Boule75 Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 Par camion, en provenance de Lituanie : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Métal_Hurlant Posté(e) le 27 février 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 février 2022 La preuve que la société civile russe ne soutient pas cette guerre. Prudemment, ils ne citent pas le nom de Poutine dans leur texte, mais leur position est claire et nette (liste des signataires avec le lien) https://www.eureporter.co/world/russia/2022/02/24/an-open-letter-from-russian-scientists-and-science-journalists-against-the-war-with-ukraine/ Une lettre ouverte de scientifiques et de journalistes scientifiques russes contre la guerre avec l’Ukraine « Nous, scientifiques et journalistes scientifiques russes, déclarons une forte protestation contre les hostilités lancées par les forces armées de notre pays sur le territoire de l’Ukraine. Cette étape fatale entraîne d’énormes pertes humaines et sape les fondements du système établi de sécurité internationale. La responsabilité du déclenchement d’une nouvelle guerre en Europe incombe entièrement à la Russie. « Il n’y a aucune justification rationnelle à cette guerre. Les tentatives d’utiliser la situation dans le Donbass comme prétexte pour lancer une opération militaire n’inspirent aucune confiance. Il est clair que l’Ukraine ne constitue pas une menace pour la sécurité de notre pays. La guerre contre elle est injuste et franchement insensée. « L’Ukraine a été et reste un pays proche de nous. Beaucoup d’entre nous ont des parents, des amis et des collègues scientifiques vivant en Ukraine. Nos pères, nos grands-pères et nos arrière-grands-pères se sont battus ensemble contre le nazisme. Déclencher une guerre au nom des ambitions géopolitiques des dirigeants de la Fédération de Russie, poussés par des fantasmes historiosophiques douteux, est une trahison cynique de leur mémoire. « Nous respectons l’État ukrainien, qui repose sur des institutions démocratiques qui fonctionnent vraiment. Nous traitons le choix européen de nos voisins avec compréhension. Nous sommes convaincus que tous les problèmes dans les relations entre nos pays peuvent être résolus pacifiquement. « Après avoir déclenché la guerre, la Russie s’est condamnée à l’isolement international, à la position d’un pays paria. Cela signifie que nous, scientifiques, ne serons plus en mesure de faire notre travail normalement: après tout, mener des recherches scientifiques est impensable sans une coopération totale avec des collègues d’autres pays. L’isolement de la Russie du monde signifie une dégradation culturelle et technologique supplémentaire de notre pays en l’absence totale de perspectives positives. La guerre avec l’Ukraine est un pas vers nulle part. « Il est amer pour nous de réaliser que notre pays, qui a apporté une contribution décisive à la victoire sur le nazisme, est maintenant devenu l’instigateur d’une nouvelle guerre sur le continent européen. Nous exigeons l’arrêt immédiat de toutes les opérations militaires dirigées contre l’Ukraine. Nous exigeons le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’État ukrainien. Nous exigeons la paix pour nos pays. Faisons de la science, pas de la guerre ! » 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 Je comprends l'intérêt de communiquer à ce sujet mais j'ose espérer qu'il n'y a pas de méta-données ou quoique ce soit d'exploitable sur ces images. De mon côté les Ukrainiens que je connais sont à l'abris sur Kiev mais la ville est désormais close. En espérant que demain apporte de meilleures nouvelles 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lum Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 Quote De mon côté les Ukrainiens que je connais sont à l'abris sur Kiev mais la ville est désormais close. En espérant que demain apporte de meilleures nouvelles La ville serait encerclee, c'est a dire sans moyen de sortie ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vince24 Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 (modifié) C’est pas Alesia en -52 non, Kiev a la taille d’une ville de plusieurs millions d’habitants, les russes ne peuvent l’encercler complètement de façon hermétique avec quelques milliers d’hommes. Même avec quelques dizaines de milliers. Modifié le 27 février 2022 par vince24 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 L'Ukraine déploie ses prototypes au combat Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pousse allemand Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 il y a 3 minutes, Banzinou a dit : L'Ukraine déploie ses prototypes au combat Généralement ce n'est malheureusement pas bon signe quand tu en arrive là. Après c'est peut être juste un coup de pub pour aider le moral : Mettre en avant un produit national et moderne pour revigorer le patriotisme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 Il y a 3 heures, lum a dit : La ville serait encerclee, c'est a dire sans moyen de sortie ? Non il faut comprendre ça dans l'autre sens. Les Ukrainiens ont une peur bleue de l'action de Partisans ou de groupes de saboteurs. Pour faire simple personne n'a le droit de sortir de chez lui d'ici lundi. Pourquoi lundi ? Je ne sais pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 il y a 20 minutes, Pousse allemand a dit : Généralement ce n'est malheureusement pas bon signe quand tu en arrive là. Après c'est peut être juste un coup de pub pour aider le moral : Mettre en avant un produit national et moderne pour revigorer le patriotisme. Je pense surtout que c'est pour utiliser tous les véhicules disponibles, c'est pas comme si ils avaient le choix Au niveau des combats, ça a l'air d'avoir été relativement calme, ou du moins c'est l'impression que ça donne 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fjojo032 Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 L'économie Russe, c'est une économie à peine plus élevée que l’économie espagnole, australienne ou le Benelux, alors même qu'elle possède une population bien plus élevée... La question est, combien de temps une telle économie sous lourde sanction peut soutenir l'effort de guerre d'une telle opération, sachant déjà ce que coute par jour l'opération française au Mali. Cette même économie sera mise sous pression dans les jours qui arrivent par des sanctions de plus en plus nombreuses. Je ne doute pas des capacités de Poutine de museler son peuple, mais les entreprises russes et sa population risquent de commencer à faire gentiment la gueule. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 Combats a Kharkiv ce matin, les russes seraient entrés dans la ville Un véhicule (russe ?) en feu Combat a Kharkiv suite Un Tigr russe détruit ce matin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MeFi_Toi(dina) Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 il y a 8 minutes, fjojo032 a dit : L'économie Russe, c'est une économie à peine plus élevée que l’économie espagnole, australienne ou le Benelux, alors même qu'elle possède une population bien plus élevée... La question est, combien de temps une telle économie sous lourde sanction peut soutenir l'effort de guerre d'une telle opération, sachant déjà ce que coute par jour l'opération française au Mali. Cette même économie sera mise sous pression dans les jours qui arrivent par des sanctions de plus en plus nombreuses. Je ne doute pas des capacités de Poutine de museler son peuple, mais les entreprises russes et sa population risquent de commencer à faire gentiment la gueule. La Russie est un pays producteur de pétrole, s il y a requisition le pétrole est "gratuit" après pour le budget il y a sans doute moins d aide scoliale et autre dépense que les pays européens où la Russie peut bloquer les finances pour les donner à l armée le temps de la guerre. S il y a un declanchement de guerre avec la Russie par l OTAN ou la France et qu il faut des fonds financiers, je pense que certains ministères verront leur aide financière réduite au minimum pour le temps du conflit pour le donner à l armée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fjojo032 Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 il y a 6 minutes, MeFi_Toi(dina) a dit : La Russie est un pays producteur de pétrole, s il y a requisition le pétrole est "gratuit" après pour le budget il y a sans doute moins d aide scoliale et autre dépense que les pays européens où la Russie peut bloquer les finances pour les donner à l armée le temps de la guerre. S il y a un declanchement de guerre avec la Russie par l OTAN ou la France et qu il faut des fonds financiers, je pense que certains ministères verront leur aide financière réduite au minimum pour le temps du conflit pour le donner à l armée. Certes, mais aucune de ces actions ne se fait sans conséquence et sans répercussion dures dans l'économie du pays, le tout pour une guerre aux résultats incertains, la survie de la Russie en tant qu'état ou au niveau économique, n'était aucunement menacé le 24 février 2022 et avoir de tels répercutions pour au final, du vent, c'est très cher payé... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lum Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 (modifié) Du Live du LeMonde.fr : L’armée russe a affirmé dimanche avoir encerclé deux grandes villes du sud de l’Ukraine, Kherson et Berdiansk, au quatrième jour de son invasion du pays. « Au cours des dernières 24 heures, les forces armées russes ont complètement bloqué les villes de Kherson et de Berdiansk », qui comptent respectivement 290 000 et 110 000 habitants, a indiqué le ministère de la défense, cité par l’agence TASS. Modifié le 27 février 2022 par lum Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 (modifié) il y a 15 minutes, lum a dit : Du Live du LeMonde.fr : L’armée russe a affirmé dimanche avoir encerclé deux grandes villes du sud de l’Ukraine, Kherson et Berdiansk, au quatrième jour de son invasion du pays. « Au cours des dernières 24 heures, les forces armées russes ont complètement bloqué les villes de Kherson et de Berdiansk », qui comptent respectivement 290 000 et 110 000 habitants, a indiqué le ministère de la défense, cité par l’agence TASS. Ajoutons y qu'il y a des combats actuellement à mykolaiv au nord ouest de kherson ce qui signifie que les russes ont bien franchi le dniepr au sud du front. Ça peut poser beaucoup de soucis aux ukrainiens à moyen terme Modifié le 27 février 2022 par loki Correction Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 (modifié) Un BRDM-2 Ukrainien ouvre le feu à moins de 50 mètres sur un convoi de véhicules chenillés russes. Serein les mecs Modifié le 27 février 2022 par Banzinou Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 Un Su-25 ukrainien abattu près de Kherson, le pilote est mort dans le crash 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 Les Russes peuvent subsister un long moment en quasi autarcie. Ils ont quasi toutes les matières premières sur place. Et en second rideau ya la Chine pour les appro et les Chinois fournissent quasi tout au monde entier. Sur ce point ne revont pas. Ca n'aura aucune conséquence. Par contre si un 'couloir' d'appro et de soutient se forme à l'ouest avec de l'armement en masse en provenance de l'UE ça va compliquer bcp la chose. Et la guérilla pourra durer longtemps avec bcp de pertes... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 (modifié) Il y a 1 heure, fjojo032 a dit : L'économie Russe, c'est une économie à peine plus élevée que l’économie espagnole, australienne ou le Benelux, alors même qu'elle possède une population bien plus élevée... La question est, combien de temps une telle économie sous lourde sanction peut soutenir l'effort de guerre d'une telle opération, sachant déjà ce que coute par jour l'opération française au Mali. Cette même économie sera mise sous pression dans les jours qui arrivent par des sanctions de plus en plus nombreuses. Je ne doute pas des capacités de Poutine de museler son peuple, mais les entreprises russes et sa population risquent de commencer à faire gentiment la gueule. Faut pas se fier aux chiffres de cette façon là en comparant un pour un. La Russie est quasiment autonome sur le plan de l'alimentation et de l'énergie. Elle dispose de beaucoup de matières premières sur son sol. Les différents embargos qu'elle a subi font que désormais, elle a une solution de rechange au Swift qui fonctionne déjà, et 90% des paiements par carte bancaire se font avec un système national qui ne dépend plus des systèmes et réseaux étrangers. Ça ne peut pas se comparer avec d'autres pays. Les flux financiers sont une chose, les flux physiques une autre. Sa capacité à commercer avec l'étranger sera impacté, mais elle continuera à recevoir un afflux de devises étrangères via le gaz notamment. Il suffit de comparer les capacités de l'armée espagnole et celle de la Russie pour voir que la comparaison ne tient pas niveau économique, et que le PIB à valeur constante n'est pas un indicateur fiable. L'armée a la capacité de tenir. Peut être pas avec le tempo actuel des opérations, mais y'en a sous le coude. Ce qui me fait peur c'est la réaction de l'armée si l'Ukraine arrive à contenir et ralentir l'armée russe. Vont ils user de leurs lourds moyen d'artillerie, et par conséquent ravager le pays et ses habitants ? J'ai presque envie que l'Ukraine s'effondre afin que les combats s'arrêtent rapidement. Ca va vite devenir tres compliqué pour les habitants. Modifié le 27 février 2022 par bubzy 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 27 février 2022 Auteur Share Posté(e) le 27 février 2022 Il y a 22 heures, Klem a dit : Je n’ai pas la réponse, mais si Vladimir voulait faire une démonstration de force c’est un demi échec. Parce que si les ukrainien qui étaient loin d’être surarmés peuvent resister alors ca veut dire que l’OTAN pourrait les balayer et donc que les pays membre sont relativement hors de portée. Pour aider à la perspective sur le rythme d'avancée russe en Ukraine, voici une Carte animée de la progression américaine en Irak entre 20 mars et 15 avril 2003 Naturellement, toute comparaison doit être complète. On pourra noter que : - Le volume des forces assaillantes est à peu près équivalent - L'Irak était 1/4 à 1/3 plus petit et moins peuplé que ne l'est l'Ukraine moins Crimée et zone séparatiste du Donbass - L'armée irakienne était presque double en volume de celle de l'Ukraine sans ses réserves - L'Irak était sous embargo "dur" depuis 12 ans et affaibli à mesure De mon point de vue, dans cette liste, les facteurs + et - s'équilibrent plus ou moins. Et il ne s'agit certes pas de comparer au jour près, mais d'avoir des ordres de grandeur. Les voici : - < 4 semaines pour conquérir l'Irak - 6 semaines entre J0 et le discours de victoire "Mission accomplished" de Bush Il y a 21 heures, cracou a dit : C'est pas une guerre, c'est une opération militaire spéciale. Alexis doit encore payer une tournée! Tututut, faut pas croire tout ce que dit le Vladimir ! Je t'ai déjà vu moins naïf sur le sujet ... Il y a 20 heures, ManuG a dit : https://www.parismatch.com/Actu/International/En-Tchetchenie-Ramzan-Kadyrov-mobilise-des-troupes-pour-combattre-en-Ukraine-1790610#A-Grozny-en-Tchetchenie-le-25-fevrier-2022 Déjà posté, mais en tout cas le nombre serait de 10000 et pour combattre aux côté des Russes. Après, il y a également des tchétchènes qui ont combattus pour les ukrainiens et combattent surement encore, mais je n'ai pas d'infos immédiate là-dessus. Hypothèse un peu glaçante mais pas nécessairement si aventurée : en dehors de l'aspect psychologique d' "envoyer les Tchétchènes" assez comparable à "envoyer les Huns" vu leur réputation parmi les populations slaves... ces troupes ne seraient-elles pas mieux à même de s'occuper de certains types de répression que des soldats russes après tout proches des Ukrainiens et auxquels on a dit qu'ils sauveraient les Ukrainiens de leurs mauvais gouvernants ? Si c'est le Canada que les Américains avaient envahi en 2003, ils auraient peut-être eu besoin eux aussi de troupes "spécifiques" afin d' "expliquer" certaines choses aux occupés ... Il y a 16 heures, Coriace a dit : Je préfère faire un post séparé car c'est un sujet vague mais vous savez comment ça se passe si on reçoit des Ukrainiens fuyant l'Ukraine ? J'imagine qu'il faut déposer un dossier etc mais peut on légalement les héberger (ne pas hésiter à merge ou à déplacer si nécessaire @pascal) La seule chose que je sais c'est que tout citoyen ukrainien a le droit de séjourner jusqu'à 90 jours dans tout pays de l'UE sans avoir besoin de visa. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lum Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 Carte mise a jour: 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 il y a 4 minutes, Alexis a dit : Pour aider à la perspective sur le rythme d'avancée russe en Ukraine, voici une Carte animée de la progression américaine en Irak entre 20 mars et 15 avril 2003 Naturellement, toute comparaison doit être complète. On pourra noter que : - Le volume des forces assaillantes est à peu près équivalent - L'Irak était 1/4 à 1/3 plus petit et moins peuplé que ne l'est l'Ukraine moins Crimée et zone séparatiste du Donbass - L'armée irakienne était presque double en volume de celle de l'Ukraine sans ses réserves - L'Irak était sous embargo "dur" depuis 12 ans et affaibli à mesure De mon point de vue, dans cette liste, les facteurs + et - s'équilibrent plus ou moins. Et il ne s'agit certes pas de comparer au jour près, mais d'avoir des ordres de grandeur. Les voici : - < 4 semaines pour conquérir l'Irak - 6 semaines entre J0 et le discours de victoire "Mission accomplished" de Bush Tututut, faut pas croire tout ce que dit le Vladimir ! Je t'ai déjà vu moins naïf sur le sujet ... Hypothèse un peu glaçante mais pas nécessairement si aventurée : en dehors de l'aspect psychologique d' "envoyer les Tchétchènes" assez comparable à "envoyer les Huns" vu leur réputation parmi les populations slaves... ces troupes ne seraient-elles pas mieux à même de s'occuper de certains types de répression que des soldats russes après tout proches des Ukrainiens et auxquels on a dit qu'ils sauveraient les Ukrainiens de leurs mauvais gouvernants ? Si c'est le Canada que les Américains avaient envahi en 2003, ils auraient peut-être eu besoin eux aussi de troupes "spécifiques" afin d' "expliquer" certaines choses aux occupés ... La seule chose que je sais c'est que tout citoyen ukrainien a le droit de séjourner jusqu'à 90 jours dans tout pays de l'UE sans avoir besoin de visa. Honnêtement l'avancée Russes est très rapide. Faut pas se leurrer. Maintenant si la résistance se retrouve soutenue par l'ouest avec plein de matos (manpad ++) , la 'phase 2' ça va pas être pareil. Ça peut évoluer en un genre de Vietnam V2.0 Et ça je pense que Vlad peut pas le soutenir longtemps... Donc la porte ouverte vers la nego avec 'prise' des régions autonomes pour sortir la tête hâte risque de satisfaire tout le monde... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kmltt Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 il y a 55 minutes, Banzinou a dit : Un BRDM-2 Ukrainien ouvre le feu à moins de 50 mètres sur un convoi de véhicules chenillés russes. Non ce n'est pas ce que l'on voit. Encore une fois, il ne faut pas prendre au 1er degré les commentaires de twet. C'est le VDV BMD de tête du convoi qui allume le véhicule au milieu du bois. Qui dit BMD veut dire que l'espace aérien est maitrisé autour de l'aéroport de gostromel et est opéré par les russes pour envoyer du matériel lourd. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. fjojo032 Posté(e) le 27 février 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 27 février 2022 il y a 2 minutes, bubzy a dit : Faut pas se fier aux chiffres de cette façon là en comparant un pour un. La Russie est quasiment autonome sur le plan de l'alimentation et de l'énergie. Elle dispose de beaucoup de matières premières sur son sol. Les différents embargos qu'elle a subi font que désormais, elle a une solution de rechange au Swift qui fonctionne déjà, et 90% des paiements par carte bancaire se font avec un système national qui ne dépend plus des systèmes et réseaux étrangers. Ça ne peut pas se comparer avec d'autres pays. Les flux financiers sont une chose, les flux physiques une autre. Sa capacité à commercer avec l'étranger sera impacté, mais elle continuera à recevoir un afflux de devises étrangères via le gaz notamment. Il suffit de comparer les capacités de l'armée espagnole et celle de la Russie pour voir que la comparaison ne tient pas niveau économique, et que le PIB à valeur constante n'est pas un indicateur fiable. La comparaison n'a pas lieu d'être l'Espagne ne dépense même pas 1% de son PIB en matière de défense, ou son armée s'inscrit dans le cadre d'une alliance, sans compter la différence de population entre les deux.. En outre l'économie russe est en réalité en très mauvaise état, et la dépendance envers la Chine s'accroit d'année en année, ce qui est très loin d’être une bonne nouvelle pour la Russie. En outre, avoir une économie étroitement lié à l’exportation énergique, n'est pas une économie saine à long terme.. Il est clair que les sanctions ne régleront pas tout loin de la, mais de la à dire qu'elle n'auront aucun impact et que l'économie russe va continuer son petit bout de chemin sans aucune répercussion, c'est faux. https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/RU/situation-economique-et-financiere-de-la-russie-mai-2018 https://trends.levif.be/economie/politique-economique/la-faiblesse-economique-de-la-russie-devrait-l-inciter-a-davantage-de-cooperation-avec-son-voisinage/article-opinion-1527691.html Citation Selon les chiffres de la Banque mondiale, la moyenne annuelle du taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) de la Russie était de + 2,7 % pour les quatre années de 2011 à 2014. Elle est tombée à une moyenne annuelle de + 0,7 % pour la période 2015 à 2018. Puis elle est remontée à + 2 % en 2019, mais elle a connu une décroissance de moins 3 % en 2020. Cela signifie qu'après 2014, pour les six années de 2015 à 2020, la moyenne annuelle de la croissance du PIB s'est limitée à + 0, 3 %[3]. Ces chiffres montrent assez clairement une tendance générale d'affaiblissement de l'économie russe. Après une période relativement favorable au début des années 2000, la Russie a connu un ralentissement sensible de sa croissance économique après 2014. Or 2014 est l'année au cours de laquelle la Russie a annexé la Crimée et a décidé d'organiser un soutien aux séparatistes pro-russes de l'est de l'Ukraine. Il s'en est suivi une série de sanctions économiques décidées par l'Union européenne et les Etats-Unis. Et au même moment, les cours du prix du pétrole ont commencé à chuter. Cette évolution s'est concrétisée par un appauvrissement de la population russe. La Banque mondiale indique que, à prix courant, le PIB par habitant qui avait connu un sommet en 2013 avec 15.190 dollars, est tombé à 9.210 dollars en 2017, pour remonter légèrement à 10.690 dollars en 2020. Cela signifie que le PIB par habitant de 2017 est tombé à 60 % de celui de 2013. Et en 2020, il n'est remonté qu'à 70 % de celui de 2013. Depuis plusieurs années, la popularité de Vladimir Poutine diminue suite à la constante érosion du pouvoir d'achat de la population russe, déjà victime d'une très impopulaire réforme des retraites, entrée en vigueur en 2019 (passage du début de l'âge de la retraite de 55 à 60 ans pour les femmes et de 60 à 65 ans pour les hommes)[4]. De nouvelles sanctions essentiellement économiques, annoncées par les Européens et les Américains, suite à la tension actuelle aux portes de l'Ukraine, risquent d'accroître un peu plus les difficultés au sein de la population russe. L'interdépendance entre la Russie et l'Union européenne Etant géographiquement assez proches, la Russie et les pays de l'Union européenne ont d'importantes relations commerciales, mais elles sont fort différentes lorsqu'on les compare. Les exportations de la Russie destinées à l'Union européenne représentaient 52 % du total des exportations russes en 2014, pour diminuer à 41 % en 2020. Et les importations de la Russie provenant de l'Union européenne représentaient 43 % du total des importations russes en 2013, pour tomber à 36 % en 2020[5]. Mais dans l'ensemble des exportations de l'Union européenne, celles dirigées vers la Russie sont passées de 9 % en 2013 à 5,7 % en 2019. La Russie est beaucoup plus dépendante de l'Union européenne que l'inverse. Dans la relation bilatérale Russie-Union européenne, celle de la Russie est beaucoup plus fragile et c'est elle qui a le plus à perdre lors de tensions internationales qui amèneraient à de nouvelles sanctions économiques à son encontre. Bien qu'on assiste à un certain rapprochement entre la Chine et la Russie depuis quelques années, leurs échanges commerciaux ne pourraient pas compenser entièrement la diminution des échanges avec les Européens. Par ailleurs, Vladimir Poutine redoute de se retrouver dans une situation de domination économique de la Chine sur la Russie[6]. Le gaz et le pétrole sont à la fois un atout et une faiblesse pour la Russie Le point le plus délicat pour les pays de l'Union européenne est leur dépendance concernant le gaz russe qui représentait 47 % du gaz importé par l'UE en 2021[7]. Les autres principaux fournisseurs de l'UE étaient la Norvège (20 %), l'Algérie (12 %), les Etats-Unis (6%) et le Qatar (4 %). Ce sont les pays situés le plus à l'est de l'Europe qui sont les plus dépendants de la Russie comme la Lettonie (100 %), la Finlande (98 %) ou l'Allemagne (66 %). Au plus les pays sont à l'ouest, au moins ils dépendent du gaz russe, comme la France (20 %)[8]. La provenance exacte du gaz consommé en Belgique est très difficile à évaluer. Selon le Service public fédéral belge Economie, la part du gaz naturel consommé en Belgique provenant de Russie ne s'élevait en 2019 qu'à 3 % du total du gaz importé[9]. Mais le SPF Economie explique que du gaz russe doit vraisemblablement se trouver dans une partie de l'importation de gaz importé depuis les Pays-Bas (42 % des importations de gaz de la Belgique) ou du Royaume-Uni (6 %), sans que l'on connaissance exactement leur provenance réelle. En revanche, ce qui est certain, ce sont les provenances prouvées du gaz importé et réellement produit en Norvège (37 %) et au Qatar (9 %). La seule chose qui est donc certaine, c'est la provenance réelle de ce total, soit 46 % du gaz consommé en Belgique. En formulant quelques hypothèses, on peut sans doute essayer d'évaluer une estimation du total du gaz russe arrivant en Belgique. Il nous semble plausible qu'entre environ 65 % à 75 % des importations des Pays-Bas et du Royaume-Uni (42 % + 6 %, donc 48 %) proviennent réellement de ces pays. En supposant que le reste vienne de Russie, on en déduit que la part de gaz russe arrivant indirectement en Belgique via les Pays-Bas et le Royaume-Uni s'élèverait à un niveau situé entre environ 12 % à 17 % de la consommation totale de la Belgique. Cela signifierait alors qu'avec les 3 % de gaz directement importés par la Russie identifiés comme tels par le SPF Finance, on devrait arriver à un total de 15 % à 20 % de gaz russe dans le total de gaz consommé en Belgique en 2019. Ces chiffres paraissent plausibles comparés aux 20 % de gaz russe dans le total des importations de gaz de la France. Une diminution, voire un arrêt total, des livraisons de gaz russe serait fort dommageable pour de nombreux pays européens, mais des alternatives certes plus coûteuses existent néanmoins. Sachant que les exportations gazières de la Russie vers l'Europe représentent à elles seules 15 % du PIB russe, un tel scénario serait encore plus problématique pour l'économie russe. Pour Francis Perrin, chercheur à l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS, Paris), et spécialiste des questions énergétiques, "la dépendance de la Russie par rapport au marché européen est plus importante que la dépendance européenne vis-à-vis du gaz russe"[10]. L'hypothèse d'un arrêt de livraison du gaz russe est bien prise en compte par les responsables de l'Union européenne qui cherchent à diversifier leurs sources d'approvisionnement, surtout depuis les menaces de la Russie face à l'Ukraine. Le 15 février 2022, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé que l'exécutif européen avait entrepris des discussions avec de grands exportateurs de gaz naturel liquéfié, comme les Etats-Unis, le Qatar et l'Egypte[11]. Dans l'éventail des sanctions envisagées par l'Union européenne figure l'exclusion de la Russie du système de paiements internationaux SWIFT[12], mais également la non ouverture du gazoduc Nord Stream 2 qui devrait prochainement acheminer une quantité très importante du gaz russe sous la mer Baltique vers plusieurs pays européens[13]. Des débats à ce propos ont lieu au sein de la nouvelle coalition gouvernementale en Allemagne, qui semble davantage encline à utiliser cette arme contre la Russie que la précédente coalition dirigée par Angela Merkel[14]. Cette non-ouverture de Nord Stream 2 pénaliserait fortement la Russie. Si le gaz est pour la Russie un très grand avantage, il peut aussi être une source de faiblesse si ses clients européens décidaient de ne plus l'acheter. Par ailleurs l'économie russe est très fragile parce que ses exportations sont peu diversifiées. Elle est fortement dépendante de l'exportation des hydrocarbures (gaz et produits pétroliers) qui représentaient en valeur 49,6 % du total des exportations russes en 2020, contre 62,1 % en 2019[15]. Les hydrocarbures représentent un atout pour la Russie, mais il s'agit aussi d'une certaine faiblesse parce que leur prix est très variable et très peu prévisible. Le prix du baril de pétrole (Brent) était très élevé entre 2011 et 2014 : entre 100 et 110 euros. Mais il a chuté à 50 euros en 2015. De 2015 à 2020, le prix du baril a été en moyenne de 54 euros chaque année. Ce n'est qu'en 2021 qu'il est remonté, pour atteindre 70 euros[16]. Il a tendance à remonter actuellement, mais rien ne permet d'affirmer qu'il restera stable ces prochaines années. Il s'agit dès lors d'un vrai sujet de préoccupation pour les autorités russes. Et à plus long terme les politiques de lutte contre le réchauffement climatique pousseront les clients actuels de la Russie à restreindre d'année en année leur consommation et donc leurs achats d'hydrocarbures russes. L'économie peut être une arme de confrontation ou un outil de coopération La Russie est beaucoup moins puissante, tant au plan militaire qu'un niveau économique, que ne le laisse supposer la posture de Vladimir Poutine depuis les intimidations de l'automne 2021 autour de l'Ukraine. Pourtant elle a des atouts qu'elle pourrait utiliser afin d'améliorer sa propre sécurité en coopérant avec son voisinage proche. L'Histoire en Europe montre qu'on peut utiliser l'économie comme un outil de confrontation, notamment par des menaces et des chantages portant sur des sanctions. Mais cette voie est dangereuse et source de dégradation des relations internationales, qui peut déboucher sur des conflits. Inversement, d'autres exemples, également dans l'Histoire de l'Europe, ont montré que l'économie a pu servir comme outil de coopération, débouchant sur l'amélioration de la sécurité en Europe. Un exemple majeur réside incontestablement dans la mise en place des institutions européennes. La principale motivation des "pères fondateurs" de ces institutions était de créer une coopération économique, rassemblant les anciens ennemis après la deuxième guerre mondiale, afin de créer une interdépendance qui empêcherait tout conflit entre eux. C'est ainsi que la France, l'Allemagne, l'Italie et les pays du Benelux furent les six premiers pays qui créèrent en 1951 la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), la première institution supranationale européenne. Par la suite, ces mêmes pays signèrent le Traité de Rome le 25 mars 1957 créant la Communauté économique européenne (CEE). La CEE devint l'Union européenne le 1er novembre 1993, qui compte aujourd'hui 27 Etats, suite à plusieurs élargissements. En 1967, la "doctrine Harmel" fut adoptée par l'Alliance atlantique. Pierre Harmel, ministre belge des Affaires étrangères, fut chargé par les pays de l'OTAN de lui présenter une nouvelle stratégie combinant de façon équilibrée les deux concepts de "défense" et de "détente". Le but était de créer un climat de confiance au sein de l'Europe, face à l'URSS et au Pacte de Varsovie, par un dialogue basé sur le respect des intérêts de chacun et sur la recherche d'une meilleure sécurité[17]. Avec cette doctrine, Pierre Harmel a voulu contribuer à imprimer une nouvelle direction à l'OTAN : passer d'un rôle militaire et défensif, à un rôle politique et coopératif[18]. Il proposa de sortir de la logique du monde bipolaire, afin de favoriser la détente. On estime que cette doctrine fut le point de départ d'un nouveau climat aboutissant à l'Ostpolitik de Willy Brandt à partir de 1969, à la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) à partir de 1973, à la signature des accords d'Helsinki en 1975, et plus tard, en 1989, au concept de "maison commune européenne" de Mikhail Gorbatchev[19]. L'Ostpolitik a été l'oeuvre du social-démocrate allemand Willy Brandt devenu chancelier entre 1969 et 1974, après avoir été bourgmestre de Berlin entre 1957 et 1966. Il considérait que l'avènement de la paix en Europe serait facilité par la multiplication des relations économiques, scientifiques et culturelles entre les pays de l'Est et de l'Ouest en Europe. C'est lui qui fut le premier à engager son pays, l'Allemagne de l'Ouest (RFA), à signer une série d'accords de coopération d'abord avec l'Allemagne de l'Est (RDA), puis avec l'URSS et les autres pays de l'Europe de l'Est. Par la suite, de nombreux accords de coopération furent signés entre la plupart des pays de l'Ouest avec ceux de l'Est[20]. La "Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE)" débuta en 1973 et se transforma ensuite en institution permanente. C'est en son sein que furent signés par tous les pays situés en Europe (dont l'URSS, y compris ses républiques d'Asie), ainsi que les Etats-Unis et le Canada, les Accords d'Helsinki en 1975 qui définirent les règles de la nouvelle architecture de sécurité en Europe. Ce cadre contenait trois "corbeilles" : la première sur la sécurité européenne, la deuxième sur la coopération économique, et la troisième sur le respect des droits de l'homme. La nécessité du dialogue et de la coopération Les chiffres et indicateurs concernant l'économie russe montrent qu'elle est relativement en situation de faiblesse notamment après 2014, conséquence des sanctions économiques imposées par les pays occidentaux, après l'annexion de la Crimée par la Russie et son soutien aux séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine. Ces chiffres montrent également l'interdépendance des relations commerciales entre la Russie et l'Union européenne. Les Européens pourraient avoir certains problèmes importants d'approvisionnement, notamment concernant le gaz, si les échanges commerciaux avec la Russie devaient s'effondrer ou fortement ralentir, mais ce serait encore plus catastrophique pour l'économie russe. Dans ce contexte, et face aux menaces de sanctions des pays occidentaux, dont celles de l'Union européenne, il paraît peu logique pour un dirigeant comme Vladimir Poutine de persister dans une attitude perçue comme belliqueuse et dangereuse par les Occidentaux. L'intérêt de la Russie, tant au plan économique qu'au niveau de sa propre sécurité, est bien de retrouver un climat plus calme et de privilégier le dialogue et la coopération. Bernard Adam, Directeur du Groupe de recherche et d'information 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 27 février 2022 Share Posté(e) le 27 février 2022 Une colonne de Tigr russes complétement détruite à Kharkiv 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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