ARPA Posté(e) le 18 février 2018 Share Posté(e) le 18 février 2018 Il y a 2 heures, Kiriyama a dit : @ ARPA On en a déjà discuté et ça été dit un milliard de fois : l'A380 est presque impossible à décliner en version fret pour la simple et bonne raison que son pont qui coupe l'avion en deux est indispensable à la structure de l'avion. Tu as plus de détails? Parce que si tu avais lu mon commentaire je le dis. D'ailleurs tu parles de quoi? Sur l'A380, il y a 2 ponts qui coupent l'avion en 3. Il y a 15 heures, ARPA a dit : Ensuite il y a le problème du volume de la soute. Si je ne me trompe pas, la seule chose qu'on sait, c'est qu'il n'est pas possible de supprimer le pont principal qui sert à la rigidité de l'avion donc il n'était pas possible de faire un beluga avec une soute de presque 8m de hauteur à partir de l'A380. Mais supprimer ou juste modifier/surélever le second pont (pour avoir une soute de 4m de hauteur) n'est pas forcement impossible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arka_Voltchek Posté(e) le 28 février 2018 Share Posté(e) le 28 février 2018 Comme déjà dit plusieurs fois l'histoire des ponts est un faux problème : - Oui les pont sont indispensables - Non ce n'est pas un problème car : ce que veulent les opérateurs de fret et pouvoir emporter un maximum de palettes standard, le vrac hors palette est quelque chose d'assez rare (ça complexifie la logistique, c'est donc plus compliqué et plus cher). D'ailleurs le 747F est quand même conçu pour l'emport de palettes, pas pour du vrac Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 8 juin 2018 Share Posté(e) le 8 juin 2018 Triste réalité : https://www.francetvinfo.fr/economie/aeronautique/airbus-les-deux-premiers-a380-commercialises-vendus-en-pieces-detachees_2791073.html Comme si "tout Airbus" se résumait à cette nouvelle ( "un nouveau coup dur pour Airbus qui peine déjà à vendre ses A380 à l'état neuf" ) et à ce programme, certes difficile ! On pourra remarquer ( extrait de ce journal de France 2 hier Jeudi 20h00 ) que France 2 est incapable de mise en perspective, comme souvent ces journalistes de premier niveau ! Ainsi le ton est catastrophique sur AIRBUS alors que par ailleurs des avions se vendent presque comme des petits pains ( A320.. A350 ) ! Encore une occasion ratée de redonner le moral au français Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 8 juin 2018 Share Posté(e) le 8 juin 2018 il y a 20 minutes, Bechar06 a dit : Triste réalité : https://www.francetvinfo.fr/economie/aeronautique/airbus-les-deux-premiers-a380-commercialises-vendus-en-pieces-detachees_2791073.html Comme si "tout Airbus" se résumait à cette nouvelle ( "un nouveau coup dur pour Airbus qui peine déjà à vendre ses A380 à l'état neuf" ) et à ce programme, certes difficile ! On pourra remarquer ( extrait de ce journal de France 2 hier Jeudi 20h00 ) que France 2 est incapable de mise en perspective, comme souvent ces journalistes de premier niveau ! Ainsi le ton est catastrophique sur AIRBUS alors que par ailleurs des avions se vendent presque comme des petits pains ( A320.. A350 ) ! Encore une occasion ratée de redonner le moral au français Surtout qu'on parle ici des tout premiers modèles d'A380 avec leurs défauts et problèmes, qui sont moins performant que les modèles plus récents de l'A380. D'ailleurs SIA va prendre livraison des derniers appareils qu'elle avait en commande justement pour remplacer ceux qui partent a la retraite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 8 juin 2018 Share Posté(e) le 8 juin 2018 Accessoirement, ça veut aussi dire qu'on commence à avoir des pièces d'occasion en nombre significatif (autres que les prototypes qui ont déjà commencé à être démonté) et qu'on peut donc réduire le coût d'exploitation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 7 juillet 2018 Share Posté(e) le 7 juillet 2018 Le 08/06/2018 à 11:10, Bechar06 a dit : Comme si "tout Airbus" se résumait à cette nouvelle ( "un nouveau coup dur pour Airbus qui peine déjà à vendre ses A380 à l'état neuf" ) et à ce programme, certes difficile ! Revanche : https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0301932117115-lun-des-premiers-airbus-a380-sauve-de-la-casse-par-la-compagnie-portugaise-hi-fly-2190144.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 29 septembre 2018 Share Posté(e) le 29 septembre 2018 (modifié) Ils vont essayer de placer le A350 et le A380 Le conseil d'administration d'Airbus en Chine pour débloquer la vente de 180 avions Le conseil d'administration d'Airbus se réunit exceptionnellement en Chine, pays où l'avionneur européen prévoit d'augmenter l'assemblage des avions sur place, avec l'espoir de débloquer des discussions sur un contrat portant sur jusqu'à 180 avions, selon des sources industrielles. https://www.usinenouvelle.com/article/le-conseil-d-administration-d-airbus-en-chine-esperant-debloquer-la-vente-de-180-avions.N747199 Modifié le 29 septembre 2018 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 24 novembre 2018 Share Posté(e) le 24 novembre 2018 La flotte d’Airbus A380 d’Air France devrait passer de 10 à 5 appareils Air France va progressivement réduire le nombre d’A380 de sa flotte, selon Les Echos. Très apprécié des passagers, le très gros porteur de l'avionneur européen Airbus est jugé trop coûteux. https://www.usinenouvelle.com/article/la-flotte-d-airbus-a380-d-air-france-devrait-passer-de-10-a-5-appareils.N773394 Citation Air France ne va pas laisser tomber l’A380 d’Airbus. La nouveau PDG de la compagnie aérienne française Ben Smith a confirmé la décision de son prédécesseur Jean-Marc Janaillac : la compagnie va conserver le très gros porteur dans sa flotte. Mais Air France va réduire la voilure : de dix A380, la flotte va passer à cinq appareils dans les prochaines années, rapporte Les Echos. Air France ne conservera que les A380 dont il est propriétaire, les cinq autres étant loués, affirme le quotidien économique. Le Boeing 777-300 ER a des coûts d’exploitation plus avantageux, avec une consommation de carburant moins élevée. La compagnie va néanmoins rénover la cabine des A380 restants à partir de 2020, avec le nouvel environnement "Best". Aujourd'hui, les 10 Airbus A380 d'Air France desservent huit destinations : Abidjan en Côte d'Ivoire, Johannesburg en Afrique du Sud, New York-JFK, Los Angeles, San Francisco, Washington aux Etats-Unis, Mexico City au Mexique et Shanghai en Chine. Atlanta s’ajoutera à la liste à partir du 31 mars 2019. L'A380, un échec commercial L'A380 a bien du mal à séduire les compagnies aériennes. Emirates réclame une remotorisation de l'appareil, ce qui complique les discussions avec Airbus sur sa dernière commande, cruciale pour l'avenir du programme. Le projet d'un A380neo remotorisé a par ailleurs été abandonné. Airbus a beau avoir ajouté des sharklets au bout des ailes pour améliorer l'efficacité énergétique, ou proposé un nouvel aménagement intérieur pour booster sa rentabilité, l'appareil a toujours du mal à se vendre. 331 appareils ont été commandés à ce jour, dont 230 livrés à 14 compagnies aériennes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 25 novembre 2018 Share Posté(e) le 25 novembre 2018 Il y a 11 heures, zx a dit : La flotte d’Airbus A380 d’Air France devrait passer de 10 à 5 appareils Air France va progressivement réduire le nombre d’A380 de sa flotte, selon Les Echos. Très apprécié des passagers, le très gros porteur de l'avionneur européen Airbus est jugé trop coûteux. L'histoire recommence: déjà pour les A340 arrivés trop tard comme quadriréacteurs ! malgré toute la finesse des A340-500 et surtout -600, l'équation économique n'y était plus ! Cf. Fil espace et http://www.air-cosmos.com/le-launcherone-de-virgin-orbit-sous-l-aile-d-un-747-117445 une idée de recyclage des A380 !? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 25 novembre 2018 Share Posté(e) le 25 novembre 2018 (modifié) L'idée serait de reformatés le a380 en bi-réacteur ou augmenter sa capacité considérablement par rapport à ses concurrents avec une forte amélioration des réacteurs, car il semble qu'un quadri-réateur, c'est devenus trop handicapant. la maintenance et les couts d'exploitation ne semblent pas être suffisamment attractifs. maintenant on est pas encore dans la relance des marchés grand porteurs, vu qu'on a pas encore saturé les aéroports avec les avions actuels. le B777X ou le futur A350-2000 serait aux alentours des 450 places. Modifié le 25 novembre 2018 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 25 novembre 2018 Share Posté(e) le 25 novembre 2018 Le point faible de l'A380 c'est sa voilure ... trop contrainte par la largeur maxi et donc non optimale. Avec une voilure mieux optimisé et un fuselage plus long ... l'engin redeviendrait nettement concurrentiel. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 25 novembre 2018 Share Posté(e) le 25 novembre 2018 Il y a 11 heures, zx a dit : L'idée serait de reformatés le a380 en bi-réacteur D'ailleurs je me demande à quel point on ne pourrait pas faire "rapidement" un A370 très court courrier. Avec seulement 2 réacteurs, même des gros de 777, l'A380 aura une masse max donc une charge utile très réduite mais probablement suffisante pour faire des vols "régionaux". L'avion ne serait pas très optimisés, mais pour du Paris Londres ce serait plus performant que 3 ou 4 A320. Il y a 12 heures, Bechar06 a dit : Cf. Fil espace et http://www.air-cosmos.com/le-launcherone-de-virgin-orbit-sous-l-aile-d-un-747-117445 une idée de recyclage des A380 !? Le 747 a la chance d'être conçu avec un "point d'emport" sous voilure qui servait initialement au convoyage de réacteur. Un A380 serait beaucoup plus compliqué à adapter en avion porteur. La reconversion de l'A380 risque d'être assez compliquée. Enfin si on commence à avoir un marché de l'occasion, une reconversion en avion de fret pourrait être impressionnante. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 25 novembre 2018 Share Posté(e) le 25 novembre 2018 Il y a 13 heures, g4lly a dit : Le point faible de l'A380 c'est sa voilure ... trop contrainte par la largeur maxi et donc non optimale. Pas sûr de comprendre, tu peux développer ? Largeur maxi fixée par les infrastructures aéroportuaires ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 (modifié) si on avait gardé a peu près la largeur du B747 60m, A380 80m, ca aurait poser moins de problème aux aéroports si on l'avait limité à 70m. mais son principal problème est de réduire son coût d'exploitation par rapport à un B777, 15% de différence. Je pensai que la dernière commande aller relancer la modernisation, mais il faut attendre les nouveaux moteurs, ca serait dommage. en plus je suis persuadé qu'il ferait un bon avion de fret. Peut être le marché de l'occasion va relancer sa carrière. Modifié le 26 novembre 2018 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 8 hours ago, clem200 said: Largeur maxi fixée par les infrastructures aéroportuaires ? Oui ... l'envergure des grand avion est un compromis avec les capacité d'accueil des aéroport. Regarde de 777 ... ils sont passé a une voilure pliante pour rester soit les 65m d'envergure alors que l'oiseau fait 72m en vol. Cette contrainte forte sur l'envergure ... a contraint a produire une voilure non optimale sur l'A380 ... ce qui ampute sa rentabilité. L'autre souci aujourd'hui c'est les moteurs un peu vieux moins économe que les nouveaux. Si Airbus avait le champ libre sur la voilure on aurait probablement 90m ou plus avec de large winglets ... et pas 80m avec des petit machins en bout d'aile. L'An225 qui a une MTOW un peu supérieure est a 90m d'envergure ... alors qu'il n'est pas spécialement conçu pour la performance énergétique ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
neoretro Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 Le 24/11/2018 à 21:49, zx a dit : L'A380, un échec commercial Oui et non. Ce n'est pas l'A320 ou le 777... La dessus Boeing n'a pas bluffé en disant que le marché pour son 747 était mort et en développant un biréacteur gros porteur long courrier. Il a fait fortune avec son 777 et Airbus a mis du temps à rattraper son retard en modernisant son A330 et avec son A350. Mais l'A380, c'est un avion qui s'est vendu à environ 330 exemplaires en 13 ans depuis le premier vol. Ce n'est pas si mal pour un si gros/cher avion. Les concurrents 777 et 787 sont plutôt à 230 millions la pièce soit la moitié de l'Airbus. Le seuil de rentabilité était initialement à 250 exemplaires. Il serait fixé à environ 420 depuis 2006. Pour se faire une idée sur la possibilité d'y arriver : dans le passé, combien de 747 ? 1500 depuis 1969 soit 300 tous les 10 ans... pas très loin de l'airbus... alors que la concurrence était inexistante mais le marché des jets beaucoup moins important aussi, il faut l'admettre. L'objectif économique n'est qu'à moitié rempli : il a permis d'évincer le B747 et Boeing s'est "vengé" avec le 777... et le 787 (beaucoup plus petit mais long porteur aussi) qui se sont vendus 5 fois plus que l'Airbus chacun. Pour le 787, c'est 1300 exemplaires depuis le premier vol il y a 9 ans... Pour le 777 plus de 1500 de même que pour l'A330 et presque 1000 pour l'A350. Vu comme ça le marché des gros porteurs est celui des biréacteurs. Sauf que l'A380 a légitimé Airbus dans ce secteur. Avant l'A340 sous-motorisé est arrivé trop tard pour être auréolé de prestige (pas son petit frère A330 best seller). Mais l'A380 reste le roi des avions : pas le plus efficient peut être mais en tout cas le plus gros et le seul à 2 ponts passager encore produit. Sa taille reste un atout pour désencombrer les aéroports et Hubs géants mais un handicap car il faut le remplir là où un 787 presque moitié moins gros et cher fait le job sur des aéroports plus petits mais à condition d'avoir des créneaux. Hors toute rationalité, l'A380 c'est, un peu le 707, le Concorde ou le 747, l'histoire de l'aviation qui fait rêver par ses formes, son architecture quand les autres, même les plus réussis des biréacteurs long courriers ressemblent à un simple A320. Sur les biréacteurs stars, aucune innovation visible pour un profane (l'essentiel semble être dans les matériaux, pas les apparences fort banales à part quelques extensions). Côté remplacement, encore 500 B747 qui vont prendre leur retraite. Boeing n'a plus de 747... Combien de clients pour un A380 ? Le marché existe pour atteindre le seuil de rentabilité. Plus que 90 exemplaires à produire. La question, c'est en combien de temps: 5 ou 10 ans. Au vu des livraisons à 8 appareils par an, Airbus fait le pari des 10 ans... raisonnable, crédible...avant le néo ? L'A380 reste incontournable pour les compagnies qui n'ont pas de créneaux sur les grands aéroports pour faire du chiffre passager : - les clients du golfe resteront fidèles, ils ne peuvent étendre leurs créneaux pour augmenter le nombre de passager (les biréacteurs qui ont sous-tendu une partie de leur croissance seront peut-être remplacés par le très gros Airbus ou un biréacteur grosse capacité); - et peut être les low cost long courriers qui préfèrent souvent les biréacteurs comme l'A330 mais viendront peut-être sur le vieil A380 avec ses places assises et sa grosse capacité, ils n'ont pas le choix... - sauf si on fait cadeau des créneaux pour vendre des rafales... à 80 millions pièce au lieu d'A380 à 400 millions pièce ; pour mémoire 90 A380 vendus en 10 ans pèseront autant que 450 Rafales... en 40 ans. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 Il y a 2 heures, neoretro a dit : - sauf si on fait cadeau des créneaux pour vendre des rafales... à 80 millions pièce au lieu d'A380 à 400 millions pièce ; pour mémoire 90 A380 vendus en 10 ans pèseront autant que 450 Rafales... en 40 ans. Rhoo ce calcul incomparable Pour chipoter : quand Emirates arrive pour négocier des A380 par dizaines, le prix unitaire est très certainement inférieur aux 300 millions d'euros. Ils tiennent Airbus ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 Il y a 2 heures, neoretro a dit : - sauf si on fait cadeau des créneaux pour vendre des rafales... à 80 millions pièce au lieu d'A380 à 400 millions pièce ; pour mémoire 90 A380 vendus en 10 ans pèseront autant que 450 Rafales... en 40 ans. Accessoirement vendre du Rafale 100% français est plus intéressant pour l'économie française que vendre de l'A380 dont une grande partie de sa valeur est produite ailleurs qu'en France... Et si on ne vend pas d'A380 mais que le client décide de s'équiper d'A330 ou A350, je ne suis pas sûr que la France y perde. (C'est le cas si on remplace A380 par 777, mais Airbus ou Airbus...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
neoretro Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 il y a 39 minutes, clem200 a dit : Pour chipoter : quand Emirates arrive pour négocier des A380 par dizaines, le prix unitaire est très certainement inférieur aux 300 millions d'euros. Ils tiennent Airbus ... Tout le monde se tient même si c'est bien Emirate qui paye et qui décide de l'avenir du programme... donc avantage client en effet. il y a 24 minutes, ARPA a dit : Et si on ne vend pas d'A380 mais que le client décide de s'équiper d'A330 ou A350, je ne suis pas sûr que la France y perde. (C'est le cas si on remplace A380 par 777, mais Airbus ou Airbus...) En sachant que dans chaque Airbus vendu avec des réacteurs GE il y a souvent presque 50% de valeur américaine... Les américains ne sont jamais vraiment perdants... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Charlot92 Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 Il y a 3 heures, neoretro a dit : En sachant que dans chaque Airbus vendu avec des réacteurs GE il y a souvent presque 50% de valeur américaine... Les américains ne sont jamais vraiment perdants... À ce jeu, l'industrie française se porte bien à chaque vente de 787... https://www.boeing.fr/boeing-en-france/l-industrie-francaise/les-entreprises-francaises-a-bod-du-787.page (ça ne représente pas 50% mais de mémoire j'avais lu un truc comme 10%, malheureusement je ne retrouve plus cette info) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
neoretro Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 il y a une heure, Charlot92 a dit : À ce jeu, l'industrie française se porte bien à chaque vente de 787... https://www.boeing.fr/boeing-en-france/l-industrie-francaise/les-entreprises-francaises-a-bod-du-787.page (ça ne représente pas 50% mais de mémoire j'avais lu un truc comme 10%, malheureusement je ne retrouve plus cette info) Bien vu. Cela est vrai pour la plupart des Boeing : le constructeur embarque souvent bombardier pour les cabines, voire des réacteurs européens ou fabriqués en collaboration avec SNECMA pour ce qui concerne la France. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 13 décembre 2018 Share Posté(e) le 13 décembre 2018 (modifié) Les 3 Airbus A380 destinés la compagnie ANA ont une jolie décoration faite avec 4000 l de peinture, des tortues géantes : https://www.ladepeche.fr/article/2018/12/13/2924206-airbus-a380-peints-motif-tortue-geante-compagnie-all-nippon-airways.html Modifié le 14 décembre 2018 par collectionneur 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 3 février 2019 Share Posté(e) le 3 février 2019 (modifié) Sans une modernisation et une réduction des couts d'exploitation, je doute que ca marche, c'est pourtant une belle machine, avec 800 places de capacité, contre les 400 d'un B777. faudra attendre le A350 2000 pour contrer le B777. peut être avec la gueguerre des USA, le A380 aurait une chance contre le B777. La Chine, dernier espoir de l'Airbus A380 https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0600624958878-la-chine-dernier-espoir-de-lairbus-a380-2241581.php Si l'A380 perdait le soutien de son principal client, Emirates, le très gros porteur n'aurait d'espoir de salut qu'en Chine. - F. Lancelot/Airbus Si Emirates décidait de convertir sa dernière commande d'A380 en A350, l'unique planche de salut du programme d'Airbus serait la concrétisation d'une commande chinoise assortie d'un nouveau site industriel en Chine. Les hasards du calendrier sont parfois cruels. Alors que le Boeing 747 célébrera dans quelques jours ses 50 ans d'exploitation, l'Airbus A380 pourrait ne pas fêter son 12e anniversaire. La remise en cause par Emirates d'une commande de vingt A380 (et de 16 options) pourrait en effet sonner l'arrêt prématuré de la production du très gros porteur européen, dont la compagnie de Dubaï est de loin le premier client avec 109 appareils dans sa flotte sur les 232 en service dans le monde. Si cette commande, signée en janvier 2018, était annulée, il ne resterait plus à Airbus que 33 A380 à livrer à Emirates, plus trois autres pour All Nippon. Toutes les autres commandes encore en portefeuille sont en effet des commandes dont les clients ne veulent plus, mais qui n'ont pas encore été rayées du carnet de commandes pour des raisons juridiques. Ces 36 commandes restantes représentent un peu plus de quatre ans de travail au rythme actuel (de 6 à 8 avions à l'année). Sachant qu'Airbus doit passer commande à ses fournisseurs au minimum 18 mois à l'avance, l'avionneur n'a véritablement que deux ans de visibilité. Dans l'intérêt d'Airbus C'est loin d'être la première fois que l'A380 est menacé d'une fin prématurée. En 2015 et en 2018, son avenir était déjà suspendu à la signature d'une nouvelle commande d'Emirates. Mais la menace n'a jamais été aussi grande. Non seulement Airbus a confirmé être en renégociation avec Emirates (qui doit réduire ses coûts et ralentir sa croissance), mais l'objet de ces négociations serait non pas de sauver la commande d'A380, mais plutôt de la transformer en commandes d'A350 et d'A330neo. Ce qui pourrait être au passage dans l'intérêt économique à court terme au moins d'Airbus. Livrer des A350 et des A330neo serait en effet beaucoup plus rentable que de vendre des A380 à perte. Malgré les efforts d'Airbus pour réduire le coût de production de l'A380, le point d'équilibre avoisine les 15-20 appareils par an, et le ralentissement des livraisons a fait repasser le programme dans le rouge. Dans l'esprit d'Airbus, cette situation ne peut être que temporaire, dans l'attente de nouvelles commandes. Celles-ci pourraient venir d'outre-Manche. Jeudi, le grand patron d'IAG, Willie Walsh, qui préside aux destinées de British Airways, Iberia, Vueling, Aer Lingus et Level, a confirmé son intérêt pour l'avion - British Airways en exploite déjà 12, et doit bientôt remplacer des vieux Boeing 777. Mais le dirigeant a remis le problème du prix sur la table. « Nous avons dit à Airbus que nous serions disposés à en commander davantage, à condition qu'ils nous proposent un bon prix, ce qu'ils n'ont pas été en mesure de faire jusqu'à présent. Airbus doit se monter plus agressif commercialement », a-t-il expliqué, lors d'une conférence de presse à Londres. Espoir en Chine En somme, le seul salut durable de l'A380 serait une grosse commande chinoise. D'après Airbus, les compagnies chinoises pourraient avoir l'usage d'une soixantaine d'A380, même si leur développement est actuellement réduit par la pénurie de créneaux utiles disponibles dans les grands aéroports chinois. La possibilité d'une commande chinoise d'A380 avait même été évoquée, il y a un an, par Emmanuel Macron, lors d'un voyage officiel en Chine. Airbus aurait par ailleurs fait miroiter aux Chinois l'implantation d'une usine d'aménagements intérieurs d'A380. En vain pour le moment. L'avionneur européen pourra-t-il attendre davantage ? Faute de certitude, le conseil d'administration d'Airbus et l'actuel patron du groupe, Tom Enders, pourraient être tentés de régler définitivement le problème de l'A380, afin de laisser en avril, au nouveau patron d'Airbus, Guillaume Faury, une situation assainie. D'autant que les deux motoristes de l'appareil, GE et Rolls-Royce ne semblent pas avoir l'intention de voler au secours de l'A380. C'est d'ailleurs faute de s'être mis d'accord avec Rolls-Royce sur les performances attendues de ses moteurs qu'Emirates a commencé à remettre en cause sa commande. Trancher la question n'est cependant pas si évident. En lâchant l'A380, Airbus se débarrasserait ainsi d'un foyer de pertes mais laisserait aussi pour l'instant à Boeing un monopole sur les très gros porteurs de plus de 400 places avec la version de son futur 777X . Modifié le 3 février 2019 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 3 février 2019 Share Posté(e) le 3 février 2019 il y a 20 minutes, zx a dit : Sans une modernisation et une réduction des couts d'exploitation, je doute que ca marche, c'est pourtant une belle machine, avec 800 places de capacité, contre les 400 d'un B777. faudra attendre le A350 2000 pour contrer le B777. peut être avec la gueguerre des USA, le A380 aurait une chance contre le B777. La Chine, dernier espoir de l'Airbus A380 https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0600624958878-la-chine-dernier-espoir-de-lairbus-a380-2241581.php Révéler le texte masqué Si l'A380 perdait le soutien de son principal client, Emirates, le très gros porteur n'aurait d'espoir de salut qu'en Chine. - F. Lancelot/Airbus Si Emirates décidait de convertir sa dernière commande d'A380 en A350, l'unique planche de salut du programme d'Airbus serait la concrétisation d'une commande chinoise assortie d'un nouveau site industriel en Chine. Les hasards du calendrier sont parfois cruels. Alors que le Boeing 747 célébrera dans quelques jours ses 50 ans d'exploitation, l'Airbus A380 pourrait ne pas fêter son 12e anniversaire. La remise en cause par Emirates d'une commande de vingt A380 (et de 16 options) pourrait en effet sonner l'arrêt prématuré de la production du très gros porteur européen, dont la compagnie de Dubaï est de loin le premier client avec 109 appareils dans sa flotte sur les 232 en service dans le monde. Si cette commande, signée en janvier 2018, était annulée, il ne resterait plus à Airbus que 33 A380 à livrer à Emirates, plus trois autres pour All Nippon. Toutes les autres commandes encore en portefeuille sont en effet des commandes dont les clients ne veulent plus, mais qui n'ont pas encore été rayées du carnet de commandes pour des raisons juridiques. Ces 36 commandes restantes représentent un peu plus de quatre ans de travail au rythme actuel (de 6 à 8 avions à l'année). Sachant qu'Airbus doit passer commande à ses fournisseurs au minimum 18 mois à l'avance, l'avionneur n'a véritablement que deux ans de visibilité. Dans l'intérêt d'Airbus C'est loin d'être la première fois que l'A380 est menacé d'une fin prématurée. En 2015 et en 2018, son avenir était déjà suspendu à la signature d'une nouvelle commande d'Emirates. Mais la menace n'a jamais été aussi grande. Non seulement Airbus a confirmé être en renégociation avec Emirates (qui doit réduire ses coûts et ralentir sa croissance), mais l'objet de ces négociations serait non pas de sauver la commande d'A380, mais plutôt de la transformer en commandes d'A350 et d'A330neo. Ce qui pourrait être au passage dans l'intérêt économique à court terme au moins d'Airbus. Livrer des A350 et des A330neo serait en effet beaucoup plus rentable que de vendre des A380 à perte. Malgré les efforts d'Airbus pour réduire le coût de production de l'A380, le point d'équilibre avoisine les 15-20 appareils par an, et le ralentissement des livraisons a fait repasser le programme dans le rouge. Dans l'esprit d'Airbus, cette situation ne peut être que temporaire, dans l'attente de nouvelles commandes. Celles-ci pourraient venir d'outre-Manche. Jeudi, le grand patron d'IAG, Willie Walsh, qui préside aux destinées de British Airways, Iberia, Vueling, Aer Lingus et Level, a confirmé son intérêt pour l'avion - British Airways en exploite déjà 12, et doit bientôt remplacer des vieux Boeing 777. Mais le dirigeant a remis le problème du prix sur la table. « Nous avons dit à Airbus que nous serions disposés à en commander davantage, à condition qu'ils nous proposent un bon prix, ce qu'ils n'ont pas été en mesure de faire jusqu'à présent. Airbus doit se monter plus agressif commercialement », a-t-il expliqué, lors d'une conférence de presse à Londres. Espoir en Chine En somme, le seul salut durable de l'A380 serait une grosse commande chinoise. D'après Airbus, les compagnies chinoises pourraient avoir l'usage d'une soixantaine d'A380, même si leur développement est actuellement réduit par la pénurie de créneaux utiles disponibles dans les grands aéroports chinois. La possibilité d'une commande chinoise d'A380 avait même été évoquée, il y a un an, par Emmanuel Macron, lors d'un voyage officiel en Chine. Airbus aurait par ailleurs fait miroiter aux Chinois l'implantation d'une usine d'aménagements intérieurs d'A380. En vain pour le moment. L'avionneur européen pourra-t-il attendre davantage ? Faute de certitude, le conseil d'administration d'Airbus et l'actuel patron du groupe, Tom Enders, pourraient être tentés de régler définitivement le problème de l'A380, afin de laisser en avril, au nouveau patron d'Airbus, Guillaume Faury, une situation assainie. D'autant que les deux motoristes de l'appareil, GE et Rolls-Royce ne semblent pas avoir l'intention de voler au secours de l'A380. C'est d'ailleurs faute de s'être mis d'accord avec Rolls-Royce sur les performances attendues de ses moteurs qu'Emirates a commencé à remettre en cause sa commande. Trancher la question n'est cependant pas si évident. En lâchant l'A380, Airbus se débarrasserait ainsi d'un foyer de pertes mais laisserait aussi pour l'instant à Boeing un monopole sur les très gros porteurs de plus de 400 places avec la version de son futur 777X . C'est mal barre pour l'A380. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 4 février 2019 Share Posté(e) le 4 février 2019 (modifié) Il y a 9 heures, zx a dit : c'est pourtant une belle machine, avec 800 places de capacité J'ai bossé sur le programme, oui effectivement c'est une belle machine, un beau projet qui a tiré toute la chaîne industrielle vers le haut. Mais la seule chose qui importe dans l'histoire c'est le marché, le besoin des compagnies, et jamais l'inverse. Ce n'est pas parce que l'on a une belle machine que ça se vend, on n'est pas sur le segment des tablettes où les besoins se créent après les produits, ça ne marche pas comme ça. Quand je suis parti du programme le seuil de rentabilité s'était déjà établi à plus de 600 appareils, je doute qu'on arrive à ce chiffre un jour. Henri K. Modifié le 4 février 2019 par Henri K. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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