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Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels


pascal

Messages recommandés

il y a 56 minutes, ARPA a dit :

D’ailleurs pour une exportation au Portugal, c’est l’Espagne qui s’en chargerait ou la logique typhoonesque a désigné un autre pays ?

Il me semble que l'Espagne ne s'occupe que des pays d'Amérique Centrale et du sud pour les éventuels prospects Typhoon mais je pense le Portugal revient naturellement à l'Espagne. 

Cela ne se discute pas vu la proximité entre les 2 pays. 

Toutefois, je ne vois pas Dassault et France se plier en 4 pour obtenir à tout prix ce contrat. Ce sera comme avec la Serbie et la Grèce . Si les portugais veulent du Rafale et ben il faudra qu'ils le souhaitent réellement... 

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il y a 34 minutes, Claudio Lopez a dit :

Il me semble que l'Espagne ne s'occupe que des pays d'Amérique Centrale et du sud pour les éventuels prospects Typhoon mais je pense le Portugal revient naturellement à l'Espagne. 

Cela ne se discute pas vu la proximité entre les 2 pays. 

Toutefois, je ne vois pas Dassault et France se plier en 4 pour obtenir à tout prix ce contrat. Ce sera comme avec la Serbie et la Grèce . Si les portugais veulent du Rafale et ben il faudra qu'ils le souhaitent réellement... 

Et bien je pense que tu as tort et que Dassault va y aller quand même, notamment parce que le Rafale possède désormais de nouveaux capteurs.

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Bien qu'il n'ait pas précisé de modèles, Melo a suggéré que des alternatives françaises, comme le Dassault Rafale, pourraient faire partie des options envisagées par le gouvernement portugais.

https://www.aereo.jor.br/2025/03/13/portugal-descarta-compra-de-cacas-f-35-e-avalia-alternativas-europeias/ 

Modifié par kor4116
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Le PR vient de faire un déplacement au Portugal, peut-être est-ce que c'était à l'ordre du jour officieux ?

Ce qui est bien pour la Croatie, la Grèce ou la Serbie sera forcément une option étudiée sérieusement par le Portugal. 

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Il y a 4 heures, Lordtemplar a dit :

@Claudio Lopez pourquoi Dassault snoberait le Portugal?

au contraire, je pense accueil avec tapis rouge, champagne, etc...

ils ont une flotte de 28 x F16 a remplacer

cela en ferait le plus gros client Rafale export en Europe.

Apparemment, il y a eu un gros malentendu. 

Biensur que Dassault va faire une proposition et qu'ils vont chercher à obtenir cet éventuel prospect pour un nouveau client européen. Je voulais juste souligner que Dassault et la France ne vont pas trop se casser la tête pour offrir des gros offset et qu'ils ne vont pas y aller à fond pour plusieurs raisons. 

- les chaînes de montages déja bien remplies 

- la proximité entre l'espagne et le Portugal 

- tactique commercial : on est sûre de la valeur de notre produit, on ne vas pas le brader et si vous le voulez et bien vous l'achetez et ne venez pas nous demandez des offset excessif  à la hauteur du contrat

Bref se faire désirer :biggrin:

Modifié par Claudio Lopez
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Il y a 6 heures, Patrick a dit :

Et bien je pense que tu as tort et que Dassault va y aller quand même, notamment parce que le Rafale possède désormais de nouveaux capteurs.

Le ministre de la défense portugais a bien insisté pour dire que le problème du F-35 est l'incapacité US à garantir l'absence de Kill-switch réel ou imagé. Partant de là la ITAR/CATSAA FREE et accès aux codes devient une norme.

Quelque part le Gripen est handicapé par la trop grande présence de matos US et dans une moindre mesure le Typhy aussi.

Modifié par herciv
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Il y a 1 heure, Rivelo a dit :

Le PR vient de faire un déplacement au Portugal, peut-être est-ce que c'était à l'ordre du jour officieux ?

Je ne sais pas, ça me paraît bien rapide, mais le PR y aurait été très, très bien reçu d'après les comptes rendus sur place.

De quelles industries le Portugal dispose-t-il qui permettraient de concourir à une augmentation des cadences de production du Rafale F5 (ailier compris) ?

Modifié par Boule75
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Le Portugal fait une croix sur le F-35 alors que le Rafale passe en pole position

Lors d’une interview, Nuno Melo, ministre de la Défense portugais confirmait la volonté de son gouvernement de ne pas se tourner vers l’avion de combat F-35 Lightning II américain. En revanche, le remplaçant des F-16 Fighting Falcon devrait plutôt venir d’Europe. Si une condition est importante à une future décision ferme, les options en Europe sont en réalité assez minces, avec le Rafale comme seul compétiteur.

Interview

Le 13 mars, le journal Publico publiait une interview de Nuno Melo, ministre de la Défense portugais et chef du parti politique CDS. Parmi les questions, le futur de la Force aérienne portugaise a été discuté :

[Question] L'Europe prépare un important paquet financier pour la défense. Si le gouvernement AD est à nouveau élu, approuvera-t-il l'achat de l'avion F-35 ?

[Réponse du ministre] "Les F-16 sont en fin de cycle et nous devons réfléchir à leur remplacement. Mais dans nos choix, nous ne pouvons pas être indignés par la géopolitique environnante. La position récente des États-Unis, dans le contexte de l'OTAN et au niveau géostratégique international, doit nous faire penser aux meilleures options, car la prévisibilité de nos alliés est un plus grand bien à prendre en compte. Nous devons croire que, dans toutes les circonstances, ces alliés seront de notre côté. Plusieurs options doivent être envisagées, à savoir dans le contexte de la production européenne et compte tenu également du retour que ces options peuvent avoir pour l'économie portugaise."

"[...] Et notre allié, qui pendant des décennies a toujours été prévisible, peut apporter des limites dans l'utilisation, la maintenance, les composants, tout ce qui a à voir avec la garantie que l'avion sera opérationnel et sera utilisé dans toutes sortes de scénarios."

Il est donc clair et net que l'imprévisibilité de la Maison-Blanche a eu un effet pro-européen sur le ministre de la Défense portugais : face à la menace de voir les systèmes d'entretien déconnectés ainsi que le risque de blocage de l'approvisionnement en pièces détachées, l'avion de combat F-35A Lighning II a perdu sa place de préférence au niveau du remplacement des F-16AM/BM Fighting Falcon portugais.

Une condition importante

Le 11 mars, le gouvernement en place avait subi un vote de méfiance, obligeant le premier ministre Luís Montenegro de donner sa démission et ouvrant la voie à de prochaines élections anticipées. Et comme expliqué dans la question même du journaliste, citée précédemment, il faut que ces élections permettent au gouvernement actuel d'être élu à nouveau pour qu'il continue dans cette voie.

À noter que si ce sera le cas, le choix est assez court. En effet, en Europe, trois constructeurs produisent des avions de combat de premier plan. Il y a tout d'abord Airbus et son Eurofighter, développé et produit en Europe (structure, propulsion,...) mais qui a vu l'intégration de certains systèmes américains. Il y a par exemple l'intégration annoncée en 2023 d'un écran large dans le cockpit... de Collins Aerospace, filiale de l'entreprise américaine RTX. De fait, la moindre exportation doit avoir l'accord américain... sauf si l'avionneur arrive à remplacer ces pièces par des équivalents européens.

Un autre choix pourrait se porter sur l'entreprise suédoise Saab et son avion de combat Gripen. Mais là aussi, les États-Unis ont un droit de veto. Pour ne citer qu'un exemple, le réacteur RM12 de l'appareil a été développé et produit sur la base du F404 de General Electric.

Enfin, troisième et dernière option : Dassault et son Rafale. Il s'avère que cet appareil est le seul totalement indépendant du moindre industriel américain. D'ailleurs, lors de l'interview, sans citer le Rafale explicitement, une question sur un futur achat d'avions français a été posée au ministre Melo. Malheureusement, sa réponse fut assez brève :

"C'est une discussion que je n'aurai pas ici."

Affaire à suivre donc, mais après les élections portugaises et surtout, la formation d'un gouvernement/gouvernement de coalition majoritaire.

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L'essentiel à mon sens n'est pas de savoir si le Portugal va acheter des Gripen ou des Rafale.

L'essentiel, c'est qu'en trois mois de Trump, on en arrive à avoir des pays européens marchés garantis du F-35 qui envisagent publiquement de l'écarter.

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il y a 11 minutes, Ciders a dit :

L'essentiel à mon sens n'est pas de savoir si le Portugal va acheter des Gripen ou des Rafale.

L'essentiel, c'est qu'en trois mois de Trump, on en arrive à avoir des pays européens marchés garantis du F-35 qui envisagent publiquement de l'écarter.

Je ne suis pas complètement d'accord. Pour moi l'essentiel c'est la cause invoquée à savoir que tous ces ânes ont mis au cœur de leur raison des questions de souveraineté qu'ils connaissaient parfaitement par ailleurs, mais qu'ils refusaient de prendre en compte.

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On n'y est pas encore à ce changement concret de fusil d'épaule. Quand ils signeront un contrat pour une vingtaine de rafale, ce sera alors un signal fort et notamment pour d'autres qui hésiteraient. Les implications et dépendances envers les US au niveau économique, politique, stratégique, industriels sont pas anodines et ce serait une sacrée bascule. On y est pas tout à fait me semble t'il.

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il y a 1 minute, herciv a dit :

Oui totalement. Mais le fait de dire publiquement que la souveraineté des conditions d'engagement de ton armée est une conditions sine qua non est déjà énorme en soit.

C'est vrai d'ailleurs que ce soit le Portugal qui est plutôt lointain géographiquement des problématiques de sécurité. C'est remarquable à noter. Il y a également que pendant longtemps ils ont eu très peu de moyens financiers a mettre dans leur défense. Ils me semble qu'ils avaient fait un deal pour les F16 d'occase gratos en laissant l'accès sans limite aux US à la base des Açores. Aujourd'hui c'est différent avec une économie plus solide et des moyens supplémentaires. Espérons qu'ils fassent le choix du Rafale Free.

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