BP2 Posté(e) le 30 novembre 2022 Share Posté(e) le 30 novembre 2022 il y a 3 minutes, wagdoox a dit : C’est pas l’element bloquant. Le gouv allemand a envoyé chier les industriels en disant en gros « faites du matos fiable avant de demander plus ». honnetement la position du gouv allemand est incomprehensible. Il defend les industriels allemands tout en les faisants passer pour des quiches. Le gouvernement allemand du jour ne me donne pas beaucoup l'impression de maitriser ses sujets. Remarquez que c'est pas spécifiquement allemand.... Il y à 40 ans nos hommes politiques et élites issues des grands corps voyaient à 20 ou 30 ans, et plutôt avec acuité. Maintenant ca regarde à 12 mois max. Et ce à peu prés partout en occident. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Pakal Posté(e) le 30 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 novembre 2022 (modifié) Cela trahit plutôt le bras de fer entre la Luftwaffe, le Gouvernement et Airbus arbitré par les Américains: T0 Luftwaffe: j'ai besoin de 90 avions pour remplacer mes Tornados; Airbus T0+6 mois: j'ai ce qu'il vous faut avec cette toute nouvelle version de l'Eurofighter sur papier glacé qui fait Papa Maman; Luftwaffe: Nein Danke ! Gouvernement T0+18 mois: lançons un appel d'offre entre l'Eurofighter, le Rafale, le Gripen, le F18SH; Luftwaffe: Non entre l'Eurofighter, le F18SH, le F15 et le F35; Gouvernement: pas le F35 car ce serait franchir une ligne rouge pour la coopération avec les Français; Luftwaffe T0+24 mois: Au fait j'avais oublié, l'Otan nous demande que ce nouvel avion, à l'instar des Tornados, soit compatible avec leurs vieilles B61 à gravitation. Ca sera donc entre le F15 et le F35; Gouvernement T0+30 mois: Non. Demandons plutôt aux Américains de certifier la B61 sur l'Eurofighter et sur le F18SH; Américains T0+36 mois: Sur le F18SH pas de problème, mais sur l'Eurofighter ça vous coutera un bras et ça sera pas avant une dizaine d'années ; Gouvernement T0+42 mois: Zut il ne reste plus que le F18SH, Entamons les négociations avec Boeing; Américains T0+48 mois : Ah on est vraiment désolé mais la certification de la B61 sur F18SH n’est plus possible, mais pourquoi ne prendriez-vous pas plutôt des F35, il est déjà certifié B61 ? Luftwaffe : Youpee ! Mais faites vite car mes Tornados tombent en ruine. Au passage si vous pouviez rajouter cette liste exhaustive d’armements US pour que mes F35 puissent faire aussi de l’Interception, du CAS, du SEAD etc ce serait super… Gouvernement T0+54 mois: Tant pis pour les Franzosen, pour une première commande de 35 zincs ils ne vont pas nous faire ch… Hallo Herr Biden quel serait ton meilleur prix pour tes F35 ; Américain T0+60 mois: Voici le prix catalogue, mais faites vite car avec les nouvelles commandes de la Suisse, Finlande, Pologne, Corée, Japon, etc , et mes cadeaux à Israël ... je ne pourrais pas vous garantir d'être servi avant X années; Gouvernement T0+66 mois: C'est où qu'on signe? T0+72 mois Airbus : Et moi... Modifié le 30 novembre 2022 par Pakal 3 1 12 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 30 novembre 2022 Share Posté(e) le 30 novembre 2022 Bon résumé. Sauf que le Rafale n'a jamais été considéré à aucun moment pour le remplacement des Tornados. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 30 novembre 2022 Share Posté(e) le 30 novembre 2022 Article du Financial Times ce jour: Franco-German fighter jet project still faces turbulence Macron and Scholz declarations are no guarantee of trouble-free collaboration on defence programme, Peggy Hollinger Citation Twice in two weeks French and German politicians have declared the end of a long impasse in their project to deliver one of the most complex fighter programmes in the world — a system of systems combining aircraft, drones and advanced communications. And twice they have been put in their place by Dassault Aviation, the French aerospace and defence company that will lead the core part of the programme — the fighter jet itself. Eric Trappier, Dassault’s chief executive, last week dismissed declarations by French president Emmanuel Macron and German chancellor Olaf Scholz that agreement had been reached on building a prototype as a “pseudo-political announcement”. A few days later the company again insisted (opens a new window)no industrial accord had been signed after comments by the French prime minister Elisabeth Borne in Germany. Dassault plays hard ball and always has done. Deeply integrated into both the French political and military establishments, it is supremely confident in its role as guarantor of France’s sovereignty in combat aircraft. Majority controlled by the Dassault family, the company has always displayed a certain independence from the norms of corporate diplomacy when it comes to telling politicians what it thinks. But it is a good reminder that whatever the politicians say, they will need arch rivals Dassault and Germany-based Airbus Defence and Space to play nicely if they want Europe’s biggest defence project to succeed. The two companies have long been bitter rivals — dating back to when Airbus held a significant stake in the much smaller aerospace group as a proxy for the French government. Over the past year they have been fighting tooth and nail over how to share intellectual property on the future fighter and development of the crucial flight control system. Those battles — at times overly emotional, according to people involved in the project — have already delayed progress by a year. To be fair, the politicians were not entirely wrong. There has been some progress on two obstacles to the so-called demonstrator phase. It seems that Dassault’s own proposed flight control system will be used for the prototype, according to several people with knowledge of discussions. And second, an apparent compromise has been secured in an entirely separate Franco-German programme to develop a future tank. Germany’s Bundestag has always insisted that the fighter and tank projects run in parallel, to ensure the country has the lead in one of the collaborations. Now the expectation is that an industrial agreement on the so-called Phase 1B of the future fighter programme could be signed within days. But this does not guarantee a trouble-free future for the project, where Spain is also a partner. While Dassault may have won the battle over the prototype, everything is still to play for in the next phases of the programme. For example, Airbus still expects to be involved in developing the flight control system to be used for the actual aircraft. As this critical system is unlikely to be developed completely from scratch, that will require some sharing of Dassault’s IP — which the French company remains viscerally opposed to. Meanwhile, Germany’s Bundestag continues to insist on an equal sharing of the technological benefits of the programme. There is no evidence that either side has materially changed its position. Politicians may have thought they could accelerate things with a public statement after a few grudging concessions. But Dassault will not be bounced into anything. Its Rafale fighter is selling like hot cakes, helped by government support. With constant upgrades it is good for a few more decades, says Trappier. The company can afford to wait things out, if need be. At best the agreement that will be signed by Dassault and Airbus simply buys time for the two sides to carry on negotiating over the bigger spoils of the programme. The hope seems to be that once they start working together, the engineers rather than politicians or top management will develop the positive momentum needed to carry the project to fruition. It is a big gamble. Politically, the collaboration is important — a key pillar of Europe’s ambition for greater strategic autonomy in defence. But that is not necessarily the industrial perspective. Neither Airbus Defence and Space, nor Dassault, would have chosen the other as a partner for a new fighter programme. It is difficult to see how “pseudo-political announcements” will change that. peggy.hollinger@ft.com 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 30 novembre 2022 Share Posté(e) le 30 novembre 2022 https://www.ft.com/content/ea65e8b5-9b27-4af3-be0a-b697cf13690b Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Le 27/11/2022 à 22:34, Tetsuo a dit : et sur quoi tu te bases pour affirmer ça ? Masquer le contenu moi je me base comme dis plus haut. qu on sait déjà ce qu on vaut . pas besoin de parlementaires pour étudier la question . posez la directement à Trappier . que si un truc ou on est aussi fort que de construire des avions , c'est de pondre des colloques , des grenelles , consultations etc... qui mènent toujours dans le vent , parce qu on ne les applique jamais . ca me fais penser aussi aux fameux cabinets conseils... 10 Millions !! rien que ça ... c'est dire si les mecs sont à la rue pour ignorer a ce point les capacitées de leur propre pays ... MGCS , on a au moins créer une entreprise avec les allemands , ça ira dans le mur ..ou pas , on en sait rien pour le moment . FCAS, tout le monde est d'accord pour dire qu une coopération avec les anglais est plus préférables (au moins sur la conception) que n'importe qui en Europe .Au moins , on a essayé, ça a foiré . brexit , politique etc ... mais on en a rien tiré ? je serais pas aussi affirmatif . Le FCAS n'ira nulle part, tout investissement dedans est donc perdu. Le MGCS est lié au FCAS, donc pareil. Et s'il faut payer 10 millions rien que pour clouer le bec à tous les dogmatiques de la coopération comme quoi "il n'y a pas d'autre choix que de faire à plusieurs", et ben, c'est pas si cher payé, comparé aux économies que ça entraînera si l'on se maintient dans la folie de vouloir faire le FCAS. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benji10 Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Pti message subliminale... ou pas 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kelkin Posté(e) le 1 décembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Le 28/11/2022 à 13:10, laurent simon a dit : Alors bien sûr il faut distinguer la bonne dette (qui rapporte à terme) de la mauvaise dette (coûts de fonctionnement, qui ne rapportent rien plus tard),mais comme le disait quelqu'un ici, il faudrait arrêter avec ces pratiques, alors qu'on n'en prend pas le chemin, et il n'y aurait pas consensus sur ce point. Exemple de bonne dette : financer un avion combat conçu et produit entièrement en France pour que 100% de l'argent dépensé par l'état reste au pays et que les retombées économiques de la vente à l'export profite au pays. Exemple de mauvaise dette : financer un avion conçu et produit à 33% seulement en France pour que 67% de l'argent dépensé par l'état parte en Allemagne et en Espagne où il servira à acheter des F-35 à l'Amérique, et qui n'aura pas de vente à l'export. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Benji10 Posté(e) le 1 décembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 décembre 2022 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 il y a 5 minutes, Benji10 a dit : Quelqu'un a l'accès à l'article complet? ENTRETIEN - Le Système de combat aérien du futur (Scaf) franchit une étape clef. Après deux fausses alertes en quinze jours, Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, confirme, dans une interview exclusive au Figaro, et après avoir informé Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu, ministre des Armées, avoir trouvé un accord industriel avec Airbus, sur l'avion de combat de nouvelle génération (NGF), composante essentielle du Scaf. Depuis un an, un différend opposait les deux industriels, ce qui avait gelé ce projet, le plus ambitieux lancé en Europe en matière de coopération dans l'armement. Et dont l'enjeu est d'assurer la sécurité et la défense du vieux continent, en donnant un successeur au Rafale construit par Dassault Aviation et à l'Eurofighter, développé par un consortium associant Airbus, le britannique BAE et l'italien Alenia.À l’issue de négociations serrées, un accord a donc été trouvé. Il réaffirme le rôle de chef de file de la France, celui de maître d'œuvre et d'architecte du NGF de Dassault Aviation. Il protège aussi la propriété intellectuelle des technologies et savoir-faire français. La France, de son côté, a réaffirmé sa liberté d'exporter le NGF, une « donnée connue » de l'Allemagne et de l'Espagne, les deux pays partenaires du Scaf, sur laquelle « la France ne reviendra pas », selon les mots de Sébastien Lecornu. L'accord industriel ouvre la voie à la signature du contrat d'études, dite Phase 1B, qui doit préparer la construction d'un démonstrateur, dont les essais en vol sont prévus à horizon 2027. Je me demande bien comment les choses pourraient-elles être différentes désormais par rapport à ce qui était proposé avant. En tout cas ça veut sans doute (?) dire pas de co-co-co et pas de partage du foreground. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 1 décembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Merde. 1 5 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benji10 Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bocket Posté(e) le 1 décembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Trappier est finalement trés content , bon on est quand même qu'au niveau de la phase d'étude.. Spoiler Accord conclu entre Dassault Aviation et Airbus sur l'avion de combat du futur, Par Véronique Guillermard et Ivan Letessier Depuis un an, un différend opposait les deux industriels, ce qui avait gelé ce projet, le plus ambitieux lancé en Europe en matière de coopération dans l'armement. Et dont l'enjeu est d'assurer la sécurité et la défense du vieux continent, en donnant un successeur au Rafale construit par Dassault Aviation* et à l'Eurofighter, développé par un consortium associant Airbus, le britannique BAE et l'italien Alenia. À l'issue de négociations serrées, un accord a donc été trouvé. Il réaffirme le rôle de chef de file de la France, celui de maître d'œuvre et d'architecte du NGF de Dassault Aviation. Il protège aussi la propriété intellectuelle des technologies et savoir-faire français. La France, de son côté, a réaffirmé sa liberté d'exporter le NGF, une « donnée connue » de l'Allemagne et de l'Espagne, les deux pays partenaires du Scaf, sur laquelle « la France ne reviendra pas », selon les mots de Sébastien Lecornu. L'accord industriel ouvre la voie à la signature du contrat d'études, dite Phase 1B, qui doit préparer la construction d'un démonstrateur, dont les essais en vol sont prévus à horizon 2027. Le Figaro. - Depuis un an, le projet de Système de combat aérien du futur (Scaf) est suspendu à un accord industriel entre Airbus et Dassault Aviation sur l'avion de combat de nouvelle génération (NGF). Aujourd'hui, êtes-vous en mesure d'annoncer que cet accord a été conclu ? Éric Trappier. – Le Scaf est un projet politique lancé par le Président Emmanuel Macron et la Chancelière Angela Merkel en 2017, et à l'arrêt depuis l'été 2021. Alors, oui, aujourd'hui c'est fait. Nous avons un accord avec Airbus. Tous les blocages ont été levés. Nous allons pouvoir entrer dans l'exécution de la nouvelle phase d'études, dite 1B, qui doit préparer le développement d'un démonstrateur, qui devrait voler vers 2029. Il ne reste plus que la signature formelle des contrats d'ici à quelques jours. Ils seront notifiés par la Direction générale de l'armement, qui est l'agence exécutive des contrats, au nom des trois pays partenaires – France, Allemagne et Espagne. Ces deux dernières semaines, des politiques en Allemagne et en France ont annoncé que cet accord avait été trouvé. Avez-vous subi des pressions ? Il y a eu des pressions de toutes parts. Nous en avons mis. Nous en avons subi. Mais tant que l'accord industriel n'était pas conclu, il était prématuré de l'annoncer. Aujourd'hui, c'est fait, donc nous pouvons le rendre public. Avez-vous obtenu toutes les garanties que vous exigiez ou avez-vous dû faire des concessions ? Toute négociation implique des concessions. Mais oui, nous avons obtenu toutes les garanties pour ouvrir une nouvelle phase de ce qui est, je le rappelle, une phase d'études amont et pas encore un programme. Nous sommes confirmés dans notre rôle de maître d'œuvre et d'architecte de l'avion et nous avons obtenu la protection de notre savoir-faire industriel et de nos technologies. Ce qui signifie la mise en place d'une organisation industrielle qui a un leader et des partenaires. La propriété des travaux à réaliser en commun sera partagée, mais les technologies et le savoir-faire qui nous appartiennent ne le seront pas. C'est un accord gagnant-gagnant pour toutes les parties. Dans quel état d'esprit abordez-vous cette nouvelle phase ?: Nous sommes animés par l'enthousiasme, la détermination et la satisfaction. Enthousiasme et détermination car nous avons l'ambition de faire voler un nouveau démonstrateur d'avion de combat dans quatre à cinq ans, ce qui n'était pas arrivé depuis le premier vol du démonstrateur européen nEUROn voici tout juste dix ans ! Être l'architecte d'un nouvel avion de combat est très motivant pour notre société, nos équipes, celles d'Airbus notre partenaire principal, d'Indra et de nos partenaires historiques que sont Safran, Thales et MBDA. Sans oublier notre écosystème de sous-traitants dans les trois pays, qui participera à l'aventure. Je sais pouvoir compter sur leurs compétences et leur motivation pour relever ce défi. Sans compter tous les jeunes que nous allons recruter pour travailler avec les plus anciens, qui ont participé à l'aventure du Rafale. C'est un projet qui permet le renouvellement des générations et la transmission des compétences. C'est un projet ambitieux puisqu'il s'agit de préparer le successeur du Rafale, qui sera opérationnel après 2040. Dans l'intervalle, le Rafale continuera à évoluer et à être commercialisé. J'ai confiance dans le fait que de nouveaux pays l'adopteront. Il volera encore pendant des décennies au sein des forces françaises et de celles de nos clients à l'international.Satisfaction aussi car la Direction Générale de l'Armement, au nom des trois pays, nous accorde sa confiance, ce qui nous place devant nos responsabilités pour répondre aux attentes des armées de ces pays partenaires. Qu'en est-il de la liberté d'exporter le NGF ? Nous la revendiquons car notre modèle industriel ne peut pas fonctionner sans exportation. Toutefois, ce sujet n'est pas de notre ressort mais de celui de l'État. Je salue les propos sans ambiguïté adressés à la représentation nationale, à la fois par la Première ministre et par le Ministre des armées, sur le caractère fondamental de la liberté d'exporter. Nos partenaires de longue date ou plus récent, qui ont acheté le Rafale, comptent sur nous pour poursuivre leur relation stratégique avec la France. Certains estiment que Dassault Aviation a fait traîner les discussions et qu'il ne veut pas vraiment coopérer avec Airbus…: C'est plus un sentiment qu'une réalité. Lorsque l'Espagne a rejoint le projet Scaf en juin 2019, Dassault Aviation et Airbus Allemagne ont accueilli dans le NGF un nouvel industriel qui n'est autre qu'Airbus Espagne. Nous avons accepté que le volume de travail et le leadership des tâches revenant à notre société soient réduits à un tiers, les deux autres tiers revenant à Airbus, via ses deux filiales. Nous avons donc bien fait des concessions. Nous savons aussi coopérer, comme le montre le succès du projet nEUROn. C'était aussi complexe : six pays européens se sont fédérés avec leurs industriels. Nous avons trouvé une organisation efficace, qui donne à chaque industriel un rôle qui correspond à ses compétences. Et, cela a marché : nous avons fait voler le premier drone de combat furtif en Europe et nous avons tenu le budget et le calendrier. Notre société coopère également avec Airbus dans le cadre du programme de drone de surveillance Eurodrone. L'organisation est claire : Airbus est maître d'œuvre et leader, Dassault Aviation et l'italien Leonardo sont ses partenaires. Pour le NGF, il faut aussi une organisation claire. À défaut, le risque était de retomber dans les travers de certaines coopérations du passé. Dassault Aviation sera-t-il impliqué dans d'autres piliers du Scaf ?: Le Scaf est un système de systèmes au sein duquel évolue un avion, le NGF, qui en est le cœur. Il devra être motorisé et capable avec son propre système de tirer les armes du futur mais aussi de communiquer et de s'interfacer avec des drones, des réseaux de communications, etc. C'est pourquoi, nous contribuerons aussi au pilier 2, qui porte sur le développement d'un nouveau moteur, confié à Safran, et aux piliers 3 et 4 qui portent sur la conception de drones, confiée à Airbus, et sur le cloud de combat, placé sous la responsabilité d'Airbus. Nous allons aussi mettre en place un plateau numérique, avec les outils de Dassault Systèmes, et installer un cloud souverain 100% européen, afin d'assurer des niveaux d'accès aux données et un échange d'informations entre partenaires fluide et sécurisé. Une équipe mixte franco-germano-espagnole sera installée chez Dassault Aviation, sur un plateau à Saint-Cloud. Quand sera signé le contrat de développement du démonstrateur ?:Les spécifications du démonstrateur sont en cours d'élaboration. La phase 2, qui sera la commande du démonstrateur proprement dit et de ses vols, dépend du résultat de la phase d'études dans laquelle nous entrons. Un nouveau contrat devra être signé d'ici deux à trois ans. Le Scaf peut-il être un déclencheur pour faire avancer l'Europe de la défense et instaurer une préférence européenne ? De nombreux pays européens ont préféré acheter américain. Cela m'attriste. Le concept de préférence n'est pas retenu en Europe contrairement aux États-Unis et à la Chine. Or l'industrie de défense est une composante centrale de la souveraineté. Le Scaf peut aider à promouvoir une préférence européenne. La France est un des rares pays de l'UE à l'appliquer. Comme le Ministre des armées l'a rappelé, l'avion de combat du Scaf est stratégique, car il devra être, tant pour l'armée de l'Air et de l'Espace que pour la Marine Nationale, la composante aéroportée de la dissuasion, comme c'est aujourd'hui le cas pour le Rafale. 3 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Claudio Lopez Posté(e) le 1 décembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 décembre 2022 (modifié) il y a 18 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Merde. Dassault et Airbus DS (surtout ces derniers) ne pouvaient pas cracher sur les 3,6 milliards de la phase d'étude . Dès que l'on définira le partage industriel, là, ca va de nouveau coincer et chacun ira faire son démonstrateur de son côté et Dassault repassera à un plan B plus ambitieux que celui d'aujourd'hui... Mais bon , si le Bundestag estime que c'est toujours pas bon pour l'industrie allemande alors le Scaf sera définitivement enterré. Modifié le 1 décembre 2022 par Claudio Lopez 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 il y a 8 minutes, Claudio Lopez a dit : Dassault et Airbus DS (surtout ces derniers) ne pouvaient pas cracher sur les 3,6 milliards de la phase d'étude . Dès que l'on définira le partage industriel, là, ca va de nouveau coincer et chacun ira faire son démonstrateur de son côté et Dassault repassera à un plan B plus ambitieux que celui d'aujourd'hui... J'en ai bien peur. Phase 1b = d'accord pour faire un truc. Phase 2: faire le truc. C'est là que ça va partir en quenouille. N'allons pas imaginer qu'Airbus Allemagne a vu la lumière et va renoncer à une quelconque prérogative. D'autant plus que les tentatives de mettre des coups de canif dans ce qui a été signé seront nombreuses. Enfin, le Bundestag doit encore passer par-dessus pour vérifier que les intérêts allemands sont bien sauvegardés, etc, donc s'ils n'y trouvent pas leur compte ça va encore bloquer. Seule consolation: Airbus a cédé. Mais une fois encore, ça n'aurait jamais dû être négocié, mais inné. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. BP2 Posté(e) le 1 décembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Il y a 3 heures, Benji10 a dit : Pti message subliminale... ou pas On se plaint assez que Dassault ne communique pas ou pas assez. Là c'est juste très bon, et en finesse. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit : Merde. Fais lui confiance. Il semble avoir obtenu ce qu'il voulait. 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Niafron Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Hé bah voilà, ça va ptet se faire au final... Voeu perso: qu'ils changent le dessin, l'arrière avec les deux dérives obliques, j'aime pas du tout. N'y voyez aucun commentaire d'ordre technique, c'est juste la gueule du bidule, j'aime pas. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 En tout cas avec le premier vol prévu en 2029 au mieux pour le démonstrateur, on est bien loin de l'aboutissement et le possible NGF qui doit en découler de façon ops vers 2045 sera plutôt un appareil de soit disant 7eme génération même si ça ne veut pas dire grand chose... A ce rythme il faudrait partir sur un avion spatial plutôt !... En plus les Allemands ont reçu de la France les compétences sur les moteurs fusées il me semble, ils seraient contents...!!! ;). Pauvre de nous Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benji10 Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Accord entre Dassault Aviation et Airbus sur l’avion de combat du futur - Actualités Corporate (dassault-aviation.com) http://www.dassault-aviation.com/fr/groupe/actualites/accord-entre-dassault-aviation-et-airbus-sur-lavion-de-combat-du-futur/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Trappier est content donc moi aussi. Et surtout j’ai l’impression que ca va s’etendre dans le temps donc tres vulnerable au moindre changement politique sur les 3 pays. La phrase que je retiens, c’est demonstrateur et pas un programme. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARPA Posté(e) le 1 décembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 décembre 2022 il y a 28 minutes, Ronfly a dit : En tout cas avec le premier vol prévu en 2029 au mieux pour le démonstrateur, D'ailleurs si on reprend l'interview, il a pris 2 ans de retard en 2 paragraphes... Je cite : L'accord industriel ouvre la voie à la signature du contrat d'études, dite Phase 1B, qui doit préparer la construction d'un démonstrateur, dont les essais en vol sont prévus à l'horizon 2027. Le Figaro. - Depuis un an, le projet de Système de combat aérien du futur (Scaf) est suspendu à un accord industriel entre Airbus et Dassault Aviation sur l'avion de combat de nouvelle génération (NGF). Aujourd'hui, êtes-vous en mesure d'annoncer que cet accord a été conclu ? Éric Trappier. – Le Scaf est un projet politique lancé par le Président Emmanuel Macron et la Chancelière Angela Merkel en 2017, et à l'arrêt depuis l'été 2021. Alors, oui, aujourd'hui c'est fait. Nous avons un accord avec Airbus. Tous les blocages ont été levés. Nous allons pouvoir entrer dans l'exécution de la nouvelle phase d'études, dite 1B, qui doit préparer le développement d'un démonstrateur, qui devrait voler vers 2029. 4 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 il y a 1 minute, ARPA a dit : D'ailleurs si on reprend l'interview, il a pris 2 ans de retard en 2 paragraphes... Je cite : L'accord industriel ouvre la voie à la signature du contrat d'études, dite Phase 1B, qui doit préparer la construction d'un démonstrateur, dont les essais en vol sont prévus à l'horizon 2027. Le Figaro. - Depuis un an, le projet de Système de combat aérien du futur (Scaf) est suspendu à un accord industriel entre Airbus et Dassault Aviation sur l'avion de combat de nouvelle génération (NGF). Aujourd'hui, êtes-vous en mesure d'annoncer que cet accord a été conclu ? Éric Trappier. – Le Scaf est un projet politique lancé par le Président Emmanuel Macron et la Chancelière Angela Merkel en 2017, et à l'arrêt depuis l'été 2021. Alors, oui, aujourd'hui c'est fait. Nous avons un accord avec Airbus. Tous les blocages ont été levés. Nous allons pouvoir entrer dans l'exécution de la nouvelle phase d'études, dite 1B, qui doit préparer le développement d'un démonstrateur, qui devrait voler vers 2029. Effectivement ça fait super crédible du coup. Quelle com aux petits oignons depuis quelques temps... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 il y a 25 minutes, Ronfly a dit : En tout cas avec le premier vol prévu en 2029 au mieux pour le démonstrateur, on est bien loin de l'aboutissement et le possible NGF qui doit en découler de façon ops vers 2045 sera plutôt un appareil de soit disant 7eme génération même si ça ne veut pas dire grand chose... A ce rythme il faudrait partir sur un avion spatial plutôt !... En plus les Allemands ont reçu de la France les compétences sur les moteurs fusées il me semble, ils seraient contents...!!! ;). Pauvre de nous Je ne comprend pas tout à ce planning. Le Rafale A a été fait en 4 ans, certes en ne partant pas d'une page blanche. On est demain en 2023. 2029 -2023 c'est bien (trop) long ! Et entre le 1er vol du Rafale A (1986) et celui du C, il s'est passé 5 ans, et sans chute du mur de Berlin le premier escadron opérationnel était attendu en 1996 soit 10 ans au total. Là on parle de 15 ans ! Je suis sur que si on y met le paquet on doit encore pouvoir avoir un NGF en 2040, quitte à ce qu'il soit avec un seul standard air air. il y a 20 minutes, Benji10 a dit : Accord entre Dassault Aviation et Airbus sur l’avion de combat du futur - Actualités Corporate (dassault-aviation.com) http://www.dassault-aviation.com/fr/groupe/actualites/accord-entre-dassault-aviation-et-airbus-sur-lavion-de-combat-du-futur/ avec une boulette ! "interview ce Jeudi 1er NOVEMBRE" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 il y a 22 minutes, BP2 a dit : Je ne comprend pas tout à ce planning. Le Rafale A a été fait en 4 ans, certes en ne partant pas d'une page blanche. On est demain en 2023. 2029 -2023 c'est bien (trop) long ! Et entre le 1er vol du Rafale A (1986) et celui du C, il s'est passé 5 ans, et sans chute du mur de Berlin le premier escadron opérationnel était attendu en 1996 soit 10 ans au total. Là on parle de 15 ans ! Je suis sur que si on y met le paquet on doit encore pouvoir avoir un NGF en 2040, quitte à ce qu'il soit avec un seul standard air air. avec une boulette ! "interview ce Jeudi 1er NOVEMBRE" Il y a clairement soit une tentative de jouer la montre ou un buffer pour parer aux retards dont on est deja certains (programme par tranches). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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