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[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...


g4lly

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C'est un vrai sujet le Cloud, mais très peu de personnes (je m'inclue dans le tas) ont des compétences pour parler de ce sujet voir même pour le saisir.

 

Il faudrait peut être faire un topic a part.

 

Quant aux Allemands, il y a un vrai problème, et oui il y a un vrai lien avec le bon nettoyage de certains postes a très haute responsabilité après 45. C'est juste factuel. Et ça peut aussi expliquer pourquoi l'Allemand moyen est plutôt pro europeiste et pourquoi l'Allemand "de la haute" n'a pas le même sentiment.

Maintenant effectivement lorsqu'on parle "des allemands" ça peut prêter a confusion et il faudrait clarifier, car ça peut heurter des gens qui nenous veulent aucun mal.

 

SUjet subsidiaire : est ce que quelqu'un a une idée des différentes briques du SCAF et de leurs organisation interne (NGF, RC, Cloud,... ?) Surtout des délais.

l'idée étant : peut on imaginer que le SCAF aura pour premier jet, côté français, le Rafale, qui travaillera avec les RC et le cloud du programme avant d'être remplacé par - je l'espère - le CNG?

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Ben cloud, brouillard... 
On est dedans non ?

Déjà, il faudrait definir cloud, soit serveur et liaison. 
Ce qui est interessant dans l'affaire c'est la fusion des senseurs distribué, le cloud n'est ici qu'un moyen. 
L'autre aspect, c'est le vol en essaim ou prise de contrôle drone depuis NGF ou meme A400m. 
Le tout avec aide de l'IA
(Ici je dégrossie énormément car c'est pas le coeur de ma réflection). 

Je suis désolé mais tout ca sera sur rafale bien avant d'être sur NGF. 
La grande différence, c'est le NGF sera natif et non adapté puisqu'on part d'un page blanche et plus mature, le temps aidant. 

Question les dev SCAF rafale centré seront fait par les allemands ? Ou on va refaire la meme chose 2x ?

 

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Après ces quelques pages de discussions sur le (la?) Claoude fort intéressantes mais particulièrement intangibles, je comprends enfin la position de Dassault : "on se positionne sur l'avion qui vole avec des ailes et un moteur parce qu'on sait fabriquer des avions qui volent avec des ailes et un moteur, on laisse à Airbus DS l'opportunité d'aller dans les nuages sans avion".

C'est pas con en fait.

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Il y a 8 heures, Manuel77 a dit :

La politique allemande fonctionne selon la devise : ce qui est bon pour l'Allemagne est bon pour l'Europe. C'est donc un motif d'intérêt personnel et parfois d'arrogance. MAIS : ce n'est pas un agenda d'affaiblissement ciblé de la France ou d'autres pays. 

C'est dommage, car la bonne devise devrait être : "Ce qui est bon pour l'Europe est bon pour l'Allemagne" ! :rolleyes:

Ta devise revient à faire du "Germany First" à la Trump, ce qui par conséquent revient à affaiblir l'Europe ! (La solidité d'une chaîne est celle de son maillon le plus faible, pas le plus fort !)

La meilleure preuve en est les fameux 100 Milliards pour la défense : combien dépensés au profit de pays Européens ? :angry:

 

Citation

En Allemagne, l'élite politique est moins coupée de la population que dans de nombreux autres pays. Il n'y a pas ici d'universités d'élite ou de dynasties politiques. Bien sûr, les fonctionnaires politiques sont plutôt des enfants d'universitaires, mais dans l'ensemble, la politique représente assez bien la "volonté du peuple"

J'étais d'avis que seules certaines élites Allemandes avaient organisées depuis plusieurs décennies ce travail de sape de nos piliers économiques et stratégiques que sont l’énergie, le nucléaire et l'armement, mais tu est en train d'expliquer que c'est finalement une volonté populaire ? :tongue:

Modifié par Obelix38
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Il y a 8 heures, Manuel77 a dit :

En Allemagne, l'élite politique est moins coupée de la population que dans de nombreux autres pays. Il n'y a pas ici d'universités d'élite ou de dynasties politiques. Bien sûr, les fonctionnaires politiques sont plutôt des enfants d'universitaires, mais dans l'ensemble, la politique représente assez bien la "volonté du peuple".

Pourtant l'élite Allemande existe dans sa grande bourgeoisie qui est clairement portée via des "dynasties familiales" reproduisant un modèle sociale proche de la noblesse. Leur enfants étudient volontiers dans de grandes universités / écoles internationales.

Et pour recevoir des allemandes en aupair chez moi depuis deux ans je suis étonné du peu de référence qu'elles ont du système d'étude supérieur en Allemagne. Aucune université n'est citée en référence plutôt des universités anglo-saxonnes. 

A contrario après avoir rencontrer quelques allemands de la "haute" comme on dit en France, il y a clairement chez eux un référentiel d'universités / grandes écoles à faire à l'international.

il y a 40 minutes, Obelix38 a dit :

C'est dommage, car la bonne devise devrait être : "Ce qui est bon pour l'Europe est bon pour l'Allemagne" ! :rolleyes:

Ta devise revient à faire du "Germany First" à la Trump, ce qui par conséquent revient à affaiblir l'Europe ! (La solidité d'une chaîne est celle de son maillon le plus faible, pas le plus fort !)

La meilleure preuve en est les fameux 100 Milliards pour la défense : combien dépensés au profit de pays Européens ? :angry:

Oui c'est très exactement ce que je reproche à la politique allemande européenne actuelle. L'absence de solidarité dans le discours et, l'absence d'empathie de la population avec les affaires européennes.

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Il y a 18 heures, laurent simon a dit :

As tu seulement lu cette partie à laquelle je fais référence ? (https://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/un-rapport-americain-encense-les-244561)

Qui explique plusieurs décennies à l'avance une grande partie des aberrations du F-35 !

J'ai lu tout ce qui a été rendu publique sur ce rapport.  Et je maintiens qu'il est ancien et l'utiliser aujourd'hui en particulier pour situer le reste de l'industrie aérospatiale européenne est hasardeux.

Les déboires du F35 n'ont pas besoin de ce rapport pour être mis en lumière.  Ils ont voulu trop en faire, trop vite, du coup la complexité du projet est difficilement surmontable.  C'est la version VTOL qui a mis le pétoire pour commencer, et ensuite un ensemble logiciel probablement trop ambitieux et mal pensé. 

Il y a 16 heures, Mobius1 a dit :

L'eurodrone en est une, mais on y va en connaissance de cause pour gratter quelques brevets et construire un tissu industriel "drone". 

Décision qui est la suite logique du refus de transformer l'essai Neuron

Ces deux drones ne "jouent" pas dans la même cours. Pas possible de les mettre sur un même plan.

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il y a 4 minutes, BP2 a dit :

Ils ont voulu trop en faire, trop vite, du coup la complexité du projet est difficilement surmontable. 

Dans ma tête c'est pas çà. 

Pour battre des avions comme le Rafale, les US ont dû faire vite et accepter une complexité importante. Surmonter cette complexité était un impondérable mais pas vitale. Sauf qu'avec les bruits de bottes actuelle dans l'Indo-pacifique surtout surmonter cette complexité est devenu vitale. 

A mon sens le choix de l'EEP comme moteur signifie qu'il n'y aura plus d'évolution majeur du F-35 au-delà du block4. Toute évolution du concept F-35 se fera alors via des drones d'accompagnement. 

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il y a 55 minutes, BP2 a dit :

on dit la même chose.

C'est le mot "trop" qui ne va pas dans ta phrase. Il implique qu'il ne savait pas ce qu'ils faisaient. Je ne crois pas à cette hypothèse.

Moi je crois qu'en 2015 le programme a été remis sur les rails avec la notion de "quoiqu'il en coûte" financièrement, techniquement et politiquement la seul chose qui n'était pas remis en cause était le commercialement de loin le plus prioritaire des objectifs.

Le prix que paye maintenant l'Allemagne signifie que l'objectif a été atteint avec la Finlande et que tout ce qui vient maintenant sont des cerises sur le gâteau.

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En France, le besoin d'exporter est juste le résultat de la volonté d'avoir une défense suffisamment indépendante pas un objectif en soi. Pendant longtemps, la France a eu des arsenaux pour son armement car la demande intérieure était largement suffisante pour justifier le volume d'une industrie indépendante. Ce n'est plus le cas aujourd'hui d'où le besoin d'avoir un marché export ou des coopérations donnant les volumes suffisant pour amortir les investissements.

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Il y a 1 heure, Titoo78 a dit :

Il ne faut pas blâmer l'Allemagne de défendre ses intérêts (même à outrance) mais plutôt la France de ne pas défendre correctement les siens.

Le souci est surtout que les allemands défendent à outrance leurs intérêts même de manière contre productive à l'encontre des français mais ne les défendent pas du tout vis-à-vis des américains (achats sur étagères avec pas ou peu de contreparties) et des israéliens (production avec licences).

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il y a 20 minutes, Deres a dit :

Le souci est surtout que les allemands défendent à outrance leurs intérêts même de manière contre productive à l'encontre des français mais ne les défendent pas du tout vis-à-vis des américains (achats sur étagères avec pas ou peu de contreparties) et des israéliens (production avec licences).

Peut-être parce avec les US et Israël ça se fait à leur condition et que si le client n'est pas d'accord il se fait envoyer bouler ?

Pourquoi les allemands se priveraient ils de nous faire accepter leurs conditions si on se laisse faire ?

 

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il y a 5 minutes, Titoo78 a dit :

Peut-être parce avec les US et Israël ça se fait à leur condition et que si le client n'est pas d'accord il se fait envoyer bouler ?

Pourquoi les allemands se priveraient ils de nous faire accepter leurs conditions si on se laisse faire ?

 

C'est pas très Me Too tes conclusions ! :biggrin:

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il y a 52 minutes, iborg a dit :

Les USA sont trop gros pour accepter des conditions; quant à poser des conditions à Israël quand on est l'Allemagne, comment dire... c'est acrobatique :tongue:

il y a 49 minutes, Deres a dit :

C'est pas très Me Too tes conclusions ! :biggrin:

 

Déjà qu'on est HS

mais là on va vite atteindre le point G (humour, humour)

Revenons-en au sujet SVP

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Le 05/12/2022 à 18:39, tipi a dit :

our avoir parlé tout récemment avec un gars de chez Dassault (directeur) d’où se situait la plus grande valeur ajoutée du SCAF, dans le cloud ou dans le NGF, il a répondu immédiatement « pour nous la question ne se pose pas, le cloud n’est pas notre domaine de compétence! »…

Pour avoir un "cloud" ou des réseaux de combat souverains, encore faut-il avoir des "data-center" spécifiques", y compris mobiles, avec des systèmes de communication terrestres, aériens et satellitaires redondants (quid de la constellation européenne?).

Effectivement cela dépasse les compétences techniques de DA même si une intégration doit se faire sur l'avionique et l'équipement de ses appareils. THALES et bien d'autres devront oeuvrer utilement.

L'affaire est loin d'être simple, surtout en y ajoutant les problématiques liées à l'OTAN et aux compatibilités techniques (MADL du F-35 par exemple) pour être interopérable et définir des normes et standards.

Avec le recul et l'expérience de la L16, par exemple, on peut imaginer les difficultés à venir...

 

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Le 05/12/2022 à 16:15, Patrick a dit :

Oui, haute altitude et longue endurance avec supercroisière à mach ?, ainsi que de courtes périodes de vol à plus de mach 5 pour donner une impulsion à des armements spécifiques leur permettant d'aller très loin malgré une taille réduite.

Même s'il existe plusieurs modes de propulsion accessibles techniquement et trajectoires pour atteindre le vol hypersonique stabilisé dans l'atmosphère raréfiée (altitude à définir), un tel "engin" (non piloté?) serait insuffisant manoeuvrable pour être comparé à un avion. Les écoulements à très haute vitesse (vitesse supérieure à Mach 5) engendrent de nombreux phénomènes thermiques, perturbent le passage des ondes et le contrôle/guidage n'est pas des plus simple...

Dans ces conditions, envisager une séparation avec un effecteur est une gageure (les Chinois auraient essayé...?!). Un "glider" ou un corps de rentrée manoeuvrant unique serait "plus simple" à mettre en oeuvre dans un cadre opérationnel.

En fonction de l'altitude, la portée et la masse à emporter, le développement de ces techniques aurait un coût très conséquent.

Actuellement deux formules différentes sont en développement et expérimentation:

L'ASN4G de MBDA et ONERA.

Le V-max de ArianeGroup.

Normalement des tirs d'essais étaient prévus fin 2021, début 2022... Mais nous sommes sans nouvelle depuis (?).

Sinon, il y a ça, mais nous sommes très loin du SCAF.

https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/technologie-voici-stargazer-avion-hypersonique-volera-mach-9-98925/

Ou ça:

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/aeronautique-secrets-avion-hypersonique-top-gun-98382/

 

 

Modifié par Kamelot
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il y a 21 minutes, Kamelot a dit :

Dans ces conditions, envisager une séparation avec un effecteur est une gageure (les Chinois auraient essayé...?!).

Et par l'arrière? Directement dans les écoulements turbulents et avec un frein aérodynamique pour établir la séparation avec l'avion? Oui ça risquerait d'être un milieu très dangereux pour l'effecteur, avec même un risque de cisaillement en plein vol, et ce ne serait pas très confortable d'avoir un missile mis à feu derrière soi, mais la séparation ne serait pas vraiment dangereuse pour l'avion tireur. Au-delà des questions de changement brutal de centrage bien entendu, qui interdiraient probablement tout largage/tir sous facteur de charge même minime.

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