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[SCAF] "politique ": imbroglio des coopérations, des participants...


g4lly

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il y a 44 minutes, Bechar06 a dit :

De + en + de copies intégrales plates sur le forum... pas de "traitement" par le lecteur / posteur ... résumé ou sur lignés ... ma flemme répond à la flemme de tels posteurs ... 

Faudrait savoir. Soit on expose sa pensée mais dans ce cas adieu neutralité, soit on remonte de l'info qu'on ne traite qu'à la marge.

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il y a 15 minutes, herciv a dit :

Faudrait savoir. Soit on expose sa pensée mais dans ce cas adieu neutralité, soit on remonte de l'info qu'on ne traite qu'à la marge.

Si je veux la copie intégrale et sans relief: je profite du lien...

Perso dans ce forum J attends une forme de résumé, effectivement pré-traité, éventuellement avec une interprétation qui engage celui qui a repéré cette info... 

Je persiste à penser que la copie intégrale sans relief est superflue et encombre... 

Modifié par Bechar06
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il y a 4 minutes, Bechar06 a dit :

Si je veux la copie intégrale et sans relief: je profite du lien...

Perso dans ce forum J attends une forme de résumé, effectivement pré-traité, éventuellement avec une interprétation qui engage celui qui a repéré cette info... 

Je persiste à penser que la copie intégrale sans relief est superflue et encombre... 

Ce que je veux dire c'est que remonter un lien (parmi des milliards d'autres) et le pré-traiter sont déjà une forme d'engagement. Genre on fait des choix qui alimente notre démonstration.

Modifié par herciv
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il y a 39 minutes, paulwingwing a dit :

Des choses pas idiotes dans cet article mais évidemment des parties à charge contre Dassault et ces Français qui tous seuls ne font que 500 Rafale alors que le consortium Eurofighter fait 600 avions sans préciser que c'est à quatre donc avec des bénéfices forcément dilués... 

t'es trop gentil, c'est un brulot condescendant, tout ça parce que Trappier veut un projet industriel cohérent 

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il y a 20 minutes, MatOpex38 a dit :

t'es trop gentil, c'est un brulot condescendant, tout ça parce que Trappier veut un projet industriel cohérent 

Je vois aussi de l'inquiétude qui indique que les choses sont peut-être bien en train de bouger dans le sens souhaité par Trappier.

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Il y a 1 heure, Bechar06 a dit :

De + en + de copies intégrales plates sur le forum... pas de "traitement" par le lecteur / posteur ... résumé ou sur lignés ... ma flemme répond à la flemme de tels posteurs ... 

Je partage un article qui contient des informations exclusives jusqu'à maintenant pas communiquées sur ce fil (je l'ai même surligné en gras). Pourquoi devrais-je absolument être dans le commentaire de toute information ? 

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3 hours ago, Bechar06 said:

De + en + de copies intégrales plates sur le forum... pas de "traitement" par le lecteur / posteur ... résumé ou sur lignés ... ma flemme répond à la flemme de tels posteurs ... 

Honnêtement c'est pas la première fois que tu fais ce genre de commentaires... Il te faut quoi? Un verre de chocolat chaud? Une paire de charentaise ? Qq1 pour te lire l'article et t'en faire l'analyse ? Essaie la télé si tu préfères....

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1 hour ago, Titus K said:

Entre cet article et le rapport sur l’obsolescence de Rafale il y a quelque mois on peut commencer à se demander si l’IFRI n’a pas un problème avec Dassault ….
 

Ah bon l'Allemagne peut faire un avion de 6e generation en toute autonomie ?

Même plus facilement car au moins elle, à la différence de la France, en a les moyens ? 
 

Prochain article de l'IFRI : "Rafale : le pari de la Trahison"

Plus que Dassault, je dirais abreuvés à la soupe commerciale US

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il y a une heure, gargouille a dit :

Ma mémoire n'est pas assez performante pour répéter ses propos, mais oui dans l'esprit du moins.

« Le nouveau jet sera plus grand que le Rafale car il disposera d'une soute à armement intégrée »

« Nous devons faire un choix entre la furtivité et l'aérocombat, il va donc falloir arbitrer pour obtenir un avion multirôle ».

L'objectif du démonstrateur sur lequel travaille le constructeur sera donc de trouver « un compromis entre l'aérodynamisme et la furtivité ».

Il a également précisé que la version du NGF destinée à la marine serait identique à celle de l'armée de l'Air, à l'exception d'un train d'atterrissage plus robuste et d'un « renforcement de certaines pièces pour supporter le stress de l'atterrissage ». Un crochet devrait également être nécessaire pour les atterrissages sur porte-avions. Eric Trappier a ajouté que Dassault Aviation travaillait déjà avec Naval Group, pour s'assurer que l'avion et le porte-avions seraient adaptés l'un à l'autre.

Les futurs aéronefs devront « travailler dans un espace aérien extrêmement bien protégé par des armes sol-air. Il faut donc une bonne intelligence en amont, une aptitude au vol optimale, un traité de défense anti-aérienne et éventuellement combiner des avions et des drones qui pourraient être plus efficaces », a-t-il également expliqué.

https://www.gifas.fr/press-summary/eric-trappier-revele-des-details-du-ngf?utm_source=chatgpt.com

Modifié par Titus K
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il y a 7 minutes, Titus K a dit :

« Le nouveau jet sera plus grand que le Rafale car il disposera d'une soute à armement intégrée »

pour une catégorie d'avions donnée l'emport en soute génère un accroissement de la taille et donc de la masse à vide d'environ 30%

Si on veut les mensurations du successeur du Rafale à perf. égales on prend celui-ci et on rajoute 30% aux dimensions et à la masse ...

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il y a 7 minutes, Titus K a dit :

Il a également précisé que la version du NGF destinée à la marine serait identique à celle de l'armée de l'Air, à l'exception d'un train d'atterrissage plus robuste et d'un « renforcement de certaines pièces pour supporter le stress de l'atterrissage ».

Ce sont les prérequis ayant présidé à la conception du rafale, on reste dans la même philosophie

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il y a 47 minutes, mgtstrategy a dit :

Honnêtement c'est pas la première fois que tu fais ce genre de commentaires... Il te faut quoi? Un verre de chocolat chaud? Une paire de charentaise ? Qq1 pour te lire l'article et t'en faire l'analyse ? Essaie la télé si tu préfères....

Oui, je deviens un peu gâteux... Heureusement que vous êtes là pour m'en avertir, j'ai tendance à oublier   

( je remarque que @Chimera est repassé sur son message qui comporte qq lignes en gras )

Modifié par Bechar06
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Il y a 4 heures, Chimera a dit :

Article de Bjorn Muller, je ne sais pas si ces infos sont vérifiées

https://www.reservistenverband.de/magazin-loyal/frankreichs-ruestungsschwaeche/

La faiblesse de l'armement de la France

Intéressant en tous cas

Encore un exemple de la pensée stratégique de l'Allemagne entièrement tournée vers son industrie.

- On voit bien que le pré carré de l'Allemagne s'est réduit et qu'elle consacre son énergie à l'Europe

- Il n'y a aucune interrogation sur ses propres erreurs. Par exemple le retex de l'EF c'est quoi ? Ou encore la vision de DA de management de projet par la responsabilité (maitrise d'oeuvre) est-elle vraiment comprise ? c'est pourtant celle qui prévaut en France depuis des années avec une certaine efficacité. 

- J'aime beaucoup cette phrase "Compte tenu de la dynamique de la guerre en Ukraine, le SCAF et le MGCS ne sont plus considérés comme « trop importants pour faire faillite ».". Bon dont acte alors.

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Il y a 2 heures, Titus K a dit :

Prochain article de l'IFRI : "Rafale : le pari de la Trahison"

Depuis que j'ai découvert l'IFRI, je ne peux que me gausser de la platitude voire de l'inexactitude des papiers qu'ils sortent, papier qui vont toujours souvent dans le même sens (et pas le mien, vous l'aurez compris). Pour moi c'est un truc de lobbyiste, faudrait voir quel sont les financements.

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Il y a 5 heures, Chimera a dit :

Article de Bjorn Muller, je ne sais pas si ces infos sont vérifiées

https://www.reservistenverband.de/magazin-loyal/frankreichs-ruestungsschwaeche/

La faiblesse de l'armement de la France

Le constructeur d'avions de combat Dassault souhaite renforcer son influence sur le plus grand projet d'armement mené avec l'Allemagne, le système de combat aérien SCAF pour l'Europe. Un examen du SCAF et de son homologue terrestre, le MGCS, montre que le modèle d'indépendance français en matière d'armement devient problématique. L'Allemagne est mieux placée pour la production d'armement européenne.

de l'assemblée générale annuelle du constructeur aéronautique Dassault à Paris en mai, le PDG Éric Trappier était dans son élément. Sous les applaudissements des actionnaires, il a qualifié Dassault d'« Airbus de la défense ». Cette pique de Trappier à l'encontre d'Airbus a marqué le début d'une offensive de lobbying estivale de la part du constructeur français d'avions de combat. Objectif : renforcer la position de Dassault dans le plus grand projet de défense européen : le Système de Combat Aérien Futur (SCAF), qui vise à établir un système de combat aérien européen dans les années 2040. Les avions et drones plus anciens seront reliés à un système de combat autour d'un avion de combat de 6e génération via un cloud de combat.

L'entreprise aéronautique française Dassault dispose d'une division défense entièrement dédiée à la production et au développement du Rafale, un avion de combat de génération 4+ équipé des armes nucléaires françaises. Sur cette base, Dassault construit officiellement le cœur du SCAF, le chasseur de nouvelle génération (NGF). L'unanimité doit toujours être obtenue avec ses partenaires, Airbus pour l'Allemagne et l'Espagne. Trappier estime que Dassault doit se voir confier le rôle d'« architecte » et pouvoir diriger le choix de tous les sous-traitants. « Nous pourrions aussi continuer seuls », a ajouté Trappier lors du Salon du Bourget en juin.

La France justifie l'avance de Dassault par des problèmes de moteur

Ce n'est pas sans raison que Dassault soulève aujourd'hui la question du leadership. La construction d'un démonstrateur NGF devrait débuter l'année prochaine. Trappier a déclaré à la commission de la Défense du Parlement français : « La prochaine étape, la phase 2, soulève la question de la gouvernance : si nous sommes actuellement organisés par tranches – chacun prenant sa part du gâteau –, nous devons maintenant nous organiser pour réaliser le gâteau dans son ensemble, c'est-à-dire l'avion lui-même. » Le responsable de Dassault cite le projet Neuron de 2012 – un projet d'étude de Dassault visant à construire un drone de combat furtif avec cinq partenaires industriels, dont le suédois Saab – comme un exemple de bonne pratique de l'approche de l'architecte.

Selon des milieux militaires bien informés et fidèles au gouvernement français, la demande de l'architecte de Dassault a été acceptée. Ils justifient cette décision par des problèmes de développement des moteurs. Ceux-ci entravent le lancement de la phase de démonstration et le calendrier déjà serré pour l'introduction du SCAF en 2040. La principale raison réside dans les déficiences techniques du fabricant espagnol de turbines ITP. Par conséquent, la répartition des tâches du SCAF devrait également être reconfigurée, et l'Espagne devrait recevoir d'autres pièces que les moteurs. Pour la France, une augmentation de la participation aux coûts à 50 % lors de la deuxième phase serait possible. Une augmentation de la contribution française pourrait être financée par des ajustements à la loi de programmation militaire actuelle jusqu'en 2030. La résolution du Conseil franco-allemand de défense et de sécurité à Toulon la semaine dernière prévoit de trouver une solution d'ici la fin de l'année. Il est encore difficile de prédire si la France obtiendra gain de cause dans ses demandes d'adaptation. Les experts montrent que l'industrie de défense française connaît des problèmes structurels.

Le modèle d'armement de la France vise l'indépendance, moins l'Europe

Léo Péria-Peigné est expert en armement à l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI) à Paris. Son analyse, lors d'un entretien avec loyal : « Je trouve inexacte l'affirmation de Dassault selon laquelle le projet Neuron, dont il a été l'architecte, constituait une bonne pratique et un modèle pour le SCAF. Neuron était une expérience, et non un projet industriel impliquant l'affectation de milliards de dollars de coûts de production. »

Aperçu de l'avion de combat Rafale – Eric Trappier (à droite), PDG de Dassault Aviation, avec le président français Emmanuel Macron lors du salon aéronautique de cette année près de Paris. (Photo : picture alliance / abaca)

Pour l'expert en défense, le modèle d'architecte défendu par Dassault est logique en principe. « Cependant, l'architecte – c'est-à-dire la France – devrait alors supporter la majorité des coûts, ce qui n'est pas le cas. Par conséquent, l'Allemagne et l'Espagne ne s'entendront jamais », estime Péria-Peigné. « Dassault veut dominer le cœur du SCAF, l'avion de combat de nouvelle génération, où réside l'essentiel de la valeur ajoutée. Il pourrait également le mettre en œuvre seul sur le plan technologique. Mais la France ne peut financer un tel effort en solitaire. Nous ne pourrons pas lever ces 80 milliards d'euros, voire plus. L'Allemagne n'est pas non plus démunie. Elle dispose des capacités technologiques nécessaires pour mettre en œuvre un avion de combat de nouvelle génération, même à grands frais, mais elle en a les moyens financiers grâce à la limitation de ses dépenses de défense. »

Christian Mölling, expert des questions de défense à l'European Policy Center (EPC) de Bruxelles, a commenté les motivations possibles de Dassault : « J'ai l'impression que Dassault fait le calcul suivant : l'État français doit nous payer parce que nous faisons partie de la dissuasion nucléaire. L'État veut fournir cela indépendamment des autres États, et donc une capacité industrielle nationale est nécessaire – Dassault fournit la composante aérienne pour cela. Mais cette indépendance coûte cher. »

L'Allemagne peut se permettre un armement plus coopératif

Éric Trappier, PDG de Dassault, a expliqué le modèle d'armement utilisé lors de sa récente audition par les parlementaires français : « Le modèle français repose sur l'innovation, la dissuasion nucléaire et les exportations ; ces trois éléments sont indispensables. Le modèle européen est différent, car il repose essentiellement sur l'OTAN, qui est aux mains des États-Unis et présuppose l'utilisation d'équipements américains. » Ces dernières années, les exportations mondiales de ce modèle ont gagné en importance pour la France, les recettes qui en découlent servant à financer son propre armement. La loi de programmation militaire (LPM) alloue plus de 400 milliards d'euros d'ici 2030 à la modernisation et au développement des forces armées. Cependant, avec 3 300 milliards d'euros, la France affiche la plus forte dette d'Europe. L'augmentation du service de la dette paralyse le budget national. Les agences de notation dégradent la solvabilité du pays, ce qui aggrave encore la dette. Dans ce contexte, la France, sous la présidence de Macron, poursuit l'expansion de ses exportations d'armement à l'échelle mondiale. Elle a désormais dépassé la Russie en tant que deuxième exportateur mondial d'armes. Dassault est un pilier essentiel de cette stratégie. La chaîne de production du Rafale est saturée. Selon Dassault, 186 exemplaires sont actuellement en commande.

Léo Péria-Peigné, expert armement à l'IFRI, critique cette approche. « Selon moi, la question se pose de savoir dans quelle mesure le "modèle français" d'exportations mondiales massives s'inscrit encore dans notre intérêt fondamental de renforcer l'Europe sur le plan militaire. Pour cela, il serait plus durable d'établir des relations à long terme avec des partenaires européens comme l'Allemagne – voir le modèle d'approvisionnement coopératif de l'Eurofighter. Si ce programme d'armement avait des coûts plus élevés que le Rafale, ces coûts étaient répartis entre quatre partenaires. Malgré les récents succès du Rafale à l'exportation, le bilan est qu'au mieux, environ 500 Rafale voleront dans le monde. Plus de 600 Eurofighter ont été produits à ce jour. »

Cela révèle un problème majeur pour la France : sous Macron, le pays a postulé une « autonomie stratégique » pour l’Europe grâce à un renforcement des armements communs. Cependant, son propre modèle d’armement, qui privilégie l’indépendance, contredit de plus en plus cette affirmation. Parallèlement, l’Allemagne, partenaire du SCAF, gagne en popularité dans la coopération européenne en matière d’armement. L’expert en sécurité Christian Mölling l’analyse ainsi : « Grâce à ses dépenses de défense ciblées, l’Allemagne est le seul pays européen capable d’allier qualité et quantité. Sa position dans la coopération européenne en matière d’armement se renforce par rapport à celle de la France. L’Allemagne peut se permettre davantage de coopération et dispose de plus d’options que la France. »

L'armement terrestre français a été mis à l'écart

Le deuxième grand projet d'approvisionnement franco-allemand, le Système de Combat Terrestre Principal (MGCS), illustre encore plus clairement les faiblesses structurelles de l'armement français. Péria-Peigné a commenté : « L'Allemagne a clairement motivé son intégration au MGCS : avec le Leopard 2, notre industrie dispose d'un char de combat principal viable. Si nous avons besoin de quelque chose à long terme, c'est d'un système de combat terrestre véritablement avancé. La France, quant à elle, a laissé son armement terrestre s'atrophier. Le programme Scorpion est inadapté aux combats de haute intensité. Or, la France a un besoin urgent d'un remplaçant pour le char de combat principal Leclerc, bien avant un futur système de combat terrestre. La production du Leclerc a été arrêtée en 2000. Son entretien par la remise à neuf partielle de pièces, comme le système de propulsion, est inefficace et coûteux. »

Des soldats français défilent avec le Jaguar sur les Champs-Élysées à Paris, le 14 juillet 2023. Ce nouveau véhicule de reconnaissance et de combat à roues fait partie du programme d'armement « Scorpion », par lequel l'armée de terre française modernise ses forces mécanisées. Les véhicules de combat de ce programme ont été développés pour des missions d'intervention comme celles au Sahel, et non pour des combats intensifs sur le flanc est de l'OTAN. (Photo : picture alliance / abaca)

Le système de combat terrestre MGCS, comme le SCAF, n'arrivera pas avant les années 2040. Mais d'ici là, il absorbera les fonds consacrés à la planification de l'armement, qui est sous pression financière. La France est mal placée pour répondre à ses besoins militaires actuels, car elle a mis de côté ses armements de l'armée, estime Péria-Peigné. « L'armement terrestre français est mal équipé pour répondre aux besoins et à la demande actuels. Nous avons consacré 80 % de nos investissements en recherche et développement au programme Scorpion, entièrement adapté à la guerre interventionniste française en Afrique. Le modèle français consistant à générer des devises pour ses propres achats grâce à des exportations mondiales massives ne fonctionnera pas dans le secteur terrestre. » L'expert en armement estime que la solution la plus judicieuse pour que la France remplace Leclerc est de participer à l'acquisition par la Pologne du char sud-coréen K2. « Elle pourrait probablement encore négocier les meilleures conditions ici. Le K2 est également un dérivé du concept Leclerc. Le traité de Nancy récemment conclu jette également les bases d'une coopération en matière d'armement plus large. »

La position critique de la France à l'égard du MGCS et de son armement terrestre met en évidence un problème stratégique auquel le pays est confronté dans le renforcement des structures européennes de l'OTAN, estime Péria-Peigné. « La France souhaite être la nation-cadre de l'expansion des structures européennes de l'OTAN. Mais nous disposerons probablement du plus petit nombre de systèmes d'armes clés, tels que les véhicules blindés de combat et l'artillerie, parmi les puissances militaires européennes comme l'Allemagne et l'Italie. Ce cadre ne permet pas de revendiquer le commandement de corps d'armée et de divisions. L'argument souvent entendu en France concernant sa vaste expérience en matière de commandement est également incohérent. La Pologne a commandé une région entière en Irak, avec des troupes subordonnées de six pays partenaires. La France, quant à elle, n'a d'expérience que dans de petites missions de forces spéciales comme Takuba au Sahel. »

La guerre en Ukraine réduit l'importance du FCAS et du MGCS

Le SCAF et le MGCS continueront-ils d'exister malgré ces asymétries franco-allemandes ? Concernant le système de combat aérien, Péria-Peigné sous-estime le facteur espagnol. « L'Espagne a un intérêt stratégique évident dans cette coopération : elle souhaite hisser l'ensemble de son industrie aéronautique à un niveau supérieur grâce au SCAF. Sur le plan technologique, l'industrie espagnole accuse encore un retard important et Airbus peine à la mettre à niveau, ce qui freine les progrès sur les piliers technologiques du SCAF, comme le moteur. »

Point de vue de Christian Mölling : « Le SCAF et le MGCS sont quelque peu dépassés. Suite à la guerre d'agression russe, les Européens ont désormais besoin de systèmes d'armes pratiques, dotés d'une valeur opérationnelle claire et livrables rapidement. C'est particulièrement vrai pour le système de combat terrestre MGCS : le marché est désormais vaste. Quel que soit leur fournisseur, la demande future diminuera en raison d'achats effectués à temps. Compte tenu de la dynamique de la guerre en Ukraine, le SCAF et le MGCS ne sont plus considérés comme « trop importants pour faire faillite ». En revanche, ni la France ni l'Allemagne ne devraient avoir intérêt à compromettre leur coopération par un coup dur. Le ministère allemand de la Défense, en particulier, souhaite investir maintenant et éviter les annulations de projets. » Pour Mölling, le principal problème serait l'échec du SCAF. Il n'y aurait alors plus de « Combat Cloud » européen, mais des solutions américaines ou nationales. Cela compliquerait l'émancipation militaire de l'Europe vis-à-vis des États-Unis, notamment la création d'une OTAN sous responsabilité européenne. Mais ces deux objectifs sont stratégiques et sont défendus par les gouvernements français et allemand.

Je trouve que c'est un article entièrement pro allemand avec 2 thèmes

1 . Pour le SCAF, l'organisation doit être en co-co*co comme pour l'Eurofighter avec quelques perles:

- DA ne peut pas réclamer le leadership puisqu'il n'a que 33% donc toute décision doit être prise à l'unanimité

- L'Espagne a un problème de compétence ... mais c'est pas grave puisqu'ils paye. Il copieront sur les autres pour progresser.

- La France ne pourra jamais financer le NGF si elle veut le développer en solo 

- La France devrait s'ppuyer sur la BITD allemande plutôt que de rechercher le grand export en s'isolant du reste de l'Europe

2. la BITD française de l'armement terrestre st proche du zéro pointé. Et on ferait mieux d'acheter des K2 Coréens plutôt que de rénover des Leclerc démodés.

Et toutes ces conneries approuvées par un "chercheur" de l'IFRI. Sauf que c'est un junior à peine sorti de ses études et qui a trouvé ce poste pour se développer un réseau avant de basculer dans une carrière politique, de consultant ou 'analyste de marché. Y a qu'à voir son CV

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il y a une heure, pascal a dit :

pour une catégorie d'avions donnée l'emport en soute génère un accroissement de la taille et donc de la masse à vide d'environ 30%

Si on veut les mensurations du successeur du Rafale à perf. égales on prend celui-ci et on rajoute 30% aux dimensions et à la masse ...

15 - 17t ? t'en penses quoi?

 

Citation

- L'Espagne a un problème de compétence ... mais c'est pas grave puisqu'ils paye. Il copieront sur les autres pour progresser. La France ne pourra jamais financer le NGF si elle veut le développer en solo 

on devra embarquer les espagnols, car ils savent faire des avions,  c'est ce que disaient les experts à propos du Rafale à l'époque, 

qui a pas plus couté pour la France que pour chaque pays ef2000 seulement il n'y avait pas 4  avions mais 1

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