a cette problématique de la formation qu'on ne peut pas dans l'immédiat traiter, mais qu'on essaie en amont de faire venir avec des écoles de production, et tout un tas d'organisations, et même des grandes sociétés qui s'organisent pour former qui des chômeurs, qui des jeunes, qui voudraient venir dans nos entreprises. Le vrai sujet du jour, et je dirais du mois de septembre, c'est le prix de l'énergie. Vous n'imaginez pas la détresse, et j'ose utiliser ce mot, j'utilisais le mot "inquiétude" jusqu'à il y a quelques jours, j'utilise maintenant le mot de "détresse", d'un certain nombre de nos PME en territoire. Elles peuvent être dans l'industrie de défense mais elles sont dans l'industrie en général. Car, ce coût, qui explose, quand les renouvellements de contrats de l'électricité, et de gaz, interviennent, c'est des coûts qui vont jusqu'à multiplier par dix les factures. Alors on l'a vu dans certaines industries de la verrerie c'est juste insupportable et donc on met la clé sous la porte, mais je peux dire qu'hier j'étais en Gironde, dans le territoire girondin, avec l'UIMM girondins, y'avait toute l'assemblée générale des PME qui était là, et effectivement, cette tension nouvelle, supersede (sic) toutes les autres. Donc c'est le sujet du moment, le prix de l'énergie. Comment on va faire pour que le prix de l'électricité, certes capé pour nos concitoyens, capé pour les électro-intensifs, mais pas forcément capé pour un certain nombre de petites sociétés, et puis le prix du gaz, qui aide à faire de l'électricité, malheureusement mais c'est comme ça, et le prix du gaz de manière générale pour l'industrie. Donc la sobriété n'est même plus le sujet, tout le monde va essayer de se serrer la vis, il va même y avoir une sobriété forcée, puisque certains vont soit mettre la clé sous la porte soit arrêter de produire compte-tenu du coût de production. Donc ceci va affaiblir l'industrie, et n'oubliez pas que l'industrie de défense est totalement tributaire de l'industrie en général. On a des métiers qui font que l'on travaille très directement dans la métallurgie, que ça soit l'aérien, le marine ou le terrestre. Donc ceci est le sujet réellement du moment qui fait que notre tissu industriel est mis en difficulté. Donc aux deux questions que vous avez posées, et je répondrai pas à la place de mes collègues néanmoins je donnerai une tendance: est-ce que ça va être plus long? Pour l'instant on se bat pour essayer de faire face à toutes les pénuries. Donc je dirais que la performance unique de l'industrie de défense aujourd'hui c'est d'arriver encore à livrer à l'heure. C'est un miracle. Alors on nous demande d'essayer d'aller plus vite... Donc je le dirai après on va s'inscrire dans des groupes de travail pour essayer de réduire les cycles ou de trouver des méthodologies pour réduire les cycles, mais c'est dans l'instant, difficile. L'augmentation des prix. Ben je vais vous dire... tout le monde le dit, il faut augmenter les prix, parce qu'il faut augmenter les salaires, ce qui ne me paraît pas complètement idiot non plus, enfin... il faut augmenter les salaires parce qu'il y a une inflation forte et c'est normal vis-à-vis de nos salariés. On augmente les salaires, la matière première augmente, le prix de l'énergie augmente, je vois pas comment on augmente pas les prix. Donc y'a bien une problématique de prix qui va arriver. Est-ce que c'est du niveau du coût de l'inflation, et puis ça veut dire quoi le coût de l'inflation, est-ce que c'est le 5.6% 5.7% de fin août cumulé sur un an, ou est-ce que ça va être plus, ou est-ce que la récession va faire en sorte que enfin l'inflation, enfin, soit freinée avec des taux d'intérêts etc? On va le voir. Le secteur bancaire c'est aussi un sujet. Alors je vais y venir au secteur bancaire parce qu'effectivement nos PME, dans toutes nos filières, elles ont à rembourser en général les PGE (nb: prêts garantis par l'état), ce qui est normal, y'a rien à dire, selon les mécanismes que vous connaissez bien. Elles font face à une augmentation de l'offre, augmenter l'offre c'est quoi, c'est augmenter le BFR (Besoin en fonds de roulement), parce que quand vous augmentez l'offre vous devez d'abord investir pour mettre plus de gens avant d'être payé, donc c'est l'augmentation du BFR. C'est l'augmentation de l'énergie qui devient complètement dingue, donc quelque part une difficulté en cash qui va se traduire immédiatement par des problématiques de risques de mises en faillites d'un certain nombre de tissus. Donc je rappelle que nous GIFAS (nb: Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) pendant le covid, on avait mis en place une tour de contrôle pour essayer d'identifier ces problématiques-là. Elle est restée active, parce que le covid s'est pas arrêté du jour au lendemain, elle est active, et bien sûr elle va opérer complètement pour aider. Et les quatre grands du domaine de l'aéronautique (nb: Airbus Dassault Safran Thalès) avaient mis un fond qui permettra à ces sociétés qui étaient en difficulté, soit de se consolider, soit un apport de fonds propres pour passer ce cap, sachant que les carnets de commande sont pleins. Donc c'est pas une faillite par manque de commandes. La DGA avait aussi mis en place un fond, et je pense qu'elle va le réactiver, en tout cas ça fait partie des travaux actuels, pour identifier, ceux qui sont pas forcément... je pense le GICAT (nb: Groupement des industries françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres) et le GICAN (nb: Groupement des Industries de Construction et Activités Navales) je pense, complèteront ce que je dis. Sur la problématique de l'économie de guerre, alors il y a une problématique... il faut qu'on fasse venir de la main d'oeuvre. Donc il faut être attractifs. Je l'ai dis, a priori on est plutôt pas mal payés dans les métiers qui sont ceux de l'industrie de défense, que ce soit terre air mer. Mais je vous rappelle qu'il y a encore un an, on se battait y-compris avec vous, en tout cas on exposait le problème devant vous et vous nous souteniez, sur le fait qu'à Bruxelles, on faisait de la taxonomie sociale. Taxonomie sociale c'est je rappelle: "ah bah vous vous pouvez pas être dans la taxonomie sociale et puis vous faites des armements, donc c'est pas bien". C'est quand même incroyable, c'est-à-dire que nous industriels de la défense, travaillant pour notre propre pays, travaillant pour l'Europe dans certains programmes européens, on est montrés du doigt, stigmatisés, parce qu'on est une industrie de défense. C'est vraiment à se taper la tête contre les murs. Nous on s'attendait plutôt à avoir des médailles. C'est plutôt normal d'avoir des médailles quand on contribue à la souveraineté de son pays. Alors ça a été mis un peu de côté... je mets des grands guillemets évidemment et c'est pas cynique ce que je vais dire, "grâce à la guerre en Ukraine". Ça a permis d'ouvrir les yeux de ceux qui ne faisaient qu'écouter ou regarder ce que leur montraient les ONG basées toutes à Bruxelles. Donc cette taxonomie sociale on en parle moins, je suis pas sûr qu'elle soit pas encore active. Et sa première conséquence, qui va rejoindre, vous allez voir, mon propos d'avant, c'est les financements ; j'ai même vu, je suis désolé de vous le redire, des papiers de la banque de France qui stigmatisaient l'industrie de défense en France. Donc, alors, ça a été corrigé, c'est maintenant écrit d'une manière telle que ça peut éviter les industries de défense, ceci dit ça maintient le doute. Ça maintient le doute et aujourd'hui, certaines banques, certains fonds, continuent à exclure les industriels de la défense quand il s'agit de demander des prêts, et donc de couvrir ces besoins en fonds de roulement, alors que les carnets de commande sont pleins, ce qui est dramatique dans l'instant à cause du renchérissement du prix de l'énergie. Donc ce sujet n'est pas complètement terminé. Et c'est pas les grands hein, c'est pas le problème de Dassault, c'est pas le problème, je suppose, de Naval Group. Mais c'est le problème de toute la supply chain. S'ils n'acceptent plus aucun financement, ça sera compliqué. Les cinq champs dans lesquels nous travaillons, c'est bien sûr maintenir la recherche et la technologie. C'est fondamental pour avoir de l'avance de continuer à travailler dans ces domaines-là, même si ça ne couvre pas les besoins à très court terme, ça couvre les besoins dans le futur. Les grands programmes, dans leurs deux aspect, les développements, mais aussi la production, comment on massifie et donc comment on produit plus dans des délais qui sont toujours plus courts, voulus, compte-tenu du fait que la crise arrive vite. Dans ce domaine des grands programmes, le sujet de l'exportation dont on avait parlé, je fais juste une aparté, il est évident que sans l'export on a pas les nécessaires volumes. Donc on a besoin de l'export. Deuxièmement c'est pas simplement un problème de volume, c'est aussi un problème d'engagement de la France vis-à-vis de partenariats stratégiques, voulus, dans lesquels nous sommes nous derrière engagés à fournir les matériels pour alimenter ces partenariats stratégiques. Donc l'export est clé, je vois pas honnêtement entre nous un export décidé à Bruxelles. Parce que si vous voulez que 26 pays donnent leur avis, ça sera le principe du plus petit commun multiple, c'est-à-dire personne, y'en aura bien un qui dira non. Moyennant quoi comme ça sera 1 sur 26, ça bloquera l'export. Donc nous ne sommes pas d'accord et nous avons alerté, en particulier c'était l'idée de certains allemands, puisque les groupes mêmes de défense allemands, d'industrie de défense allemands, préconisaient de faire ça à Bruxelles, en espérant que ça soit plus facile d'exporter à partir de Bruxelles qu'à partir de Berlin. Ce sujet est un des sujets majeurs pour s'engager dans les grands programmes de coopération du futur pour être sûr que les propos de la ministre de la défense peuvent aller dans le bon sens. Encore faut-il s'en assurer et garantir que ça sera sur le long terme. Je rappelle qu'un programme de coopération débutant aujourd'hui c'est dans 20-30 ans qu'on fera l'export. Donc il faut avoir des engagements dans ce domaine-là. Sur l'Europe, nous sommes tout à fait associés à ce qui a été le fond européen de défense. On l'a préparé. Et donc on a accueilli tous positivement le fond européen de défense, j'y mets juste un bémol, c'est que le cursus contractuel actuel voulu par la commission, est quand je dis peu praticable, pratiquement pas praticable aujourd'hui. Donc on maintient des discussions sur ce qu'on appelle un "grant agreement", pour permettre de faire en sorte que les projets qui ont été décidés ou qui sont en train d'être décidés, soient capables d'être contractualisés, au risque d'arrêter sinon d'arrêter assez rapidement ces initiatives qui sont pourtant accueillies favorablement par nous. Le dernier point c'est le soutien. Donc le soutien nous sommes mobilisés depuis le premier jour de ce guerre vis-à-vis de nos forces armées, pas parce que nos forces armées font la guerre, mais parce que, elles sont venues renforcer les pays limitrophes de la russie dans les opérations que vous connaissez, et donc immédiatement nos équipes se sont mises à leur disposition pour imaginer des améliorations de disponibilité ou des astuces pour arriver à augmenter ça. Sur l'économie de guerre, j'en viens maintenant très concrètement à ce qui a été fait, donc les trois groupements regroupés dans le CIDEF (nb: Conseil des Industries de Défense Françaises) se sont organisés avec la DGA pour mettre en place des groupes de travail de réflexion qu'on a présentés au ministre lors de la réunion dont vous avez parlé. Donc ces groupes de travail vont aller sur plusieurs sujets, ça a été rappelé. Comme on travaille avec les armées pour avoir un besoin le plus ajusté possible? pas en rajouter, ou du moins faire des bons choix coût-efficacité, et donc ça c'est très important. La problématique contractuelle, comment on peut aller plus vite dans la contractualisation? Et donc on a aujourd'hui des règles, l'instruction 1618 que vous connaissez (nb: https://www.legifrance.gouv.fr/circulaire/id/44542) qui peut peut-être être adaptée, d'ailleurs y a des modes dérogatoires je pense qui peuvent peut-être être utilisés, donc on y travaille dans des groupes de travail. La supply chain, on en a parlé tout à l'heure, la surveillance de la supply chain pour vérifier qu'il n'y a pas effondrement. La mise en place, aussi, de filières d'approvisionnement de la matière première, stratégique, à nos industries de défense, pour regarder comment, entre la fourniture, la logistique, on peut ne pas se retrouver en situation de pénurie. La constitution de stocks pour essayer d'avancer et de produire plus vite si déjà la matière première et un certain nombre de pièces primaires ont été préparées. L'augmentation des cadences, ce qui a été fait par certains, moyennant la capacité à avoir la main-d'oeuvre ad-hoc, parce qu'il y a pas qu'un problème d'outils (nb: lapsus, il voulait dire "main d'oeuvre") mais il y a aussi des problèmes d'outils, c'est-à-dire dupliquer d'une certaine manière les outillages, pour être capables de produire plus. Tous ces sujets sont bien sûr traités dans le groupe de travail que nous avons mis en place avec les DGA, et dont les premiers résultats sortent et doivent sortir tout au long de la fin de cette année. Voilà ce que je voulais vous dire en propos liminaires. Je rajoute pour le compte du GIFAS, que l'arme aérienne, j'ai pas besoin de vous le rappeler, est fondamentale dans la constitution de ce genre de conflit, c'est pas très facile à lire aujourd'hui en Ukraine parce que le ciel n'a pas été maîtrisé par l'un ou l'autre des adversaires, mais qu'en général toute opération terrestre ou navale nécessite d'avoir un contrôle du ciel pour éviter les pertes trop fortes. Donc ça ce sont bien sûr des avions de combat. Le ravitaillement des armées, être capables de déployer des armées, avec tous nos avions de type A400M. Les opérations de soutien aux forces armées sur le terrain, à base d'hélicoptères, à base d'avions de combat. L'espace, le renseignement avec les satellites qui sont des éléments-clés aujourd'hui du champ de bataille, et tout ce qui est avion d'intelligence et de reconnaissance qui sont nécessaires. Tous ces domaines-là intéressent bien sûr l'ensemble des industriels du GIFAS, et sont du domaine de l'excellence de la France. La suite avec les réponses de Trappier aux remarques et questions, quand je pourrai ou si quelqu'un d'autre veut s'y coller. Modifié le 29 septembre 2022 par Patrick 3 16 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 29 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 septembre 2022 Il est vraiment bien ce petit. 1 8 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 29 septembre 2022 Share Posté(e) le 29 septembre 2022 il y a 8 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Il est vraiment bien ce petit. Trappier ... Bienvenue dans le monde réel . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 Ca va probablement parler du SCAF https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2QV1I1/entretien-scholz-macron-lundi-a-berlin-dit-l-elysee.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 Je pense que les histoires de tuyau percé seront prioritaires. 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 Le 29/09/2022 à 09:07, Picdelamirand-oil a dit : Il est vraiment bien ce petit. Bah... Il a surtout eu la chance de faire des stages dans de bonnes équipes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 Il y a 1 heure, Deres a dit : Je pense que les histoires de tuyau percé seront prioritaires. Il y a quelqu'un qui a pété une durite? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 30 septembre 2022 Share Posté(e) le 30 septembre 2022 il y a 8 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Il y a quelqu'un qui a pété une durite? pas de problèmes de vessies, mais des gaz sur le Nordstream (1 et/ou 2) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
scrat s16 Posté(e) le 1 octobre 2022 Share Posté(e) le 1 octobre 2022 ... qu'on pourrait renommer Flatulator 1 et 2... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Obelix38 Posté(e) le 1 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 octobre 2022 (modifié) il y a une heure, scrat s16 a dit : ... qu'on pourrait renommer Flatulator 1 et 2... Ou "Guerre et Pets" . . . (Source :) Révélation Modifié le 1 octobre 2022 par Obelix38 lien twitter qui avait sauté 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 1 octobre 2022 Share Posté(e) le 1 octobre 2022 http://www.opex360.com/2022/09/30/lespagne-lance-une-etude-pour-definir-les-concepts-operationnels-du-systeme-de-combat-aerien-du-futur/ En effet, le 28 septembre, le ministère espagnol de la Défense a lancé une étude visant à définir le « Concept des opérations » [CONOPS] du SCAF en y impliquant les principaux industriels concernés, dont Indra, Airbus SAU, ITP Aero et le consortium SATNUS [qui réunit Sener, GMV et Tecnobit]. Il s’agit, a expliqué le ministère espagnol, de « définir le programme NGWS/SCAF dans les prochaines étapes de la maturation technologique et de développement de démonstrateur » en prenant en considération les « évolutions possibles des défis auquels l’Ejército del Aire sera confrontée » ainsi que les « solutions possibles pour lui permettre d’y faire face ». À noter que l’illustration fournie par le ministère espagnol de la Défense représente un avion de combat de nouvelle génération similaire à celui qu’avait dévoilé Airbus Defence & Space pour le projet NGWS [Next Generation Weapon System], envisagé en 2016 par Berlin pour remplacer les PANAVIA Tornado… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 1 octobre 2022 Share Posté(e) le 1 octobre 2022 Il y a 12 heures, Picdelamirand-oil a dit : Il y a quelqu'un qui a pété une durite? Oui, l'Allemagne, deux "durites" ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 1 octobre 2022 Share Posté(e) le 1 octobre 2022 (modifié) On 9/28/2022 at 9:52 PM, Chimera said: Trappier ce jour devant la commission Defense de l'AN, il continue à mettre des claques, ses commentaires à partir de 3:33:00. https://videos.assemblee-nationale.fr/video.12193774_6333ef73a3e49.commission-de-la-defense--auditions-diverses-28-septembre-2022 Le sourire narquois du président de la commission à 04:07:xx en dit beaucoup... Modifié le 1 octobre 2022 par Asgard 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 1 octobre 2022 Share Posté(e) le 1 octobre 2022 Il y a 18 heures, Julien a dit : Ca va probablement parler du SCAF https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2QV1I1/entretien-scholz-macron-lundi-a-berlin-dit-l-elysee.html Ca se passera à Berlin et non en France, c'est dommage car ça peut rajouter situation de faiblesse s'il reste des points durs à négocier Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 1 octobre 2022 Share Posté(e) le 1 octobre 2022 il y a 3 minutes, Pakal a dit : Ca se passera à Berlin et non en France, c'est dommage car ça peut rajouter situation de faiblesse s'il reste des points durs à négocier Que veux tu qu'ils "négocient" sur le SCAF? Ils vont faire de la politique ... pas de l'industrie! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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